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Il reste un monstre à tuer

Le banquet battait son plein. Le roi ayant évidement nombres de choses à faire s'était retiré mais les autres convives profitaient. Varin avait prévenu Léna que « lui aussi » allait se retirer pour la soirée.

Léna était donc seule assise sur son trône. Bien qu'évidement heureuse la tournure des événements ne s'était pas fait au mieux d'après elle et elle savait qu'il lui faudrait du temps pour s'habituer au trône et pour se sentir pleinement légitime sur son trône.

Il y avait aussi cette histoire de démon à tuer qu'elle n'oubliait nullement. D'ailleurs elle aimerait régler cette affaire au plus vite afin d'être enfin libre de vivre sa vie avec ses proches sans contraintes. Elle se leva donc pour chercher Gradguer, chaque fois qu'elle croisait un de ses sujet et qu'il la saluait elle lui rendait son salut avec gène. Après plusieurs minutes de recherches elle dut se rendre à l'évidence, Gradguer n'était pas là.

— « Je l'ai vu quitter le château il y a un peu plus d'une heure. »

Ce qu'Etincelle venait de lui dire par la pensé l'inquiéta. Elle alla donc trouver Annaria pour lui demander ce qu'il en retournait. Et alors elle lui raconta tout...

La barde et Léna s'étaient mises à l'écart.

— Gradguer m'a dit un soir que la déesse que nous avions rencontrée lui avait parlé seul à seul. Elle lui à révélée qu'il n'était pas complet et qu'il devait tuer le démon pour revenir pleinement dans notre monde. Qu'il devait le tuer sous un mois sous peine de...

— Sous peine de quoi maman ?

— Sous peine de mourir à nouveau... Voyant l'horreur qui se dessinait sur le visage de Léna elle se pressa de poursuivre. Il savait qu'il y avait le temps de le trouver, il a donc préféré ne rien dire pour ne pas te dérouter de ton objectif, et ne pas t'encombrer plus l'esprit qu'il ne l'était déjà avec les troubles de Daret. Pour lui vous alliez partir rapidement en quêtes de ce monstre et le tuer avant qu'il ne soit trop tard. Mais je ne pensais pas qu'il partirait sans toi. Depuis qu'il est revenu il est faible et il a le sentiment de devoir à nouveau prouver son utilité, au moins à lui-même, raison expliquant je pense son départ solitaire.

Léna pesta et remercia sa mère, si cette imbécile pensait pouvoir tuer le démon seul il se trompait. Le démon la traquait elle en plus, pas lui, il ne se montrerait pas tant que Léna restait au château. Elle sortit décidée et rejoignit Etincelle. Elle lui gratouilla le coup.

— Mon amie, tout est bientôt finit je te le promets, amène moi à Gradguer et tuons ce démon !

La dragonne hurla et s'élança dans les airs.

Ses pas crissaient contre la mousse et de temps à autre une branche craquait.

Etincelle l'avait déposé en bordure d'un bosquet qui brillait dans la nuit, signe qu'un feu de camps y avait été établie. Derrière elle Etincelle glissa son long coup entre les armes et allongea sa tête sur l'herbe pour pouvoir regarder la fille gronder le père.

Quand elle l'aperçut, assis au bord d'un rocher, la tête baissée, l'épée posée à ses côtés, elle s'arrêta un instant pour l'observer. Il semblait abattu, presque fragile sous l'éclat spectral de la lune. Elle serra les poings avant de s'approcher brusquement.

— Alors, c'est ici que tu te caches, murmura-t-elle d'un ton cinglant.

— Léna... Tu ne devrais pas être là.

— Non, toi, tu ne devrais pas être là, rétorqua-t-elle en avançant, son ton plus froid qu'elle ne l'aurait voulu. Qu'est-ce que tu pensais faire, Grad ? Partir seul comme ça, affronter un démon qui ne te traque même pas toi ?

Gradguer détourna le regard, incapable de soutenir ses yeux perçants. Il resta silencieux, ses doigts jouant avec la garde de son épée comme pour s'occuper les mains.

— Réponds-moi ! insista-t-elle, s'arrêtant à quelques pas de lui. Est-ce que tu pensais que c'était une bonne idée ? Que je ne m'en rendrais pas compte ? Que tu pourrais résoudre ça tout seul comme...

Sa voix trembla légèrement, et elle prit une profonde inspiration pour se calmer.

— Comme si tu étais encore ce Gradguer-là.

