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Chapitre 29





Sakura

5 difficiles et très longues semaines étaient passées. L'enterrement de Mme Mikoto avait été fait au lendemain de sa mort. A la surprise générale, Sasuke n'y était pas. Ce n'était pas de la désinvolture, tous avait compris qu'il n'en avait pas trouvé la force. Et depuis il se fait plus rare que la pluie en cette période. J'essayais en permanence de l'appeler et de lui parler mais c'était apparemment la mauvaise méthode car il s'arrangeait toujours à m'envoyer gentiment bouler. Il avait passé quelques temps hors de son appartement. Dans un hôtel où il n'avait donné de nouvelles à personne pendant 3 jours. J'avais cru mourir d'inquiétude, et ce ne fut que le quatrième qu'il m'envoya simplement un message pour me dire qu'il allait bien et se trouvait présentement à son appartement. Bien sûr, j'y suis allée, sauf que aux dires des voisins, Sasuke quittait la maison au moment où j'arrivais.  Et cela faisait ainsi 5 semaines qu'on se manquait à chaque fois ou du moins 5 semaines où il m'esquivait habilement.
Itachi m'appelait très souvent pensant que j'avais des nouvelles de Sasuke pour qui ils étaient assez inquiets. Sauf qu'à part quelques brefs messages échangés avec Le Brun en journée je n'avais pas grande chose pour les situer. Naruto arrivait à le voir par moment sauf que selon lui il ne se parlait même pas donc ce n'était pas vraiment une avancée. Fortement rebutée à l'idée de voir l'homme que j'aimais se laisser aller ainsi, j'étais décidée à faire quelque chose.
Sauf que Sasuke était têtu, je n'étais pas sure de réussir à l'obliger à se reposer sur moi ou un temps soit peu me partager sa souffrance.

« - Je veux te voir aujourd'hui. Et je te défie de m'esquiver ou c'est terminé entre nous. » envoyais je à Sasuke comme petit message de menace. Bien évidemment c'était des paroles en l'air, je ne l'aurai jamais lâché et surtout pas dans un moment pareil, mais il me fallait changer de méthode.
Je ne m'attendais pas à une réponse dans l'immédiat et effectivement ce n'était que quelques heures après qu'il me répondait.

« - Je ne savais pas qu'on était ensemble, du moins officiellement. » m'envoie cet idiot.

Sauf qu'il fallait beaucoup plus que des réponses insolentes pour me faire lâcher l'affaire. Je le forcerais pour son propre bien et je comptais bien faire fi de toutes ses paroles acérées. 

« - Et donc tu veux interrompre quelque chose qui n'a même pas encore commencé c'est ça ? » lui dis je pour aller dans son sens

« - Sakura je n'ai pas envie de me disputer avec toi n'insiste pas. »

« - Chez toi, 16h. Et si tu n'y es pas crois moi Sasuke Uchiwa, je n'aurai plus rien de la femme que tu as connu. » tranchais je sans équivoque. 
Malheur pour lui, j'ai toujours aimé me mêler des affaires des autres et ce n'était pas prêt de changer. Je filais me préparer en réfléchissant encore une fois à ma stratégie qui j'espère portera ses fruits.

Sasuke

Tous mes espoirs s'étaient annihilés lorsque quelques minutes après les bips de l'oscilloscope, l'état de mort cérébrale avait été aussi déclaré. Sur le coup, je ne réalisais vraiment ce que cela signifiait réellement. Je ne pensais même pas au fait que plus jamais je ne pourrai la sentir physiquement.
Et plus le temps passait et plus j'en venais à l'évidence.
Le jour de son enterrement, je m'étais rétracté à la dernière minute. Une question m'avait freiné. Y aller serait lui dire aurevoir définitivement seulement étais je prêt à la laisser partir ?
Ma perturbation avait fini par me faire rester.
Et depuis depuis je m'étais terré dans mon appartement, refusant toute visite ou appel. J'avais remballé à plusieurs reprises Itachi, mon père, Sakura et Naruto. Je m'interdisais déjà d'être faible, mais être faible devant d'autres personnes c'était encore pire à mes yeux.

Ces 5 semaines étaient passées comme une année entière. L'horreur était que tout me faisait penser à ma mère. C'était difficile à croire mais j'étais un vrai enfant gâté fidèle à sa maman. Être couvé me manquerait certainement.

La plus difficile à esquiver était Sakura. Elle était vraiment tenace par moment ça m'agacait et dans d'autres moments j'étais touchée par tant de sollicitude.
Seulement aujourd'hui elle était plus déterminée que jamais au point de me poser des ridicules menaces qui étaient bien loin de faire effet.
Je pris par contre sa dernière phrase au sérieux. Même si je ne lui avais pas répondu, je ne comptais pas me défiler cette fois-ci. J'entendais la sonnerie retentir. Je vis Sakura par la fenêtre. Elle m'avait bien eu en me faisant croire qu'elle viendrait à 16h.
N'ayant pas vraiment d'autres choix, je lui ouvris la porte et elle me tomba tellement fort dans les bras que je faillis perdre l'équilibre.

« - Doucement. » l'ai-je prévenu.

Elle ne semblait même pas prêter attention à ce que je disais, trop concentrée à mettre toutes ses forces dans cette étreinte. S'en suivit une petite série de baisers sur ma mâchoire.

« - Comment tu vas ? Tu m'as l'air de manquer de sommeil. Et tes cheveux ont encore un peu poussés, tu es mal coiffé et c'est quoi cette tenue ? Tu sors du lit ? » me questionne-t-elle réellement inquiète.

Je me surpris à sourire légèrement face à sa paranoïa avant de la détacher de moi. C'est vrai que par rapport à moi, elle était plutôt bien apprêtée, à la japonaise entièrement. Un peu trop meme d'ailleurs, parfaitement coiffée et maquillée.

« - Une chose à la fois tu veux bien ? » l'arrêtais je

« - Tu te rends compte que ça fait 5 semaines que je ne t'ai pas vu et au regard des circonstances j'ai le droit de m'inquiéter. »

« - Comme tu peux le voir, je me porte bien. » repris je.

Sans prendre compte de ce que je disais, elle se dirigea vers la cuisine de mon appartement qui était dans un état vraiment sans pareil. Cela devait peut-être faire cinq jours que la vaisselle n'était pas faite. Ce n'était sûrement pas le pire vu que je commandais uniquement. Seulement les emballages et paquets qui traînaient partout étaient juste de trop.
Précautionneusement, Sakura se mit à ramasser tout ce qui trainait.

« - Je ne te savais pas bordélique. Tu risques de me mettre en retard sur mon programme. » dis Sakura.

Je l'interrogeais du regard quant à son dit programme. Je n'avais pas aucune intention de sortir ce n'était pas la peine d'essayer.

« - Ton frère s'inquiète beaucoup. » lance Sakura en éludant complètement ma question oculaire.

« - C'est lui qui t'envoie ? » ralais je.

« - Tu le fais exprès ? Je mourais d'envie de te voir. Je me languissais de toi tout ce temps. Et j'ai dû passer par une menace pour te voir. Trouves-tu cela correct ? » cette fois-ci, son regard se fit dur comme pour appuyer le ton de reproche qu'elle employait.
Sans même me laisser le temps de répondre elle reprit directement.

« - Je veux pouvoir être là pour toi comme tu l'as été pour moi. Je ne comprends certes pas ta peine mais c'est tout aussi frustrant pour moi de ne pas intervenir. Laisse moi t'aider à évacuer ta peine. Partage moi ta douleur, le rôle de la consolation est alors non pas de réparer ce qui est brisé, mais d'aider à affronter les épreuves ultérieures et les incertitudes à venir. »

J'étais resté bouche bée devant ses mots combien touchants. Sakura avait énormément pris en maturité je trouve. Cela paraissait même dans son regard. Il n'était plus autant hésitant. Je ressentais sa présence comme une chaleur qui venait m'envelopper dans la solitude. Elle se rua à nouveau dans mes bras ayant sûrement compris que je n'avais toujours pas le mot pour répondre.
Cette fois-ci j'étais fortement réceptif à son étreinte. J'avais comme l'impression de me laisser aller. Seulement j'en avais besoin, la solitude commençait à me peser.
Sakura passait ses mains dans mes cheveux qui effectivement étaient un peu plus longs que d'habitude.
Reculant doucement, elle me sourit avant de poser son front contre le mien.

Sans davantage réfléchir, je posais mes lèvres contre les siennes scellant à jamais une promesse d'amour silencieuse.
Sakura en retour s'accrocha désespérément à moi comme craignant que je disparaisse à nouveau. Ses gestes se faisaient plus entreprenants et très vite ses mains parcouraient mon cou puis ensuite mes épaules. Mes sensations étaient comme décuplées. Après tout ce temps sans ressentir autre chose que la douleur, j'avais comme l'impression d'être à fleur de peau. Quelque chose de beaucoup plus puissant que cette détresse qui l'animait me saisit : le désir.

C'était donc ça l'amour.

Sakura

Le baiser devenait des plus fougueux. Sasuke qui au début était bien tempéré n'en perdait plus le nord. J'esquissais un sourire quand je sentis ses mains descendre le long de mes bras en même temps que les manches de mon furisode. Ce serait mentir de dire que j'étais venue avec de chastes intentions. Je voulais le faire réagir, le voir se bouger et aller de l'avant. Et j'avais ainsi décidée de lui coller une bonne dose d'adrénaline avec quelque chose de j'espérais plus fort que sa résignation. Le sexe.

Je ne savais pas si c'était une bonne idée ou pas mais j'étais persuadée que cela le ferait réagir. Il était clairement réceptif à l'onction parfumée qui siégeait sur ma peau. A chaque fois que son nez effleurait ma peau je le sentais dans tous ses états. Par amour, j'étais prête à faire de ma première fois, sa dernière nuit de désespoir.
Et recommencer s'il le faut jusqu'à ce qu'il sorte totalement la tête de l'eau.

Ravalant toute ma timidité, je commençais à le débarrasser de sa chemise.
Il se détacha doucement de moi, avant de passer sa main dans ses cheveux toujours prêt de mon visage.

« - Sakura, il risque de n'avoir pas de retour, tu es sure de toi ? »

Pour toute réponse, je lui j'étais un regard des plus sûrs en mettant en évidence mes atouts féminins.

