Chapitre 7
Au matin, plus de Yoona. En soupirant d'exaspération, je me lève. Je suis certain qu'elle n'est plus dans la maison alors je sort sans mettre de pantalon, juste en caleçon. En entrant dans la cuisine, je la trouve au fourneaux avec ma mère. Elles discutent de quelqu'un. Mais de qui, ça je n'en ai aucune idée.
– Il lui avait demander un étron. Et il lui en a vraiment fait un. Raconte ma mère avec un sourire collé aux lèvres.
– Ils sont incorrigibles. Rit Yoona. Quand j'étais petite, j'appelais Nii-san « tronche de Matou ». En le sachant, tous ceux le connaissant n'ont pas pu retenir leur rire et le village l'a appelé comme ça durant un mois entier.
– Il ne me l'avait pas dit. Et ce fameux Kage, il s'est trouvé une femme ?
– Oui. Et même que quand elle se met en colère, elle fout les jetons. Nii-san l'as fait une fois, pas deux ! J'ai eu la peur de ma vie ce jour là. Elle a cassé tout ce qui se trouvait dans la pièce en le lui jetant dessus. J'ai trouvé Nii-san étonnement souple !
– Et il n'a rien dit ?
– A vrai dire si, il lui a dit qu'elle ne pourrait jamais être pire que vous.
– Ce gamin !! Il va voir la prochaine fois qu'il viendra au village. Grogne ma mère en donnant un coup de couteau dans le pain.
– Après, elle rit beaucoup. Elle est très forte, beaucoup trop au goût de Neillym d'ailleurs. Quand il était petit, il voulait se marier avec elle... Il a vite abandonner cette idée. Elle est passionnée de danse. Du coup elle m'as appris sa danse préféré, celle qu'on ne trouve que là-bas.
– Au final, tu as grandit sans tes parents.
– Sans mes parents mais pas sans entourage. Ils étaient toujours là pour me soutenir et m'aider a avancer. Un jour, un garçon est venu pour me taper. Il n'a pas eu le courage de le faire quand Nii-san s'est approcher de nous avec des yeux noirs. En plus il est grand, on avait juste 6 ans à ce moment là. C'était le « géant Matou ». Qu'est-ce que je leur en fait voir de toute les couleurs ! Et puis Neillym aussi fait peur quand il s'énerve.
– Tout se passait bien avec les villageois ?
– Il n'y a que les anciens qui me parlaient sans avoir peur de moi. Je n'ai jamais pu jouer avec d'autres enfants.
– Et tout se passe bien ici ?
– Oui... Dit elle en s'arrêtant de cuisiner. Mais le jour où ils apprendront quel sorte de monstre je suis, tout changera. C'est pour ça que je ne veux rien leur dire le plus longtemps possible. Déjà que les filles n'ont pas besoin de ça pour me détester ! Glousse-t-elle en recommençant a cuisiner.
– Ne les écoute pas ! Tu es loin d'être un monstre. Connaissant Shikadai, je sais qu'il ne te dira rien sur ce point. N'est-ce pas Shikadai ?
Elle se retourne d'un bond. J'ai le temps de voir la terreur dans ses yeux avant qu'elle ne se change en embarras et qu'elle ne rougisse violemment.
– VA T'HABILLER PERVERS !!! TU VAS CHOPER FROID COMME CA EN PLUS !!!
Je me rappelle a ce moment là que je suis encore en caleçon. Je part m'habiller sous le fou rire de ma mère et les grognements de la rousse. Quand je reviens, la table est mise et mon père est dans le salon, déjà assis. Yoona s'excuse devant lui d'avoir crier si tôt. Effectivement, il est 6h15 du matin. Yoona est déjà habiller et je vois que nos sacs sont déjà prés dans l'entrée. Ma mère est la première a s'asseoir. Yoona finis d'amener son déjeuner. Elle s'assoit et tout le monde se tourne vers moi.
Fin du PDV de Shikadai.
Temari est au courant pour mon passé. Mais elle a promit de ne rien dire. Je sais qu'elle tiendra sa parole. J'ai tellement peur de leur réaction le jour où ils sauront. Je n'ai pas très faim ce matin, alors je ne me suis pas beaucoup servit. Je finis mon bol et vais mettre mes chaussures. Shikadai vient me rejoindre peut après. Je l'attend dehors. Mon esprit dérive vers mon frère, Neillym. Quand le brun sort de chez lui, nous nous dirigeons vers l'école. Je n'ai pas envie de discuter, alors le trajet se fait dans le plus pur silence.