Ces mots frappèrent Gradguer comme une lame. Il serra les poings, se levant brusquement, sa haute stature contrastant avec l'air de vulnérabilité qui émanait de lui. Il répondit laconique et pragmatique.

— Peut-être que ce Gradguer-là n'existe plus, murmura-t-il d'une voix rauque.

Léna resta figée un instant, surprise par la sincérité brute dans son ton. Mais elle n'était pas prête à lâcher l'affaire.

— Tu as tort, répliqua-t-elle doucement, mais avec une force contenue. Il est toujours là. Mais il agit comme un imbécile.

Gradguer fronça les sourcils, son visage traversé par une douleur qu'il ne pouvait dissimuler.

— Je voulais juste... me prouver quelque chose, dit-il enfin. Que je pouvais encore être utile. Mais regarde-moi, Léna. J'ai peur. Depuis que je suis revenu... Je ne suis plus sûr de ce que je suis censé être.

Léna sentit son cœur se serrer en l'entendant. Elle s'approcha lentement, posant une main légère sur son bras, comme pour l'ancrer dans le présent. Etincelle grogna au loin, manifestant son désaccords.

— Grad, personne ne sait ce qu'ils sont censés être, dit-elle doucement. Moi non plus, surtout avec ce démon dans ma tête. Mais tu es toujours là. Et tu n'as pas besoin de me prouver quoi que ce soit. À personne, en fait.

Elle le fixa, ses yeux brillants d'un mélange d'exaspération et d'affection.

— Mais si tu veux te prouver quelque chose, commence par ne pas faire cavalier seul, d'accord ? Je suis là, Gradguer, même si je suis ta fille. Et que j'ai grandi. Tu m'as apporté ton aide au moment où j'en avais vraiment besoin il y a six ans. Une telle dette est impossible à rembourser. Il est impossible de rembourser une chose qui n'a pas de prix. Certains affirment que tout en ce monde a un prix. Ce n'est pas vrai. Il est des choses inestimables. Elles sont simples à reconnaître : une fois perdues, elles le sont pour toujours. J'en ai moi-même souvent fait l'expérience.

Gradguer baissa les yeux, honteux mais reconnaissant.

— Je suis désolé, murmura-t-il. Tu as en effet bien grandi et je ne l'ai pas encore intégré.

Léna hocha la tête, satisfaite.

— Bon. Maintenant qu'on est là tous les deux, réfléchissons à comment attirer ce démon sans que tu te sacrifies inutilement. Et sans qu'il me tue de préférence.

Ils s'assirent sur une large pierre plate, Léna grattant le sol avec une branche pour tracer des lignes dans la terre.

— Ce démon est lié à moi, commença-t-elle. Je suis sa cible. Et il sait que je suis avec toi, ce qui veut dire qu'il reste prudent. Il nous observe sûrement.

Gradguer fronça les sourcils.

— Alors, comment le forcer à se montrer ?

Léna réfléchit, son regard dur fixé sur les lignes qu'elle dessinait.

— Il faut que je sois seule. Ou du moins qu'il le pense. Que je sois vulnérable, en danger. S'il croit que je suis isolée, il viendra.

Gradguer secoua la tête avec force.

— C'est risqué, Léna.

Elle lui lança un regard appuyé.

— C'est risqué, oui. Mais c'est notre meilleure chance. Si on continue comme ça, il va nous attaquer au moment où on s'y attendra le moins. Au moins, là, on aura le contrôle.

Gradguer grommela quelque chose d'inintelligible avant de soupirer.

— Il faudra pourtant que tu sois caché ou mieux, en l'air avec Etincelle. Sinon, il ne mordra pas à l'hameçon.

— Non, elle en l'air, pas moi.

Elle accepta. Elle traça un cercle autour d'une clairière sur son dessin rudimentaire.

— Ici. Une zone dégagée, avec des arbres tout autour pour te dissimuler. Je me mettrai au centre, sans arme apparente. S'il se montre, tu frappes.

Gradguer regarda la carte de fortune, puis Léna, son regard plein d'inquiétude.

— Et si je rate ? demanda-t-il à mi-voix.

Léna posa une main sur son épaule, son expression adoucie par un sourire confiant.

— Ne te rate pas.

Il hocha la tête, bien qu'un nœud de doute restât dans son estomac. Ils se levèrent, prêts à mettre leur plan en marche, une tension palpable dans l'air.

Alors qu'ils se mettaient en route, Gradguer ne put s'empêcher de murmurer « pourvu que tu aies raison, Léna. Pourvu que tu aies raison... »

***

Léna était assise dans une clairière découverte depuis quelques heures, au point que la nuit noire était complète. Autour d'elle Etincelle volait dans le ciel tournant autour de la plaine en de grands cercles concentrés. Gradguer lui était assis sur une souche d'arbre et triturait son bandeau, l'enlevant, le remettant en boucle pour s'occuper et patienter. Dans la nuit totale seule la lune et les étoiles ajoutait un peu de lumière au triste et sombre tableau. Elle « méditait » en attendant que quelque chose se passe. Elle essayait de sonder son esprit pour faire venir le démon. Et cela fonctionna.

La nuit sembla se faire encore plus noire soudainement et les ombres grandirent. Le démon sortit littéralement des ombres et ses yeux jaunes s'ouvrirent au milieu de la nuit. L'Angliras ouvrit sa gueule bavante et émit une sorte de gargouillis qui aurait pu s'apparenter à un rire.

— Alors jeune princesse, tu veux enfin régler cela ? Il s'avança vers elle de son pas lourd tandis que l'éclat de Fendombre sortant du fourreau de Léna brillait sous les cieux étoilés. Appel donc ton camarade si tu es prête à te battre, ne le laisse pas se languir seul dans le bois. Qu'il se joigne à nous.

Léna se crispa en se mettant en garde. Si le démon savait qu'il s'agissait d'un piège mais qu'il était quand même venu cela signifiait qu'il se savait capable de les battre tous les deux. Elle se concentra sur le démon faisant abstraction de tout le reste. Celui-ci continua d'avancer et Léna se mit donc à reculer lentement.

— Jeune princesse tu as déjà vu tout le mal de ce monde. Tu as connus et vu ces sentiments qui rongent les mortels depuis toujours... cupidité, solitude, jalousie, honte, colère, haine, tristesse, désir, peur... D'aucuns jugeraient que tu as eu de la chance de vivre sans amis car tous finissent toujours pas te quitter... Même l'amour déçoit toujours...Tu as vu tes proches mourir, et d'autres finirons indubitablement par te quitter avant que toi-même tu ne te laisse doucement mourir perdue dans tes regrets et abattus par le temps passé dans un monde pourrie jusqu'à la moelle... Mais je peux empêcher cela. Te donner une éternité de bienfaits dénués de ces émotions parasites, mais au-delà même de cette promesse je peux donner un sens à tout cela, à ta vie, ta mort, au monde ! Viens.

Serrant les dents avec colère elle prit appui en calant bien ses talons dans le sol.

— Bon, d'accord démon. Elle regarda sur le côté, leva les yeux en direction du ciel, puis redressa son épée en position d'attaque. Meurt !

Le démon écarta ses bras et apparurent six autre démons lui ressemblant mais de plus petite taille.

La nuit s'étendait comme un voile d'encre. Léna se mouvait. Non, elle ne marchait pas : elle glissait, virevoltait, dansait. Chaque pas, chaque geste, était empreint d'une fluidité presque irréelle. Son épée scintillait à la lumière froide de la lune, traçant des arabesques dans l'air, et chaque coup semblait sceller une promesse silencieuse, celle de la mort qui frappe. Les démons l'encerclèrent, leurs silhouettes monstrueuses formaient un cercle d'ombres aux griffes dégoulinantes et aux yeux comme des braises. Mais elle n'était pas effrayée.

Elle inspira profondément, son souffle léger s'accordant au murmure du vent. Et alors, elle se lança.

Son épée fendit l'air, sifflant comme une étoile filante, et le premier démon tomba, touché à la gorge, son cri étouffé dans l'éternité. Léna tourna sur elle-même, ses pieds effleurant le sol comme ceux d'une danseuse. Chaque mouvement était un mélange d'élégance et de brutalité, une harmonie étrange entre la beauté et la violence. Son entrainement au cours de ses longues années portait ses fruits et avait fait d'elle une excellente guerrière. Autour d'elle, les démons s'effondraient un à un, réduits à des cendres qui se mêlaient à la brume. Ses cheveux flottaient dans l'air, illuminés par le reflet de la lune, et dans ses yeux brillait une lueur intense, celle d'une guerrière qui refusait de céder. Les six démons étaient maintenant tombés.

Le sol trembla soudain sous le pas lourd de l'Angliras. Léna se figea un instant, son regard fixant l'énorme silhouette. Puis, d'un geste lent, elle inclina légèrement la tête, comme une danseuse saluant un partenaire imposant. La lueur de défi dans ses yeux ne vacilla pas.

Elle fit un pas de côté et sa lame décrivit un cercle ample visant l'aine du monstre. Mais celui-ci se décala avec fulgurance et frappa. Ses griffes rencontrèrent l'acier dans une gerbe d'étincelles. Il tenta de la mordre en profitant de la faible distance entre eux, mais Léna recula la tête. Elle sentit par contre son haleine aux odeurs purifiés. Elle le repoussa et se glissa sous lui et son épée frappa une des pattes du démon sans pour autant entamer ses écailles. Maintenant derrière lui elle attaqua d'estoc et voulut le transpercer mais il esquiva et sa queue battit le sol, Léna ne fut pas assez rapide et ses jambes furent heurté violemment ce qui provoqua sa chute.

Le démon ne se jeta pas sur elle mais se retourna pour saisir à la gorge Gradguer qui lui sautait dessus. Gradguer manqua immédiatement de souffle et lâcha son arme. L'Angliras ne put l'achever car Léna s'était relever et l'attaquait. Il lui jeta donc Gradguer et tous deux roulèrent au sol.

Léna se releva en s'appuyant sur sa lame et fonça sans attendre. Elle enchaina plusieurs attaques vives et précises dans le but de faire reculer le démon ce qui permit à Gradguer de récupérer son arme et se relever.

Celui-ci pesta une nouvelle fois, maudissant sa lenteur et son incapacité à utiliser ses anciens pouvoirs.

Léna reçu un coup à la tempe et chancelât mais le démon enchaina sur Gradguer en tentant de le mordre mais le guerrier frappa d'estoc et le démon reçu son épée sur le haut de son crâne. L'épée rebondit sur les cornes de la créature mais elle recula car Gradguer avait failli lui transpercer la gorge.

Le démon d'une vivacité incroyable passa outre les parades du guerrier et lui lacéra l'omoplate en profondeur. Il tituba.

— Léna ! Je suis incapable de maintenir sa cadence, il est trop rapide !

La jeune femme arma un coup particulièrement fort dans le but de trancher la queue du démon mais celle-ci la frappa avant qu'elle n'attaque. Le démon baissa la tête et fonça sur Gradguer se concentrant sur lui car il était déjà essoufflé. Il voulut longer sur le côté pour faire une roulade mais une des cornes lui perfora le flan.

Les deux humains étaient mal en point et fatiguait tandis que le démon avec sa vigueur immortel continuait à se battre avec force et férocité. Il ouvrit la gueule et un jet de flamme en sortit. Gradguer se protégea derrière son manteau mais dû reculer. Mais Léna elle eut les cheveux brulés mais échappa au gros des dégâts. Le démon fondit sur eux et les mis à terre sans difficulté allait bondir sur eux quand il fut stoppé car la terre trembla sous un poids lourd qui l'avait heurté.

Le démon se retourna pour faire face à Etincelle qui le dominait en montrant les dents. Léna en profita pour planter son épée dans le dos du monstre qui rugit de douleur. Son rugissement fut couvert par la dragonne qui hurla de rage. Le démon voulut se décaler mais Gradguer s'accrocha fermement à sa jambe pour l'immobiliser. La mâchoire de la dragonne se referma brutalement sur le démon. Elle le souleva dans les airs et mordit à nouveau car il lui griffait la langue. Les lourdes mâchoires garnit de dents se refermèrent une nouvelle fois sur le démon et le sectionna en deux. Les jambes et la queue de la créature tombèrent au sol tandis que le haut du corps était jeté dans les airs par Etincelle qui souffla le feu de son être sur celui-ci et le réduisit en cendre. Un grondement sourd et puissant retentit longuement secouant le sol. La dragonne battit des pattes et un nouveau rugissement protecteur défia le monde de se mettre une nouvelle fois entre elle et sa maitresse...

Léna se releva soutenant Gradguer par les épaules prenantsoin de ne pas lui faire d'avantage mal. Ils observèrent tous les deux lesreste du corps démoniaque se décomposer en petites volutes de fumée noirâtre.C'était finit. Enfin. Léna sentit une sorte de poids quitter son esprit etd'elle aussi se dégagèrent plusieurs filaments de vapeur noire, signe que toutétait finit, enfin...



                                                                

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