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34.

Samedi 28 mai, Seoul, Bar à suchis, 12h15

On est tous réunis et on mange suchis ! Trop bon ! Masterclass ! Mais genre vraiment ! Avec Élias on est arrivé en retard au petit dèj donc on a pas pû mangé. Donc on était affamé et lorsqu'on s'est tous retrouvé ici, mon estomac à fait que me remercier de pouvoir enfin manger !

Riadh fait son vlog comme à son habitude. Il hésite pas à nous filmer lorsqu'on teste le wasabi d'ici. Et bah spoiler, il arrache ! Mais vraiment ! Tellement que Riadh ne se filme pas et donc Pape San le filme et le dénonce de ne pas assumer son idée. Je suis morte de rire. Qu'est-ce qu'il peut être con parfois !

Pape San présente égallement un gars qui nous a rejoint au resto car son avion a eu du retard, Urban de ce que j'ai compris. Mais perso, même si il à l'air bon délire, je vais rester éloigner de lui, par peur et sécurité suite à l'incident avec l'autre...

Élias : hmm... Jade ?

Moi : oui ?

Élias : tu veux y aller quand chez le coiffeur ?

Moi : demain.

Élias : ok. T'as une idée de la coupe que tu veux ?

Moi : pas vraiment. Je leur demanderai de m'impressionner !

Il pouffe en baissant la tête. Il la relève en me regardant avec des yeux amoureux, si Nat était là, il ne ferait que dire "Asakdeux". Je souris à cette pensée. Mon perroquet s'approche de moi et vient m'embrasser le coin des lèvres. Je souris gênée par les regards et les sourcils qui bougent de Riadh et de Pape San. Quant à Élias, lui, rigole mort de rire par la situation.

Riadh : bon on y va ou quoi là ?

Pape San : ouais, merci Élias, c'est très gentil de nous avoir invités !

Riadh : AH OUAIS !!

Élias : alors de un, j'ai été forcé parce qu'entre Jade et moi, c'est moi qui est le plus de thunes. Mais çaaurait dû être à elle de payer parce que c'est elle qui s'est rendormie !

Moi : sympa le soutien de son mec... EUH ! Riadh ! Tu couperas ce passage au montage !

Riadh : non.

Moi : t'es sérieux ?

Riadh : non, t'inquiète, je suis pas le genre de personne à balancer les couples secrets. Pas comme vous deux un soir...

Je sais très bien de quel soir il fait allusion car ça a encore fait pollémique. Par chance on ne me voit pas très bien, donc les hypothèses restent juste des hypothèses.

On sort du resto pour affronter cette journée très chaude.

Moi : mais quelle idée de sortir en sweat Stray Kids noir et de mettre un mum ?!

Pape San : oui, c'est vrai que sur le coup t'as pas été maligne.

Moi : merci j'avais deviné.

Élias : mais t'as un truc en-dessous non ?

Moi : oui. Un t-shirt couleur taupe unis.

Élias : et bah voilà, si tu as trop chaud tu peux te mettre en t-shirt. Et ton sweat tu le mets autour de ta taille pour que tu sois plus à l'aise.

Je lui souris, le remerciant avec mes yeux et mon regard sa compassion envers moi.

Riadh : eh ça vous fait quoi d'être les deux mecs les plus petit de la Corée là, tout de suite ?

Pape San : non c'est faux ! En France ouais peut-être c'est vrai mais ici__

Urban : les deux p'tits étrangers...

Élias : ici, ici je m'sens grave ienb !

Urban : là je filme à ma hauteur.

Il place la caméra au dessus de la tête de mon perroquet pour tricher sur sa taille. On rigole et Élias se défend comme il peut.

On arrive devant un vendeur de poisson pour manger... oui bon d'accord, j'avoue, j'ai perdu le mot pendant que je disais la phrase... donc je disais, on passe devant un poissonnier où en tout cas c'est une poissonnerie. Le vendeur je sais pas où il est.