Shino-sensei nous parle de la fête de l'Académie. Comme quoi il n'y a pas que les élèves qui mettent de l'animation dans la classe puisque tout le monde est enthousiaste a l'idée d'une fête.
– Cette année, c'est la classe Ninjutsu qui doit s'occuper d'organiser les principales activités. Bien sur, des combats seront organisés. Mais vous devrez aussi faire preuve de créativités pour donner envie aux futurs élèves de venir.
– Et si on faisait un concours de chant ? Propose Inojin.
– Moi je serai plutôt pour un concours de danse !! Avance Namida.
– On... On peut faire les deux ! Propose Sumire.
Le brouhaha s'intensifie pour savoir qui va chanter et qui va danser. Je les observe en souriant.
PDV Shikadai :
– Je propose que chacun de vous chante le couplet d'une chanson pour savoir qui chantera. Dis Sarada.
– Pas toi Sarada ?
– Non je chante comme une casserole, et je ne veux pas le faire.
– Ben déjà, sachons qui veut le faire ! J'interviens.
Cinq mains se lèvent, ce sont toutes des filles. Il y a Chocho, Yoona, Namida, Wasabi (la fille aux yeux de chat) et Sumire. Ils se mettent d'accord sur la chanson a chanter : « le pouvoir des fleurs ». Namida et Wasabi exigent que Yoona passe en dernière. Elles n'ont pas envie d'écouter une personne en trop s'ils ont déjà trouver qui chantera. Chocho nous casse les oreilles avec sa voix de crécelle, Namida a une voix trop timide et semble déçu de ne pas être prise. Wasabi a une bonne voix, elle est retenue. Quand a Sumire, sa voix est timide et tremblante. En plus devant un public, pas sur qu'elle puisse chanter. Yoona se redresse et sourit d'un air assuré. Il semble qu'elle soit déjà certaine de son talent et de sa victoire. Je me rembrunit un peu. Ça se trouve, elle chante comme une casserole mais ne veut pas l'assumer.
Je regrette bien vite ma pensée. La voix de Yoona est claire et limpide. Elle ne tremble pas et même les plus basse note peuvent être entendu de toutes la classe. On voit qu'elle aime chanter. Elle ferme les yeux et se laisse emporter par la musique, sa voix s'accordant parfaitement avec la chanson. Elles ont toutes chanter le premier couplet, sauf Yoona qui a aussi chanter le refrain, jusqu'à l'interruption de Wasabi, visiblement contrarié de s'être fait battre par Yoona. Je pense que c'est plus parce que c'est Yoona qui l'a battue, qu'elle fait cette moue. Surtout qu'elle savait parfaitement que les autres filles n'avaient aucunes chances. Malgré moi, j'aime bien ce coté sadique dont elle a fait preuve.
– Bon ben la chanteuse sera Yoona alors. Conclut Sarada. Pour la danse, quelqu'un se propose ?
– J'ai une chanson parfaite pour cinq !! S'écrie Namida en voyant que le compte y est. Kimagure Mercy, vous connaissez ?
– Bien sur, c'est une danse traditionnelle du village. Répond Chocho, qui fait partie du groupe.
– Je suis d'accord. Approuve Sarada, qui s'est également proposer.
– Moi aussi. Sourit Sumire, qui a timidement lever la main.
– Et toi Wasabi ?
– Bien sur !
– Et si on faisait participer les autres Academy ? Je propose, moi même étonné de mon idée.
Un petit silence envahit la pièce avant que tout le monde ne donne son accord. Shino-sensei nous annonce qu'il se charge d'envoyer les messages le plus tôt possible. Résultat, l'heure juste avant la pause de midi est annulé. Après la classe, Yoona s'approche de Boruto et moi.
– Dites les garçons, j'ai envie de faire une chanson a 4, ça vous dit ? J'ai déjà demander a Sumire, elle est d'accord. Je lui ferait prendre des cours pour que sa voix soit plus ferme.
