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Chapitre 16

Deux semaines plus tard… 

    Je croque dans la barre chocolaté que Shikadai me tend et continue mon chemin, les bras chargés de cartons. Je me dirige à grand pas vers la scène et pose mon fardeau dessus. Ces deux dernières semaines, j’ai entraîné les filles matin et soir. Je leur ai appris que je viens de Suna et que les filles qui arrivaient, si elles étaient bien celles de mes craintes, ne les épargneraient pas si elles perdaient. Pour leur propre bien mental, la victoire n’était pas une option. J’ai réussi à les convaincre et même si elles ne feraient pas les nationales, elles maîtrisent assez la danse pour que les suniennes ne puissent rivaliser. Il n’y a qu’une danse que je connais qui puisse les battre, bien maîtrisée, mais elle se danse en solo là bas. Sachant que le jury est composé de 5 personnes, de nationalités différentes et qui ne connaissent pas les danseuses. 
    De mon côté, j’ai continué à chanter et à chantonner les chansons que je voulais chanter. De temps en temps, j’arrivais en avance et je dansait ma danse préférée, qui est aussi celle d’Onee-sama. « Gokuraku Jodo ». Qu’est-ce qu’elle me rappelle des souvenirs ! Il y a deux semaines, ou presque, j’ai envoyé Follet porter un message a Onee-sama pour qu’elle nous apporte 5 robes pour « Kimagure Mercy » et une pour « Gokuraku Jodo ». Que je puisse la danser en tenue quand je veux. 
    Je monte sur la scène et vais voir les filles qui répètent derrière. J’ai demandé a la fille avec les cheveux noir et la queue de cheval de taper le rythme. Les filles sourient en me voyant mais continuent d’exécuter leurs pas. Je fais mine à la fille de ralentir. Elle va trop vite. 

– Bon, ça suffit les répétitions. A force de danser, vous allez vous emmêler les pas. Venez aider à mettre en place, nous avons besoin d’aide.
– Ok. Ah et Yoona ?
– Oui ?
– Merci. Dit timidement Namida.
– C’est normal.
– Pas pour les cours en eux-mêmes. Dit Wasabi. Enfin si, mais là c’est pas le sujet.
– Pourquoi alors ? Je m’étonne.
– Parce que nous n’avons pas été très sympas avec toi au début de l’année. Au contraire. Et pourtant tu nous as motivée et aider.
– Ah c’est pour ça ? Je rigole.
– Quoi ?
– Je viens de Suna. Mais ne croyez pas que les adolescents m’aiment. Ils me connaissent tous, oui, mais ça s'arrête là. Pour être franche, en dehors de mes frères et sœurs et de ma famille, il n’y a pas grand monde qui m’apprécie là-bas. Essentiellement les vieux, pour être exacts. Et si vous saviez la misère que m’ont fait les filles.
– Comme quoi ?
– Me couper les cheveux a été l’une des premières « sanctions » dont j’ai été victime. Ensuite elles ont déchiqueter mes cours, trempé mes cahiers, renversé de l’encre dans mon sac, fait en sorte que je rate la photo de classe et ainsi de suite.
– Et les garçons ?
– Encore pire. Eux c’était coups de pieds, de poings, tirés les cheveux etc. Non croyez moi les filles, vos petits coups de gueule de début d’année sont oubliés et pardonnés depuis longtemps. Mais concentrez vous sur la fête. Mes bourdes attendront.

