Cela faisais maintenant deux bonnes heures que nous étions parties car ma montre que j'avais pensée à emmener indiquait vingt-deux heures. La fatigue et le sommeil commençaient à se faire sentir sérieusement.

Même si Anaïs ne se plaignait pas, je me doutait qu'elle n'avait qu'une envie : se jeter par terre et dormir !

« - Allez, repos des troupes ! dis-je exténuée.

- Très bonne idée ! s'exclama t-elle déjà à moitié endormie. »

Nous avions mis des couvertures au sol en guise de matelas et une sur nous pour se tenir chaud.

« - Bonne nuit Anaïs.

- Bonne nuit Éléa. »

Je l'entendis à peine car je sombrait déjà dans un sommeil profond.

Le lendemain matin, les doux rayons de soleil filtraient à travers les feuilles nous envoyaient leurs douce lumière pour nous réveiller.

Je profitais un dernier instant de ce bon moment avant de se remettre en route.

Anaïs se réveilla lentement et me demanda :

- On va manger ou pas ?

- Quelle question, on mange ! m'ecriais-je instantanément. »

Le déjeuner ne fut pas très fructueux; quelques myrtilles et de l'eau, mais assez pour partir revigorées !

Quelques jours s'écoulèrent ainsi jusqu'à qu'un matin je me réveilla pour trouver Anaïs profondément endormie. Je lui laissa un peu de temps pendant que je préparais le petit déjeuner. Au bout d'un moment je m'en décida finalement à la réveillée. A peine l'eus-je touché que je me figea, elle était brûlante comme de la braise et elle avait sûrement de la fièvre, affolée j'essayais quand même de la réveiller.  

« - Anaïs réponds moi, Anaïs !!!lançais-je désespérément. »

Mes appels restèrent sans réponses et je décida de résumer la situation :

Nous étions perdues dans la forêt, Anaïs était malade, il n'y avait pas de médecin et je n'avais rien d'autre qu'un vulgaire doliprane qui j'e pense, ne m'a guerrirait pas. Et tout ça à cause de moi, et de mes trop grandes ambitions d'aventures et de liberté.

Pourquoi l'avais-je entraînée dans tout ça... 

Je respirais un bon coup en espérant que cela me calmerait mais c'était sans beaucoup d'espoir que cela fonctionne. 

Souvent, dans les films, à ce moment là, un héros arrive pour aider de « jeunes demoiselles en détresse ».

Ce dont à quoi je n'en m'attendais pas, c'est qu'une sorte d'héros allait bien venir nous aider...