• Huitième douleur •

Je suis dans un trou si noir, qu'imaginer ne serait ce qu'une seule lueur d'espoir est impossible.

J'ai peur, parce que plus le temps passe, plus mon masque se brise, et je ne veux pas avoir des questions, je ne veux pas répondre, je ne veux pas parler, je ne veux pas exister.

Mon masque se brise, parce que mon sourire deviens fade, parce que mon visage s'accentue de cernes, parce que mes rires sonnent faux, parce que ma démarche deviens lasse, parce que mes paroles diminue, parce que mon esprit s'évade, parce que je m'enfonce dans des mensonges. Parce que je commence à avoir marre.

À avoir tellement marre de ça, de cette situation, de ces phrases qui se répètent, de ces journées qui ne changent pas, de cette routine qui ne part pas, de ce mal être inconnu.

Ou ai je mal ? Au cœur ? Mais pourquoi ?

Pourquoi j'ai mal ? J'ai un entourage si géniale, alors pourquoi je ne vais pas bien ?

Je ne comprends pas, ou est l'erreur de mon calcul ?

Je crois que ma vie part tellement en couille, rien ne va. Je ne suis pas faite pour vivre sur terre, j'aimerais tant vivre seule, sans personne. Sans ces gens qui te jugent, sans ces règles qui te bloquent, sans ces voix qui t'harcèlent.

Je me sens si fragile, comme si une seule phrase de travers peut me briser. Comme si chaque mot renferme des sous entendus dont seul moi peut comprendre.

Au finale est ce que je fais partit de ceux dont l'obstacle est trop grand ?dont ceux qui finissent par abandonner ? Est ce que je fais partit de ceux qui n'en peuvent plus et en finissent ?

Mon cœur est rempli d'épines, et mon corps est transpercé par des miliers de lames.

Vous aviez raison, Rose, Jade, Thomas et tout les autres, je vais bientôt craquer.