    Je m’éloigne rapidement et entends un « elle appelle ça des « bourdes » ? ». Je n’y fait pas attention et déballe le carton que j’ai amené. Je mets le micro en place et commence à accorder son Bluetooth avec celui des enceintes. Ça ne marche pas. Légèrement contrariée, je tourne le bouton plusieurs fois et finis par trouver la bonne onde. Entre temps, l’enceinte a capter « La boiteuse », qui a fait rire tout le monde et « l’Aziza », qui a fait chanter tout le monde. Je ne sais pas quel appareil l’enceinte a capté mais ils ne doivent pas être loin. Une fois sûre que les micros sont accordés et coordonnés, je vais aider au décor. Je me sers du sable pour les aider à dresser le drap en arrière-plan. Certains écarquillent les yeux mais la plupart ne font pas attention à moi. L’installation de l’endroit nous prend toute la journée et je m'endors avant d’avoir mangé, le soir. Le lendemain, nous allons devoir assurer. 
    Je me réveille en sursaut. Je suis couverte de sueur mais je ne sais pas pourquoi, et en plus j’ai froid. Je regarde à côté de moi. La place est chaude mais vide. Je ramène mes genoux sous mon menton. Il a dû aller aux toilettes. J’attends donc patiemment qu’il revienne pour y aller. Le temps défile et il ne revient toujours pas. Je me lève et me rend au cabinet, mais il n’y est pas. Je fais ce que j’ai a faire et vais ensuite m’habiller d’un short, m’apercevant en même temps que la fenêtre est ouverte. Je comprends mieux pourquoi je me gelais. Je sort par là aussi et vais me mettre sur le toit. 
    Je sais déjà où le trouver. Je me dirige vers la supérette. Bingo ! Il discute avec Boruto et Mitsuki. J’ai comme une impression de déjà-vu. Je saute et atterrit derrière Boruto et Shikadai qui font face à Mitsuki. Le bleu me voit et sourit mais ne dit rien. Je pose violemment mes mains sur leurs épaules et ils sursautent encore plus fort. Un hurlement leur échappe et ils se retrouvent par terre, sur le cul. Je ne peux empêcher un fou rire de me secouer. Je tape dans la main de Mitsuki, qui sourit de toutes ses dents. Je leur tire la langue alors qu’ils se jettent sur moi et que je les évite. Le mec de la supérette nous demande de partir, nous faisons trop de bruit. 
    Je me sens épié mais je n’ose pas me retourner. Quand je le fais enfin, il n’y a rien qu’une rue vide derrière moi. Je hausse les épaules et attrape Boruto par la main. 

– Ça vous dit de vous infiltrer sur le chantier de mon appart pour aller voir comment ce sera à l'intérieur ?
– Tu crois qu’on a le droit ? demande Boruto.
– Tu le fais exprès ? Évidemment qu'on n'a pas le droit. Mais tu avais le droit de peindre le visage de Roc du Hokage et de faire dérayer un prototype de la compagnie de Denki ?
– Allons y.
– Je vous le déconseille. Intervient Shikadai.
– Et moi je vous ai déconseillé de sécher les cours. Lequel de vous m’a écouté ?

    Shikadai et Boruto regardent ailleurs, gêné. Et Mitsuki… il pourrait faire mime sérieux. Nous nous dirigeons vers le bâtiment. Nous entrons et visitons le premier appart. Il est immense. C’est un petit immeuble et vu la taille des appartements, il n’y en aura que 4, deux en haut et deux en bas. Nous explorons tous les recoins de la bâtisse. Nous imitons une famille et des invités dans la seule cuisine installée. Nous rigolons comme des baleines. A tel point qu’un agent de sécurité vient voir ce qu’il se passe. Après un « c’est le moment de mettre nos capacités de ninjas à l'épreuve » de ma part, nous nous séparons et disparaissons. 
    J’aime jouer avec le danger et l’agent passe 4 fois juste à côté de moi. Le plus dur dans cette situation, c’est de ne pas rire. Je vois Mitsuki et Boruto plus loin. Boruto est obligé de se mordre le point pour ne pas rire. Shikadai est à tout juste deux mètres de moi. Mon regard capte la lumière de la lampe torche de l’agent. Elle se dirige dangereusement vers Shikadai. Mais il ne bouge pas. Je comprends avec effroi qu’il est perdu dans ses pensées. Je m’approche doucement de lui, par derrière. Je plaque une main sur sa bouche et le tire en arrière. D’un bond, je nous met en sécurité dans l’ombre. L’homme passe si près de nous que j’ai peur qu’il entende mon souffle, alors je le retiens. Sans le drap qui nous cache, il nous toucherait. 
    Une fois assurée qu’il est passé, je soupire de soulagement et lâche ma proie. Il semble sonné et baisse la tête quand je lui lance un regard coléreux. Boruto et Mitsuki atterrissent a coté de nous. Boruto s’assure que Shikadai va bien et lui demande ce qu’il s’est passé. Je lève les yeux au ciel. 

– Partons, ça devient trop dangereux. Je chuchote. La nuit avance et nous nous fatiguons.
– Mais on s’amusait bien. Proteste Boruto.
– Shikadai est claqué. J’argumente. Là j’ai pu intervenir, mais ce sera peut être toi ou Mitsuki dans ce cas là, la prochaine fois. C’est amusant, si on ne se fait pas prendre.
– Mais…
– Écoutez, restez si vous le voulez. Mais moi je vais me coucher. Bonne nuit.

