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Chapitre 6

Abasourdi, Faune recula d'un pas, ne s'attendant clairement pas à une telle réponse de la part de la jeune fille.
"Partir? Tu me dis de partir? Mais pour aller où ? Tu sais très bien que je n'ai nul part où aller!" Il ne pu s'empêcher de prendre un ton accusateur.
Édith déglutit, incertaine.
"Je ne sais pas. Quelque part. Mais... Je ne crois pas que tu devrais rester ici. Tu me fais peur. "
"Est-ce que je t'ai fait quelque chose? Est-ce que je t'ai agressée, insultée, blessée ?"
Édith lui lança un regard meurtrier.
"Tu es rentré par effraction et la seule réponse à ton je-te-connais-depuis-longtemps, c'est que tu me suis depuis un bout de temps!"
Faune se figea. Blessé. Ses mots l'avaient touché droit au coeur. Il n'était pas un criminel, bon sang!
"C'est ce que tu penses de moi?"
"Je ne sais pas ce que je pense de toi!", explosa la jeune fille et Faune pâlit un peu plus.

"Tu m'avais dit que je pourrai rester.", murmura-t-il, faiblement. C'était son seul et dernier espoir.
"Je sais." Édith ne pu pas s'empêcher de se sentir un peu coupable.
Le regard de Faune valsait entre colère et désespoir, il chercha des mots qu'il ne trouva pas pour convaincre la jeune fille. Il n'avait pas d'arguments valables : tout ce qu'elle avait dit était vrai. Elle ne l'avait laissé rester que par pitié et fatigue et rien ne l'obligeait à le garder sous son toit.

Édith fixait le sol en triturant ses doigts.
Finalement, il hocha la tête.
"D'accord. Si c'est ce que tu veux. Je... Je vais partir et... Tu n'auras plus jamais à entendre de... Moi."
Ils sortirent sans un mot de la bibliothèque jusqu'à la porte d'entrée. Faune lança un dernier regard implorant à la jeune fille mais elle baissa encore les yeux.

Il se retourna et avança lentement vers la porte, comme pour retarder le moment où il l'ouvrirait, où l'air froid s'engouffrerait à l'intérieur et où il quitterait la maison aux odeurs fleuris.

Il mit sa main sur la poignée, un peu hésitant.

Édith ne dit rien. Ne releva même pas la tête. Il ouvrit la porte et sortit sans un bruit et sans réfléchir une seconde de plus, tandis qu'elle s'assit par terre, le chauffage dans le dos et une impression de froid dans le coeur. Un mauvaise pressentiment s'était emparé de son ventre et lui faisait froid dans le dos. Tu as brisé ta promesse. Peut-être qu'il a vraiment besoin de ton aide et tu l'as abandonné. Froussarde.
Faune, lui, se mit à avancer pieds nus dans la neige, qui tombait lentement, recouvrant la nature environnante d'une pellicule blanche et glacée.

~***~

Il marchait déjà depuis des heures, sans réfléchir où il allait, sans se poser de questions. Les pieds de Faune était déjà bleus et violets, gelés par la neige. Il n'avait pas pensé à demander des chaussures à Édith, ni même quelque chose pour se protéger les pieds du froid. Ses dents claquaient et aucun de ses membres n'étaient réellement protégés de l'assaut des flocons.

Dans sa tête virevoltaient toujours les mêmes questions: Qui suis-je? D'où viens-je? Pourquoi connais-je Édith?

Il se sentait coupable, si coupable d'avoir fait peur à la jeune fille alors que tout ce qu'il disait était vrai. Il ne savait rien. Il était terrifié. Et pourtant, il aurait réagit de la même façon qu'elle. Pourquoi n'avait-il pas fermé sa bouche lorsqu'il aurait fallu ?

Peu à peu, il se sentit faiblir. Ses membres tremblaient et soudainement, ses jambes se dérobèrent et il se sentit tomber dans la neige. Il ne bougea pas.
Plus la force de se lever.
Il toussa, grelottant. Il ne savait pas où aller. Il ne savait pas quoi faire. Il ne savait pas ce qu'il allait devenir.
Faune sentait la peur prendre de l'ampleur, la peur de devoir errer toute sa vie et à ne jamais avoir ni repos ni réponses. La peur de mourir, même. Il était seul. Complètement seul.

Il ferma les yeux et se recroquevilla sur lui même, une douleur à l'épaule. Une larme roula de son oeil bleu et tomba de son menton en perle de glace.
Finalement, il ne bougea plus et tenta d'ignorer du mieux qu'il put la douleur qui assaillait son corps et son coeur.

~***~

L

e regard d'Édith se perdait dans le vide. Elle avait un mauvais pressentiment et elle se sentait égoïste et coupable d'avoir jeté Faune dehors. Parce qu'elle avait eu peur. Peur. Gamine ! D'un geste déterminé, elle se releva. Elle pénétra dans le salon pour réparer un minimum la fenêtre brisée. Comment allait-elle expliquer ça ? Elle ramassa les débris, essuya les traînés humides qu'avaient laissé les flocons et rafistola la vitre avec du polystyrène.

Ses pensées retournaient tout le temps vers Faune.Il n'avait même pas de chaussures et il neigeait à gros flocons! Elle se rongea les ongles. Il devait être glacé...
Édith secoua la tête. Il serait revenu. Il connaissait le chemin non? S'il était vraiment glacé, il serait revenu avant d'attraper la mort. Il devait avoir trouvé un refuge. Le mauvais pressentiment la prit aux tripes.

Elle l'avait mis à la porte. Il n'aurait pas le courage, peut-être même la fierté, de ne pas revenir vers elle.

Et s'il était encore dehors?
Il faisait nuit, maintenant.
Où aurait-il pu se réfugier? Il n'y avait rien autour de la maison. Et si c'était ce qu'il attendait, qu'elle revienne le chercher?

Elle hésita. Elle avait encore peur de lui, mais que lui avait-il réellement fait? Et puis elle lui avait promis de l'aider. Elle avait rompu sa promesse. Elle regarda le ciel noir et serra les dents. Elle ne pouvait pas potentiellement abandonner quelqu'un ayant besoin d'aide dans le noir et le froid.

Elle n'aurait pas dû le mettre à la porte.
Elle ne voulait pas qu'il finisse mort et glacé, seul au milieu de la nature.
Elle prit un manteau et des bottes. Enfila une écharpe et un bonnet, prit une lampe torche.
Elle voulait être sûre qu'il ne soit pas dehors.
Elle voulait réparer son erreur.
Elle ouvrit la porte d'entrée et se mit à avancer dans les ténèbres.

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