Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Pizza cookies ou canard ?

— Et si on allait s'asseoir au bord du lac ?

Les yeux de Léna pétillent de joie à cette idée tout en attendant nos réponses.

Je soupire.

— Il est un peu tard là non ? Et puis j'ai faim moi... En plus il fait noir ! On verra à peine les crottes de chiens.

Emma regarde ses enfants, nous regarde nous, puis jette un coup d'œil au ciel.

— Moi ça ne me dérangerait pas, mais je ne sais pas si les enfants vont tenir le coup...

Les jumeaux s'empressent de clarifier la situation :

— Bien sûr qu'on va tenir le coup ! disent-ils en cœur.

— Et puis Axelle est d'accord avec nous. On aura qu'à laisser Rosie dormir, ajoute Lilou.

Emma se tourne vers Léna avec un sourire sincère sur les lèvres.

— Eh bien c'est d'accord dans ce cas !

Léna, ravie, demande aux garçons ce qu'ils en pensent, mais ces deux-là ont déjà bifurqué vers le point d'eau. Nous leur emboitons le pas, scindant la nuit froide pour nous poser au bord d'un lac encore plus froid. Plus j'y pense et plus je trouve cette idée stupide.

Mon ventre rejoint mon avis en grommelant obstinément. Léna s'esclaffe et me tire par le bras. Nous quittons le chemin de terre battue pour couper dans l'herbe.

— Emma on te laisse surveiller les garçons ! Arrange-toi pour qu'ils ne fassent pas de bêtises. Nous revenons bientôt avec des pizzas ! crie ma camarade.

En retour, je lui chuchote :

— Tu sais qu'on aurait pu prendre un chemin pour ça ? Couper par l'herbe et risquer de piétiner les fleurs... Détruire l'habitat d'adorables petites bêtes et...

— Oui c'est bon j'ai compris, me coupe-t-elle. On a qu'à retourner sur le chemin.

Elle se retourne et cours rejoindre la voie tracée. Je la rattrape lentement et nous nous mettons à marcher côté à côte, dirigées par l'odeur alléchante de la nourriture.

— Tu sais que Hugo en pince pour toi ?

Léna s'arrête net et me fixe comme si je venais de lui dire que la terre est plate.

— Mais... Impossible ! On s'est rencontré il y a peine trois jours !

Je m'arrête à mon tour.

— Peut-être, dis-je en haussant les épaules. Mais parfois il suffit d'une seconde. Surtout quand on sort d'une rupture telle que la sienne...

Je laisse planer le suspense. Est-ce vraiment à moi de lui dire tout ça ? Enfin, connaissant cet idiot ce n'est pas lui qui le fera.

— Voilà une preuve que je ne le connais pas ! Je n'étais même pas au courant qu'il avait été en couple.

— S'il n'était pas venu pleurnicher devant ma porte comme un enfant je ne l'aurais jamais su non plus. Je ne suis pas sûre de vouloir vraiment le savoir d'ailleurs.

Je reprends la marche. Léna me rattrape rapidement et s'accroche à mon bras.

— Pourquoi ? Pourquoi n'a-t-il rien dit ? Enfin... Non bien sûr c'est logique, il doit être perdu. Il ne veut sûrement pas en parler. Mais en même temps il devrait, peut-être que ça l'aiderait. Vous en dites quoi Monique ? Non laissez tomber. Je vais l'aider. C'est bien une des choses que je sais faire le mieux, aider les gens.

Elle continue de parler mais je ne l'écoute plus. La patience et moi ne sommes pas très bonnes amies. Et puis surtout, je ne veux pas me sentir coupable de ne pas aider Hugo. Ah ça non ! Je l'ai déjà tiré hors de sa grotte, ça ira très bien. Je ne veux pas m'attacher. A quoi ça rimerait ? De toute façon, je ne suis bientôt plus de ce monde.

— Là !

Léna me tire en arrière et pointe du doigt une pizzéria sur le trottoir d'en face. Nous traversons et entrons vivement dans le petit restaurant. Le lieu dégage une odeur absolument divine. Nous nous avançons jusqu'au comptoir et commandons six pizzas : fruits de mers, quatre fromages, reine, végétarienne, napolitaine et margherita. Le pizzaiolo s'active rapidement sur fond d'opéra italien.

Je paie le plus vite possible et nous sortons les bras chargés de boites en carton. Interdiction de faire refroidir les pizzas. Je ne peux m'empêcher de songer à toute la pollution que cela entraine... Enfin, au moins une chose est sûre, nous n'aurons pas froid avec ça sur les bras.

— Quel est votre parfum préféré Monique ?

— Cookies sans hésiter !

— Pardon ? Je vous parlais des pizzas.

— Bien sûr. Les cookies se marient parfaitement avec tout voyons !

Elle éclate de rire. D'un rire joyeux et sincère qui coupe avec toute la réalité que j'ai côtoyée jusqu'à aujourd'hui. Un sourire nait sur mes lèvres sèches. Cette femme est une boule de lumière, je crains de ne l'avoir sous-estimée. Elle est tout à fait capable de remettre Hugo sur pieds. Et moi aussi par la même occasion.

Léna n'est pas qu'une simple personne altruiste. Elle dégage quelque chose qui me donne envie de changer le monde, de revoir mes enfants, de retourner voir Victor. Son combat intérieur est à peine perceptible tant elle laisse ceux des autres l'empiéter. Le pire, ou le mieux, c'est qu'elle ne fait pas ça pour échapper à sa réalité personnelle, mais bien pour apprendre et découvrir la réalité des autres afin d'enrichir la sienne.