    Je les laisse là. En me couchant, je prie pour que Shikadai revienne bientôt, j’ai froid sans lui. Le lendemain matin, il n’y a toujours personne et le lit de Shikadai n’est pas défait. Je me lève et m’habille avant de me rendre au salon. Temari est en colère a ce que je constate. Elle fait les cents pas devant Shikamaru, qui secoue la tête d’un air désolé. 

– Qu’est-ce qui se passe ?
– Il va y avoir un mort ! S’exclame Temari.
– Quoi ? Je m’étrangle.
– Shikadai a été trouver dans un chantier en construction. Explique Shikamaru alors que je tousse pour soulager ma gorge. Il a été amener au poste. Ce dernier n’ouvre qu’à 8 heures. Alors nous attendons l’heure.
– Sur un chantier en construction ? Je demande.
– Il va… Commence Temari alors que je me fige lentement.
– Attendez ! Je m’affole. 8H ? Mais on doit retrouver toute la classe à 7h50 pour organiser l’accueil des Kage avec la classe. Sarada va lui faire manger ses pompes s’il n’est pas à l'heure. Il faut le sortir de là avant. Je ne tiens pas a avoir son meurtre sur la conscience.
– Sarada n'aura pas le temps de le tuer, je le ferai avant elle. Grogne la blonde
– Pourquoi aurais-tu le meurtre de Shikadai sur la conscience ?
– Parce que je n’ai rien fait pour le sortir de là.
– Le poste est gardé par des ninjas d’élite.
– Youpi ! Dit-je. Il était seul sur le chantier ?
– Non, ils ont trouvé Boruto et Mitsuki avec lui.
– Ben voyons. Je soupire en prenant un petit pain. Tant pis pour eux, finalement. J’en ai marre de les couvrir. Il faut que j’y aille. Bonne journée.

    Je sors en courant et passe devant le poste. Je m’arrête pour regarder par une vitre. Shikadai et Boruto s’approchent mais je secoue la tête et part. Je rejoins la classe devant l’Academy. Sarada fait les cents pas aussi. 

– Ça vous calme vraiment de tourner en rond ? Je demande en arrivant.
– Yoona ! S’exclame Sumire en s’approchant. C’est bientôt l’heure. Tout le monde est là sauf Boruto, Shikadai et Mitsuki.
– Ne les attendons pas, ils sont au poste.
– Quoi ? S’exclame Sarada. Pourquoi ?
– Euh… Je ne sais pas, je dormais. C’est l’heure, entrons.

    Il fait beau ce matin, malgré la fraîcheur. Nous décidons de nous mettre dans l’herbe. 

– Je propose Shikadai et Yoona pour accueillir Gaara. Dit Sarada. Après tout, Yoona vient de Suna et c’est l’oncle de Shikadai.
- Adjugé-Vendu ! Je m’exclame. Pour le Tsuchikage, je propose Iwabê. Après tout, il manie plutôt bien la terre. Avec Denki.
– Je vais assurer ! s’exclame Iwabê en se levant d’un bond, nous faisant rire.
– Pour le Raikage, pourquoi pas Boruto ? Intervient Sumire. Il a une bonne maîtrise du Raiton, je me trompe.
– Je l’aurais plutôt mis au Mizukage. Je m’oppose. Après tout, il a fait sensation auprès de lui, n’est-ce pas Sarada ? J’ajoute en lui faisant un sourire moqueur.
– Concentre toi. Me dit-elle en me tapant sur la tête avec le côté de la main.
– Aye aye… Mais je suis sérieuse en ce qui concerne l’accueil. Je mettrais Boruto au Mizukage. Avec toi, Sumire.
– Euh… moi ?
– Oui. Tu parlais du Raiton de Boruto mais tu as un bon Suiton.
– Bon, euh… d’accord.
– Et le Raikage ? Demande Denki.
– Metal ?
– B-Bien sûr !
– Ca va aller avec ta nervosité ? Demande Inojin.
– B-Bien sûr !!
– Mouais… dit-je, pas convaincue. Inojin, tu l’accompagneras.
– Quoi ?
– Nous sommes tous par groupe de deux. Ne me dis pas que tu vas te dégonfler.
– Tu vas le regretter.
– Ou Mitsuki peut-être. Dit-je en l’ignorant.
– Mais c’est qu’elle ne m’écoute pas ! S’exclame-t-il.
– Inojin, tais toi. On ne s’entend plus penser.

