Chapitre 11
Nous sortons enfin du restaurant. Boruto essaie de faire entendre son point de vue à Shikadai sur le dernier jeu sortit, en vain. Je baille en écoutant distraitement Inojin. Mitsuki vient se mettre a notre niveau, souriant. Inojin s'interrompt brusquement en comprenant que je ne l'écoute qu'à moitié.
– Tu es fatigué Yoona ?
– Oui. Et puis, j'ai un mauvais pressentiment.
– Nous devrions peut être suivre ton instinct alors. Dit il en élargissant son sourire.
– Pourquoi tu as toujours cet air jouasse sur le visage ?
Il n'a pas le temps de répondre que Denki m'appelle pour que je m'approche. Je trottine pour me mettre à son niveau. A ce moment là, le temps se fige. Je vois du coin de l'œil le dos de Boruto et Denki se mettre en position de fuite, me tenant par le bras. Je me retourne lentement. Un homme, grand, en uniforme de ninjas, le bras encore levé, est entièrement immobiliser à dix centimètre de ma tête. Je détaille attentivement la scène. Shikadai le tient fermement avec sa technique de l'ombre. Inojin a mis sa lame à trois millimètre de la gorge de l'homme. Mitsuki est sur son dos, sa main transformée, ses ongles s'enfonçant légèrement dans la nuque de l'homme. Boruto a un bras devant moi, en posture de défense, un kunai dans l'autre main. Le Hokage arrive et pose une main sur l'épaule de Mitsuki. Les garçons s'écartent et se rapprochent de moi, en demi-cercle. L'homme se frotte la nuque où un fin filet de sang a coulé.
– Bravo les garçons. Dit il, un peu décontenancé quand même.
– Vous allez le payer combien ? Demande soudainement Shikadai.
Je pâlit. Les garçons laissent échapper un « quoi » unanime. Je me sens défaillir, si même le Hokage veut ma mort, je suis foutue. Je me raccroche à la veste du brun. J'essaie de rester concentré sur la conversation.
– Comment ça ? Demande Naruto.
– Il savait qui attaquer et s'il avait réellement voulu la tuer, ce n'est pas cinq aspirants qui l'en aurais empêcher. Il ne s'attendait absolument pas a une riposte. Ou pas de nous.
– Tu es très observateur. Sourit le blond.
Un soupir de soulagement s'échappe de mes lèvre et Shikadai est obliger de passer un bras autour de ma taille pour que mes genoux ne lâchent pas. Je m'appuie contre lui. Boruto a le regard de plus en plus hostile et je met une main sur son bras. Il se calme un peu en se retournant vers moi. Shikamaru, Onee-sama et Neillym s'approchent de nous et le bras droit du Hokage nous explique son plan pour rassurer Onee-sama sur ma sécurité. Je suis maintenant parfaitement capable de tenir debout toute seule, mais les bras de Shikadai sont bien trop confortable pour que je veuille les quitter. Et puis, les remous qui se passent dans mon ventre, j'avoue que je les aime bien.
Mais je suis quand même tirer de ce cocon chaud par mon frère qui me serre contre lui. Je ne peut retenir une moue déçu mais me reprend vite. Il s'est inquiété pour moi, après tout. Je soupire et lui rend son étreinte.
– Imagine que tu ne sois pas arriver a temps. S'exclame avec agressivité et force la voix de Boruto, me tirant de mes pensées.
– Boruto calme toi. Je lui demande en me dégageant de mon frère. C'est passé. Tu sais bien que de toute façon, ils seraient intervenus.
– Ce n'est pas une raison pour te mettre en danger. Dit il alors que je plante mon regard dans le sien. Très bien. Soupire-t-il finalement.
Il lance un dernier regard noir à son père en passant un bras autour de mes épaules. Nous continuons notre route. Neillym s'est joint à nous. L'ambiance est lourde. Une fois sur que les adultes ne nous voient et ne nous entendent plus. Je me retourne vers les garçons.
– Ça vous dit un Karaoké ?
– Mais il faut réserver la salle ! Objecte Denki.
– Pas à cette heure de la nuit. Répond Boruto. Je connais un petit karaoké où il y a toujours des salles de libre.
– Salut les gars. Nous fait sursauter la voix d'Iwabê. J'ai pu me libérer.
– Cool. Je dit. Allez on y vas ! Je continue en tirant Shikadai par la main.
Ils se mettent tous à ma hauteur et je sens Shikadai entrelacer ses doigts avec les miens. Je ne peut empêcher le sourire qui me brûle les lèvres de prendre place, alors que je parle avec Inojin. Le blond me fait un clin d'œil et je rougis, ravis. Arriver dans la petite salle, on se rend compte qu'il n'y a pas assez de places pour tous. Je vois Boruto et Inojin se faire un check. Quel bande de chafouineur. J'éclate de rire malgré moi, attirant les regards étonnés de tous. Je fait à mon tour un clin d'œil aux deux blonds qui éclate à leur tour de rire. Les autres nous regarde comme si nous étions fou. Ils s'assirent tous et au moment où je vais m'asseoir sur les genoux de Shikadai pour l'embêter, Neillym m'attrape par le bras. Nous chantons toute la nuit. Je m'endors sur les genou de mon frère.
Au beau milieu de la nuit, je me réveil à cause du froid. Je n'ai qu'une seule couverture. Je ne suis même pas dans la chambre que je partage avec Shikadai. Je suis dans le lit d'Onee-sama. Et je suis toujours habiller. Je me lève et sors de la chambre à pas de loup. Mon idiot de frère dors à coté. J'allais entrer dans la chambre juste en face quand des voix étouffés me parviennent.
– Nous allons retourner à Suna. Maintenant que je suis rassurée sur l'état de santé d'Andorra, je pourrais ainsi rassuré Gaara et Kankuro.
– Tu devrais commencer à prendre l'habitude de l'appeler Yoona.
– Elle hais que quelqu'un l'appelle Andorra. Intervient la voix de Shikadai.
– J'en parlerais aux deux idiots. Et je prend en compte ta remarque jeune homme.
– Comment avance ta grossesse ?
– Bien. Gaara n'est toujours pas au courant. J'essaie de me ménager. C'est Neillym qui fait le plus gros en voyage. Je lui dirais sûrement dans le courant de la semaine prochaine. On lui a préparer une surprise.
– Yoona est au courant ?
– Maintenant oui.
Je me rend compte à ce moment que je dépasse légèrement. Mais c'est suffisant, mes cheveux détonants avec les couleurs relaxantes de la pièce. J'entre pour aller m'asseoir a coté de Shikadai, la tête basse.
– Tu vas donc repartir ?
– Oui. Mais Gaara viendra bientôt, pour le conseil des Kage.
– Mmm.
Je ne peut m'empêcher de me sentir trahis en sachant que Gaara-sensei et moi sommes les derniers au courant de sa grossesse. Il est évident que tout le monde le sait, puisque Neillym n'est pas capable de garder un secret. Je soupire. Je garde les yeux baissé pour ne pas qu'elle voit les larmes que j'ai du mal a retenir. Elle va encore partir. Je vais encore rester seule. Je veux rentrer a la maison. Je veux revoir Onii-san. Je veux que oncle Kiroy m'apprenne le combat et que tante Lyria me coiffe en chantant. Je veux discuter avec Onee-sama en triant les papiers et qu'Oji-chan me laisse dormir sur le grand lit en baldaquin. Je veux faire des concours de statues avec Gaara-sensei et rester dans son bureau a l'observer travailler. Au fur et à mesure que la liste de ce que j'ai perdu s'allonge, retenir mes larmes est plus difficile.
Une main chaude me frotte le dos avant que le bras ne s'arrête autour de mes épaules. Je reconnais l'odeur de Shikadai. Il me sert dans ses bras et me chuchote que je devrais aller me coucher. Je soupire et me levant, prenant soin de cacher mon visage avec mes cheveux. Je vais me mettre en pyjama et m'allonger dans le lit qui m'est attitré. Je laisse échapper les larmes que je voulais cacher. Quand le brun vient enfin se coucher, je vais me glisser à coter de lui. Il est d'abord hésitant, mais mes reniflements ont raisons de ses réticences. Je me blottit contre lui, la tête dans son cou.
Le lendemain, pour une fois, je suis la première réveillée. Je profite de ce moment de tranquillité pour l'admirer. Il est beau, indéniablement. Mais je ne saurais expliquer pourquoi. Il est torse nu. Je laisse ma main caresser rêveusement ses abdos. Mon regard se perd sur son corps parfaitement sculpté, puis sur ses lèvres. Elles sont fines et légèrement rosés. Je mord inconsciemment la mienne. Si je reste encore à le détaillé, je vais craquer. Je m'assis et prend une grande inspiration. J'ai juste sortit un pied de la couette que je me fige. Ses doigts musclés se sont refermer sur mon poignet. Il tire d'un coup sec et je retombe à côté de lui. Je le laisse passer ses bras autour de ma taille. Il me sert contre lui, comme si j'allais m'évanouir dans l'air à tout moment. Il plonge le visage dans mes cheveux. Sa voix rauque, empreinte de sommeil, me fait frissonner malgré moi.
- Reste! J'ai froid sans toi.
Je suis tenter d'accéder à sa demande. Ma main effleure sa joue et il plante ses yeux émeraudes dans les miens. Chacune de mes inspirations se fait plus douloureuse que la précédente. Son odeur me monte a la tête. Je ne tiendrai plus longtemps à ce rythme.
- J'ai faim. Je tente sans trop y croire.
Il finit par me lâcher en grognant. Je ne cherche pas à étouffer le petit rire qui me secoue et passe affectueusement une main dans ses cheveux. Je passe une simple robe blanche et sors de la pièce. Dans la cuisine, la maîtresse de maison est déjà attelée à ses fourneaux. Je me glisse à ses côtés pour l'aider. Nous discutons de tout et de rien. Évidemment, son fils a été un sujet de conversation. Mais durant un court temps heureusement. J'ai réussis a éviter les questions gênantes. Nous mettons finalement la table en riant. Le père et le fils entrent ensemble à ce moment là. Si l'on ne tient pas compte des yeux, c'est vraiment du copier-collé. Sur ce coup, on sait qui est le père.
