C'était au tour de Katsuki de paniquer. Il resserrait sans cesse les boutons près de son poignet, en les enlevant et en les remettant, sur cette chemise qu'il avait spécialement achetée pour l'occasion. C'était donc au tour d'Izuku de se moquer de lui, alors qu'il était serein sur cette rencontre avec sa mère, sachant pertinemment qu'elle aimait tout le monde.

Mais Katsuki ne pouvait s'empêcher de stresser, car c'était une personne importante pour Izuku, et accessoirement également pour les enfants, et il ne voulait en aucun cas faire mauvaise impression. Même si Izuku lui avait rabâché un nombre incalculable de fois que cette rencontre ne serait pas si terrible, il ne pouvait s'empêcher de vouloir paraître comme un bon compagnon et un bon père.

Ce que la petite famille ne pouvait en aucun cas contester. Hiro et Jun étaient plus proches de lui que jamais, et n'hésitait pas à crier à tout le monde que celui-ci était pompier, et qu'il était le plus fort de tous. Izuku, de son côté, lui vouait un amour qui ne se ternissait pas, même les quelques disputes qui se déroulaient entre eux, ils trouvaient toujours un moyen pour s'excuser, et parler pour mieux comprendre l'autre.

La tendresse était aussi au beau fixe entre eux, et ils ne lassaient pas d'avoir quelqu'un à aimer, surtout si c'était l'autre. Il vivait un amour stable, débordant de gestes doux entre eux, de compréhension, et n'hésitaient plus à le montrer en public.

Izuku avait moins peur des regards des autres, et avait décidé que c'était le moment pour le présenter à sa mère, surtout parce qu'il était le père de ses enfants, et l'homme qu'il aimait le plus au monde.

Alors ils se retrouvaient sur le porche de la maison de sa mère, en l'entendant depuis l'extérieur crier qu'elle rangeait quelques trucs sinon elle serait morte de honte de les laisser rentrer dans un endroit aussi sale, et qu'il ne fallait surtout pas que ses petits-enfants ne tombent malade par sa faute.

C'est seulement quelques minutes plus tard, qu'elle ouvrit la porte à la volée, sa queue-de-cheval frétillant par la force, et laissant d'abord place à la surprise, un immense sourire vint se loger contre ses lèvres, et elle sauta presque sur ses petits-enfants pour les étouffer dans ses bras.

Elle fit de même avec Izuku, en l'embrassant en prime sur les jours plusieurs fois, sous le désespoir de celui-ci qui n'en attendait pas moins de sa mère, et observa ensuite comment elle allait accueillir Katsuki.

- Mon Dieu, tu es donc l'homme de mon garçon. Tu es sacrément beau... Bienvenue dans la famille !

Et elle l'embrassa comme elle l'avait fait avec Izuku, avec en prime un câlin, qui lui broya les os alors qu'elle ne faisait pas d'effort, et sous les rires de sa mère, celle-ci se détacha de lui, pour les inviter à rentrer.

Katsuki jeta un dernier regard à Izuku, qui lui sourit en disant des yeux un : je te l'avais dit, et pris sa main dans la sienne, avant de l'embrasser chastement sur les lèvres, et de se diriger à l'intérieur, pour continuer les présentations.