    J’entends des rires autour de moi. Une petite explosion retentit au-dessus de moi et je me retrouve couverte d’encre bleue. Je me lève d’un bond en me tournant vers Inojin. Après un regard noir, je me jette sur lui. Il se baisse mais j’arrive à lui attraper les épaules et rester accroché à son dos. Je commence à lui tirer les oreilles quand on me prend par le col pour me faire décoller. La personne me retourne vers elle.

– Bonjour Shino-sensei. Bonjour Saï.
– Bonjour Yoona. Bonjour Inojin. Encore une dispute de couple ? Demande Shino en souriant.
– Quoi ? Nous nous exclamons. Moi ? En couple avec…
– Yoona, nous interromps Sarada, je tue lequel en premier ?

    Je frissonne en pensant qu’elle parle de nous. Mais en la regardant, je remarque qu’elle se tient debout devant Shikadai et Boruto qui sont à genoux. Mitsuki est debout plus loin, et il se marre. Je gigote et Shino finit par me lâcher. Je m’approche de Mitsuki et lui tape derrière la tête. 

– Arrête de te marrer la baleine ! Sarada, attend la fin des combats ! Si tu veux, je les laminerai pour toi.
– Avec plaisir. Dit elle avant de se détourner. Je te laisse leur transmettre les nouvelles.
– Ok. Donc…
– Je sais ce que tu vas dire. Me coupe Boruto.
– Ah oui ? Je demande en lui faisant signe de continuer.
– Tu nous avais prévenu et… 
– Je te coupe, je m’en fous. Vu la marque qu’a Shikadai, Temari ne l’a pas épargnée. Et toi je suppose que tu t’es arrangé pour que personne ne vienne te chercher je suppose. Mais ce n’est qu’un petit répit et tu le sais. Shikadai, toi et moi, nous sommes à l'accueil du Kazekage. Boruto, tu accueil le Mizukage avec Sumire et toi Mitsuki, on ne sait pas encore. Le Mizukage arrive aujourd’hui à 12h pile. Ne soit pas en retard ou je t’arrache les cheveux un par un. Et le Kazekage arrive à 13h30 demain. Et toi, tu ne risques pas d’être en retard. Aller, on se bouge, il reste encore pleins de choses à faire. Il faut rendre la façade du bâtiment nickel ! Toi Boruto, tu retournes chez toi.
– T’es sûre ? Demande-t-il, aussi pâle qu’un cadavre.
– Tu ne compte quand même pas accueillir le Mizukage avec une tenue que tu as porter toute la nuit, rassure moi ?
– Ah euh… Non bien sur mais…
– Aller !! Je le presse en faisant demi-tour.

    Je donne des tâches aux deux garçons et retourne m’asseoir dans l’herbe avec Sarada. Nous faisons les plannings des combats. Sur un commun accord, Boruto et Shikadai feront un combat de plus que les autres, contre moi. Chacun leur tour, je ne veux pas les humilier. Nous discutons encore un moment avant qu’une idée ne me traverse l’esprit et que je me relève d’un coup, donnant un coup de boule a Inojin, qui était penché au dessus de moi. Je me frotte l’arrière de la tête et lui le front. 

– Et si on faisait une banderole ?
– En deux jours ? Demande Sarada, perplexe.
– C’est possible. Répond Inojin, réfléchissant. Et je sais où trouver le tissus idéal. Quelle taille ?
– Grande ! Très grande ! Il faut que nous puissions marquer « Bienvenue » en grand !
– Oui chef ! Dit il en riant. Je m’occupe de ça ! Mais il me faudra de l’aide.
– Ce sera la dernière chose que nous ferons. Dit Sarada. Avant, il faut vérifier la playlist. Les chansons nous ont été transmises. Yoona, tu n’as pas le droit de les entendre, alors rentre chez Shikadai. Profites-en pour vérifier qui accueillera les Kage. Le Hokage t’attend à 11h précise.
– Bien reçu. On se voit tout à l'heure alors.