Avant de sortir, je passe embrasser mon frère et prend Onee-sama dans mes bras. Nous partons pour l'Académie. Sur le chemin, nous nous disputons pour savoir lequel doit faire la vaisselle ce soir. Je soutient que c'est son tour. Je n'ai pas envie de la faire alors j'espère réussir a l'embrouiller. Mais je ne me fait pas d'illusion. On parle de Shikadai tout de même. On arrive devant le grand bâtiment et je lève les bras au ciel d'exaspération. Inojin me donne une tape sur l'épaule puis passe son bras autour de moi. Nous nous dirigeons vers la classe. Aujourd'hui, Shino-sensei a annulé les cours du matin. Alors nous nous entraînons pour la fête de l'Académie. Au final j'ai abandonner mon idée de chanson à plusieurs. Boruto est encore pire que Chocho et il n'en à rien a foutre. Je soupire en réfléchissant à la chanson que je vais interpréter. Je me rend dans le grand gymnase qui nous sers de salle de combat. Shikadai et Iwabê s'affrontent. Je m'appuie sur la barre et les regarde faire. Qu'est-ce qu'il est beau quand il se bat. Je rêve qu'il ai avec moi la même flamme qu'il a dans les yeux actuellement. Mes pensées me font sourire. Deux filles s'avancent vers moi. Visiblement, elles ne sont pas dans notre classe.
– T'as pas intérêt a t'approcher de lui, ok ?
– Ça dépend de qui. Je répond en laissant a nouveau mon regard suivre les deux combattants.
– Iwabê. On a bien vu comment tu le regarde.
Je soupire avant de les détaillés attentivement. Ongles manucurés, cheveux bien coiffés, tenues impeccables... Elles ne sont pas ninjas. Elles ne plairont jamais a une brute tel qu'Iwabê. Je me désintéresse totalement d'elles. Mais elles reviennent a la charge.
– Tu nous as bien compris ?
– Iwabê ne m'intéresse pas.
– Ne ment pas.
– Dans la mesure où ton avis m'importe peu, je ne vois pas pourquoi je te mentirai.
– C'est à dire ?
– J'en ai rien à foutre que tu me donne ta permission ou non. Je dit sur un ton agacé en me relevant, ce qui les fait reculer. Iwabê ne m'intéresse pas, je vous laisse cette brute. Je préfère les esprits fins.
Je part sans jeter un seul regard à Shikadai, qui a évidemment gagné. Qu'elles sachent ou pas de qui je suis amoureuse, je m'en fiche totalement. Mais je ne veux pas que des rumeurs courent sur moi ou sur lui. Je reviens dans la classe et regarde les filles répété Kimagure Mercy. Elles ne sont pas en rythme. Je m'approche et tape dans mes mains en rythme. Je fais signe à une autre fille qui éteins la musique mais je continue le rythme. A ce moment là, les gars entrent bruyamment. On se tournent toutes vers eux. Agacé, je me sers du sable pour les pousser dehors. Je vais a la porte et les toise de l'intérieur.
– Le premier qui rentre sans permission, je le scalpe vif.
– T'es pas capable ! Me sort l'un d'eux.
– Si si ! Répond Boruto, blanc comme un linge. Elle le fera.
– Allez vous foutre sur la gueule ailleurs.
Je referme violemment la porte et on reprend. Les filles ne disent rien sur les garçons. Une fois qu'elles sont en rythme, nous bossons les pas. Au bout de trois visionnages de la vidéo, je connais la chorégraphie par cœur. Si les deux premières fois elles me disent qu'elles ne me croient pas et continuent a utiliser la vidéo, elles finissent par se fier a moi. Nous arrivons enfin a un rendu acceptable, mais elles sont crever. Je me dirige vers la porte. Tous les garçons sont encore dans le couloir. Et le seul qui essaie de rentrer en force se fait éjecter, et même pas par moi.
– Merci Sarada. Tsuki, tu nous rapporte six bouteilles d'eau s'il te plaît ?
– Eau plate ?
– Tu vas le faire ? S'étonne un autre garçon.
– Je ne devrais pas ?
– Mais enfin elle t'empêche de rentrer dans la salle et ensuite elle te prend pour son chien...
– Oh la ferme ! Je râle. C'est bon j'y vais. Mais s'il y a un mec qui entre pendant mon absence, je le flingue.
Je rentre prendre mes chaussures et sorts ensuite en soupirant. Je pue la sueur c'est un truc de fou. Une fois que j'ai mes bouteilles, je reviens. Wasabi, Chocho et Sarada défendent la classe avec hargne. Et elles réussissent assez bien. Mais j'interviens et projettent les garçons récalcitrants contre le mur. Boruto et Shikadai, qui hésitaient à intervenir, palissent à vu d'œil en me voyant les écarter ainsi. Je rentre sans leurs adresser la parole et distribue l'eau. Je me sers du sable pour obstrué les vitres qui sont coté couloir et elles se changent. Une fois sur que plus personne n'est dans une tenue compromettante, je récupère mon sable et vais annoncer aux garçons qu'ils peuvent entrer. Les filles se regroupe au fond dans le coin de la classe pour pouvoir discuter et moi je rejoins les garçons. Je m'appuie contre la table, écoutant la conversation d'une oreilles distraites, une chansons me tournant dans la tête.
