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Chapitre 39

La veille, Alice Londubat avait donné naissance à un fils. Sirius et moi arrivions à peine à Ste Mangouste pour rendre visite aux heureux parents quand Remus venait à notre rencontre, fébrile. D'instinct, je me crispais, plus ou moins prête à encaisser une mauvaise nouvelle de plus, avant de remarquer son large et éclatant sourire.

    – Le travail de Lily a commencé !

Mes épaules semblaient se délester d'un immense poids tandis qu'un sourire ravi étirait mes lèvres. Le bébé de nos meilleurs amis arrivait et cela suffisait à dissiper la brume d'abattement dans laquelle nous nagions depuis plusieurs mois.

Lunard nous conduisait à travers un dédale de couloirs. James et Lily, enceinte jusqu'aux yeux, étaient arrivés deux heures avant nous, nous expliquait-il en chemin. Elle ne tenait Neville dans ses bras que depuis cinq minutes que les premières contractions avaient commencés et elle avait immédiatement été prise en charge. James revenait régulièrement donner des nouvelles, faisant l'aller-retour entre la chambre des Londubat et la leur.


    – Un garçon ! C'est un garçon !!

Nous avions pris congé de Frank et Alice, les laissant savourer une intimité bien méritée. Nous patientions dans le couloir depuis un certain temps lorsque résonnait le cri d'allégresse pur de James. D'un bond, Peter, Remus, Sirius et moi, nous étions relevés des chaises que nous occupions. Le jeune Potter fondait sur nous, les prunelles pétillantes, la tignasse ébouriffée, plus heureux que je ne l'avais jamais vu. Il nous serrait dans ses bras en s'esclaffant.

    – Venez ! nous enjoignait-il, extatique.

Nous le suivions pour pénétrer dans une chambre un peu plus loin. Lily avait les traits tirés par la fatigue et pourtant lorsqu'elle relevait vers nous des yeux brillants de bonheur, elle me paraissait encore plus rayonnante que le jour de son mariage. Elle tenait dans ses bras son fils endormi, emmailloté dans une couverture. Celui-ci avait déjà une poignée de cheveux du noir de jais de son père. Je portais mes doigts à mes lèvres, profondément émue en voyant cet être minuscule. J'approchais de ma meilleure amie devenue maman, riant et pleurant à moitié.

    – Il est magnifique !

Les Maraudeurs se réunissaient autour de nous pour accueillir le petit au sein de la famille que nous formions. À peine sorti du ventre de sa mère, il était déjà tellement aimé.

    – Lily et moi avons le plaisir de vous présenter Harry.



Nous revenions le lendemain après une bonne nuit de sommeil. Les naissances de Neville et de Harry renouvelaient notre énergie, notre espoir. C'étaient de petits miracles qui illuminaient nos vies et Merlin savait que nous en avions besoin.

Je tenais dans mes bras le petit Potter assoupi. J'étais émerveillée par son innocent minois, par sa petite menotte tout juste capable de serrer mon index.

    – J'en veux un comme ça aussi... soupirais-je.

    – On peut s'y mettre tout de suite, si tu veux... murmurait Sirius d'une voix suave au creux de mon oreille, une main sur le bas de mes reins.

Je découvrais un voluptueux sourire sur ses lèvres et malgré son ton badin, j'eus brusquement envie de l'attirer dans un placard isolé. Je me contentais pourtant de lui adresser un clin d'œil aguicheur qui le faisait éclater de rire.

    – Contrôlez vos pulsions devant mon fils tous les deux.

Nos rires redoublaient tandis que je rendais son enfant à James. Sirius passait ses bras autour de ma taille et posait un baiser sur ma tempe.

    – Comment vont Alice, Frank et Neville ? demandait Lily.

    – À merveille ! Ils rentrent aujourd'hui, répondais-je, ayant retrouvé mon sérieux.

    – Deux naissances presque simultanées au sein de l'Ordre... la relève est assurée !

    – J'espère que ce sera terminé bien avant qu'ils soient en âge de s'en préoccuper... rétorquait ma meilleure amie, un pli soucieux barrant son front.

    – Ne t'en fais pas. Ils grandiront dans un monde qui a retrouvé sa tête, la rassurais-je.

Nous regardions tous la petite tête de Harry qui émergeait de ses couvertures. Il dormait à poings fermés, si paisible, ignorant tout du chaos qui l'avait vu naître. Nous espérions tous qu'il n'aurait jamais à connaître la guerre que nous livrions. Que jamais il n'aurait à risquer sa vie ou à connaître le poids de la trahison et la douleur de la perte d'un être cher.

Que jamais il n'aurait à se battre.



Petit à petit, sans m'en rendre vraiment compte, j'avais emménagé chez Sirius. J'avais commencé à apporter plusieurs vêtements de rechange. Puis quelques livres. Jusqu'à ce qu'il ne reste finalement plus que quelques affaires éparses à Godric's Hollow. Des morceaux de notre bonheur étaient affichés dans l'appartement. Des photographies du mariage de James et Lily avaient rejoint les posters de moto, dont le fameux portrait de nous deux. Des plus récentes, où nous posions fièrement avec notre filleul dans les bras. J'avais également rapatrié mes propres photos, celles qui étaient dans ma chambre chez Bathilda, ainsi que ma bannière de Serdaigle qui jouxtait la sienne de Gryffondor.