    Je fais demi-tour en me levant et sursaute en voyant Mitsuki. Il me tend un sac poubelle plein. Je lui ai demandé de ramasser les déchets qui sont dans la cour. Je prend le sac et le jette dans une benne en passant. Je me dirige ensuite vers la maison. Je rentre et file prendre une douche après avoir expliqué le programme à Temari. Je me fais un masque pour cheveux donc je mets une heure au lieu de 20 minutes. Le temps passe vite, il est déjà 10h. Une fois prête, je sors en trombe et vais voir où en est Boruto. 
    Je frappe chez les Uzumaki et c’est le Hokage qui m’ouvre. Je le salue et lui demande si Boruto est là. Il me fait entrer et me dit « sûrement en haut ». Ok… donc tu sais pas où est ton gosse. Je monte et me fige. Boruto sort de la salle de bain au même moment, une serviette autour de la taille. Aussi rouge que mes cheveux, je me retourne en m’excusant. Il rigole et rentre dans sa chambre. Il met un caleçon et me fait signe d’entrer. 

– Ça te gêne pas que je te vois en… caleçon ? Je m’étonne.
– Tu vis avec Shikadai, ne me dis pas que tu ne l’as jamais vu en calbute. Dit il, me faisant encore plus rougir.
– Si mais… Bref ! Voyons ton armoire. Il te faut une tenue correcte.

    Mon visage ne refroidit pas, au contraire. S’il savait que je dors avec Shikadai toutes les nuits. Je secoue la tête pour me remettre les idées en place et me concentre sur le contenu de l’armoire de Boruto. Mouais, il n’a pas grand-chose. Je lui balance un pantalon au hasard, vu qu’ils sont tous pareils. J’entends le froissement du tissu alors qu’il le met pendant que je cherche. Au final, sa garde robe me désespère et j’opte pour un simple T-shirt blanc. 

– Pour choisir ça, j’aurai pu le faire moi même. Sort Boruto.
– Peut-être, mais si tu avais une garde robe mieux fourni, tu pourrais mieux accueillir les invités de marque.
– Mouais, si tu le dis. Dit il en enfilant le T-shirt avant de hausser les épaules.

    Nous redescendons et je regarde l’heure. 10H30. Une demi-heure pour trouver un pantalon et un t-shirt, même Neillym n’a jamais fait pire. Maintenant, je dois attendre une demi-heure avant d’aller voir le Hokage. En redescendant pour aller saluer Hinata et Himawari, je constate qu’il est partit. Je me demande pourquoi il était là. Enfin bon, ce ne sont pas mes affaires.
    Boruto part chercher Sumire. Elle aussi est rentrée chez elle pour se préparer. Je le suis. Mais je dois partir avant d’être arrivé. 11H sonne quand je frappe a la porte du bureau du Hokage. Shikamaru m’ouvre et me jette un regard étonné. 

– Yoona ? Tu es à l’heure ?
– Encore heureux.
– Les aspirants ninjas ne sont jamais à l'heure d’habitude.
– Ben moi, si.
– Entre. Intervient la voix de Naruto. J’ai plusieurs choses a te dire, c’est pour ça que je t’ai demandé spécifiquement.
– Eh bien je suis là.
– Premièrement, en ce qui concerne l’accueil des Kage. Comme c’est vous qui vous occupez de tout, nous n’avons eu rien a faire sauf une chose. Demander pour l’hébergement des Kage. J’avoue que c’est la première fois que c’est la SEULE chose que nous avons a faire. Sarada et toi avez été très compétente, félicitation. Après un entretien avec les autres Kage, nous nous sommes demandé : Gaara ira-t-il chez Temari ou à l'hôtel ?
– Nous pensions que le Kazekage et Onee… euh sa femme, pourraient être héberger chez Temari.
– Je crois savoir qu’il vient avec toute la famille de sa femme.
– Elle ira à l'hôtel. La famille de la femme. Je m’empresse d’ajouter alors qu’il lève un sourcil.
– D’accord détends toi. Rit-il. Le reste ne concerne pas la fête, juste toi. Pour les examens de fin d’études. Tu n’y participeras pas. De même pour les examens chunin. Après tout, tu es déjà une chunin et nos résultats sur le taux de réussite seraient faussés.
– D’accord.
– Hum… Je pense que c’est tout. Ah si ! Tu n’es pas sans savoir que Boruto, Mitsuki et Shikadai ont été sur un chantier en construction cette nuit.
– J’ai été mise au courant dès mon réveil.
– Ils ont fait tomber deux murs, même s’ils prétendent que ce n’était pas fait exprès.
– … Pardon ? Je demande, assimilant difficilement l’information. 
– Une… connaissance m’as fait savoir que c’est toi qui avait proposé l’idée.
– Quoi ? Je m’exclame avant de me mettre à tousser. Euh… je…
– Que vous alliez sur un chantier en construction, même si c’est interdit, passe encore. Mais que vous dégradiez…
– Non attendez ! J’ai proposé l’idée c’est vrai. Mais voilà ce qui s’est passé : je voulais voir comment serait mon futur appartement. Nous avons donc explorer les appartements mais nous n'avons rien touché. Puis le gardien est arrivé et tout ce que nous avons fait, c’est une partie de cache-cache. Nous n’avons même pas touché les murs. Suite à une frayeur où Shikadai a failli se faire attraper, j’ai proposé qu’on rentre, mais ils ont refusé. Alors je suis partie toute seule. J’ai appris seulement le lendemain matin qu’ils s’étaient fait attraper.
– Je vois…
– Prendre pour avoir infiltré un chantier en construction, d’accord. Je l’ai fait. Mais j’ai beau adoré les garçons, je ne prendrai pas pour LEURS conneries.
– Je te rassure, tu ne seras pas puni. C’est effectivement ce que nous avait rapporté notre source et je voulais savoir ce que tu dirais. Tu peux disposé.