– Pourquoi pas... Accepte Boruto en me jetant un œil. Mais je ne sais pas chanter. Et je voulais faire les combats. Si je suis fatigué pour...
– Ne t'en fais pas. Les combats auront lieu le premier jour du festival alors que les spectacles auront lieu le deuxième jour. En ce qui concerne ta participation au combat, Shino-sensei a dit que l'on pouvait faire deux activités. Et je te donnerait des cours de chants. Nous avons 2 mois pour répété, c'est largement suffisant. Et toi Shikadai ?
– Non merci. Je n'aime pas me fatigué pour rien.
– Tant pis pour toi ! Me dit elle sans pour autant réussir a cacher la déception dans son regard.
A midi, Boruto nous annonce que ce n'est pas le Byakugan. Mais il n'as pas l'air si déçu que ça. Yoona est appuyer contre le dos de Boruto. Soudain elle relève la tête et sort un paquet de chips de son sac. Elle se précipite vers Chocho.
– Je t'échange ce paquet de chips contre deux pains Yakisoba.
– Quel goût ?
– Barbe a papa ! Le dernier goût sortit dont tu disais ne pas avoir eu un seul paquet. Ton père s'est enfiler celui que vous aviez réussis a acheter n'est-ce pas ?
– Ce paquet contre trois Yakisoba ! S'exclame Chocho.
Yoona éclate de rire et accepte. Elle en met un dans son sac et lance l'autre a Mitsuki en lui disant « Cadeau » au passage. Elle se rassoit là ou elle était et commence son pain. Dans son discours, Boruto se lève brusquement, laissant Yoona tomber en arrière.
– Autrement dit, je dois convaincre par les actes, et non par les mots.
– Boruto !! Râle-t-elle, allongé en travers du banc.
– Alors les choses sont simples... je m'exclame. On s'y met après les cours.
– Ouais ! On va montrer ce qu'on vaut !
Fin du PDV de Shikadai.
Le soir ils m'annoncent qu'ils ne seront pas là le lendemain. Si au début je ne les prends pas au sérieux, en revanche le matin suivant, comme je suis venu avec Boruto, j'essaie de les en dissuader.
– Si vos parents découvrent que vous avez sécher, vous allez...
– Mitsuki doit fournir un mot d'excuse a l'école. Me coupe Boruto.
– Et si vous croisez l'un de vos père en ville ?
– Ils sont trop occupés avec les papiers.
– Faux Boruto ! Tu sais qu'il y a des clones de ton père absolument partout dans la ville.
– Ne t'en fait pas, on ne se fera pas prendre ! Essaie de me rassurer Shikadai.
– Très bien. Mais si votre plan foire, je ne répond de rien. Vous vous démerdez !!
– Ne t'inquiète pas pour nous. Tu nous prend les cours ? Me demande Boruto en joignant ses mains.
– Très bien. Je soupire. Mais, s'il vous plaît, tenez moi à l'écart de vos conneries. Ok ?
Le soir, j'observe la scène du haut des escaliers. Quand j'ai vu le mot de Mitsuki, j'avoue que je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Même de sa chambre, je peut entendre Hinata lui faire la morale. Le lendemain, j'attends les garçons dans la cour. Shikadai arrive avec une belle marque de main sur le visage.
– Je t'avais prévenu. Je soupire.
– Ohayo Yoona. Interviens Mitsuki, empêchant Shikadai de répondre. Boruto n'est pas avec toi ?
– Il est dans la salle des profs avec sa mère et Shino-sensei. On va l'attendre devant ?
– Je ne comprend pas pourquoi la supercherie n'a pas marché.
– Sur quelle planète tu vis, Tsuki ?
– Tsuki ? Relève le bleu.
– Ouais j'en ai marre de dire ton prénom en entier. Alors j'ai raccourcit a Tsuki. C'est pas grand-chose, mais ça fait économiser de l'énergie.
– C'est pas un prénom féminin ça ? Demande Shikadai.
– Non, c'est un prénom mixte. Je trouve ce prénom très poétique d'ailleurs car il veut dire lune.
– Je peut t'appeler Yoo alors !? Me demande l'intéressé en souriant.
– Oui, si ça te fait plaisir.
– Moi aussi ? Propose Boruto en venant vers nous.
