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Chapitre 14

Faune déglutit.
"Si je t'aime vraiment ?", murmura-t-il et il se mit à rougir. À rougir. Comme un adolescent amoureux pour la première fois. Édith hocha la tête et fixa son visage. Le jeune homme semblait hésiter entre différentes réponses.
"La vérité, Faune."
Il grimaça.
"Je n'ai jamais fait ça... "
"C'est si terrible ?"

Il rougit un peu plus et Édith rit. Il était adorable. Un monstre adorable. Faune inspira profondément et ferma les yeux pour parler.
"Au... Au début, je pensais que ce n'était que la malédiction. De faux sentiments, comme avec Mary-Jane. Mais elle ne spécifiait pas exactement de qui je tomberai amoureux. Et... Quand je... Enfin ce que je veux dire, c'est que je suis tombé... Amoureux... Par moi-même."
"Et donc... ?", creusa Édith. Elle était heureuse qu'il avait fermé les yeux - ses joues étaient plus rouges que tout les coquelicots de la terre.
"Et donc oui, je... Je t'aime vraiment.", murmura Faune.

Édith sentit son coeur accélérer.
"Comment ça se fait?", dit-elle, "Comment as-tu pu tomber amoureux de moi sans même me connaître ?"
"Coup de foudre?"
Elle secoua la tête.
"Ne me raconte pas de conneries. Ça n'existe pas, le fameux coup de foudre."
Faune grimaça à nouveau. Ça aurait été trop simple. Il réfléchit un instant.

"Ton regard. Je crois que c'est ce qui m'a...capturé. Tu as des yeux qui semblent contenir tout les mystères de la terre. Des milliers d'univers, capturés dans ta tête.", il lui tapota le front de son index et sourit, "Tu réfléchis beaucoup trop, Édith, tu te poses trop de questions. Mais ces yeux... Ont une très jolie couleur."
Édith rougit furieusement et baissa la tête, comme pour se cacher.

Faune rit.
"Tu as posé la question, je t'ai répondu."
La jeune fille grogna et releva la tête d'un geste fière. Ensuite, poussée par sa curiosité, elle continua à poser des questions.
"Quand tu m'as rencontré la première fois, j'étais comment ?"
Faune réfléchit un instant.
"Pareil. Presque. Les mêmes yeux, les cheveux plus longs, d'autres habits. Tu te cachais dans une grange et tu lisais. Ton père était un fermier stricte, extrêmement conservatif et traditionnel. Pour lui, une femme ne lisait pas. Ne pensait pas. Mais toi... Tu t'éduquais en silence, grapillant chaque miette de savoir, de culure et de lecture que tu pouvais trouver."

Édith s'allongea sur son coussin blanc et ferma doucement les yeux.
"Est-ce que tu avais le droit de...me dire la vérité ? Dans les livres, le maudit ne peut pas parler de ce qu'il lui arrive sans qu'il ne se passe quelque chose de mal... "
"Je pensais que tu ne croyais pas à ce genre de chose", rétorqua faiblement Faune, mal à l'aise.
"Faune ?", ordonna-t-elle gentiment et le jeune homme soupira.
"Je ne sais pas.", murmura-t-il, "Ça ne s'est jamais passé comme ça. Et ça n'est pas censé se faire de cette manière. Et... Ça me fait peur. Je suis déjà plus proche de toi que je ne l'ai été de toutes les autres. Je ne sais pas comment je survivrai une nouvelle séparation. Je ne sais pas."
Édith déglutit, la gorge serrée.
"Tu dis ça souvent.", murmura-t-elle, une timide allusion aux événements précédents," Mais tu survivras, Faune, ne t'inquiète pas-"

Il se passa une main dans les cheveux et lui coupa la parole.
"Tu ne comprends pas, Édith, je ne veux pas survivre ! Je veux... Je veux mourir à tes côtés! Je veux vieillir avec toi! Je ne veux pas... Revivre ta mort. Je t'ai vu mourir trop souvent et de manière différente. Tu ne sais pas ce que ça fait, de voir la seule personne que tu aimes perdre sa vie et être toi-même plongé dans les ténèbres jusqu'à ce que ça recommence !"

