Tu te réveilles les mains attachées par des menottes sur une sorte de pilier au plein milieu d’une pièce avec un escalier en face de toi.  

Tu as de l’acouphène et ça t’empêche de te concentrer réellement sur ce qu’il se trouve autour de toi de toute façon c’est assez sombre, donc tu ne rates pas grand chose du suppose. 

La porte en haut de l’escalier s’ouvre pour laisser un homme rentrer dans la “pièce”, il est en contre jour, tu ne peux pas le voir, mais tu reconnais sa voix. 

-”Désolé  réellement je le pense, au fond je pensais juste te faire un peu peur, pour t'éloigner de l’autre con, mais mon subordonné est venu avec une bien meilleure idée.” 

Il s’approche de toi et souris de façon sadique et narquoise avant de te baffer. 

-”Tu aurais d’ailleur du comprendre le message, tu n’en serais pas là si tu étais un peu plus intelligente. “ Il te tire les cheveux et te fait le regarder dans ses yeux.

-”Je ne sais pas ce qu’il te trouve. Enfin tu finiras comme toutes les conquêtes d’une nuit qu’il a collectionné avec les années. Tu aurais vraiment du écouter mon conseil d’homme soul.” Puis il te lâche la tête et se retourne. 

-”Je m’en fiche bien.” Tu dis faiblement. Il se retourne croisant ton regard. “ Je m’en fiche de son passé ou du danger qu’il m’apporte parce que j’aime rester avec lui.”  Et bien plus au fond que maintenant tu te retrouves là, oui il y a beaucoup plus, tu voudrais qu’ils soient là. 

-”Tu comprends rien c’est pas possible, il en a rien à faire de toi, il va te trahir rien de moins.” 

-”Pourquoi tu le détestes autant? Il ne t’a pas trahi pourtant?” Tu te prends une nouvelle gifle puis un poing  dans l’estomac de faisant t'étrangler.

-”Il est parti, il m’a abandonné, il nous a tous abandonnés!" 

-”Pourtant il t’a protégé. Il m’a dit pourquoi il avait fait exploser ta voiture...il voulait faire comprendre à ton chef que tu n’avais rien à voir avec son départ… A chaque fois que tu utilises ta corruption il est le premier à tout faire pour l’annuler pour que tu restes en vie comme la dernière fois.” 

-”Je ne crois pas un traître mot. Et un conseil tu ferais mieux de la fermer, ça t’évitera d’avoir plus d'ennui." Il était si menacant, mais tu avais un peu de pitié pour lui, parce qu’au fond il était, comment dire, triste, blessé. 

Puis il sort, en parlant d’ennuies, tu en as et des gros mais hors de question d’abandonner, tu dois finir se livre, tu dois finir se fichu bouquin pour qu’elle repose enfin, tu dois finir avec toute cette merde et sutout tu veux le revoir lui. Le fait d’avoir rencontré Dazai à la place de ton amie et l’une des meilleures choses qu’il t’es arrivé, tu ne veux pas regretter un seul instant et tu ne regrettes aucuns moment passé avec lui et les autres, eux aussi sont tes amis. 

Alors tu décides tirer,  tu tires de toutes tes forces sur les menottes, tu sens tes muscles se fatiguer et s'engourdir  mais tu continues de tirer. 

Tu dois sortir de là, oui tu ne te donnes pas le choix et ça ne sera pas les deux pieds en avant! 

Tu ne sais pas depuis combien de temps tu te débats avec ces liens qui de toute évidence ne bougerons pas d’un millimètre, la peau de tes poignet est défoncée, tu saignes. Tu entends le son distinct de la porte s'ouvrir laissant rentrer à nouveau Chuuya.  

-”Tu as de la chance tu sais, si Dazai faisait encore parti de la mafia cette séance de torture serait trois fois pire. Je suis plus doux dans un certain sens “

-”Comme j’en ai de la chance! “ Tu réponds de façon sarcastique, te prenant encore une baffe. Tu sens ta lèvres inférieur saigner. Mais alors qu’il allait recommencer, une voix vous interrompt. 

-”Si tu dois te défouler sur une personne c’est sur moi Chuuya…” Tu regardes en haut des escaliers, Dazai si tient un regard froid, le regard d’une personne ayant déjà tué.  -”Tanizaki-kun Atsushi-kun!” 

Deux personnes apparaissent à tes côtés et te libèrent, ils t’aident à marcher et à monter les escalier. 

