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Dispute

Je suis submergée par mon travail en ce moment, je suis archi crevée. Wow, j'ai utilisé le mot submergé même dans cette situation, mon intelligence ne se perd pas.

J'ai genre des gigantesques cernes sous les yeux et je baille toute les trois secondes. Youpi, bienvenue dans le monde du travail !

Enfin, je peux me réconforter en me disant que toute mon équipe de travail est dans le même état que moi. Ouais c'est littéralement une maison d'édition rempli de zombie. On est plus très frais quoi. Je dois probablement ressembler à une barbapapa toute plate.

J'ai tellement de boulot que j'ai même pas le temps de voir Karma en ce moment. Je l'appelle et je lui envoi des messages dès que je peux, mais c'est pas simple. En plus, lui aussi à pas mal de travail à faire.

Le boulot est un obstacle à notre amour ! Dit comme ça, ça fait super niais, beurk.

-Qu'est-ce que c'est que ce travail ? Recommence ! Cria une voix à l'autre bout du couloir.

Saperlotte, il casse vraiment les oreilles ce mec. C'est le nouveau chef d'équipe et bordel de nouille qu'est-ce que j'ai envie de fracasser sa figure contre mon clavier d'ordinateur.

Il demande de terminer le travail dans des délais vraiment impossible à tenir, et il se croit le meilleur du monde mais il fait rien d'autre que de crier sur les gens. Ouais ce mec c'est vraiment une tête à claque.

Je passe les pauses déjeuner où il fait que de se vanter en disant qu'on a de la chance de l'avoir et blablabla. Un jour je pense que je vais vraiment craquer et je vais me faire virer je le sens.

L'ancien chef d'équipe qui gérait notre partie de la maison d'édition est parti à la retraite, qu'est-ce que je le regrette bon sang !

-Mademoiselle Budô, plutôt que de rêvasser, finissez votre travail ! Cria le chef d'équipe.

Mon crayon à papier vient de se briser dans ma main. Je vais lui enfoncer la tête dans une poubelle du bureau à ce chef pourave. Même si je me fait virer, je pense que je serais la satisfaction incarnée.

Bref, je crois que je vais plutôt continuer de travailler avant qu'il se remette à hurler parce que visiblement il a pas d'autre moyen de s'exprimer.

À la fin de la journée, j'en pouvais plus. J'avais mal aux oreilles et au crâne à cause des hurlements de l'autre abruti de chef. Vivement que je rentre chez moi dans le calme, j'en peu vraiment plus de ce gars.

-Je vous invite tous aujourd'hui, dit soudainement le chef d'équipe.

Oh madame ironie tu es revenue ! Bonjour à toi ! Je me portais vraiment bien sans toi tu sais ? Tu m'as absolument pas manqué ! Et je crois que tu as manqué à personne vu les têtes blasés de mes collègues de travail qui semblent pas vraiment vouloir y aller.

Désolée madame ironie mais cette fois-ci je vais t'échapper. Alors que tout le monde se réunit pour suivre le chef, je profite pour disparaître discrètement dans la masse et finalement m'éloigner pour sortir par une autre porte. J'avoue les techniques de ninja ça aide en terme de discrétion.

Alors que je suis enfin dehors, je vois mon chef au loin se diriger vers un restaurant avec mes collègues qui ressemblent plus à des zombies. S'ils pouvaient manger le chef ça m'arrangerait.

Finalement, je décide de rentrer chez moi. Une fois arrivée dans mon appartement, je me jette littéralement sur mon canapé, crevée de ma journée. Je suis fatiguée, j'en ai ras la cacahuète de ce chef à la noix.

Cacahuète, chef à la noix...
Ouais je sais je suis drôle.

Je pourrais même raconter cette blague à Karma puisqu'il est en train de m'appeler. On s'appelle souvent le soir après être sortie du travail.

-Je viens de faire une blague sur les noix et les cacahuètes ! M'exclamais-je en décrochant le téléphone.