Riadh ne perd pas de temps et fait un "hot combien" à Élias pour mettre sa main dans un aquarium avec de gros poisson. Facile. Faut juste pas se faire prendre. D'ailleurs c'est ce qu'il dit. Il demande quand même l'avis du chef pour savoir si il se fera juger ou non.

Pape San : c'est bizarre. Les gens qui vont te voir vont te juger et tu risques de te faire engueuler.

Mais il s'en fiche. Il est en vacances ici, il s'amuse et le fait quand même. Il rigole me faisant rire aussi car il prend tout les trucs à la rigolade en se moment. C'est comme le bonheur avant un drame. Le calme avant la tempête. Bref, vous m'avez comprise.

...

Rue de Séoul, 17h08

Élias et moi sommes collés l'un à l'autre, tel un petit couple s'assumant sur tout les réseaux, ce qui est bien évidement pas notre cas. Il a son bras droit autour de mes épaules et sa main droite accrochée à la mienne. Mon bras gauche est autour de sa taille. on profite de cette ambiance apaisante de la Corée qu'on ne retrouve pas en France. Le quartier asiatique de Paris est rien niveau ambiance comparé à ici.

Élias : wesh !

Il se détache de moi fixant une meuf blonde qui nous regarde. Flippant.

La meuf : je peux prendre une photo avec vous ?

Riadh : bah bien sûr ! Comment tu t'appelles ?

La meuf : Mélinda !

Riadh : tu viens d'où Mélinda ?

Mélinda : de France.

Riadh : mais de où en France ?

Mélinda : de Montpelier.

Ils parlent un peu ensemble avant de prendre une photo et de repartir. Sur le chemin Riadh embête Élias sur le fait qu'il est bizarre parce qu'il va parler à des touristes. En soit il a juste dit à un gars qu'il faisait du bon boulot en prenant une photo d'une valise. Il est en vacances, il fait ce qu'il veut non ? Et oui, je sais, cette semaine il faudra que je fasse des devoirs et que je révise pour le BAC mais tranquille ! OK ?

On se dirige gentillement vers ce qu'on appelle Mcdo pour prendre le repas du soir. Ne me posez pas de questions s'il vous plaît. Il est que 18h et ils veulent déjà bouffer...

Élias : faut que je mette mon masque, je suis trop populaire ! Jade aussi tu devrais le mettre. En même temps c'est grâce à moi que t'es ce que tu es aujourd'hui.

Moi : bah clairement pas. Toi tu m'as juste donné envie d'avoir Twitch et de te suivre sur les réseaux. C'est grâce à mes potes et à mon père que je suis ce que je suis aujourd'hui. Non mais, trou d'uc.

Riadh : eh les tourtereaux, ne vous disputez pas. Ce n'est que le premier jour.

On rentre dans le McDo, c'est un peu différent mais ça passe. Par contre il y a plein de menus qu'on a pas en France ! Il y a même des Sprite à la fraise, À LA FRAISE !

On en ressort peu de temps après, une fois les commandes récupérer.

Riadh : wesh, regardez tout les immeubles, on dirait qu'on est à New York avec toutes les lumières. Par contre c'est abusé comment tout le monde se tient la main et tout le monde est en couple ici.

Moi : tu sais il y a pas que New York qui existe avec des grands immeubles comme ça. Tu devrais réfléchir un peu avant de parler.

Riadh : eh Amaru ! Surveille ta copine.

Moi : j'ai pas besoin d'être surveillé je suis assez grande pour me débrouiller.

Élias : qu'est-ce qu'elle a fait encore ?

Riadh : elle me traite de débile.

Moi : moooh... Pauvre chou... tu veux un câlin ?

Élias : non il n'a pas besoin de câlin de ta part. Par contre moi j'en veux bien un.

Moi : jaloux.

Élias : oui. Et fière de l'être !

Je secoue la tête étant fatigué de sa bêtise mais souris sans m'en empêcher. En même temps c'est mon perroquet... on se dirige vers une place assez grande où on décide de s'installer sur un escalier pour pouvoir manger.

Avec Pape San on discute un peu regardant les deux cons s'embêter.