-”J’ai décidé de faire ça dans la finesse pour une fois, vois tu Chuuya.” Il te regarde concerné alors que tu passes à côtés de lui, tu le rassures en lui disant que tu n’as rien. 

-”Tu n’aurais pas dû venir Dazai.”  Crache de façon hargneuse le plus petit des deux.

-”Mmh, je n’ai pas l’intention de me battre contre toi Chuuya, je suis juste venu la chercher rien de plus rien de moins, maintenant que je l’ai, je pars.” Il se retourne mais et arrêter par la voix de Chuuya. 

-”Un jour tu me le paieras, un jour je te tuerai, je te l’assure Dazai!” Les mains dans les poches de sa longues vestes beiges, le brun se retourne son regard sans lumière et sadique dépeint sur son visage. 

-"J'espère bien.”  

Tu retrouves les autres, ils te font monter dans un camion, tu vois d’autres venir dans votre direction, ils ont dû faire l'appât. 

Dazai arrive lui aussi mais malheureusement tu vois derrière toi une femme blonde une arme à la main visant Dazai, aucun de vous n’avez le temps de le prévenir, il se fait tirer dessus. Tu es choquée. 

-”Dazai!” Tu cris. 

Kunikida est celui qui va le chercher alors que tu vois une tache de sang s'agrandir au niveau de l’abdomen de Dazai. 

Il se fait poser sur le sol du camion et vous démarrez en trombe. Yosano compresse sa blessure du mieux qu’elle peut. Elle ne peut pas faire autre chose, elle doit être à l’agence pour pouvoir le soigner efficacement et surtout, sans d’après les autres te traumatiser. 

Tu restes à ses côtés faisant attention à son état, observant n’importe qu’elle changement.

Il prend un de tes poignets doucement et caresse doucement les traces et petites coupures que tu t’es faites en essayant de te libérer. 

-”Aku va bien...Naomie s’occupe de lui.” Il parle doucement. 

-”Garde tes forces Dazai. “ Le sermonne  Yosano. 

Une fois rentré à l’agence Dazai est la priorité alors il est amené au bloc et toi tu es soigné par Kunikida. 

-”Il va s’en sortir?” Tu demandes. 

-”Ne t’en fais pas pour lui, il va ressortir tout beau tout propre.” Il finit tes bandages et te dit de l’attendre dans l’infirmerie, la porte s’ouvre laissant entrer Kyoka et Aku. Elle te tend une tasse de thé. 

Le soleil se lève doucement dehors et tu peux voir des fenêtres, le joli spectacle qui s’offre à toi. Au bout d’un moment tu as cru que plus jamais tu ne serais capable de le voir, le soleil et encore moins lui. 

Il ressort et comme prédit par Kunikida il est resplendissant. Plus aucune trace de blessure n’est apparente, tu le vois remettre son manteau et quelque chose te choque sur son poignet, quelque chose brille sur ce dernier. Tu t’approches et remarque bien la montre que tu lui as offert, mais tu te souviens être parti avant que les présents ne soient ouvert. 

-”Tu l’as ouvert?” 

-”Oui je l’ai vue avant de partir te chercher, je me suis dit qu’elle me porterait chance.” Dit-il en la regardant. 

-”Tu parles d’une chances tu t’es fait tirer de dessus.” Tu dis de façon un peu amère. 

-”Je ne parlais pas de cette chance là, je parlais de la chance de te revoir. Et la j’ai gagné le gros lot!” Il caresse ta joue blessée. Tu rougis suite à son geste et tu t’approches de lui afin de recevoir une étreinte de sa part. 

-”Allons ne soit pas gênée Red-chan.” Il te taquine un peu. 

-”Dit Dazai...je sais que tu es quelqu’un de tourmenté même si tu essayes de ne pas le montrer, mais je enfin...quand j’étais attaché et que j’ai parlé à Chuuya, je me suis senti vraiment proche de toi et ...je sais même pas quelle est le but de te dire ça à vrai dire...Je crois que j’avais besoin de te le dire tout simplement.” Ce que tu essayais de dire ce que tu l’aimais bien même voir plus que bien.

-”Moi aussi Red, je me sens proches de toi, j’ai jamais ressenti ça au côté de personnes, c’est étrange, mais j’aime bien rester avec toi, j’aime ta compagnie et ce que tu m’apportes.”  Voilà, rien de plus n’a était dit ce matin du 20 juin.