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Erreurs

Je me réveille, doucement et ouvre les yeux. Tout est noir autour de moi. Puis une lumière aveuglante sortant de nulle part m'éblouie. Je suis couchée, dans l'herbe humide. Pourquoi ? Je ne sais pas ... mais au moins je ne suis plus avec cette bande de fou. J'ai pourtant pas l'impression d'avoir quitté Tokyo ... Je me redresse tout doucement et passe mes doigts sur l'herbe enduite de rosée du matin. C'est si agréable ... mais bon, il faut que je me lève alors je le fais. Mes pieds sont nus et mon épaule est ...

- Guérie ... ??

C'est impossible ?! Je n'ai plus mal nulle part ... bon. Je laisse de côté ce fait inexplicable et me concentre sur les alentours. J'aperçois un village plus loin ; pas un village normal, j'ai l'impression qu'il est en ruine et a subit des dommages conséquents. Je m'avance, méfiante mais rien ne se passe. Je continue alors mon chemin beaucoup plus confiante. Une seule chose est encore dans un état potable, un panneau sur lequel il est écrit :

- T-Tokyo ?? Mais comment ... ??

Je pousse comme un cri de détresse et tombe à genoux. Pas ça ... et ... qu'est il arrivé aux autres ... ? Je serais seule ? Et Nyo ? Et Eleven ? Et ceux qui m'ont enlevée ? Pourquoi me relâcher si tout est détruit ? Je réfléchis mais n'arrive pas à trouver. J'arrive donc dans ce village dévasté, marchant sur d'énormes débris de mur. Je suis seule ... mais je ne veux pas le rester. Je me mets à crier.

- Nyo !!! Eleven !!!

Aucune réponse. J'ai beau recommencer, seul le silence est audible. Les larmes me montent aux yeux, c'est horrible ... Quand est ce que c'est arrivé ? Combien de temps suis je restée captive ? Y je suis pour quelque chose ? Je continue d'appeler et finis par apercevoir une silhouette s'approchant de moi. Je n'arrive pas à deviner qui c'est. Je laisse s'approcher, bien que sur mes gardes et prête à courir en cas de danger. Une fois en face de moi, je le reconnais. C'est ...

- Tu es cache-œil ??

Il hoche la tête positivement.

- Pourquoi tout est dans cet état ?

Sa réponse est inexistante. Il ne dit rien. Il lève juste un regard qui me montre une horrible souffrance.

- Pourquoi tu ne dis rien ?

Toujours rien d'autre que ce regard, plongé dans le mien. C'en devient effrayant. Il se retourne vers Tokyo et je cherche ce qu'il peut bien fixer comme ça. Puis je le vois. L'immense bâtiment qui abritait les goules de rang S et plus. Je suis prise de violents frissons. Il est ... à moitié détruit ... Cette vue m'horrifie ! Je tourne la tête mais ... la même scène. Je me tourne encore mais ...

- Quoi ? Mais ... qu'est ce que ... ?

J'avais beau regarder dans tous les sens, tout était pareil. Et outre le fait que cahe-œil ait disparue, une voix me parviens.

- Oh ! Réveille toi ! Sinon ...

La voix paraît réfléchir quelques instants mais je ne lui laisse pas le temps d'exposer sa condition car je sors de mon sommeil. J'ai encore les yeux lourd et je m'étire. Mon bras droit heurte quelque chose. Quand je relève la tête, Ayato est penché au dessus de moi, ses jambes juste derrière moi. Je murmure un 《 Oups, pardon 》et me mets vivement face à lui, sans pour autant me relever. Lui, me dévisage de son air hautain.

- Debout la faible. L'interrogatoire n'est pas terminé.

Je mets une main devant ma bouche et baille. Ce qui a bien sûr, pour effet de le mettre hors de lui. Pendant qu'il me fusille du regard et m'agrippe par la cravate, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'œil à la porte qui n'est pas fermée entièrement. Peut-être ai-je une chance ... Mon kiddnapeur me regarde droit dans les yeux et proclame, agacé :

- Je ne comprends toujours pas pourquoi Eto veut absolument te garder en vie. Tsss ...

Je le regarde à mon tour froidement avant de répondre d'un ton glacial :

-Peut-être parce que tu ne lui sers à rien ?

Je ponctue ma question par un regard provoquant. Il me lance à travers la pièce de sorte à ce que mon dos heurte le mur et m'arrache un petit cri de douleur. Puis, avant que mes fesses ne touchent le sol, une de ses mains referme ses doigts sur mon cou.

- Insolente ! Tu ferais mieux de calmer tes ardeurs car rien ne m'oblige à venir étancher ta soif ou te nourrir !

Je ne peux répondre, sa prise étant trop forte. Je ne parviens même pas à tousser. C'est seulement quand je ferme les yeux qu'il se décide à desserrer. Le regain d'air me fais tousser et je parviens entre deux quintes à lui dire :

- Ça vous ... amuse ... de ... torturer, hein ... ?
- Je suis une goule.

Sa réponse est directe et froide. Mais je lui interdis de parler des goules de cette manière.

- Ce ... n'est pas une ... justification !
- Bien sûr que si ! Regarde toi ! Tu as des émotions ! Parce que tu es humaine !

Son regard empli de dédain me dégoûte et me donne envie de répliquer. Mais je n'en fait rien. Je suis déjà assez mal en point comme ça.

- C'est bon, c'est rentré dans ta petite tête gamine ?

Je garde à nouveau le silence mais lui envoie un regard des plus noirs. Il me regarde de haut puis m'attrape le bras.

- On va voir Eto.
- Pourquoi ? Et si je ne veux pas ?

Il resserre son étreinte sur mon bras et me fais sortir de force de la pièce. J'arrive à nouveau dans la grande salle qui résonne. Eto est assise sur une pile de caisses en métal, les pieds dans le vide. Elle adresse la parole à son acolyte, toujours de sa voix d'enfant modifiée.

- J'espère que tu ne l'as pas trop brusquée ! On aura besoin d'elle, quelle que soit l'issue de mon plan !

Ayato la regarde froidement sans répliquer. Peut-être qu'un peu de comédie serait maintenant la bienvenue ? Je me laisse tomber à genoux en me penchant en avant. Lui, me tient toujours le bras. Je prends une respiration bruyante pour être sûre que la "chef" se rende compte de mon "mauvais état". Plus qu'à espérer que je sois bonne comédienne. Mais elle reste sur ses caisses et lance à son chien :

- Relève la.

Ce qu'il fait en me faisant serrer les dents de douleur. Bon ... eh bien, il va falloir que je passe par la vérité. J'adopte la voix d'une personne blessée mais en colère.

- Tu ... peux pas faire attention ?! Ça ne t'as pas ... suffit de me balancer contre les murs ??!

Je continue mon cinéma, espérant que ça fonctionne. Ça pourrait me faire une bonne diversion. Il me regarde indifféremment et me maintient debout. Eto ne bouge toujours pas mais réagit.

- Tu viendras me voir seul après mon petit Ayato. Quand à toi, petite Iyora, nous allons partager un petit face à face.

Ayato me lâche et me laisse seule face à elle. Elle rit pendant que je garde le silence et retombe à genoux pour respirer.

- Alors ? L'accueil ne te plaît pas ?

Mon regard irrité lui sert de réponse elle se remet à rire.

- Apparemment, tu collectes les renseignements sur les goules de ton secteur ? Dis moi tout ce que tu sais.

Elle me regarde avec intensité. Mais je ne dirais rien. Ces informations m'appartiennent et jamais je ne les partagerai.

- Pourquoi vous n'envoyez pas plutôt votre toutou d'Ayato chercher ces informations, hein ?

Elle saute de son piédestal et atterri juste devant moi, le regard froid. Elle me prend le menton entre ses doigts pour le relever et rapproche son visage du mien.

- On ne discute pas un ordre. Sinon, mon "toutou d'Ayato" comme tu dis, se fera un plaisir de te faire souffrir.

Sans réfléchir, je lui crie :

- Mais c'est du chantage !
- Oui, et alors ?
- Je n'ai rien à dire !

Elle sourit. Le genre de sourire pas du tout rassurant. Je garde pourtant mon air décidé. Peut-être qu'elle renoncera. J'espère.

- Alors retourne dans ton placard.

Son ton m'humiliait clairement mais j'obéis tout de même, à contre-cœur.

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