Moi : si tu connais un bon coiffeur tu m'envoies les coordonnées merci beaucoup !

Pape San : t'inquiète pas. Je réfléchis et te les envoie une fois trouvé.

Moi : okay.

Je décide d'écouter un peu la conversation de Riadh et puis de Élias.

Riadh : c'est ouf comme tout le monde ici est en couple. Qu'est-ce que ça te fait d'être le seul ici célibataire ?

Élias me regarde hésitant, avant de me faire un clin d'œil et de s'introduire dans le champ delà caméra.

Élias : frère, ça y est. J'ai assez donné les femmes. Maintenant, je me tourne plus vers les hommes.

Riadh rigole et Élias approche sa tête de la sienne. Je rigole, je suis en fou rire à la tête gênée de Riadh. Il me regarde comme si je devais le sauver mais je le laisse faire...

Riadh : et toi tu dis rien ?

Élias : bah elle va rien dire vu qu'elle ship.

Riadh : ah ouais ? Tu ne me shippes pas avec quelqu'un au moins ?

Moi : non. Pas encore.

Riadh : tu me le dis si un jour tu me shippes.

Moi : ok man !

Pape San : je vous propose de bouger comme ça on se rapproche plus vite de l'hôtel.

On acquièce tous en cœur et le suit.

...

19h37

La fatigue arrive et pourtant on est encore dans les rues ou plutôt dans les sous-sols de Seoul. Riadh et Urban connaissent un gars qui tourne un clip de rap et on va les rejoindre. On se salut et je stresse. Mon stresse revient souvent lorsque je suis entourrée de beaucoup de monde et surtout d'hommes. Je ne suis pas extrêment traumatisée mais j'ai des séquelles depuis le viol donc je stresse souvent pour aucune raison.

Moi : Élias... reste vers moi.

Élias : ça recommence ?

J'acquièce et il se précipite de me prendre dans les bras. Étant gênée de la situation, je décide de coller mon dos à son torse pour que je fasse moins penser à une petite fille en détresse. Il ressert son étreinte et pose sa tête sur mon épaule droite.

Élias : t'es fatiguée aussi, non ?

Je hoche la tête. Il m'embrasse la joue et me chuchotte des mots qui m'apaisent un peu. J'entrelasse nos doits ensemble afin qu'il ne puisse pas me lâcher et partir je ne sais où. Je rouvre et réalise que Riadh est en train de danser et s'ambiancer avec une cagoule noire avec les autres personnes. Je pouffe. Ceci est bien un scène inédite ! Ça me fait rire, il a gardé son sac noir, on dirait Dora l'exploratrice mais version Riadh l'explorateur ! Élias aussi en rigole, ce qui me fair un peu plus rire car je prends ce magnifique son dans les oreilles. C'est agréable mais vraiment. Je baille un coup et Pape San et Urban se tournent en même temps vers moi.

Urban : fatigué ?

Moi : yep. On rentre quand ?

Pape San : Riadh finit avec les gars et après il tournera encore un peu en interrogeant des passants sur les français.

Moi : donc dans longtemps...

Élias : sinon, on peut rentrer là. Dit nous quel bus faut qu'on prenne et on se débrouillera.

Pape San : le problème c'est que je ne sais pas quel bus exact tu peux prendre. J'ai pas envie de vous dire de bêtises donc vaut mieux attendre et on y va tous ensemble.

Urban : tu peux attendre encore un peu ?
                                                                                                                                                                     
Moi : c'est pas comme si j'avais le choix.

Ils me sourient et comme si le ciel m'avait entendu, je comprends avec les applaudissements et les cris de joie que c'est fini. Donc on taquine un peu Riadh, on remercie le rappeur et on fait demi-tour avec leur pote qui parle aussi français. On avance lentement alors je tire sur le bras d'Élias pour  qu'il avance avec moi.

Élias : tu l'aime pas Urban ?

Moi : non, c'est pas ça. C'est juste que je n'ai pas envie de me refaire à voir et en plus je le connais pas, donc je préfère parler un minimum avec lui. Tant pis si je me retrouve à faire la fille inscociable qui reste qu'avec son mec mais avec les évènements passés et mon stresse en permanance qui débarque sans prévenir, je ne veux pas provoquer les choses ! Pardon, je suis fatiguée...

