Treizième douleur
• Treizième douleur •
Ne pas se sentir à sa place est commun, un peu trop peut-être, être dépressif aussi c'est commun apparemment, suivre les règles et ne pas sortir de sa zone de confort c'est commun également, ne pas faire confiance, se renfermer, mentir, souffrir et avoir des problèmes incompris aussi, pleurer à chaude larmes et penser à la sensation de la mort aussi, regarder autour de toi et ne rien voir aussi, se sentir profondément incompréhensive, voir le sang couler, entendre les cris et les bruits bruyants de gens imbéciles, rire faussement pour ne pas écouter les questions et les interrogations, ne pas dormir à s'en rendre malade, ça aussi c'est commun.
Différente ou pas, aimé ou pas, heureuse ou pas, dépressive ou pas, sincère ou pas, c'est si facile d'être lâche. Comme un chemin sans embûches bercé de doux mirages dorés, une lueur d'espoir dans un monde trop noir, assombrit de la violence humaine et de la folie meurtrière, des choix destructeurs et des cœurs de pierre, des âmes rongés de douleur ignorés et des masques imaginaires.
Tout le monde s'en va, alors pourquoi est ce aussi triste ?Pourquoi continuer à espérer si on sait tous que la guerre ne s'arrêtera jamais et que les corps morts continuerons ? Avons nous donc tous un côté masochiste pour insister autant à se mettre si mal et si bas que terre ? D'un côté, j'empêche des rires amères de sortir de ma gorge serré par les émotions négatives, si ce n'était pas aussi triste, sombre et aussi désespérante comme situation je rigolerai fort.
J'ai rien, pas de talents, pas de bonne âme, pas de futur, pas cet amour rêveur que tout le monde ne cesse de vanter les mérites, j'ai essayé vous savez ? Mais je sais pas c'est quoi aimer à avoir des papillons dans le ventre, et se torturer l'esprit à toujours penser à lui, je me voilais peut-être la face à l'époque, mais c'est la vérité. Je ne ressentais rien de ça, et même pas vraiment de cette jalousie nocive et toxique que je hais tant, je la hais d'autant plus quand je la ressens, c'est ainsi que j'enferme plus encore mes sentiments jusqu'à serrer les chaînes à les faire saigner, une émotion qui s'infiltre en toi même si tu l'évite, alors la seule chose que tu peux faire à défaut de la faire partir et de l'étouffer au plus profond de toi le temps que ça passe.
D'ailleurs, en parlant de sentiments que je hais, connaissez vous la culpabilité ? Un long feu qui retourne tes pensées et fait tout pour ravager les couleurs vives de ta vie. Elle chasse tes idéaux en riant grossièrement et inflige en toi une grosse baisse de confiance et de.. visibilité ? Non.. le sentiment de paraître en fantôme aux yeux de tous vaut plus que ça, au final je ne sais pas c'est quoi, c'est pas des choses qui se définissent avec des mots, puis peut-être que je ne veux pas savoir. Elle m'a offert une belle démonstration d'elle, et tant que je comprends moi ça me suffit.
Déjà que la compréhension de moi même est assez instable, elle change d'une émotion à l'autre, je me sens pitoyable vous savez-vous ? À me plaindre dans un pauvre recueil comme celui-ci, vraiment, ça me donne envie de me moquer de moi même et de m'insulter de tout mes défauts encore une fois. Nulle, inexistante, lâche, faible, méchante, conne, idiote, moche, laide, pathétique, râleuse, tant que ce serait trop long à tout noté.
Haha, au moins, je sais que je suis un cas finit.
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