L'après-midi de cours se passe sans accro. Nous rentrons en discutant. Inojin a un bras autour de mes épaules et moi autour de sa taille. Nous marchons lentement. Boruto planifie déjà ce que sera sa prochaine connerie. Je soupire d'exaspération en l'écoutant. Je suis fatigués et déprimée, l'entendre m'épuise encore plus. Une fois sur le lit, je m'endors avant même d'avoir toucher l'oreiller, sans avoir manger.
Deux semaines plus tard, le sommet des Kage se tient. Je regarde avec lassitude Iwabê et Metal se disputer.
– T'as une sacrée grande gueule, Metal !
– La tienne n'est pas mal non plus, Iwabê !
– Le Hokage est le plus fort, pigé ?
– Ça dépend des cas, je te dis !
– C'est quoi, leur embrouille ? Demande Wasabi.
– Savoir lequel des 5 Kage est le plus fort, semble-t-il. Répond Inojin.
– Arrêtez, vous deux ! Intervient Shino-sensei. On est en cours !
Il n'a pas le temps de réellement les séparer. Il se prend un coup de poing et un coup de pied. Le son mat de deux shuriken se plantant dans la cible me fait lever les yeux de la mienne.
– Pas la peine de s'exciter pour le conseil des Kage. Sort Boruto d'un air sérieux avant de sourire. En gros, c'est juste l'oncle de Shikadai qui vient voir mon crétin de père.
– Les cadeaux qu'apporte mon oncle Gaara sont toujours chelou. Ajoute Shikadai en levant un sourcil.
– A vous entendre, ce conseil serait comme une réunion de famille. Sort Inojin
J'éclate de rire. Ils se tournent tous vers moi. Je ne m'y attendait pas à celle là. C'est vrai qu'il est bizarre parfois Gaara-sensei. Un cri d'admiration venant des filles nous fait tourner la tête. Denki est avec elles.
– J'en reviens pas, Sarada ! T'es a bloc, aujourd'hui !
– J'ai décidé de devenir Hokage. Annonce Sarada, me faisant sourire.
– C'est vrai ?
– Toi, tu peux y arriver ! Sort Wasabi.
– Vive le 8eme Hokage ! Hurle Chocho.
– Alors restons amies. Je lui dit en lui tendant la main. Je compte devenir la Kage de mon village. Alors gardons de bonnes relations.
– Avec plaisir Yoona. Me sourit-elle en serrant ma main.
– T'entends ça ? Demande Shikadai à Boruto en lui donnant un coup de coude.
– Jusqu'ici tu ne voyais pas l'intérêt d'être un ninjas. Qu'es-ce qui t'est donc arrivé ?
– Contrairement a toi, je sors de l'enfance, c'est tout.
– Qu'est-ce que j'ai de gamin ? S'écrie Boruto.
– Qu'est-ce que t'as d'autre, plutôt ? Réplique Sarada, le faisant taire... Pas pour longtemps.
– Libre a toi de vouloir devenir Hokage, mais ton don pour les shuriken ne sera pas suffisant si tu n'as pas un sort spécial ! Crie-t-il en se clonant.
Mon système nerveux se fige en voyant les yeux de Sarada. J'étais en train de m'écarter pour leur laisser la place. Mon pied accroche une pierre et je tombe sur le cul. Je suis incapable de détacher mes yeux de la brune. Boruto et ses trois clones jettent chacun un Shuriken. Deux se plantent a coté du blason dans la cible. En revanche il a cru juger bon de prendre des cibles mouvantes pour les deux derniers. Metal et Iwabê hurlent leurs douleurs en courant partout. Quand ils passent a coté de moi, je les arrache au passage, les faisant couiner de plus belle.
– Trop bidon... Se moque Sarada.
– J'ai eu la cible, c'est l'essentiel ! Répond Boruto.
– Simple coup de bol.
– Mais non.
Je fais passer les shurikens que j'ai entre eux et ils me lancent un regard étonné.
– C'est bon ça suffit maintenant.
– Bah quoi Mitsuki ? Je demande en même temps que Boruto alors que le bleu s'approche de nous.
– Je me disais que vous faisiez vraiment la paire. Dit il en regardant intensément Sarada et Boruto.
– N'importe quoi ! S'écrient-ils en cœur.
– Comme vous n'avez pas l'air d'être au courant, je vais vous le dire. Commence Chocho, faisant sursauter Sarada. Sarada a des Sha...
– Chocho ! Viens, on va boire de l'eau ! On meurt de soif !
– Qu'est-ce qu'elles ont ? Demande Inojin.
– Aucune idée ! Répond Shikadai en haussant les épaules.
Elles s'éloignent ensemble. Je rigole légèrement puis me tourne vers Boruto avec un air blasé.
– On s'en fout ! Écoutez moi plutôt. Dit il.