    Je pars sans demander ce que je risque. Au pire si je suis suspendue, ça me fera des vacances. Je retourne à l'académie et vais voir Sarada. Elle a testé les musiques et les micros. Nous passons le reste de la journée à nettoyer l’école. Les autres classes feront des ateliers. Il y aura un maid café auxquels les garçons veulent aller, un stand de nourriture, un autre de boisson et tout ce que l’on peut trouver qui se digère. 
    Boruto arrive en catastrophe à l'école et m’attrape par les épaules. Il me regarde un moment dans les yeux, puis me lâche et repars. Il m’a tellement serré les épaules que j’ai les marques de ses mains. Il m’a fait mal ce con. Je me remets au travail. Matatabi joue à côté, à l'abri des regards. Il a pris la forme d’un chat normal, sauf qu’il a deux queues. Il titille une fleur qui retombe. J’ai tout juste le temps de le tirer et de le mettre dans le seau des mauvaises herbes avant que Inojin ne se laisse tomber à côté de moi. Je rigole quand il se plaint de son dos. Je regarde autour de moi. Nous sommes que tous les deux, je pense qu’il est temps de lui dire. 

– Inojin.. J’ai un truc a te dire, mais tu dois me promettre de ne le dire a personne et de ne pas t’énerver. Je commence en me mettant à genoux à côté de lui, face au mur de l’académie.
– Pourquoi m’énerver ?
– T’énerver parce que tu es la dernière personne à être au courant.
– C’est à dire ? Demande-t-il en levant un sourcil.
– Boruto, Shikadai, Mitsuki, Iwabê et Denki sont déjà au courant.
– Oh. Dit il en se renfrognant. Après tout, pas grave. Qu’est-ce que c’est ?
– Tu ne le dis à personne d’accord ?
– Promis.
– Promets moi aussi de ne pas paniquer.
– Euh… promiiis.
– Je suis une Jinchuriki.
– C’est juste ça. Ça va ! Le Hokage aussi tu sais.
– Oui, mais c’est un peu différent dans mon cas.
– En quoi ?
– Je suis la Jinchuriki d’Ichibi. Dit-je en prenant Matatabi sur mes genoux.
– Ichibi, c’est pas un chien ? Il demande, les sourcils froncés.
– Si. Je suis aussi celle de Nibi.

    Il reste un moment interdit, me fixant dans les yeux, puis il siffle longuement en hochant la tête. 

– Ah oui. En effet c’est… différent. Et Ichibi, il est comment ?
– Euh… Il s’appelle Shukaku et… Je m’arrête pour regarder mon sable prendre la forme de l’habituel chien viverrin. Il est comme ça.
– Je peux le toucher ?
– Bien sûr.

    Il gratouille la tête de Shukaku et Matatabi va se frotter contre lui. Il sursaute et s’écarte un peu avant de constater que ça ne le brûle pas. 

– T’es pas censé être en feu toi ? Demande-t-il, ne s’attendant pas à une réponse.
– Si. Approuve Matatabi, le faisant sursauter. Mais je peux le rendre inoffensif.

    Inojin reste a nouveau silencieux avant de me regarder et d’hausser les épaules. Bon, il a l’air de bien le prendre. Enfin, si on fait fi de l’ombre qu’il a dans le regard. Je fais rentrer Shukaku et Matatabi quand j’entends Sumire approcher. 

– Yoona, le Kazekage arrivera plus tôt que prévu.

A suivre…

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