– Tiens, qu'est-ce que tu fais là ? S'étonne Shikadai.
– J'ai laissé un clone avec ma mère.
– Oui, Boruto, toi aussi.
– Une chose est sure, je ne te demanderai plus rien Mitsuki. Dis Shikadai.
– Venez, les cours vont commencer.
Nous nous rendons tous sur la pelouse. Aujourd'hui et pendant quelques jours : stage d'observation. Je suis dégoûté, je peut pas le faire chez les forces spéciales Ninjas. Après tout, c'est sur les boulots du quotidien. J'ai beau réfléchir, je ne vois pas quel métier me plairait. Je les regarde tous partir par groupe. Inojin et Metal chez les pompiers, non merci. Boruto, Shikadai et Mitsuki chez les facteurs, pas intéressant. Denki et Iwabe dans l'usine de feux d'artifices... je suis prête a parié qu'Iwabe va tout faire péter. Namida, Wasabi et Sumire dans l'usine d'épuration des eaux... ouais en fait je les plaint. J'ai beau chercher, je ne vois pas. Shino-sensei m'a donné jusqu'à ce soir pour choisir. En attendant, je erre dans la ville. Je croise Boruto en pleine discussion avec son père. Sachant l'animosité qu'il y a entre eux, je ne cherche pas a les laisser se disputer et vais me planter a coté de Boruto. Les deux se tournent vers moi.
– Ça se passe bien ?
– C'est un peu barbant.
– Te plaint pas, tu as trouvé un stage.
– Pas toi ?
– Non, Shino-sensei m'a donné jusqu'à ce soir. Mais bon jusque là, c'est le trou.
– Tu n'as pas un métier qui te ferai plaisir ? Me demande le Hokage.
– Je voulais aller dans les forces spéciales ninjas. Mais ce sont des stages d'initiation dans des métiers qu'on côtoie tous les jours. Donc tout ce qui se passe dans le bâtiment le plus important du village, nada ! Excepté peut être femme de ménage.
– Ça t'irait bien. Me sort Boruto.
– Je te jure que le jour où tu me fous un balai dans les mains pour faire autre chose que le ranger dans le placard, je te le fait manger !
– Tout ça pour dire que tu ne sais pas quoi faire. Interviens Shikadai.
– Ouais. Je finirai bien par trouver !
Je leur fait un signe et part. Toujours absolument aucune idée !!!! Ah si !!! Je vais voir Shino-sensei et lui demande si je peut être conseillère d'orientation. Et là : le bug ! Je pense qu'il ne s'attendait pas a ça. Il accepte quand même. Après tout, quoi de mieux pour trouver un chemin pour l'avenir, que de faire un stage chez celle qui s'y connaît le mieux ?
Le lendemain, j'ai la très mauvaise surprise de constater que Sumire, Namida et Wasabi ont été attaquer. Une fois sur que les filles vont bien, je me présente devant la salle d'opération. J'ai appris que l'homme qui les a attaqué est dans un état critique. Je lui en veut un peu d'avoir péter les plombs, mais s'il y a vraiment une personne derrière tout ça, ce n'est peut être pas sa faute. Après avoir expliquer a tout le personnel de l'hôpital que je peut faire don de mon Chakra sans risquer quoi que ce soit, on me laisse enfin rentrer. Il y a un grand miroir sur un des cotés de la pièce. Heureusement, j'ai mis un T-shirt et un short aujourd'hui. Je m'approche de la victime et plonge au fond de moi.
Je me trouve devant deux grandes cages. Le sol a des airs de lacs et chacun de mes pas provoquent une onde. Je me plante devant le monstre dont je désire le Chakra. Ce dernier se baisse et je met ma main sur son museau. Il sait très bien qu'il n'a pas le choix. Et vu la quantité qu'il a, il peut bien le partager un peu pour sauver la vie d'un autre.
– Je ne suis pas d'accord ! S'exclame l'autre.
– Ça tombe bien, c'est pas à toi qu'elle l'a demander. Grogne le premier.
– Ne commencez pas a m'énerver, je ne suis pas d'humeur.
Le silence revient et je déploie le chakra.
Je prend la main de l'homme et commence le transfert. Je n'ai pas dit un mot. L'autre sort alors et se matérialise derrière moi avec le sable que j'ai dans les poches.
