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Chapitre 19 : Confrontation, questionnement et amour


La petite Léna s'était levée et faisait face au veilleur sans la moindre crainte. Les mains sur les hanches, les sourcils froncés et sa voix énervée montraient que la jeune fille était véritablement courroucée.

- Tu mens. Répéta-t-elle sans lui laisser le temps de répondre. Nous ne sommes pas loin de Daret ! Je le sais ! Le chemin que nous avons pris et surtout la direction dans laquelle nous avançons me l'ont révélé !

Alors que Gradguer se doutait qu'un moment semblable allait inévitablement survenir, Annaria, elle, était particulièrement surprise. Elle voulut s'approcher de la jeune fille mais celle-ci s'écarta.

- Pourquoi m'avez-vous menti tous les deux ? C'est chez moi cette ville ! Vous ne vouliez pas m'y amener alors que pourtant vous vous dirigez vers elle !

La voix de Gradguer, forte et sévère, la coupa.

- Léna ! Ce que je t'ai dit est vrai ! Cette ville est dangereuse pour toi, tu n'es plus princesse, personne ne sait que tu vis encore et c'est mieux ainsi, on ne traque pas les morts. Moi, en revanche, j'ai une enquête à mener dans cette ville. De plus, je souhaite te venger, tuer ceux qui t'ont fait ça !

- Mais je pourrais t'aider, je sais manier l'épée même si mon entraînement n'est pas fini. J'aurais pu venir avec toi, vous auriez pu me le dire au moins !

La barde vint s'agenouiller devant Léna et poussa une de ses mèches qui tombait devant son visage.

- Léna... Tu aurais voulu le suivre si il te l'avait dit, tu le sais, tu aurais voulu l'accompagner n'est-ce pas ?

- Oui...

Elle savait qu'elle aurait tout fait pour le suivre, elle voulait revoir sa ville, elle voulait se venger elle-même. Reprendre sa place même peut-être. Mais tout de même, ce mensonge lui faisait mal. Elle était trahie. Sa gorge se serra comme si la boule qu'elle avait au ventre remontait progressivement. Elle s'interdit de pleurer. Rageuse, elle saisit Étincelle et courut en dehors de la pièce.

Ils l'entendirent descendre l'escalier. Annaria voulut la rejoindre mais l'homme la retint.

- Elle ne partira pas, notre hôte s'en assurera.

La barde le serra dans ses bras.

- Nous aurions dû lui dire. Sa voix était chevrotante et empreinte de tristesse.

Il mena son amour jusqu'au lit et l'y assit avant de la prendre maladroitement dans ses bras, ce qui, même s'il ne le vit pas, la fit sourire. Il souffla.

- Quelle forte tête, si elle voulait nous confronter pourquoi partir si rapidement ?

- Elle est jeune...

Sa voix était si faible que cela inquiéta le guerrier qui se recula et la regarda dans les yeux. Elle parla avant qu'il ne lui pose ne serait-ce qu'une question.

- Tu dois vraiment partir ? Ne peux-tu pas rester, partons, allons ailleurs, Grad, j'aime cette petite mais je t'aime toi encore plus, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.

- Je ne pars pas par simple plaisir ou sur un coup de tête. La logique de mon départ t'a été expliquée. Je dois trouver celui qui m'a attaqué et vérifier que Léna ne court plus aucun danger.

- Tu as déjà des idées sur les coupables n'est-ce pas ?

Le veilleur soupira, cette soirée n'était décidément pas des plus réjouissantes.

- Je n'ai que deux suspects. Que l'embuscade qui m'a été tendue soit l'œuvre du magicien que j'ai rencontré avant celle-ci. Pour quelles raisons après mon service aurait-il voulu me tuer ? Je l'ignore. Toujours est-il que j'ai été attaqué juste après l'avoir vu et qu'il se trouve bizarrement lui aussi à Daret ou proche de la ville. L'autre possibilité que je vois est que ceux qui ont attaqué Léna aient eu vent de ta lettre à mon intention et ont voulu me tuer, mais pourquoi ? Là encore je sèche, personne ne me connaît.

La femme hocha la tête, elle n'avait pas d'autres choses à rajouter ou d'autres possibilités à proposer.

- J'ai peur.

- Je survivrai, je te le jure.

- Comment peux-tu le jurer, tu pourrais être attaqué.

Il souffla un simple « je sais » dénué de véritable motivation. Ce qui n'échappa pas à son amour.

- Grad ! Si tu dois partir je t'interdis de mourir sinon je te tue !

Pragmatique, il ne répondit pas à la plaisanterie. Il plongea ses yeux dans ceux, mouillés et tristes, de la femme.

- N'aie crainte, protège Léna aussi s'il te plaît.

Elle lui demanda s'il ne serait pas judicieux d'appeler son maître à l'aide. L'homme ne répondit pas immédiatement, prenant le temps de réfléchir.

- Non, si je l'ai croisé c'est grâce à une providence qui ne se reproduira pas. De plus, il est encore bien loin. Je dois me débrouiller seul.

- Tu n'es pas seul mon amour.

Elle l'embrassa alors avec amour et chaleur.

Il la serra contre lui et elle se laissait aller, son étreinte était réconfortante alors que l'angoisse la tenaillait. Serrée entre ses bras avec sa forte carrure, il l'immobilisait complètement comme si elle était sa captive. Il referma ses bras autour de son amour et l'attira contre lui, chuchotant tendrement.

- Je sais pardon, je t'aime Anna.


Tandis qu'à l'étage Gradguer et Anna laissaient libre cours à leur amour, Léna et Étincelle étaient descendues. Elles étaient allées s'asseoir près du feu, regardant les flammes crépiter et les bûches craquer.

Agrir, le nain, vint s'asseoir près d'elle après quelques minutes.

- Voilà un beau bestiau, c'est rare de voir un dragon, encore plus d'en... élever un.

Léna renifla et se tourna vers le nain. Malgré son visage rude, le nain semblait sourire gentiment. Aussi, elle accepta d'échanger avec lui.

- Je l'ai découverte dans une grande grotte abandonnée. Son œuf était perdu. Le pire c'est que j'aurais pu ne pas la trouver, il pleuvait et je voulais simplement m'abriter.

- C'est en effet une chance exceptionnelle.

Le nain grogna.

- Étincelle, c'est ça, hum ? Eh bien, j'te salue dragonne.

Léna était amusée par le ton du nain. Elle souleva Étincelle pour la montrer au nain. Et la dragonne battit des ailes en agitant les pattes, semblant heureuse. Le nain rigola et tapota sa tête. Puis il sortit une pièce d'or de sa bourse et lui lança la pièce qu'elle goba. Ce qui paniqua sa maîtresse.

- Pourquoi avez-vous fait ça enfin !

- Eh, calme-toi jeune fille. Les dragons aiment manger des métaux pour recréer leurs écailles. Ça l'aidera à grandir et se renforcer.

- Ah, pardonnez-moi.

Un long moment passa en silence. Léna jouait avec Étincelle sous le regard d'Agrir qui fumait calmement. Puis ils entendirent des pas et Gradguer descendit. Léna évita son regard et se tourna vers le nain.

- Vous... vous pourriez m'ouvrir une autre chambre ?

Le nain lui lança un trousseau de clés.

- Bonne nuit ma p'tite.

Elle monta sans adresser un regard à Gradguer qui la regardait, l'air désolé. Il resta là un moment jusqu'à ce que le nain le tire de ses pensées.

- Eh, tu comptes rester là combien de temps, faut qu'on cause.

Il s'approcha donc du nain et attendit qu'il parle.

- Bon mon gars, tu veux boire un truc ? Gradguer fit non de la tête, donc le nain se servit et continua. Alors, que s'passe-t-il ? J'accueille tout le monde chez moi, mais si tu fais du mal à une de ces charmantes femmes...

Gradguer vit qu'il serrait la hache à sa ceinture. Il sourit, amusé ; il avait bien choisi le protecteur pour celles qu'il aimait. Mis en confiance par la situation et l'air du nain, il lui expliqua tout : de son embuscade à l'attaque de Daret, en passant par Anna et Léna. Il finit en demandant s'il pourra les protéger en son absence.

- Hum. Ouais, mon gars, ça marche, j'n'ai rien à glander de toute façon, et j'n'aime pas qu'on s'en prenne à des femmes. J'te filerai de la bouffe demain aussi pour les prochains jours, mais je te suivrais pas à Daret.

Il serra la main du nain avec chaleur et émotion.



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La fameuse séparation ! En espérant que ça plaira toujours ! Tout va aller beaucoup plus vite jusqu'à la fin, qui est encore un peu loin mais on s'en rapproche.

:D merci de la lecture

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