Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Une divinité, une princesse, un guerrier et des démons


Alors que les démons se relevaient la femme qui était apparu de nulle part leva les mains et celles-ci s'allumèrent d'une lueur grandissante. Elle vit que l'Angliras disparut semblant fondre dans les ombres. La lumière qui naissait était si blanche que Léna fut forcée de fermer les yeux. Elle entendit une voix profonde retentirent avec force dans la pièce.

- Ces nobles dames sont nobles d'âmes vous ne les souillerez pas ! Mourez vils démons !

Une nouvelle explosion retentit et ébranla les murs de la pièce. Puis le calme revint.

Alors que la lumière baissait progressivement Léna sentit l'esprit de la dragonne revenir dans le siens, avec le départ des démons le lien revenait, et elles pouvaient à nouveau converser.

- « Tu vas bien ? »

- « Oui... Je crois. Mais je ne saisis pas ce qu'il se passe, j'ai retrouvé Gradguer.»

- « Ouvre moi complètement ton esprit, laisse-moi voir et écouter à travers toi. »

Léna sentait la peur et la joie de sa dragonne se mélanger à ses propres sentiments. Elle était stupéfaite, confuse, joyeuse, apeurée et attendait surtout de comprendre ce qui se passait ici.

Quand la lumière s'estompa complétement elle vit que les chiens démons avaient été réduis en cendre par cette femme qui était apparue subitement. Et elle eut enfin la possibilité de la détailler du regard.

La femme était une elfe, grande et élancée elle était vêtue d'une longue tunique trainante semblant faites de lierres ou d'autres plantes du même types. Ses cheveux miroitant entre le doré et le vert tombant jusqu'à sa taille lui firent penser à un saule pleureur. Elle ne parvint pas à la détailler d'avantage, elle dégageait une sorte d'énergie qui l'empêchait de la regarder trop longtemps. Une énergie puissante mais diffuse et tranquille s'en libérait.

Elle se tira de sa réflexion se rappelant de celui qu'elle avait retrouvé. Toute la tension de ses muscles et toute l'adrénaline du combat s'envola et elle courut vers Gradguer et Annaria.

Annaria serrait contre elle l'homme et Léna se joignit à l'étreinte. Au début Gradguer semblait hésitant mais il finit par les serrer toutes les deux dans ses bras. On entendit dans le souterrain un sanglot partagé. Celui de trois âmes se retrouvant, d'une famille se reconstruisant. Ils restèrent enlacés durant plusieurs minutes faisant fi de la femme puisque manifestement ce n'étais pas une ennemis.

- Gradguer ? La voix d'Annaria était faible, presque inaudible, comme un souffle porté par le vent.

L'homme releva lentement la tête, son regard troublé croisant celui d'Annaria. Ses traits étaient modifiés par le temps et l'épreuve, ses cheveux plus ternes peut-être. Mais c'était elle. Elle plongea son regard dans le sien et fut su que c'était bien lui, elle aurait reconnu ces yeux entre mille, ces yeux gris, durs comme l'acier et pourtant adoucis à cet instant par une vulnérabilité rare.

- Anna... Léna murmura-t-il, sa voix rauque et tremblante. Vous êtes magnifique.

La barde porta une main à sa poitrine, comme pour contenir les battements frénétiques de son cœur. Elle avait rêvé de ce moment des milliers de fois, mais jamais elle n'avait osé y croire réellement. Léna, elle, bougea en premier et se releva. Sa poitrine se soulevait et s'abaissait rapidement, comme si elle peinait à respirer. Ses yeux étaient emplis de larmes, et finalement, un cri perça l'air.

- Papa !

Telle une petite fille ses bras s'enroulèrent autour de son cou, et elle le serra si fort qu'il en eut presque le souffle coupé. Ses larmes coulaient librement, mouillant son épaule alors qu'elle sanglotait de manière incontrôlable.

- C'est toi... c'est vraiment toi !

- Léna... murmura-t-il. Petite guerrière... tu as grandi... tellement grandi.

Elle hocha la tête contre son cou, incapable de parler davantage, ses mains agrippant son dos comme si elle craignait qu'il ne s'évanouisse à nouveau. Gradguer ferma les yeux, laissant les larmes qu'il retenait rouler sur ses joues.

