Chapitre 1 : le commencement
l est tard. La nuit est tombée il y a quelques temps déjà, si bien que les étoiles sont vraiment apparentes et la lune éclaire de sa lueur réconfortante les rues de Konoha. Je rentre d'une lourde mission, ayant duré plusieurs jours, n'ayant qu'une seule et unique envie qui n'est autre que dormir.
J'avance d'un pas rapide dans le village désert, pressée de me coucher. Après avoir avalé quelque chose et m'être préparée à dormir, je me couche, rabattant la couverture sur moi. Tombante de fatigue, je ne met pas plus de quelques minutes à sombrer dans le sommeil.
Mais au beau milieu de la nuit, je suis réveillée par un bruit sourd. En un bond, je sors de mon lit. Le son qui résonne dans l'entièreté de ma maison sonne comme de petits coups de plus en plus forts. Je décide de jeter un coup d'œil à l'extérieur, après tous, c'est peut être simplement un chat, je dois en avoir le cœur net.
Je me rapproche de plus en plus de la porte, les bruits sont plus forts et réguliers. Je saisis alors la poignée et l'ouvre d'un mouvement brusque. La nuit, devenue sombre, s'étend à perte de vue devant moi. Aucun signe de vie aux alentours, juste la silhouette d'un jouet sous un lampadaire clignotant au loin. Le bruit ayant cessé, je rentre, prenant évidemment soin de vérifier, une dernière fois, que personne n'est présent.
Izumi : J'imagine que ça doit être le vent... ou un animal...
Je verrouille la porte derrière moi, mais lorsque je tourne la clé dans la serrure, j'entend de petits bruits venant de la cuisine. Effrayée, j'attrape ce que j'ai sous la main pour me défendre. C'est donc armée d'un parapluie rouge que je marche à pas de loup vers la pièce. Soudain, un immense son métallique me fait sursauter. Un dilemme s'impose donc : Fuir ou Mourir.
La porte n'est qu'à quelques mètres de moi, mais je suis comme paralysée, incapable de bouger. Je suis pourtant ninja, mais rien à faire, mon corps refuse de fuir.
Les bruits cessent.
Doucement, je me retourne, et c'est avec horreur que je découvre que l'intégralité de ma maison est sans-dessus-dessous. Au milieu de ce champ de bataille se trouve un individu de dos. Il ne mesure pas plus de vingt-cinq centimètres, mais pourtant, je jurerais l'avoir déjà vu quelque part.
Lorsque celui-ci se retourne, je le reconnais de suite, il s'agit du troisième Hokage. Mais il ne semble pas dans son état normal, s'apparentant plus à un nain de jardin qu'autre chose.
Izumi : Mai-MAITRE HOKAGE ?! Que faites vous chez moi ?
Hokage : Je cherche mes chaussettes, vas dehors.
Izumi : Mais...pourquoi ?
Hokage : Il y a quelqu'un.
Me faisant virer de ma propre maison par un si petit être, je me retrouve dehors, à scruter du mieux que je peux dans la nuit noire. Ne voyant rien, je m'apprête à faire demi-tour, mais au niveau du seuil de la porte, j'entend une voix.
??? : Izumi !
Surprise, je tourne sur moi-même, tenant tant bien que mal de trouver son origine, mais sans succès.
??? : Plus bas !
Je baisse la tête et découvre alors deux rats verts sur mon paillasson. Tout deux sont coiffés d'une coupe au bol noire et ne mesurent pas plus que les lettres formant le mot "BIENVENUE" qui ornent mon tapis.
Izumi : Mais qui êtes vous ?
??? : Mais enfin Izumi, tu ne me reconnais pas ? Je suis Gaï sensei !
Izumi : Gaï ? Et donc lui c'est...
Gaï : Oui c'est Lee.
Izumi : MAIS VOUS ETES DES RATS ?!
Lee : Euuuu oui...
Gaï : Ne cherche pas à comprendre, c'est aussi ça la fougue de la jeunesse !
Izumi : Mais ça n'a aucun rapport...
Rat-Lee porte son poing devant lui. Il a les larmes aux yeux et s'exclame devant son maître.
Lee : Vous avez raison Gaï sensei !
Izumi : Je ne vais pas chercher à comprendre...
Gaï : Suis nous !
Izumi : Où allons nous ?
Gaï : Bah... Dans le taxi !
Izumi : Quel taxi ?
Gaï : Tournes la tête à 90 degrés vers l'est.
Faisant ce qu'il me dit, je découvre le jouet que j'avais aperçu plus tôt. C'est une voiture jaune et noire. Je fronce alors les sourcils, ça ? un taxi ?!
Izumi : Mais... il est tout petit !
Gaï : Oh mais que je suis distrait, Lee, vas donc chercher la boite.
Le petit disciple vert court vers le coffre du jouet, sui, à ma grande surprise, est capable se s'ouvrir. Il se précipite ensuite vers nous, tenant cette fois-ci une minuscule boite mauve, sur laquelle sont parsemés des flocons de neige. Gaï Attrape la boite, remerciant au passage Lee, et l'ouvre, en sortant un magnifique petit gâteau. Sur le dessus de cette intrigante pâtisserie, se trouve un glaçage pourpre, orné d'un arc en ciel et d'une flèche pointant vers le bas.
Gaï : Tiens mange.
Sans la moindre réflexion, je saisis le gâteau et le mange. Une sensation étrange me parcourt alors le corps, mes jambes sont semblables à du coton tandis que le monde autour de moi se met à tanguer. Je ferme les yeux. Lorsque je les ouvre de nouveau, je suis toujours sur mon paillasson, mais cette fois-ci, aussi grande que Lee.
Izumi : Que s'est il passé ?!
Gaï : Tu as rétréci au cause du gâteau, mais vois le bon coté de la chose, désormais tu as la taille pour monter dans notre taxi !
Tout deux se dirigent vers le taxi et entrent à l'intérieur. Toujours perdue sur ce qui est en train de m'arriver, je suis le mouvement. Gaï étant au volant et Lee à sa droite, je m'installe à l'arrière tandis que le véhicule démarre. C'est lorsque je m'aperçois que nous nous dirigeons tout droit vers un mur à pleine vitesse, que je me met à hurler.
Izumi : On va s'écraser !!!
Lee : Mais non.
Alors que je me prépare à un impact, je suis prise d'une sensation inhabituelle, comme si j'étais attrapée par quelque chose, puis soulevée. Ce n'est que lorsque je regarde par la fenêtre que je m'aperçois que les quatre roues de la voiture viennent de quitter le sol, et que nous commençons à nous envoler vers les étoiles.
Le voyage ne fait que commencer...
A suivre...
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