Plongée dans mes réflexions, je m'aperçois trop tard que nous sommes arrivées au bord du lac. Hugo a déjà pris l'initiative de m'arracher les pizzas des bras. Soi-disant pour m'aider, mais je pense plutôt que c'est pour les manger.

J'éloigne vivement les boites de sa portée et les dépose sur la table où Léna est en train de découper les siennes. Avec un peu de mal, elle essaie de donner une moitié de carton à chacun en guise d'assiette. J'attrape une des moitiés vides et frappe Hugo sur le crâne :

— Vaurien ! Laisse mes pizzas tranquilles !

— Aïe ! Mais arrêtez Monique ! Je n'ai rien fait !

— Si ! Sacripant ! Canaille ! Fripouille ! Bandit ! Tu me voles mon temps et ma patience en plus de ma nourriture ! Reviens ici que je te frappe ! Gredin !

J'use de tous les synonymes en ma possession et le prends en chasse, lui assenant sans relâche des coups de boite. Malheureusement, mes vieux muscles supportent mal l'effort et je m'assois, essoufflée, sur le banc qui jouxte la table.

— Tu me tueras donc imbécile !

Nos compagnons de diner sont tous hilares face à notre petite scène. Hugo revient la tête basse, grommelant des excuses peu convaincantes.

— N'oublie pas qui est la cheffe ici Hugo ! J'ai beau être vieille, j'ai encore bien des tours dans mon sac.

Le fou rire général passé, nous nous attaquons au repas, saisissant à tous va des parts de pizzas. Inévitablement, des miettes tombent. Attirées par l'odeur alléchante de notre diner, des formes sombres sortent de l'eau. La plupart restent à une certaine distance, mais un plus courageux que les autres s'avance vers nous et s'arrête à côté d'Hugo.

Visiblement affamé, l'animal se met à cancaner pour montrer sa présence. Le brun se lève d'un bond et saute sur la table. Désormais debout au milieu des pizzas, il se met à hurler :

— Dégage d'ici affreuse bête ! Va-t'en ! Monique aidez-moi donc !

Le rire me consume, je ne vaux plus rien.

— Alors on a peur d'une petite bête à plumes ? ricané-je.

— Taisez-vous ! Je suis anatidaephobique ! Éloignez cet animal de moi je vous en supplie !

— Quoi ? Parle français je te prie.

— J'ai peur des canards ! hurle-t-il.

Je prends un malin plaisir à l'observer. Désormais tétanisé, même sa voix reste coincée dans sa gorge. Autour de lui, nous nous en donnons à cœur joie. Nos rires strient la nuit tandis que le « monstre » continue de réclamer un bout de pizza. Les jumeaux d'Emma s'amusent à imiter le bruit du canard alors que leur mère les réprimande entre deux crises de rire.

Finalement, en bon sauveur, Guillaume se lève en retenant ses gloussements. Il pourchasse l'animal qui retourne à l'eau à grand renforts de cris et de battements d'ailes. Fier de lui, il revient vers nous et effectue une révérence maladroite :

— L'animal assoiffé de sang a été chassé de votre territoire mon seigneur tout puissant.

Nos rires repartent dans un grand éclat et Hugo se renfrogne, vexé jusqu'au cœur qu'il n'a pas. Dans sa gentillesse infinie, Léna lui tend une main pour l'aider à descendre, mais il refuse et saute à terre en manquant de se tordre la cheville.

— Vous n'êtes vraiment pas drôles hein !

— Mais toi si ! répliqué-je avec un sourire satisfait.

Nos amis retiennent un énième ricanement tandis que le brun s'énerve.

— Puisque c'est comme ça, je rentre moi !

— Hugo non ! Attends-nous ! s'écrie Léna.

— Moi ça ne me dérange que l'âne à six dés phobiques s'en aille vous savez...

Je reçois un regard noir de l'intéressé qui se complaint dans sa colère. Mieux vaut ça que la honte je crois.

— Ça va, ça va ! Laisse-nous ranger ça et on arrive. On n'avait même pas fini de manger !

— Ni de vous moquer apparemment...

— Viens nous aider au lieu de râler Grincheux !

Boudeur, il reste en retrait tandis que nous replaçons les restes de pizzas dans deux moitiés de boîte. Nous jetons les derniers emballages au recyclage et partons, nos parts de diner à la main. Nos cœurs riant encore de cette belle soirée de printemps.

~~~

Bonjour !

Comment allez-vous ? Pas trop chaud ?

On entame les meilleurs chapitres que j'ai écrit jusqu'ici selon moi ! Les prochains risquent d'être riches en nouvelles informations...

Qu'avez-vous pensé de celui-ci ?

Le duo Mugo a encore fait des siennes hein ? ;)

Hier j'ai effectué un changement de résumé avec l'aide de Coquillette666 et Astraamoon

Que je remercie encore une fois ❤️

Sur mon compte instagram, j'ai proposé une journée spéciale UMDL, avec des jeux / quizz, sous forme de points à gagner :) Si cela vous intéresse aussi n'hésitez pas à aller vous abonner ! Je donnerai plus d'informations en story ^^ (Pseudo: Bookryne ou Arcandia).

Je crois que c'est tout pour moi ! Bonne journée 🌟

PS : N'oubliez pas de jeter un oeil à l'image d'illustration de chapitre ;) (Celle-ci est très drôle je trouve XD )

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro