Mes esprits repris, j'oubliais la honte et décidais d'écouter le prof : « Cette année, nous avons reçu l'autorisation de pratiquer les sports de combats au corps à corps, j'espère que ça vous plairas, nous commencerons par la lutte. »
Je voyais d'ores et déjà tous les élèves heureux de pouvoir faire ça, moi de même puisque j'allais pouvoir mettre en pratique -même si ce n'est qu'un peu- certaines de mes compétences acquise au long de ma jeune vie.

Le prof continua de parler : « Avant de passer à la pratique, nous allons faire un peu de cours théorique.
- Ooooh naaaaaaan, répliquèrent les élèves mécontents de devoirs écouter tout un cours alors qu'il pensait aller en sport justement pour éviter ça.
- Et si ! Bien, il faut déjà que vous sachiez que la lutte est un sport universel et qui existe depuis nombre d'années, il en existe d'ailleurs plusieurs différentes et notamment des luttes traditionnelles dont une des plus connu : la lutte japonaise, donc les combats de sumo. La lutte olympique moderne se sépare en 3, il y a la lutte libre, la lutte féminine et la lutte gréco-romaine. Les règles diffèrent quelques peu suivant laquelle on pratique, la lutte gréco-romaine ne se pratique par exemple que sur le haut du corps tandis que la lutte libre autorise aussi au niveau des jambes, c'est aussi la lutte la plus populaire, la lutte féminine et une lutte libre avec des règles spécifiques. Bien nous allons maintenant passer à la pratique, comme nous ne somme pas des pros ici, nous allons utiliser des règles simplifiées. Les filles vous allez avec les filles, les garçons avec les garçons ! »

Les élèves se mettent tous en place sur des tapis et le prof annonce les règles : « Par deux, vous allez lutter à genoux, le but, retourner l'adversaire sur le dos ou le sortir de la zone de combat, tout le monde a compris ? Allez c'est parti ! 3 minutes pour chaque combats, quand vous perdez vous allez vous asseoir sur les tapis plus loin là bas en attendant que les autres finissent. Par la suite celui et celle qui auront gagnés s'affronteront dans une finale. »

Après plusieurs combats, je continuais de gagner, c'est peut-être un peu de la triche que je sache déjà me battre et faire de la lutte ? Nan... j'ai juste fait de la lutte dans mon enfance c'est normal que je sois plus doué que ceux qui n'en ont jamais fait...!
Mon dernier combat est contre une fille qui à l'air plus grande que moi et très musclé, un corps d'athlète quoi.
La règle n°1 enseigné par mon maître fut : de ne jamais sous-estimer son adversaire.
Quelle bon conseil, j'ai mis bien plus de temps à la battre que les autres, à la fin de combat j'étais épuisée et elle aussi. Elle parue déconcertée que je gagne contre elle, et m'expliqua qu'elle avait fait un an et demi de lutte cette année et ne s'attendait pas à rencontrer quelqu'un connaissant aussi la pratique. Elle s'est présentée et maintenant je sais que « Alicia » voudras bien manger avec moi ce midi, « puisque je suis nouvelle »

C'est au tour des garçons de combattre, j'attendais avec impatience de voir leurs capacités et je ne fus pas déçu, déjà qu'ils mettaient plus d'intensité, certains avaient beaucoup de force et réussissaient à sortir leur adversaire ou bien à les retourner en quelques secondes à peine. Le plus impressionnant ce fut le garçon de ma classe, il se prénommerait Lenny, il n'a pas la technique, mais il a la force et le gabarit, il réussit à repousser ses adversaires avec énormément d'intensité. Malheureusement ce que j'ai vu de lui en classe m'a énormément dégoûté et je ne souhaite absolument pas me battre contre lui. Finalement il est battu durant un combat contre un gars du groupe de tout à l'heure, celui-ci avait battu tous les autres à plate couture. Le dernier combat arrive et il commence à se battre contre un gros colosse de 1m90 bien en chair et du genre mastoc, il me parue tout petit à côté de ses 1m80 seulement et son plus petit gabarit.
Après 3 longues minutes de lutte intensive, le plus petit l'emporte sur le plus grand, qui s'étant fatigué tout au long des autres combats, n'avait plus assez de force pour résister.

Âpre ce combat tout le monde est impressionné, et c'est maintenant à mon tour de l'affronter, personne ne crois en ma victoire, mais je ne me laisse pas affecter et n'émet aucun commentaire ou émotion qui puisse laisser entrevoir ne serait-ce qu'une goutte de doute. Mon maître m'a enseigné la règle n°2, ne jamais laisser paraître vos sentiments, devant qui que ce soit et surtout devant votre adversaire.
Le regard insistant de ton les élèves se posait désormais sur nous, qui montions sur le tapis en silence, et le professeur repris la parole : « Maintenant, que les deux gagnants s'affrontent, et que le combat commence ! »