Annaria était comme pétrifiée. Son esprit incapable de concilier l'image devant elle avec les six années de deuil qu'elle avait endurées. Elle avait pleuré sa mort, crié contre les dieux, maudit le destin. Et pourtant, il était là. Vivant. Respirant.

Gradguer tourna lentement la tête vers elle, ses bras toujours autour de Léna. Il lui sourit faiblement, un sourire fatigué mais sincère, et ses lèvres tremblèrent alors qu'il prononçait son nom.

- Annaria...

Elle posa ses mains sur sa barbe de façon à serrer son visage avec amour. Il ne résista pas et l'embrassa. Baiser qu'elle lui rendit passionnément.

- C'est impossible... Tu étais mort. Léna t'a vu mourir.

Léna releva la tête. Il hocha lentement la tête, son regard plongé dans le sien.

- Moi aussi, je le pensais... Sa voix s'étrangla un instant. Je ne sais pas comment... mais je suis revenu.

Annaria secoua la tête, un mélange d'incrédulité et de soulagement sur son visage.

- Tu es là... c'est tout ce qui compte. Tu es là.

Elle se pencha en avant, pressant son front contre le sien, ses mains serrant les siennes comme si elle ne pouvait plus jamais les lâcher. Gradguer ferma les yeux, savourant la chaleur de ce contact qu'il avait cru perdu à jamais.



Un toussotement leurs rappelèrent qu'ils n'étaient pas seul. Léna se releva avec un sursaut.

- Varin !

- Le vieux est là ?

Gradguer se relevait également en aidant Annaria, mais celui-ci se figea en voyant l'elfe qui manifestement était ignoré de tous. Mais ce ne fut pas elle qui répondit mais bien Varin. Il s'était relevé et plaquait une main sur le bandage de fortune qui lui enserrais la poitrine et qui était déjà totalement taché de sang. Il boitait et était manifestement dans un sal état.

- Oui le vieux est là ! Mais j'aimerais comprendre pourquoi TOI tu es encore sur tes jambes mon garçon ! Mais après, laisse-moi d'abord te serrer dans mes bras.

Les deux hommes se donnèrent une vigoureuse accolade même si Gradguer faisait attention à ne pas faire mal à son ancien mentor gravement blessé.

- Si vous cessiez quelques instant et que vous m'accordiez un peu de respect et d'écoute je pourrais justement vous expliquer.

La voix de l'elfe, forte et sonnante les fit sursauter tant elle était puissante. Léna fut étonnée de voir Gradguer reculer l'air presque craintif, elle se chargea donc de répondre et fit un pas en avant pour sortir de leur petit groupe.

- Excusez-nous mais nous ne savons pas qui vous êtes, merci de nous avoir aidé mais vous attendrez, nous avons un blessé grave et venons de retrouver quelqu'un que nous pensions mort. (Varin manqua de tourner de l'œil, il serait probablement tombé si Gradguer ne le soutenait pas.)

L'elfe eu l'air agacée et leva les yeux au ciel.

- Vous autres mortels donnez trop d'importance aux choses éphémères. Sans compter votre impertinence. Elle s'avança et posa une main sur le cœur de Varin qui se raidit. Ceux que l'on aime ne vous quitte jamais il reste toujours avec nous ici, même à travers la mort, vous devriez le savoir mortels.

Immédiatement Varin se sentit mieux et il sentit sa blessure se résorber et il retrouva toute sa vitalité. L'elfe s'écarta et sa tunique se souleva légèrement autour d'elle tant son mouvement était rapide, elle semblait voler au-dessus du sol. Ils étaient un peu impressionné par son auras et personne n'osa répondre et interrompre l'elfe.

- Puisque j'ai enfin votre attention laissez-moi vous expliquer ce que vous ignorez royalement et quelles sont ses forces sombres qui vous dépasse tant. Gradguer... je suis celle qui t'a ramené à la vie.

Gradguer, encore marqué par son retour parmi les vivants, fronça les sourcils, incrédule. Annaria serra la main de Léna, instinctivement protectrice.

- Pourquoi ? souffla Gradguer, brisant le silence. Pourquoi m'avoir sauvé ?