Et rebelotte ! Les larmes arrivent, le stresse revient et je commence à culpabiliser de lui faire infliger toute ma douleur. Il me prend directement dans ses bras me frottant le dos et passant une main dans mes cheveux pour venir me faire des papouilles.

Moi : pardon, pardon, pardon__

Élias : de quoi "pardon" ? Pourquoi tu t'excuses ? Tout va bien. Je suis là et tu es avec moi. Profite de l'instant présent. Pourquoi tu t'excuses, hein ?

Moi : parce que... tu endures aussi toute ma douleur et mon mal être, j'ai l'impression de ne pas avancer, de reculer dès que je suis dans une foule dès que je vois des inconnus... je... tu ne devrais pas__

Élias : je ne devrais pas quoi, hein ? Rester avec toi, à tes côtés en te redonnant de la force ? En t'écoutant et en te voyant te battre chaque jours, chaque nuits contre ton traumatisme ? Et je devrais t'abandonner comme tant de gens l'ont fait dans le passé ? Abandonner tout ce qu'on a construit et te laisser déprimer seule ?

Moi : mais tu dois en avoir marre de moi...

Élias : mais qu'est-ce qu'il se passe dans ta tête pour réussir à te faire des films pareil ? Si je suis en couple avec toi c'est parce que, j'aime ta personnalité, j'aime notre complicité, j'aime comment tu peux être gênée pour un rien, comme là maintenant...

Moi : je suis pas gênée...

Élias : et le plus important, je sors avec toi parce que je t'aime et que tout ce que tu traverses on le partage, je suis autant touché que toi. Dès qu'un mec se colle un peu trop à toi, j'ai peur, peur de ne pas être encore là pour toi, peur de te perdre et de ne plus te retrouver. Peur que tu te brises et que tu ne saches plus te relever. Tu comprends ? Et je sais que si il m'arrivait une merde, tu serais là aussi pour moi car on ressent la même chose. N'est-ce pas ?

Moi : euh... oui.

Élias : c'est quoi cette réponse ? Normalement tu devrais m'embra__

Et je le coupe en l'embrassant. Il souffle comme si il n'avait pas respirer depuis son monologue. On s'embrasse toujours lorsque Riadh arrive près de nous et nous anonce qu'on se fait dévisager par les habitants de Seoul. Alors on se sépare à contre cœur regardant autour de nous. Enfin, JE regarde autour de moi avant de retrouver les yeux de Élias pétillants qui m'observe.

Moi : ...quoi ?

Élias : t'es mignonne. Approche.

Je plisse les yeux et fronce les sourcils. Je me méfie. En ce moment, quand on finit de s'embrasser il me chatouille souvent. Alors je m'approche de lui en mettant mes bras comme barrière. Il rigole. Mais c'est qu'il se fiche de moi en plus !

Élias : je ne vais te chatouiller. Je veux juste, enlever tes larmes de tes belles joues qui m'appartienne.

Moi : c'est faux elles sont sur moi donc c'est à moi. Mmmh !

Je lui tire la langue, d'où mon "Mmmh" mais je le regrette directement parce qu'il m'attaque de guilis dans le cou ce qui me provoque un fou rire et un sorte de rire étouffé. Je ne peux pas vous le décrire tant c'est indéscriptible.

Moi : stop, stop, stop !

Élias : alors dit qu'elles sont à moi !

Moi : non parce que c'est impossible qu'elles... héhé... t'appartiennent. Krrr... arr... ête !

Élias : dit le !

Moi : elles-nous-appartiennent !

Je réussi à dire une phrase assez vite sans rigoler. Hourra ! Il s'arrête.

Élias : mouais. Ça me va quand même... bon, allez, on les rejoint ?

Moi : okay mon perroquet !

Il pouffe avan de me prendre les joues et de me les embrasser de chaque côté. Qu'est-ce que je l'aime, putain...

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