Il nous amène derrière le bâtiment et nous explique son plan. Il compte taguer les visages de roc. Inojin et Shikadai refusent. Mais moi je veux bien l'aider a s'échapper. Après tout, comme il le dit lui même : « Tromper la vigilance adverse, c'est ça, l'art Ninjas. » Je rit en l'entendant et tend ma main. Les deux autres essaient de me dissuader mais ma décision est prise. Moi aussi, je veux impressionner quelqu'un. Et tromper des ninjas d'élites, ça me semble parfait.
J'assiste en direct à l'arrivée des Kage. Je retrouve Boruto après. Un clone de sable se trouve sur un toit voisin, l'aigle d'Onii-san sur l'épaule. J'applaudis à l'arrivée du Raikage. Il a vraiment la classe. Le Mizukage aussi, mais d'une autre manière. La Tsuchikage fait une entrée fracassante ! Ils font vraiment une bonne équipe. Enfin, le Kazekage que j'attends tant. Il est vraiment beau. Je comprend parfaitement Onee-sama. Mon clone fait décoller l'aigle qui va se poser sur l'épaule d'Onii-san. J'effrite lentement mon clone et quand il regarde, il n'y a plus grand-chose. Il joint deux doigts et les écartes de son front. Je lui rend son salut, mais dans la foule. Je suis sur qu'il ne m'a pas vu, contrairement à Gaara-sensei. Pile à ce moment là, Boruto me tape dans l'épaule en passant derrière moi. Je le suis en courant.
Sur place, Sarada s'interpose. Je m'assied, les pieds dans le vide, sur une des mèche de pierre de Naruto.
– Retient la ! Me dit Boruto.
– Nope. Je répond. Je ne suis là que pour le service après vente ! Pour ce qui est de battre Sarada et de peindre, c'est ton boulot. Et je suis sur que tu réussiras.
Comme je m'y attendais, Boruto use d'une ruse pour déjouer la vigilance de Sarada. Au loin, je vois les Kage sortir du bâtiment alors qu'il a tout juste terminer. Il se retourne et souris dans leur direction. Il se dispute encore un peu avec Sarada, puis je décide qu'il est temps d'intervenir. Je coupe la corde d'un coup de kunai et saute. Boruto me regarde avec de grand yeux, blême. Mais je ne vais pas nous laisser mourir. Je me sers de mon sable pour faire un oiseau géant qui nous rattrape au vol. J'éclate de rire alors que Boruto me fait explicitement comprendre qu'il n'est pas d'accord avec ma façon de faire. Nous sommes juste au dessus des immeubles. Je vois des ninjas nous poursuivre. Je fais un clin d'œil à Boruto et fait disparaître l'oiseau. Nous tombons entre deux bâtiments et partons en courant. Notre rire résonne dans le village. Boruto se fait attraper deux rues plus loin par son propre père. Je me dissimule dans l'ombre d'une petite rue, non loin. Ralentir sa respiration. Ne faire qu'un avec l'environnement. Se fondre dans l'ombre et attendre le bon moment pour agir (ou pour fuir, dans mon cas)... Boruto refuse de parler, et je lui en suis gré. Je recule doucement, mes sens en alerte. Pour ne pas me faire surprendre, de fines particules de sable sont en suspension derrière moi. Alors que je fais demi-tour, un coup de vent monstrueux disperse mon alarme de fortune. Je me planque dans un tonneau non loin. Je sens un poids s'asseoir sur le couvercle.
– J'étais sur qu'elle serait ici. Soupire une voix que je connais très, très bien.
– Tu aurais du rester à Konoha pour veiller sur elle. Crache une voix masculine.
– Elle n'est pas en danger ici !
– Gaara non plus.
– Je préfère m'en assurer moi même ! Et le meilleur moyen, c'est d'être en personne à Suna. T'avait qu'à venir ici toi.
– Tu sais bien que je ne peut pas !
– Et puis, Temari est votre sœur. C'est à vous de lui demander.
– C'est ce qu'on a fait. Râle l'homme. Mais d'après elle, la gamine n'aurait pas besoin d'être surveillé.
– C'est pas ce que j'en ai déduit la dernière fois.
– Elle parlait en général. Et puis c'est toi qui lui a donner cette stupide mission.
– Je ne pensais pas que cette demi-portion ferait la connerie d'oublier ses chaussures ! (Oïe oïe ! C'est qui la demi-portion!?) Dans quelle dimension tu pars pied nu en mission ? (Dans la mienne !)
– Tu le sais qu'elle a pas tous les fils qui se touchent ! (Non mais ça va bien oui ?)
– Changement partiel de sujet mais regarde bien le lien entre le petit Shikadai et elle.
– Tu blague là ?
– Non. Et je te jure qu'avec le coté possessif de Neillym, c'était comique à voir. Je me suis retenu plusieurs fois de rire.
– Ça suffit tous les deux. Interviens la voix de Gaara-sensei, un poil amusé. Tu peut te lever Suzuka ?
Le poids sur le couvercle s'envole et la lumière entre dans le tonneau.
– Depuis quand tu es là toi ? Demande la brune.
– Depuis le début. Je soupire en regardant Gaara-sensei. C'était vraiment nécessaire ?
– De te laisser écouter la conversation ? Non. D'attendre que les ninjas de Konoha soient partis ?Oui.
– Techniquement je n'ai rien fait de mal. J'ai juste réceptionner Boruto quand la corde a lâcher.
– « Lâcher » ? Relève Onii-san.
– Bien sur. Tu n'insinuerais quand même pas que j'y sois pour quelque chose ? Je demande avec un regard de défi.
– Non, bien sur que non. Mais je trouve ça étonnant qu'elle ai lâché juste avant que les ninjas ne se lancent a votre poursuite.
– Sarada avait déjà bien entamer la corde. Je n'y suis pour rien si la corde sélectionner par Boruto n'était pas solide.
– Et tu étais sur les lieux par hasard je suppose.
– Bien sur. Pourquoi y serais-je aller si ce n'était pour profiter de la magnifique vu qu'octroie ce perchoir ? Et après tout, Sarada et Mitsuki aussi se trouvaient là-bas. Alors je ne voie pas pourquoi je serais la seule a être suspecter. Je sourit finalement.
– Ne fais jamais avocate. Soupire l'homme aux marques violettes. Ceux face à toi tomberaient en dépression.
– Oui, je sais. Je dit de ma voix toute mignonne en croisant mes bras dans mon dos. Tu me l'a déjà dit.
Il soupire encore une fois. Onee-sama lui tape sur l'épaule en rigolant et Gaara-sensei sourit. Boruto atterrit à coté de moi et se tient les genoux, essoufflé.
– Tu ne t'étais pas fait attraper toi ?
– Si. Mais j'ai réussit a échapper à mon père avec un coup de main de Mitsuki.
– Tu sue comme un bœuf. T'approche pas de moi dans ton état.
– Traîtresse !
– Pourquoi ?
– Tu as des ninjas confirmés derrière toi.
– Comme je leur ai dit : Je n'ai techniquement rien fait. C'était ton idée. Je t'ai juste aider a descendre du visage de pierre.
Il me lance un regard blasé avant de me prendre dans ses bras. J'essaie de me dégagé mais il me serre plus fort contre lui. Je m'arrête en attendant qu'il parle.
– Tu pueras la sueur aussi, ça t'apprendra ! Rit il.
– AH NON !
Je me tortille dans tous les sens et finis par lui échapper, mais c'est trop tard. Raaaaaaaah !!!! Quand nous nous séparons, je lui cris qu'il me le paiera, mais il se contente d'éclater de rire. Shikadai, qui m'as rejoint, se tient a bonne distance de moi.
– Tu as tant couru ?
– C'est pas ma sueur. C'est celle de Boruto. Cet idiot s'est coller à moi... Pouah c'est infect !
Je plisse le nez de dégoût. Dés que je suis entrée, je file sous la douche. Quand je sort, je trouve Shikadai dehors, assis sur la terrasse, en face de son père, devant une partie de shogi. Je vais m'asseoir a coté de lui, mes cheveux dans le vide, dégoulinants sur l'herbe. Temari discute avec le reste de sa famille, dans le salon. Je les observe jouer. Après deux semaines, je n'ai toujours pas compris comment marche ce jeu. Mais peu importe. Shikadai est mignon quand il se concentre. Comme d'habitude, c'est son père qui gagne. Mais loin d'en être attristé, il se contente de soupirer et d'hausser les épaules. Shikamaru rejoint les adultes et je me retourne dos à Shikadai. Je lui tend le peigne et l'entend grogner. Il le prend quand même et commencer à démêlé mes cheveux. Une serviette est poser sous mes pointes pour éviter que ça ne goutte sur la terrasse en bois.
– Tu devrais te faire les pointes.
– Elles sont fourchues ?
– Non elles touchent le sol quand tu es assise.
– Ah oui mais je le sais ça. Suffit que je m'attache les cheveux.
PDV Suzuka.
J'écoute distraitement la conversation entre Temari et Gaara. Mon regard est rivé sur les deux plus jeunes. J'ai vu Yoona suivre Boruto dans la foule, ce matin. Le sourire qu'ils ont échangés m'a mis la puce à l'oreille et je les ai donc suivis jusqu'à leurs conneries. Quand ils se sont séparés, j'ai perdu Yoona de vue. Quand Gaara l'a fait sortir du tonneau, j'avoue avoir été surprise. Je n'ai jamais douté de l'esprit ingénieux de ma petite rousse. Mais pour qu'elle arrive a ce point a nous échapper, elle a bien progresser. Sans mon cher mari, je ne l'aurai toujours pas trouver.
Shikadai peigne soigneusement les longs cheveux de Yoona. Il ne veut pas le montrer, mais il prend ça à cœur, d'après ce que je vois. Ils discutent d'un peu tout et n'importe quoi. Passant de l'Académie à ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Je me lève doucement et vais m'appuyer contre le porte-vitre. Quand il a finit de les démêlés, il les tapote doucement avec la serviette. J'ouvre la bouche pour parler mais aucun son n'a le temps de sortir.
– Tu vas faire quoi pour la fête de l'Academy ?
– Chanter. Deux fois. Voir trois.
– Pourquoi trois ?
– Pour la cérémonie d'ouverture, pour le concours et si je gagne ce concours, pour clôturer le festival.
– Tu ne danse pas ?
– Non.
– C'est dommage, tu semble doué. D'après ce que disent les filles, tu les as bien aider pour les pas.
– Ouais, elles ont bien progresser. Et puis Kimagure Mercy n'est pas une chorégraphie facile a apprendre.
– Tant que ça ?
– Oui. J'interviens. Elle exige une très grande coordination entre les différents membres du groupe.
– Oh. Sursaute Shikadai. Je comprend.
– Et toi tu vas chanter quoi Yoona ?
– Au temps des... Commence le brun.
– « Wolf in sheep's clothing ». Le coupe-t-elle.
– T'as changé ?
– Oui elle me saoulait.
– En rapport a ton père, je présume. Soupire-t-il. Et lors de la cérémonie d'ouverture ?
– « To the Beginnig » avec Sumire et Wasabi, peut être. Ou alors « Je t'emmène au vent ».
– Sympas. Nous sommes invités ? Je demande.
– Les Cinq Kage seront présent ! Donc il y a fort à parié que toute la clique se ramène !
– Tu sais ce qu'elle te dit la clique morveuse ? Demande Kankuro de là où il est.
– Que tu es le plus vieux d'entre tous ? Demande Yoona en lui faisant un sourire angélique.
– A table. S'exclame Temari a ce moment là, empêchant son cadet de répondre.
Il fusille la rousse en guise de répondre mais elle se contente d'aller s'asseoir entre Temari et Shikadai. Une place sure. Durant le repas, ils nous écoutent en silence, Yoona piquant régulièrement dans l'assiette de Shikadai sans qu'il s'en aperçoive. D'ailleurs, il le voit quand il plonge ses baguettes dans une assiette vide, écoutant attentivement Gaara parler. Il baisse les yeux sur le petit morceau de céramique avant de lancer un regard noir à Yoona, qui a de la sauce autour de la bouche. Elle lui sourit et il lui tend une serviette en soupirant. Puis, comme si c'était normal, il lui prend l'assiette et l'engloutit en la tenant a distance d'une main. Elle lui fais une clé de bras et récupère le dernier morceau qui allait tomber dans sa bouche.
– C'est MA viande.
– Tu crois que c'est juste que tu en ai plus que moi.
– Non mais le monde n'est pas juste.
– Très drôle.
– Oui je sais.
Il soupire une nouvelle fois en lui donnant un coup de coude dans les cotes, lui coupant la respiration. Temari amène le dessert. Les yeux de Yoona s'illuminent en découvrant la glace. La célèbre fratrie du sable discute de la situation à Suna. Je vois du coin de l'œil Shikadai faire glisser son dessert en direction de Yoona, qui a finit le sien. Elle le dévore et lui rend sa coupe. Appuyer sur la paume de sa main, il lui fait un clin d'œil.
– C'était très bon maman.
– Je suis contente que ça t'ai plu.
Et elle reprend les discussions. Yoona et Shikadai discutent a voix basses. Le sujet semble animé. Yoona secoue la tête et montre lentement des signes a Shikadai, sans y mettre de chakras. Ce sont les signes a exécuté pour un sort de Futon. « Les lames du vent ». Shikadai secoue si violemment sa tête que j'ai l'impression qu'elle va se décrocher.
– Mais puisque je te dis que si ! s'exclame Yoona un peu trop fort.
– Non. Ce ne sont pas les signes pour « Les lames du vent ». C'est ça.
Il exécute un autre sort et je pâlit. La table s'envole avant d'aller s'écraser contre le mur. Tout le monde jette un regard étonné à Shikadai alors que Yoona explose de rire. Il rougit un peu et lui tape sur le ventre amicalement. Loin de la calmer, elle en pleure même.
– Yoona, calme toi ! J'essaie de la raisonner.
Mais son fou rire est visiblement devenu nerveux quand elle se rend compte que tout le monde la regarde. Elle arrive enfin a se calmer. Elle se lève et tire Shikadai par l'épaule de sa veste.
– Viens on va dans la chambre, là où tu ne risque pas de casser quelque chose. Glousse-t-elle.
– T'es vraiment une fille galère ma parole.
– Mais qu'est-ce que tu ferais sans moi, hein flemmard ?
– Beaucoup de choses. Soupire-t-il.
– Eh !! S'exclame-t-elle en le tapant sur l'épaule.
C'est au tour du brun de rire, même si ce n'est pas un fou rire digne de la rousse. La porte de la chambre se referme et la conversation s'étouffe. Je me tourne vers les garçons et leurs montre la porte de la main.
– Vous voyez ?
Kankuro soupir alors que Gaara fronce les sourcils. Il est déjà papa poule avec Yoona, qu'est-ce que se sera avec notre fille ? Gaara sort une lettre d'on ne sait où et la tend a Temari.
– Tu donneras ça a... Yoona.
– Tu le feras toi même. Répond elle avant de hurler. YOONA.
A ce moment là un bruit résonne dans le couloir. Peu après, Shikadai apparaît et passe dans la pièce en furie, un bout de tissus a la main. Il va se cacher sur la terrasse.
– SHIKADAI NARA !!! REVIENS ICI TOUT DE SUITE !!!
– Qu'est-ce qui se passe ? Je demande, interloquée.
– Il m'as volé mon doudou. Rumine Yoona.