– Je ne suis pas d'accord Princesse. Tu te met en danger comme ça.
– Excusez moi deux minutes. Je chuchote en reposant la main de l'homme, qui a déjà meilleur mine.
Je m'approche de lui sans écouter ses arguments. Je l'attrape par le cou et le fracasse par terre.
– Tu l'ouvre encore pour essayer de m'arrêter et je me fais un plaisir de t'envoyer dans la dimension 5, c'est clair. Si je laisse quelqu'un en difficulté alors que je peut l'aider, je ne vois pas d'où je pourrait prétendre vouloir être Kage.
– Tu peux te faire repéré !
– Eh bien assure toi de ma sécurité, si tu es inquiet. Maintenant je ne veux plus t'entendre.
Il disparaît et le sable retourne dans mes poches. Je reprend mon activité sans rien ajouté. La voix du Hokage résonne dans la pièce.
– Que fait Yoona ici ?
– Elle dit pouvoir partager son Chakra sans risquer une carence. Dit Sakura.
– Et vous la croyiez ?
– Tu doute d'elle ? Intervient la voix de Boruto.
J'esquisse un sourire et pose mon autre main sur le front du blessé. J'espère qu'il n'était pas là quand il est apparut. Quand j'entends Sakura dire qu'il a assez de Chakra, je m'arrête. Il est épuisé.
– Je suis désolé, je ne peut pas donner plus. Je risque de me mettre en danger. Il en a assez pour combler ce qu'il a perdu.
– Je te remercie infiniment. Grâce a toi, nous allons pouvoir le sauver.
– Je suis contente d'avoir pu aider.
En sortant, le Hokage m'attend, les bras croisés. Tiens, il n'y a pas Boruto avec lui. Il m'annonce qu'il va aller interroger mon père et me demande si je veux venir. Mais je n'ai pas besoin de cet interrogatoire pour savoir ce que va dire cette enflure. Je décline donc sa proposition et part. En observant la ville maintenant plongé dans le noir, je me sens affreusement mal. Mon village me manque. Je me perche sur un toit et Mitsuki me rejoint. Il me parle de Boruto. Je finis par l'envoyer chié, lui répétant ce que j'ai écrit dans ma lettre pour ma tutrice.
– Tu sais, Boruto...
– Je m'en fous pas mal, de Boruto. Je sais que je ne devrait pas dire ça mais j'ai envie d'être égoïste ce soir. Je ne veux plus être l'élève qui arrive toujours en retard mais qui a toujours des notes excellentes, celle qui est devenu ami avec tous ceux qui voulaient bien, celle qui n'a même pas de toit a elle. Obliger de dormir chez les autres, alternant entre les foyers. Celle qui se comporte comme la petite fille parfaite. J'en ai marre de devoir me cacher des autres.
– Te cacher des autres ?
– J'en ai marre de ne pas pouvoir me confié ! (Je ne peut retenir mes larmes) Tout ça parce que je risque de mettre en danger la vie de ceux que j'aime si j'ai le malheur de le faire. J'étais en sécurité dans mon village. Mais j'ai fait une connerie. J'ai insulté le Seigneur du Pays. Et j'ai été bannit. Depuis, je fuis tout ceux qui connaissent ma véritable identité. J'ai vécu deux ans chez ma grand-mère à Oto... Et j'ai faillit y laisser ma vie ! Alors grand-mère m'as donné un boulot, veiller sur les jumelles et Myllien, tout en cherchant un moyen de retrouver les yeux de Lilas. Comme si ils courraient les rues, les voleurs de Byakugan !
– De Byakugan ?
– Ouais. Lilas, Amy, Yma et Myllien sont des descendants de la branche secondaire des Hyuga.
– Toi aussi ?
– Non. C'est leur mère qui était une Hyuga. Elle est morte en mission. Et c'est notre père que nous avons en commun.
– Celui qui s'est fait capturé par le village ?
– Oui. Répond une voix froide a ma place.
– Qu'est-ce que vous faites là ? Je demande après avoir jeter un bref coup d'œil derrière moi.
– Pourquoi tu nous as mentit, Andorra Uchiwa ?