La jeune fille rouvrit les yeux. Faune se pencha au-dessus d'elle, les yeux exorbités.
"Je te l'ai dit, je suis fou... Fou..."
Elle sentit la peur revenir mais l'ignora. Elle leva une main tremblante et caressa une corne de Faune. Presque tendrement. Il ferma les yeux, retint un son guttural.
"Édith... Ne fais pas ça alors que... Tu ne ressens... Rien... "
Elle ne s'arrêta pas et traça la deuxième corne. Faune émit un grognement et sans qu'elle sut comment, ses lèvres étaient sur les siennes.

"Faune...", murmura-t-elle, essoufflée, "Est-ce que tu pourrais quand même reprendre forme humaine ? Ton... Ton sabot me fait un peu mal et... "
Il rit doucement.
"À vos ordres."
Il se releva du lit, et ses os se brisèrent à nouveau.
"Et est-ce que tu pourrais un peu... T'habiller aussi ?", demanda Édith et souleva un sourcil. Faune grogna un peu puis enfila des habits à lui traînant dans un placard. Édith s'assit, arrangea sa tignasse blonde et se râcla la gorge.

"Et maintenant ?", dit-elle, "Qu'est-ce qu'on fait? On attend la prochaine punition divine ?"
Faune haussa les épaules et s'assit à côté d'elle en lui prenant la main.
"Non. Cette fois... Je ne les laisserais pas te prendre. Je vais réfléchir."
Édith soupira.
"Faune? Est-ce que tu peux me ramener chez moi? Je ne veux pas que mes parents s'inquiètent quand ils rentreront et moi aussi... J'ai besoin de réfléchir. À tout ça."
Le jeune homme se tendit.
J'ai besoin de réfléchir.
Ce n'était jamais bon signe. Son coeur se serra un peu.

"D'accord.", murmura-t-il, "Je peux te ramener ce soir ?" Sa voix était légèrement désespérée. Édith lui posa une main sur le bras et sourit.
"Oui. En attendant, on devrait manger quelque chose."
Faune hocha la tête et sourit à son tour. Il l'aida à se lever et sortit des pâtes. Édith ne posa pas de questions.

Ils mangèrent en silence, chacun perdu ses pensées. Ensuite, ils s'assirent ensemble sur la terrasse, enroulés dans une couverture, serrés l'un contre l'autre. Édith ferma un peu les yeux.
"Tu ne vas pas me quitter... Non?", demanda doucement Faune. Fatiguée, elle secoua la tête.
"Je ne pense pas."
Il se détendit.

"Mais Faune... Après tout, tu es une sorte d'ange, non?"
La remarque le fit rire.
"Ça me fait plaisir que tu me vois comme ça-mais non. Je suis un monstre et non une sorte de petit homme ailé."
La jeune fille fronça les sourcils et détourna les yeux.
" Tu n'es pas un monstre... "
"Si tu savais..."
Faune secoua la tête et changea rapidement de sujet. Ils passèrent ensuite leur soirée à se poser des questions sur eux. Couleur préférée. Signe astrologique.

Des petites questions insignifiantes... Aucun des deux ne vit l'ombre derrière les sapins les fixer d'un air mauvais.
"Ainsi c'est donc arrivé...", siffla-t-elle et disparut soudainement dans le noir.

Le soleil se coucha tôt et bientôt, il était l'heure pour Édith de rentrer.

Bonjour, bonsoir les cocos !
Enfin - J'ai écrit la suite !

Je suis désolée si c'est un peu catastrophique, il est très tard mais  je devais absolument écrire ce passage (depuis le temps).

Haa. Enfin un peu d'action. J'espère que ça vous a plu :)

Bisous, bisous,
Blondouille

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