La divinité inclina la tête, ses yeux étincelants d'une lumière indéchiffrable.

- Pas particulièrement pour toi, rétorqua-t-elle, avec une honnêteté brutale. Je n'ai aucun intérêt pour vos petites vies mortelles... Mais nous nous sommes vu quelques fois dans le passé sans que tu le saches, et il y a quelques années tu as protégé une relique, autrefois, une tâche qui avait d'importance pour moi... Mon ancienne arme quand je parcourais le plan des mortels, cette lance que tenait Léna et qui, disons-le d'emblée, restera ici.

Elle fit une pause, son regard se posant sur Léna.

- Mais toi... toi, Léna... Tu es devenue un problème.

Léna se raidit, ses yeux cherchant des réponses dans ceux de la divinité.

- Pourquoi ? demanda-t-elle, sa voix tremblant légèrement.

- Tu es corrompue. Un démon chasseur qui s'est infiltré en toi n'est pas seulement une menace pour toi, mais pour tous ceux qui t'entourent. Tant qu'il réside dans ton esprit, il s'y nourrit, et il finira par te détruire. Pire encore, il infecte d'autres âmes à travers toi, propageant son influence comme une peste.

Annaria intervint, sa voix teintée de panique.

- Mais... vous êtes une divinité. Ne pouvez-vous pas l'enlever de son esprit ? Ne pouvez-vous pas le détruire ?

- Si vous en êtes vraiment une.

La déesse ne détourna pas le regard. L'air sembla crépiter.

- Morel fou et arrogant. Non, ce n'est pas aussi simple. Les lois divines nous l'interdisent. Nous ne pouvons intervenir directement dans les affaires des mortels sans en payer un prix. C'est contraire aux lois divines. Je vais probablement être condamnée à un ou deux siècles de silence.

Gradguer croisa les bras, un éclat de défi dans les yeux. Il demanda pragmatiquement.

- Alors pourquoi venir ? Pourquoi maintenant ?

- Parce que, continua la déesse, sa voix se faisant plus grave, je ne peux pas ignorer ce que ce démon représente. Il doit être détruit. Pas seulement pour Léna, mais pour les nombreuses âmes qu'il infectera si on le laisse agir.

Elle fit un pas en avant, son regard brillant d'une intensité qui força le groupe à détourner les yeux.

- Voici mon ordre, déclara-t-elle. Si vous le tuer vous vous sauvez et en échange, je vous donnerai ce que vous désirez.

- Et qu'est-ce que nous désirons ? répondit Léna, sur la défensive.

La déesse se tourna vers Gradguer, son regard s'adoucissant légèrement.

- Gradguer. Je l'ai ramené à la vie, mais seulement partiellement, car le démon à une part de lui. Son âme est toujours enchaînée entre les mondes. Si vous le tuez il sera aussi restauré complètement. Comme il l'était autrefois.

Un silence chargé d'émotion suivit. Annaria posa une main tremblante sur le bras de Gradguer, ses yeux brillants de larmes. Le veilleur se rembrunit, il est vrai qu'il se sentait faible.

- Et si nous échouons ?

La déesse haussa les épaules, un sourire presque cruel étira son visage peu expressif.

- Alors, Léna mourra probablement, tuée par le démon. Et avec elle, de nombreuses autres âmes. Soyons clair, je me fiche de vous Léna, et de la presque totalité de votre groupe, mais je ne veux pas que le monde risque d'être corrompu, d'autres dieux auraient preferé vous eradiquer, mais pas moi.

Elle se retourna vers eux, une gravité solennelle dans ses traits.

- Lorsque le démon sera détruit, je vous effacerai de ma mémoire. Vous ne vous souviendrez plus de moi.

- Pourquoi ?

La déesse sourit et des éclairs semblèrent passer dans ses yeux. Elle ne put contenir un petit soupire qui paradoxalement faisait très humain.

- Les mortels sont déjà insignifiants mais vous autres humains l'êtes encore plus. Si vous parlez de mon apparition à d'autres mortels... vous aurez à craindre ma colère.