Comme possédé par une force soudaine, Sasuke reprit possession de mes lèvres fougueusement. Sa prise sur ma taille se raffermit quand il me colla brusquement à son torse. Les mains fermes et expertes de Sasuke qui parcouraient mon corps me faisait vibrer me rendant toutes moites entre ses mains. Et dire que c'était moi qui était sensée lui faire perdre ses moyens. Les frémissements rauques de Sasuke me faisaient le même effet que ses caresses.
Ses mains dégageaient rapidement le haut de mon corps de son vêtement. Évidemment, je n'avais pas de soutif. Le regarde lubrique qu'il posa sur ma poitrine me fit directement perdre toute mon assurance. A travers ses yeux, je me sentais fortement desirable. Il m'admirait et la fascination non dissimulée dans son regard me gêna fortement ce qui justifierait sûrement les rougeurs sur mes joues.
Avant même que je ne pus protéger mes seins de son regard à l'aide de mes mains, Sasuke me porta par les fesses et le plan de travail initialement vide me reçut comme bagages. Faisant coulisser mon kimono jusqu'à ce qu'il touche le sol d'une main, l'autre main du brun s'attelait à me caresser la jambe frayant le chemin inverse de la première. Rapidement sa main rencontra ma fleur me rendant toute fébrile.
Lentement à travers ma culotte, il se mit à me caresser régulièrement le mont le plus sensible de mon intimité me valant bien plus qu'un faible couinement. En même temps son autre main me palpait un sein dont le téton était déjà fortement tendu par le désir.
Je me cambrais immédiatement sous la violence de la vague de chaleur qui me saisit. Mes gémissements se faisaient beaucoup plus forts au moment où Sasuke reprit possession de mes lèvres.
Je me surpris à lâcher des bruits étouffés entre deux baisers. Comme s'il avait toujours connu mon corps, il savait exactement où toucher pour me faire perdre la tête. Je sentais ma culotte fortement humidifiée. Les doigts de Sasuke dépassaient cette barrière pour me caresser sans barrage. Mon tortillement fut immédiat lorsque ses doigts rentraient en contact avec ma chair.
Avec beaucoup de précaution, il se baissa au niveau de mon intimité, j'étais toute moite imaginant ce qui allait suivre. Il posa un regard doux sur moi avant de plonger son visage au cœur de ma féminité. Arc-boutée au maximum, j'étais plus que fébrile sous ses yeux luisants de désir.
A peine son index ait eu le temps de pénétrer mes chairs que je ressentis une chaleur beaucoup plus intense que les précédentes m'envahir. Mes jambes tremblaient en même temps que je poussais un gémissement plus fort que les autres.
Seulement, Sasuke ne comptait cependant pas arrêter. Le mouvement de son doigt se fit plus rapide et régulier. J'en perdais la tête, murmurant à plusieurs reprises son prénom.
Beaucoup trop flageolante, je ne réalisais même pas qu'il venait de passer ses mains en dessous de ma taille pour m'apporter. Très rapidement, on avait atteint sa chambre que je me sentis poser doucement sur lit. Les draps douillets m'enivraient d'autant plus que le parfum de Sasuke y résidait.
Je l'aidais à se débarrasser rapidement de son pantalon et de son sous vêtement. Beaucoup trop impatients, on s'attelait à le déshabiller en même temps qu'on partageait un baiser des plus fougueux. Sasuke dégageait la virilité, et cela encore plus sans ses vêtements. J'étais comme une bombe à retardement qui n'attendait que la délivrance.

Revenant à la charge, Sasuke se positionna au dessus de moi en même temps qu'on prolongeait le baiser. Je sentis quelque chose d'imposant m'investir au moment où ses caresses reprirent sur mon sexe. J'étais partagée entre cette douleur sous-jacente et les vibrations de mes pores. On poussait à l'unisson un gémissement étouffé. Quelques secondes de temps d'adaptation passé, Sasuke se mit à bouger en veillant à encrer mon regard dans le sien. J'étais prisonnière de merveilleuses sensations et complètement offerte à cet homme que j'aimais. Notre échange de regard se poursuivait en même temps qu'il accélérait ses mouvements de moins en moins régulier. A chaque coup, il poussait un peu plus loin me rendant encore plus folle.
Notre étreinte était bien loin d'être tendre, il me prenait avec une force et une maîtrise qui me rendait chèvre. Et à cet instant je compris enfin tout l'intérêt de cette communication visuelle.
Son regard ne perdait pas le mien alors qu'il amorçait à chaque fois des coups de reins plus forts. Je ressentis à travers cette étreinte tout ce qu'il ne me dirait jamais de vive voix, cette force était proportionnelle aux sentiments étouffants qui l'habitaient tout ce temps et à travers son regard, il se confiait à moi. Silencieusement mais passionnément j'entendis ce qu'il désirait me dire sans le dire.

Et ce fut la délivrance, plus forte que la première et indescriptible. Je le vis dans le même état que moi, léthargie qui dura quelques négligeables minutes avant que je me laisse aller sur le lit, Sasuke contre moi.
Je lui enlaçais le cou avant de lui embrasser tendrement la joue.

« - La souffrance signifie si peu quand quelqu'un signifie tant. Quand je t'ai, j'ai tout ce dont j'ai besoin Sakura. »

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