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Véritable chapitre 2

Je rentrai chez moi, et, malgré moi, j'avais trouvé un livre à lire, pour ce soir, avant de me coucher. Même si, j'espérai ne pas être trop chamboulé par ce carnet, qui, à première vue appartenait à Karen.

Je décidai de dîner, avec une assiette de pâtes à la bolognaise, et une clémentine.

Je m'emparai du carnet, et me dirigeai vers ma chambre. Je m'allongeai dans mon lit, redressai la couette sur mes jambes, puis j'ouvris le cahier, et une dizaine de cartes, à mon attention tombèrent. Je préférais me concentrer sur la lecture du carnet en lui-même, puis je prendrais un temps pour regarder ses cartes. Sur la première page, était inscrit le nom de Karen, et l'adresse de ses parents, en cas de perte. Si elle tenait à le récupérer en cas de perte, ce carnet devait contenir des informations sur la vie de Karen. Sur la deuxième page, un pictogramme était dessiné : Karen avait représenté ses parents et les avait barrés. C'est peut-être pour cette raison que sa mère n'avait pas osé le lire. Je remarquais qu'elle dessinait fort bien, chose que je ne savais pas. Je n'avais pas encore lu la première page de son carnet que déjà, j'apprenais des choses sur Karen. Je commençais par remarquer une date, début typique d'un journal intime, je ne risquais pas d'être surpris, je connaissais déjà toute sa vie. Je commençais à lire :

"Ce soir, j'ai lancé un ballon dans le ciel, pour me dire qu'il restait de l'espoir, comme ce ballon qui a de l'espoir de voler encore plus haut. Je pense que j'avais besoin de ça, car après, je me sentais bien. Je suis aussi sortie cueillir une rose, pour sentir son odeur me transpercer les narines. Ce matin, ç'a été les filles qui m'ont embêté. Elles me regardaient comme si j'étais un souillon. Ça me rend folle, de penser que j'ai pu les laisser me marcher sur les pieds comme ça. Sauf que maintenant je n'ai plus le choix. Je n'ai plus la force de les envoyer balader. Elles ont gagné trop de terrain.Et dorénavant, elles le partageront avec les garçons. Je ne pensait pas que de simples humains pouvaient faire autant de mal à d'autres humains. Nous sommes du même pays, de la même espèce, du même village, et même certainement de la même grande et unique famille. Je ne comprends pas pourquoi ils s'en sont tous pris à moi, il y a quatre-cents élèves dans le collège, et il a fallu que ça tombe sur moi, des fois je me dis que si je quitte ce monde, ils seront tristes, parce qu'ils n'auront plus personne à embêter. Je devrais peut-être mourir, rien que pour leur faire payer ce qu'ils m'ont fait endurer.Je pense que cette petite vengeance ne serait pas suffisante. Je ne sais même pas ce qui les a poussé à me choisir moi comme cible. Certes, je suis seule aux récréations, je ne cherche pas m'intégrer, car les groupes d'amies ne me conviennent pas. Mais, en même temps, pourquoi toutes les filles ne se réunissent-elles pas toutes ensemble, pour ne former qu'un seul groupe, car elles passent leurs récrés à faire la même chose : parler de potins. Je suis sûre en plus, qu'elles parlent des mêmes nouvelles ! Elles ont toutes les mêmes occupations, les mêmes amoureux secrets, le même style vestimentaire, les mêmes techniques de maquillage, le même genre de photos sur les réseaux sociaux, ça ne s'appelle plus des amies mais des clones ! Je ne pense pas avoir envie de faire le centième clone des cinquièmes. Désolé mais si j'avais quatre-vingts clones, je n'apprécierais pas non plus."

Je m'arrêtai de lire : Karen me cachait quand même énormément de chose sur sa vie. Ce récit, elle devait l'avoir écrit en début cinquième. Malgré cela, je venais d'apprendre, qu'elle aimait les roses, qu'elle lançait des ballons dans le ciel, parce qu'elle gardait espoir, alors que je croyais son espoir épuisé. Je n'avais pas non plus apprit qu'elle ressentait de la haine, envers ses camarades harceleurs, sinon je l'aurais poussé à les remettre à leurs places, à l'aide de cette colère intérieur comme unique force. Et peut-être que grâce à cela, elle ne nous aurait pas quitté. J'ignorai d'autant qu'elle commençait à entretenir dès son début cinquième, des envies suicidaires. Si elle m'en avait parlé que vers la fin de sa quatrième, c'est sûrement car cette idée l'obsédait depuis pas mal de temps. Karen était en réalité une vrai fleur, qui ne s'est jamais ouverte. Étant petite, elle rêvait de s'ouvrir le plus somptueusement possible, mais je pense que dès son entrée au collège, la jeune fille se recroquevillait peu à peu dans le minuscule morceau de bourgeon qui lui restait, jusqu'à ce qu'elle en recrée un.

Je continuais à lire le journal intime de Karen, maintenant que je peux le dire, avec un sorte de culpabilité de ne pas avoir pu l'aider mieux.




Hello,
J'aurais voulu publier plus tôt, mais voilà. Aucune excuse. Je manque juste de temps. J'aimerai publier plus  régulièrement, mais j'y arrive pas. Tant pis.  Merci pour la lecture, et bah,
Bonne lecture !

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