Le groupe resta silencieux. Gradguer ne voulait pas repartir au combat, il venait de les retrouver, il avait tant de chose à savoir, que c'était-il passé depuis sa...mort. Pourtant il posa une main sur l'épaule de Léna, son regard déterminé. Plus tôt ce sera réglé plus tôt Léna sera hors de danger et ils pourraient à nouveau vivre, cette fois il n'échouerait pas.

- Nous le ferons, dit-il simplement.

La déesse elfe les regarda de haut et s'écarta. Léna, évidement toujours troublée par la déesse, prit une grande inspiration et posa un regard résolu sur le reste du groupe.

- Très bien, dit-elle. Je vais m'occuper de ce démon. Mais pas tout de suite. D'abord, direction Daret.

Annaria, étonnée par sa déclaration, fronça les sourcils.

- Daret ? Léna, nous n'avons pas de temps à perdre.

Léna tourna un regard sérieux vers elle.

- Mère, je ne prendrai aucun risque insensé. Si je me rends là-bas, au milieu des soldats, ce démon n'osera rien faire. Et si je dois me préparer pour le combattre, autant être dans un endroit où il ne peut pas me manipuler sans crainte.

Annaria hésita un instant, puis acquiesça, bien qu'à contrecœur. Gradguer resta silencieux, il ne savait pas de quoi était-il question.

- Très bien. Direction Daret dit le vieux veilleur, toutes ces sottises de dieux et de chaos n'ont que trop durée.

Ils reprirent leur chemin, quittant l'étrange souterrain où la déesse s'était manifestée. Alors qu'ils marchaient, la lumière du jour commençait à décliner, baignant la forêt environnante dans une teinte orangée.

Au moment où le groupe partait la déesse retint Gradguer en bas des escaliers.

Cette fois, sa lumière était plus douce, presque intime. Elle croisa les bras, ses traits empreints d'une gravité qu'elle n'avait pas montrée devant les autres.

- Je devais te parler seul, Gradguer.

Il plissa les yeux, sur ses gardes.

- Quoi encore ?

La déesse inclina légèrement la tête, comme si elle pesait ses mots.

- Tu sais que je t'ai sauvé. Que je t'ai ramené d'entre les morts.

- Oui, répondit-il froidement. Pourquoi m'avoir épargné ?

- Parce que je t'aime bien, mortel. Et tu m'as aidé avec ma relique, je ne voulais pas te laisser mourir bêtement, mais tu n'es pas entier.

Il fronça les sourcils, ses poings se serrant instinctivement.

- Vous l'avez déjà dit. Qu'est-ce que ça signifie ?

- Ton cocon magique t'a maintenu en vie. Mais il n'existe plus. Et toi non plus, tu ne devrais plus exister.

Il resta silencieux, sa mâchoire se crispant.

- Ton âme est instable. Ton corps, fragile. Tu n'as qu'un mois à vivre. Peut-être un peu plus, peut-être un peu moins. Mais ton temps est compté.

Gradguer la fixa, son regard sombre, mais il ne montra aucun signe de panique ou de surprise. Il était revenu des morts depuis peu mais reprenait ses habitudes.

- Pourquoi me le dire, à moi, et pas aux autres ?

La déesse se rapprocha légèrement, son expression plus douce mais ces yeux brillaient toujours.

- Parce que je sais ce que tu ressens pour Annaria... et pour Léna. Tu as été leur pilier. Leur bouclier. Et je sais que tu préférerais porter ce fardeau seul plutôt que de les inquiéter.

Gradguer détourna le regard, le poids des mots de la déesse pesant lourdement sur ses épaules.

- Alors c'est ça ? Je suis censé juste... mourir à nouveau ?

- Non sivous tuez le démon chasseur tu vivras. Mais si vous échouez, ou que vous mettez plus d'un mois...

Elle laissa sa phrase en suspens, le silence disant tout ce qu'il fallait savoir.

Gradguer hocha la tête, sans dire un mot de plus.

Elle disparut aussi soudainement qu'elle était apparue, laissant Gradguer seul dans l'obscurité grandissante. Après un moment, il revint auprès des autres, son expression impénétrable.

- Tout va bien ? demanda Annaria, inquiète.

- Oui, répondit-il, son ton calme mais détaché. Continuons. Daret ? Expliquez-moi...






petit chapitre plein de revelation, j'espère que vous avez appréciez

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro