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Chapitre 15 : Un entraînement et un songe

- Écoute-moi bien, Léna, déclara Gradguer d'une voix grave et autoritaire. Pour maîtriser l'art de l'épée, il faut de la discipline, de la détermination et du courage. Es-tu prête à te consacrer à cet apprentissage ?

Léna hocha timidement la tête, ses yeux brillant d'une lueur d'excitation mêlée à une certaine appréhension.

Le guerrier lui tendit une épée, luisante à la lumière du soleil déclinant.

- Commence par sentir le poids de l'acier dans tes mains. L'épée est une extension de ton corps, une partie de toi-même. Respire profondément et concentre-toi.

Léna saisit maladroitement l'épée, sa prise tremblante révélant sa nervosité. Elle se tint droite, imitant tant bien que mal la posture que Gradguer lui avait montrée. Il observa attentivement les premiers mouvements maladroits de la jeune fille, retenant un soupir d'impatience.

- Patience, Léna.

Pendant des heures, Gradguer enseigna à Léna les rudiments de l'art de l'épée, corrigeant ses gestes, lui apprenant les différentes positions et les mouvements de base. Malgré ses échecs répétés, Léna persévérait, déterminée à surmonter ses limitations.

C'est ainsi que la journée passa et que la nuit tomba en même temps qu'ils se firent face pour leur première passe d'arme. Dans le silence solennel, le guerrier et la jeune fille se faisaient face, l'éclat de leurs épées illuminant la scène. Le soleil couchant teintait le ciel d'une palette de couleurs chaudes, créant un décor saisissant pour leur affrontement.

Gradguer, impassible, scrutait Léna avec un mélange de scepticisme et de résolution. Il savait que la jeune fille était loin d'être une combattante accomplie, mais il était déterminé à lui enseigner les rudiments de l'art de l'épée, quoi qu'il en coûte.

- Allez, Léna, gronda Gradguer d'une voix rauque. Montre-moi ce que tu sais.

Léna s'avança timidement, son épée brandie devant elle avec une précaution presque excessive. Ses mains tremblaient légèrement, trahissant sa nervosité, mais elle s'efforçait de se concentrer malgré tout.

Le combat débuta lentement, avec des échanges de coups maladroits de la part d'Léna, tandis que Gradguer les esquivait avec une aisance déconcertante. Chaque mouvement de la jeune fille était empreint d'une hésitation palpable, ses pensées tourbillonnant dans sa tête, se demandant si elle parviendrait un jour à maîtriser cet art.

Soudain, dans une fente Léna lança un coup maladroit, laissant une ouverture béante dans sa défense. Sans hésiter, Gradguer saisit l'opportunité et porta un coup précis, désarmant la jeune fille d'un geste rapide.

Le bruit mat de l'épée tombant au sol résonna dans le silence, et Léna se figea, son cœur battant la chamade. La défaite lui pesait lourdement, un sentiment d'ineptie l'envahissant alors qu'elle se tenait là, impuissante et vulnérable. Le veilleur observa la réaction de son adversaire avec un mélange d'impassibilité et de frustration. Il savait que la jeune fille avait du potentiel, mais sa tendance à se démotiver à la moindre difficulté était un obstacle qu'ils devaient surmonter.

- Relève-toi, Léna, ordonna-t-il d'une voix ferme. Le combat n'est pas fini. Apprends de tes erreurs et continue à te battre.

Les épaules de Léna s'affaissèrent sous le poids de sa déception, mais elle obéit néanmoins, ramassant son épée avec résignation. Malgré sa défaite, une lueur de détermination brûlait toujours dans ses yeux, une volonté farouche de s'améliorer et de prouver sa valeur.

Ainsi, sous le regard impitoyable du guerrier Gradguer, le combat d'entraînement se poursuivit, chaque échange de coups, chaque échec et chaque succès façonnant la jeune Léna en une combattante plus forte et plus déterminée. Et tandis que le soleil se couchait lentement à l'horizon, illuminant le champ d'entraînement d'une lueur dorée, une chose était claire : rien ni personne ne pourrait ébranler la détermination de cette jeune fille à devenir un dragonnier.

Alors que le combat d'entraînement se poursuivait, Léna se concentra avec une intensité renouvelée, cherchant à mettre en pratique les conseils de Gradguer malgré ses tremblements persistants. Chaque coup qu'elle portait était empreint d'une volonté farouche, chaque parade était exécutée avec une détermination sans faille.

Gradguer observait la jeune fille avec une certaine admiration mêlée à une pointe de frustration. Malgré ses lacunes évidentes, Léna montrait un potentiel indéniable, une volonté de fer qui brillait à travers ses moments de faiblesse.

Leur combat s'intensifia, les échanges de coups devenant de plus en plus rapides et furieux. Léna parvenait à anticiper certains mouvements de Gradguer, esquivant ses attaques avec une agilité surprenante pour une débutante. Soudain, dans un mouvement audacieux, Léna lança une série de coups rapides, forçant Gradguer à reculer sous l'assaut inattendu. Un sourire fugace étira les lèvres du guerrier, fier de voir les progrès de sa jeune protégée.

Mais la victoire de Léna fut de courte durée. Dans un éclair d'acier, Gradguer contre-attaqua avec une précision dévastatrice, désarmant une fois de plus la jeune fille avant même qu'elle ne puisse réagir.

Le souffle court, Léna se tint là, le regard empreint d'une défaite imminente. Les pensées tourbillonnaient dans sa tête, la peur de décevoir Gradguer la tiraillant de l'intérieur.

Gradguer s'approcha lentement d'elle, son expression impénétrable.

- Tu as montré du courage et de la détermination, Léna. Mais tu dois apprendre à canaliser ta frustration et à utiliser chaque échec comme une opportunité d'apprentissage.

Léna hocha lentement la tête, une lueur de détermination revenant dans ses yeux. Elle savait que le chemin vers la maîtrise de l'épée serait long et semé d'embûches, mais elle était prête à affronter chaque défi avec courage et résolution.

Alors que le soleil disparaissait lentement à l'horizon, enveloppant le champ d'entraînement dans l'obscurité croissante, Gradguer et Léna se tinrent côte à côte, prêts à continuer leur voyage ensemble. Car malgré les difficultés et les échecs, ils savaient tous les deux qu'avec détermination et persévérance, rien n'était impossible. Alors que la nuit enveloppait le champ d'entraînement de son manteau sombre, tous deux regagnèrent le campement, épuisés mais déterminés. Le feu crépitait joyeusement au centre du camp, projetant des ombres dansantes sur les visages fatigués des combattants.

Assis près des flammes, Gradguer et Léna partagèrent un repas frugal, échangeant des réflexions sur leur journée d'entraînement. La jeune fille absorbait chaque conseil du guerrier avec une avidité nouvelle, déterminée à progresser malgré les difficultés.

- Sache ceci, Léna, déclara Gradguer d'une voix grave. Le chemin que tu as choisi est difficile, mais il est également gratifiant. La voie du guerrier est pavée d'obstacles, mais chaque défi surmonté te rendra plus forte.

Léna écouta attentivement les paroles de Gradguer, une lueur d'admiration dans les yeux. Elle savait que le guerrier était rude et pragmatique, mais sous sa carapace d'acier se cachait un cœur généreux et bienveillant, prêt à guider ceux qui étaient prêts à apprendre.

- Je veux devenir forte, Gradguer, déclara-t-elle avec détermination. Je veux prouver que je suis digne de ta confiance et de ton enseignement.

Un sourire éclaira le visage austère de Gradguer, un sourire rare mais sincère.

- Alors, continue à te battre, Léna. Avec chaque échec viendra une leçon, et avec chaque leçon viendra la force. Je serai là pour te guider à chaque étape du chemin. Souviens toi néanmoins que bien des choses et des gens auront plus de pouvoir que toi, moi-même mes pouvoirs de veilleur sont bien au-dessus du niveau que tu atteindras naturellement. Alors prend garde, même si tu deviens une bretteuse hors pair tu ne seras jamais plus forte que les être immortels ou magiques.

Et ainsi, dans la chaleur réconfortante du feu de camp, Gradguer et Léna partagèrent un moment de camaraderie et de détermination, prêts à affronter l'avenir avec courage et résolution. Car peu importe les défis qui les attendaient, ils pensaient qu'ensemble, ils étaient invincibles.



Dans la nuit la jeune fillette se retournait dans sa couverture et grognait par intermittence. La fillette était en plein songe et celui-ci n'était pas des plus agréables.

Le tumulte de la bataille s'était apaisé, laissant place à un silence pesant, seulement rompu par le battement de la pluie contre les armures brisées et les soupirs étouffés des mourants. Le champ de bataille était jonché de corps, témoins muets de la tragédie qui s'était déroulée sous le ciel sombre et menaçant.

Parmi les débris de guerre, un soldat gisait non loin, ses forces le quittant lentement alors qu'il était enveloppé par les eaux glacées du déluge. Le soldat mourant sentait la vie s'échapper de lui, chaque respiration devenant un combat contre la mort qui le guettait avec patience. Alors que ses forces faiblissaient, les souvenirs de sa vie passée se déployaient devant lui, comme des parchemins déroulés par le vent de l'oubli.

Il revit son enfance dans un petit village reculé, les rires joyeux avec ses frères et sœurs, les jours ensoleillés passés à courir dans les champs verdoyants. Puis vinrent les années de jeunesse, marquées par l'appel des armes et le devoir envers son seigneur. Il se souvint des batailles, des cris de guerre et des bruits assourdissants des armes s'entrechoquant. Il se souvint des camarades tombés au combat, de leurs visages figés dans l'agonie, de leurs noms gravés dans sa mémoire comme des épitaphes sur une tombe de pierre. Mais parmi tous les souvenirs, il y avait un éclat de lumière, un fragment de bonheur dans l'obscurité de la guerre. C'était elle, la femme qu'il aimait, dont le visage angélique hantait ses rêves les plus doux et ses pensées les plus sombres. Il se souvint de leurs moments de tendresse, de leurs promesses échangées sous la lueur des étoiles, et la douleur de la séparation lui serra le cœur.

Alors qu'il se laissait emporter par ses souvenirs, une ombre s'avança furtivement dans la nuit, un soldat ennemi, porteur de mort et de vengeance. Son regard était froid et implacable, dénué de toute pitié pour l'ennemi mourant à ses pieds.

Le soldat mourant le fixa un instant, ses yeux emplis de résignation et de tristesse, mais aussi de courage et de dignité. Il savait que sa mort serait juste une note de bas de page dans l'histoire sanglante de la guerre, mais il mourrait en homme, avec honneur et fierté, prêt à affronter son destin avec la tête haute.

Et alors que la lame s'abattait, emportant avec elle les dernières lueurs de sa vie, il ferma les yeux, acceptant son sort avec une sérénité troublante.


Léna se redressa en sursautant recouverte de sueur et le cœur battant à en sortir de son torse. Son cri raisonna longuement. Elle était terrifiée, elle avait eu accès à la vue et les pensées d'un homme, Alandre seul savait s'il avait existé, au moment de son trépas. Elle ne savait aucunement si c'était vrai ou faux, une vision ou un rêve, mais elle en était profondément troublée.


Intrigué et inquiet par le cri Annaria et Gradgueur vinrent la trouver.

- Léna ! Que se passe-t-il ?

La barde la serra dans ses bras et lui caressa les cheveux pour la calmer. La jeune fille sentit sa gorge se serrer.

- J'ai fait un... un rêve, je crois. J'ai vu un homme, mourir, j'ai vu ses derniers instants.

Le veilleur croisa ses bras sur sa poitrine et fronça les sourcils en attendant la suite. Elle continua.

- Je ne le connaissais pas et pourtant j'ai tout vu, de sa naissance à sa mort.

Annaria se retourna vers l'homme qui regardait froidement la petite. Il se gratta le menton.

- Tu ne dis pas tout n'est-ce pas ? Ta survis, ta dragonne... Il se tourna brièvement vers Etincelle qui l'observait. Ou autre chose...

Elle baissa honteusement la tête.

- J'ai omis un moment en effet...

C'est ainsi qu'elle leur raconta l'épisode de la prophétie...

- Elle a dit que l'on se servira de moi. Que l'on me traque et lorsque j'aurais retrouvé les miens la mort viendra me sauver. D'après elle seule une présence aimée pourra alors me faire revenir...

- Eh bien ! Au moins tu comprends maintenant pourquoi je ne te ramènerais jamais à Daret.

Le regard réprobateur de la barde accueilli sa remarque alors que pourtant Léna hochait la tête.

Gradguer laissa son amour s'occuper de l'enfant et lui-même alla marcher un peu. Décidément cette enfant était bien étrange...


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J'espère que ça plait toujours :D

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