– Ça dépend, c'est quel sujet qui vous fâche ? Mon identité ou mon origine ? Hein Boruto et Shikadai ? Qu'est-ce qui vous met en colère exactement ?
– Pourquoi nous avoir caché ton identité ?
– Pourquoi vous l'aurais-je révélé ? Pour qu'on me pose des questions ? Pour qu'on me poursuive a la recherche de pouvoirs que je n'ai pas ?
– Pourquoi ne pas nous avoir dis que tu vient de Suna ?
– Parce que je n'en vois pas l'utilité. J'ai été bannit et c'est douloureux pour moi de parler de ma patrie.
– Pourquoi ne pas nous avoir dit pour... eux ? Demande doucement Boruto.
– Parce que je n'aurais jamais du être leur hôte. Parce que mon existence même est une erreur. Je n'ai été conçu que dans le but de permettre a mon géniteur de faire des expériences sur moi. C'est normalement impossible de... d'en avoir deux. Et pourtant...
– Tu ne nous fait pas confiance ?
– Je ne dis pas ça. Seulement... Beaucoup les convoite et moins vous en savez mieux c'est. Je suppose que vous avez assisté a l'interrogatoire de mon très chère père. Je me trompe ?
– Non. Avoue Shikadai sur un ton un peu plus doux qu'avant. Tu as raison. Nous savons aussi que tu es une Uzumaki par ta mère. Et que, comme elle était la sœur du Hokage, tu es la cousine de Boruto.
– Je ne savais pas qu'elle était la sœur de Naruto. Je savais juste que sa mère était Kushina, la précédente Jinchuriki de Kyuubi.
– Il paraît qu'à leurs naissances, Naruto et Kylia sont devenus orphelin suite au scellement de Kyuubi dans Naruto. Une famille Sunienne a accepté de prendre Kylia. La mère était stérile, ils ne pouvaient donc pas avoir d'enfants. Ainsi, le village n'eut plus que Naruto a sa charge.
– Je vois. Vous êtes au courant que c'est un secret ? Si vous pouviez le garder comme tel, ce serai parfait, je ne vous le cache pas.
– On sait garder un secret, ne t'inquiète pas ! Dis Boruto en passant un bras autour de mes épaules.
– Ça vaut aussi pour notre lien de famille.
– Hein ? Mais pourquoi ?
– Parce que ça sert a rien de nier qui sont mes parents si tu viens par derrière confirmer que je fais partit de la famille Uzumaki. Nous sommes d'accord ?
– Oui, c'est vrai.
– On rentre ? Je propose.
– Je ne peut même pas le dire a ma mère ?
– Laisse ton paternel s'en charger, dis je en sautant du toit.
Boruto râle, comme d'habitude. Je ne peut 'empêcher de rire en le voyant bouder. Je ne le savait pas comme ça. Sur le chemin du retour, nous croisons Temari. Elle m'invite a venir dormir chez elle. J'ai beau trouver des excuses, une fois qu'elle a une idée derrière la tête, elle ne l'as pas ailleurs. Je finis donc par accepter. Une fois devant la porte, je me tourne vers Shikadai.
– Ton père y était, pour l'interrogatoire ?
– Oui.
– Eh ben ça promet !!
J'ai pas le temps de me dire qu'il rentrera peut être tard, que Shikamaru vient nous accueillir a l'entrée. Heureusement que j'ai dit moi-même a Temari tout ce qu'il y avait a savoir. Je ne crois pas qu'elle aurait apprécier l'apprendre d'un autre. Durant toute la soirée, je sens le regard froid du chef de famille sur mon dos. Quand Shikamaru va se coucher, je rejoint Shikadai dans le jardin. Il est allonger dans l'herbe et regarde les étoiles. Je me laisse tomber a coté de lui.
– Je suppose que ton père n'a pas apprécier de savoir que l'une des amies de son fils est une bannie d'un autre Pays.
– Il ne connais pas le pourquoi du comment.
– Je comprend mieux. N'empêche qu'il fait froid dans le dos.
– La pire c'est ma mère.
– Je t'entend Shikadai ! Le coupe-t-elle.
Je rigole et croise les bras derrière la tête en croisant les jambes. La fraîcheur de la soirée est tellement agréable, que je m'endors sans même m'en rendre compte.
A suivre...
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