Depuis que je suis petite je suis "différente" et les autres me le font bien comprendre. Des fois j'ai l'impression de vivre dans un monde parallèle. On me reproche d'être trop grosse ou de ne pas s'intéresser au même chose que les autres. Remarque je pense que tout le monde ressent cela à des degrés différents. Puisque chaque personne est différente même si ça ne plaît pas à la masse. Et en plus moi je parle de politique. WAHou! Quel horreur. Je dis se que je pense. C'est affreux.

Bref nous vivons dans un monde cruel mais je ne vais pas vous faire un cour de psychologie donc venons en au fait.

Mon histoire commence un soir

J'ai décidé d'apprendre à conduire. Comme chaque soir depuis un mois je me rend à l'auto école pour le cour. Tout se passe comme d'habitude et je retrouve les amis que je me suis fait. Le cour se passe assez lentement puis nous sortons. Avant que j'ai le tant de dire au revoir à mes amis une jeune femme que je ne connais pas entre dans le hall.

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- Oui c'est moi, répondis-je.

- Ah parfait je te cherchais je dois absolument te parler.>>

J'observais cette femme qui était d'une grande beauté.

<< Qui êtes vous? On se connait?

- Oui je doit absolument te parler. Suis moi. >>

J'obéi sans comprendre et la suit pendant un bon quart d'heure et silence à travers les rues. Je l'observe en silence elle est tellement belle. Elle doit être à peine plus âgé que moi. Elle est assez grande. A des cheveux blonds mis long qui lui cache les oreilles descendant le long de son visage venant s'arrêter en formant de mignonnes petites boucles à peine au dessus de ses épaules. Elle a aussi une petite frange qui encadre ses petits sourcils et sous se trouve de magnifiques yeux marrons claires qui brille. Je n'ai jamais rien vu de pareille. Elle s'arrête soudain me sortant de mes pensées. Nous nous trouvons dans une petite ruelle sombre dans un petit parc. Je me rend compte que je n'ai aucune idée de où je me trouve et que je suis avec une parfaite inconnu. Je ne suis pas très prudente et jamais assez méfiante.

<< Donc je t'es dit tout à l'heure que je devais te parler assis toi sur se banc ici nous serons tranquille.

- Mais qui êtes vous. Vous m'avez dit me connaitre mais je ne me souviens vraiment pas. Désolé.

- Déjà tu peux me tutoyer. De deux effectivement l'on ne se connait pas. Enfin Je ne voulais pas attirer de soupçons tu diras que je suis une amie de ta mère qui est venu te chercher en urgence car ta mère était tombé dans l'ascenseur mais rien de grave elle va déjà mieux.

- Et si je vous dit qu'il n'y a pas d'ascenseur chez moi? >>

Oui je sais je me trouve dans un parc avec une parfaite inconnu tard le soir et tout se que je trouve à faire c'est chipoter sur un détail aussi important qu'un ascenseur! Je suis folle!

<< Je sais qu'il y en a un chez ta mère.

- Chez ma mère? Vous savez donc que mes parents sont séparé?

- Oui bien sur, elle enchaina après une longue pose. Je crois même que je sais pourquoi

- Comment?

- J'y J'y suis peut être pour quelque chose Mais Mais ce n'est pas le sujet pour l'instant oubliant ce détail.

- Ce détail!?

- Oui mes mots sont peut-être mal choisi mais je dois absolument te parler.

- Vous connaissez mes parents?

- Oui mais se n'est pas le sujet. >>

Je n'y crois pas. Pour qui se prend cette femme. Pourquoi débarque t'elle sans prévenir dans ma vie et me racontant n'importe quoi!

<< Il faut vraiment que je te parle.

- Qui êtes vous d'abord.

- Je ne peux te le dire pour l'instant. Mais tu peux me tutoyer. >>

Je ne répond pas ne sachant quoi dire cette fille avait l'air triste.

<< Ta vie est en danger.

- Quoi!

- Ta vie est en danger il faut fuir sinon ils vont te rattraper.

- Qui? Pourquoi? ET pourquoi je vous je te croirais?

- Ne me crois pas si tu veux mais écoute ce que je vais te dire

Je connais bien tes parents. J'ai trois ans de plus que toi. Quand mes parents sont mort dans la confrérie les tiens m'ont adopté et élever comme ta sur. Nous vivions heureux loin de la confrérie et par conséquent loin des problèmes loin de notre vie passé. Puis il y a eu l'accident. Je t'ai blesser sans le vouloir >>

Elle avait dit ça en soulevant ma frange pour montrer la petite cicatrice au niveau de mon sourcil. Je n'y crois pas! Il y a cinq minutes on m'aurais que j'avais eu une sur adoptive je n'y aurait pas cru et j'aurais traiter n'importe qui de fou ou de folle. Mais elle elle m'avais dit tout cela avec tant d'émotion que je ne pouvais pas ne pas y croire. Et puis en plus elle avait l'air d'en connaitre bien plus que moi sur ma propre vie. Elle recommença à parler après une longue pose pour reprendre ses esprits puis comme si elle lisait dans mes pensées elle dit :

<< Tu te demandes surement pourquoi tu n'as aucun souvenir de tout ça? Et bien c'est très simple après cette "accident" ton grand père t'a effacé la mémoire qui me concerne tu n'a donc plus aucun souvenir de moi tes parents se sont donc séparé pour que je vive chez ton père une semaine et chez ta mère une semaine en alternance pendant que tu faisait le contraire. J'avais chaque jour un peu plus envie de te connaitre mais cela m'étais impossible. Je te pouvais pas te voir. Je le devais pour te protéger. Je devais vivre dans ton ombre. Puis j'ai eu l'âge de prendre mon appart mais je ne pouvais toujours pas te voir. Si tu savais à quel point tout cela me faisait souffrir. Puis il y a quelque jour j'ai compris qu'ils étaient revenus et que tu ne pouvais plus rester en dehors de tout ça. Qu'ils n'étaient jamais parti et qu'ils en voulait à ta vie. >>

Elle se mise à pleurer. Je ne sais plus quoi faire. J'étais bouleversifié. J'ai toujours voulu avoir un petit frère, voilà que j'avais une grande sur. C'était magnifique. Je la prise dans mes bras en pleurant également. Elle semblait si loin de moi il y a une heure, maintenant j'ai l'impression de la connaitre même si je ne sais rien d'elle. Je ne la vois pas vraiment comme un sur mais comme quelqu'un qui a besoin de moi et quelqu'un de qui j'ai besoin.

Nous sommes restée comme ça. Dans les bras l'une de l'autre, sans rien dire, en pleurant, pendant bien longtemps.