-Elle devait drôle pour que tu dois aussi enthousiaste, répondit Karma de l'autre côté de l'appareil.

-Ouais ! Je sais, je sais, je suis une génie incomprise !

-Et comment s'est passé la journée de la génie incomprise ?

-Est-ce que vouloir enfoncer la tête de son chef d'équipe dans une poubelle ça compte comme une bonne journée ?

-Mh, je pense que tout dépends du point de vue. Je suppose que si tu as envie de faire ça, c'est que ton chef d'équipe doit être génial, dit ironiquement Karma.

-Je te vois avec ton sourire moqueur ! C'est pas tes gentil ça ! Pour te moquer de moi, t'as vraiment dû passer une journée nulle !

-Elle était très chargée, comme d'habitude depuis une semaine.

-Je me plains mais c'est vrai que t'es aussi en surcharge de travail. On a même pas le temps de se voir.

-Tu veux qu'on s'organise un resto ou un week-end de voyage ? Ça nous destresserait tout les deux.

-Oui c'est vrai et j'aimerais vraiment venir, mais j'ai vraiment trop de bouleau. Je dois finir des dossiers, organiser des rencontres avec des auteurs et finir mon livre pour enfant pour la maison d'édition dans les mois à venir. La vie des barbapapas ça à l'air de vraiment intéresser les gosses. Désolée Karma.

-T'inquiète pas, terminons chacun de nos côtés ce qu'on a faire. Une fois notre vague de travail passée on pourra faire ce resto ou ce week-end.

-Compte sur moi pour m'en mettre plein la panse quand ça arrivera ehehe ! D'ici là, je vais terminer ce que j'ai à faire ! Bonne nuit Karma !

-Bonne nuit Amako, rêve de moi ~

-Arg, mes oreilles vont saigner si tu répètes ça ! M'exclamais-je.

Je l'entends se moquer de moi. Je le visualise déjà dans ma tête avec son sourire moqueur de tomate trangenique ! Malefique tomate, je viendrais à bout de ce sourire mwhahaha !

Je sais, je sais, je vais dire un truc tout aussi cliché pour vaincre le cliché ! Eh oui on bats le mal pas le mal ! Mon intelligence me surprendra toujours.

-Karma, appelais-je.

-Mh ?

-Je t'aime.

-Je t'aime, répondit-il avec une sincérité dans sa voix.

Eh mais c'est moi qui était censée vaincre le mal par le mal ! Mon cœur vient juste de rater un battement ! Un jour je t'aurais Karma, je t'aurais !

La discussion prends fin ici. Je raccroche avant de poser mon téléphone sur une table basse à côté de moi.

N'empêche, c'est vraiment débile. On est dans la même ville mais on ne peut pas se voir. Enfin, en même temps Tokyo c'est grand.

Ça n'empêche qu'il me manque en vrai, même si je pense que je pourrais pas lui avouer. De toute façon, j'ai jamais compris l'amour, je viens de lui parler et il me manque encore plus, ça n'a aucun sens. Mon organisme fait vraiment n'importe quoi. Enfin, je suis habituée depuis le temps je suppose.

Pour que mon corps redevienne normal, je vais vite terminer mon travail pour vite revoir Karma. Ouais, mais ça veux quand même dire que je suis devoir passer une partie de la nuit réveillé à devoir finir mon travail.

Est-ce que je suis motivée ? Non, mais le pouvoir de la tomate transgenique me motive pour continuer ! Go Amako, go !

Ouais, en début de soirée j'avais la motivation, sauf que plus la nuit avançait et plus mes yeux se fermaient tout seul. Au final, je me suis endormie super tard à cause de ses maudits dossiers et maintenant le matin a pointé le bout de son nez.

J'ai des cernes digne d'un panda et je baille toutes les minutes. Je dois travailler comme ça en plus, c'est génial, n'est-ce pas ?