Ah oui, son doudou ! C'est un bout de tissus auquel on a fait des nœuds pour obtenir un semblant de bonhomme. Elle l'a depuis ses deux ans, et il ne l'a jamais quitter. Je pense qu'ici, il doit être la bouée sur laquelle elle se raccroche pour se souvenir de Suna. Elle se dirige vers la terrasse et y déloge Shikadai. La calebasse de Gaara s'ouvre et sur un simple mouvement du bras, Yoona prend possession du sable qu'elle contient. Elle tend la main vers Shikadai et le sable le poursuit a une vitesse folle. Il a beau sauté dans tous les sens, il n'arrive pas à le distancer. Je rit sous cape pendant que Temari jette un regard effaré au benjamin.
– Comment ça se fait qu'elle puisse manié ton sable ?
– Shukaku l'aide beaucoup dans cette tâche.
– Ah non ! Proteste une voix grave avant qu'un petit chien viverrin ne se sculpte dans le sable non utilisé. Yoona est bien assez puissante pour le manier seule. Elle a juste eu a mettre un peu de son chakra dans ta calebasse.
Nous écarquillons tous les yeux. Mais... Mais... Il n'était pas scellé ?
– Les sceaux se sont brisés. Annonce calmement Yoona sans lâcher Shikadai des yeux.
Elle grogne quand il évite encore un des serpents de sable qui le suit. Elle change de tactique et fais un mouvement large du bras. Un mur de sable suspendu en l'air tire deux séries de tirs, superposés. Shikadai ne peut les éviter et un des tirs le touche. La boule de sable s'agrandit et l'immobilise. Yoona soupire de soulagement avant de s'approcher à pas mesuré du brun. Elle lui arrache le vieux torchon avant de lui taper dessus avec. Je ne peux m'empêcher d'éclater de rire.
Une fois son précieux bien récupéré, elle lui tourna le dos et passa derrière nous la tête haute.
– Attend Andorra ! L'arrête Gaara.
Elle s'arrête et le dévisage avant de regarder la lettre qu'il lui tend, sceptique. Elle l'ouvre. Ses yeux parcourent rapidement les quelques lignes, elle a toujours lu très vite. Elle se fige. A ce moment là, mon neveux et moi échangeons un regard inquiet. Je jette un œil à Temari, qui semble aussi surprise que nous par la réaction de l'adolescente. Gaara et Kankuro se sourient. Visiblement, ils ont manqué quelque chose. Yoona fronce les sourcil par à-coup, avant de pâlir et enfin de devenir rouge. Un paquet d'émotion passe sur son visage.
– C'est génial non ? Demande Kankuro.
– Vous ne l'avez pas lu. Dit Yoona sur un ton qui est empreinte d'une joie froide.
– Parle autrement à Kankuro. Je la reprend.
– Effectivement. Répond Kankuro sans se formaliser. Mais nous savons qu'elle te permet de revenir à Suna.
– Oui. Chuchote Yoona. Oui je peux rentrer a la maison.
Fin du PDV de Suzuka.
Après avoir lu, je reste un moment les yeux rivés sur la lettre. Les sentiments en moi sont partagés. Une partie de mon monde s'écroule tandis qu'une autre s'élève. Bonheur et tristesse se disputent en moi.
PDV Shikadai.
Yoona reste immobile, les yeux sur le bout de papier. Ça fait maintenant un bon moment que ses yeux sont voilés. Elle ne lis plus. Je vois son regard s'éclaircir et s'assombrir à tour de rôle. Je ne sais pas ce que contient cette lettre mais elle n'est pas uniquement positive. Je jette un regard a ma mère, qui est aussi inquiète que moi. Puis Suzuka, qui semble n'avoir rien raté non plus. Elle n'a pas bouger. Ses yeux finissent par s'assombrir définitivement. Ses sentiment se sont enfin stabilisé. Mais j'aurais préféré que la joie l'emporte.
Elle tourne les talons d'un cou et se dirige vers la chambre en lançant un « bonne nuit » froid. Je la suis et manque de me prendre la porte. Elle la retient à temps. Elle se laisse tomber sur mon lit et se roule en boule, mon coussin entre ses bras. Elle a froissé la lettre et une colère sourde vibre dans ses pupilles. Je prend doucement la lettre. Elle ne bouge pas. Je soupire après avoir lu. Je comprend mieux. Yoona répétait partout qu'elle voulait être Kage. Maintenant, il faut qu'elle choisisse. Rester a Konoha et passer son examen de Chunin ici ou retourner chez elle en sachant qu'elle ne pourras jamais être plus qu'une simple Kunoichi. Je relis encore une fois la lettre. Je suppose qu'il ne pensait pas à l'impact qu'elle aurais sur Yoona.
« Andorra Uchiwa, vous êtes à nouveau autoriser à loger et vivre dans le Pays du Vent. Le Seigneur a accepté de mettre votre écart de comportement sur votre jeune âge. En revanche, il vous sera désormais interdit d'être présente dans la même pièce que le Seigneur. Ce qui inclut que vous ne pourrez pas devenir Kazekage.
Avec nos meilleurs sentiments, le Seigneur et sa suite. »
A suivre...
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