J'étais assise en tailleur dans le lit. Un grimoire ouvert sur mes genoux et armée d'une plume, j'étudiais une carte du ciel nocturne étalée devant moi. Depuis la naissance de Harry deux mois plus tôt, j'étais prise d'un regain de confiance en l'avenir. Aussi m'étais-je replongée dans l'astronomie. J'aimais travailler chez Fleury et Bott, mais j'avais postulé en tout premier lieu par commodité, afin que mon emploi ne soit pas un frein à mes missions de l'Ordre. Mais peut-être pourrais-je un jour réorienter ma carrière...

Un rayon de soleil entrait progressivement dans la pièce. Les volets n'étaient pas fermés, Sirius appréciant le fait d'être réveillé par la lumière du jour. Il était pourtant encore profondément endormi. Nous devions retourner à Godric's Hollow dans la journée. J'eus le temps de couvrir un parchemin d'annotations avant que le rythme de sa respiration ne change. Il remuait doucement et je sentais ses doigts effleurer mon dos. De longues minutes passaient alors que je continuais d'étudier les étoiles en me délectant de ses caresses, pendant qu'il se tirait complètement du sommeil.

    – On devrait se marier.

    – Quoi ? disais-je en riant, certaine d'avoir mal compris.

    – On devrait se marier, répétait-il pourtant.

Je me tournais vers lui. Il souriait. Je secouais la tête en souriant également, m'interdisant de tomber dans le panneau, et me penchais vers lui pour lui voler un baiser.

    – Arrête de dire des bêtises, chuchotais-je.

Je savais qu'il plaisantait. Nous nous aimions et nous étions ensemble. Nous vivions même sous le même toit. Mais cela ne signifiait pas qu'il était prêt à aller plus loin, pas à ce point. J'étais consciente qu'il n'était plus le bourreau des cœurs que j'avais connu à Poudlard, cependant, je ne pouvais pas me laisser aller à m'imaginer qu'il souhaitait vraiment franchir cette étape. Je n'avais même pas osé lui dire à quel point j'enviais James et Lily avec leur fils. Ce que nous vivions Sirius et moi était parfait, je ne voulais pas précipiter les choses, mais d'aussi loin que je m'en souvienne, j'avais toujours eu le désir d'avoir un jour des enfants. Et avec sa famille construite à partir de mariages arrangés, avec des parents aussi peu aimants qu'Orion et Walburga, je craignais qu'il n'ait été dégoûté de pareil engagement. Alors, oui, il était plus simple de me persuader qu'il plaisantait, plutôt que de tomber de haut.

Je quittais la chaleur du lit pour rejoindre la cuisine. D'un coup de baguette, je faisais virevolter une casserole jusque l'évier. D'un autre, j'ouvrais le robinet, déversant l'eau à l'intérieur, puis allumais le feu où venait de se poser le récipient.

    – Tu n'as pas envie de te faire appeler Mrs Black ?

Il m'avait rejoint et s'était adossé au plan de travail, les bras croisés sur son torse, toujours avec ce sourire en coin.

    – Je préfère m'appeler Grindelwald, assénais-je malicieusement.

    – Menteuse. ...ou peut-être que l'institution du mariage te laisse de marbre ? Par la barbe de Merlin, serais-je tombé amoureux d'une femme sans foi ni loi ?

Je m'esclaffais et il s'approchait de moi, charmeur.

    – Épouse-moi, susurrait-il.

    – Non, pouffais-je.

    – C'est parce que je n'ai pas de bague que tu ne me crois pas ?

    – Je crois surtout que côtoyer la famille Potter t'es monté à la tête.

    – Rien à voir. Je veux t'épouser.

    – On va être en retard.

Durant tout ce temps, il avait conservé un sourire enjôleur, preuve qu'il ne pouvait être réellement sérieux.


    – Une robe blanche t'irait tellement bien...

Je secouais la tête, amusée, au soupir de Sirius. Une serviette à la main, j'entreprenais de sécher mes longs cheveux. Il se tenait dans l'encadrement de la salle de bain, appuyé au battant, les yeux rivés sur moi. Je le voyais me détailler soigneusement du regard à travers le miroir. Je me mordillais la lèvre en tâchant de l'ignorer.

    – Épouse-moi... murmurait-il au creux de mon oreille au bout de quelques instants.

Il s'était rapproché et ses doigts s'étaient glissés sur mes hanches.

    – Tu vas bientôt reprendre tes esprits... répondais-je sur le même ton.

    – J'ai l'esprit parfaitement clair...

    – C'est évident, ripostais-je dans un éclat de rire alors que ses mains s'aventuraient un peu plus loin sur ma peau et déclenchaient des frissons sur leur passage.

    – Je veux que tu sois ma femme.

Il poursuivait ses caresses indolentes en parlant tout bas.

    – Là, tout de suite, j'ai l'impression que c'est autre chose que tu veux... rétorquais-je encore pour le taquiner.

Le temps d'un battement de cœur, ses gestes paraissaient se suspendre, figés, avant qu'il ne repose sagement ses mains sur ma taille.

    – Tu as raison.

Je fronçais légèrement les sourcils. Quelque chose avait changé dans le timbre de sa voix. Il embrassait mon épaule et je relevais la tête à temps pour voir sa mâchoire contractée dans le miroir, avant qu'il ne se détourne et me laisse seule.

Un frisson qui n'avait plus rien à voir avec l'excitation parcourait mon corps.

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