Quand je pense que pendant ce temps l'autre chef d'équipe a passé une bonne nuit et qu'il a rien foutu pour nous aider. J'ai vraiment envie de le trucider bordel de nouille !

-Amako, comment ça va ce matin ? Demanda une collègue alors que j'arrivais à mon bureau.

-Je suis crevée, mais ça va et toi ?

-Ça va merci, mais où t'étais passée hier quand le chef nous a invité ?

-Bah je suis rentrée chez moi.

- Sérieusement ? Je ne t'ai pas vu partir ! T'as filé comme un ninja.

J'avoue j'ai failli avaler ma salive de travers.

-Je peux être discrète parfois, repondis-je.

-Le chef était assez en colère quand il a vu que t'étais pas là, expliqua la collègue.

-Quoi ? Mais pourquoi ?

-Il t'as traité d'ingrate qui ne respecte pas les soins amenés par son chef.

-Laisse le ça lui passera, il a tellement de cible en une journée.

Je suis en train de ranger mes affaires sur mon bureau et j'allume mon ordinateur. Bon, je suis peut-être fatiguée mais l'autre chef de mes deux à pas l'air dans les parages. Je vais peut-être avoir une matinée tranquille.

-Mademoiselle Budô, où étiez-vous passé hier ? Demanda le chef.

Ah oui, j'avais oublié que madame ironie était revenue et qu'elle va pas partir avant un moment.

-Cela ne vous regarde pas, ça ne concerne pas le travail, repondis-je alors que je continuais à sortir mes affaires.

-Vraiment ? C'est comme ça que vous me remerciez ! Vous êtes ingrates envers votre chef !

-Je ne suis pas ingrate, mais je ne pense pas que vous avez pas à vous mêlez de ma vie privée.

-Oh ne vous inquiétez pas, je n'aurais sûrement pas à m'en soucier si vous continuez avec un comportement pareil.

Je lève les yeux pour fixer le chef. Il me regarde avec un sourire vicieux aux lèvres. Je vois quelques collègues autour de moi fixer la scène.

BORDEL DE NOUILLE QUEL ENFOIRÉ ! JE VAIS LUI FAIRE BOUFFER SON SOURIRE !

Le mec est blessé dans son égo alors il veut me virer ? Mais ça n'a aucun sens nom d'une pipe !

-Vous voulez me virer parce que j'ai pas répondu à votre invitation ? Dis-je blasée.

-Oh ce n'est pas une raison valable, mais je pourrais bien en trouver une, fini-t-il avant de s'éloigner.

Il sort de la pièce sous les yeux sidéré de mes collègues et moi complètement en colère qui m'apprête à briser l'ordinateur devant moi.

-Espèce de merde ambulante, je vais le...

Alors que je m'apprêtais à donner un coup à mon PC, la collègue à côté de moi m'arrête avant de mettre sa main devant ma bouche pour me faire taire.

-Ne dis plus rien Amako, il risque de trouver la bonne raison de te virer, dit ma collègue.

Je fixe un moment ma collègue avant de respirer un bon coup. C'est pas comme si le chef d'équipe était la personne que je voulais le plus trucider en même temps.

Reste calme Amako, le karma tournera je suppose. Ouais, je suis fière de ma phrase, encore plus que ma blague sur les noix.

Je pense que je vais plutôt réfléchir à d'autres blagues de ce genre plutôt que de m'énerver sur un enfoiré. Je pense que c'est plus productif.

Enfin, plus facile à dire qu'à faire puisque je rappelle que madame ironie ne veut pas me lâcher la grappe. Le chef m'a visiblement pris pour cible et il a fait des remarques sur mon travail toute la journée.

Je crois que j'ai dû briser une dizaine de crayon à papier en une journée. Super, au moins grâce à lui j'ai battu un record. Saperlotte, quel enfoiré ce gars !

Évidemment, comme si cela n'avait pas suffit, à la fin de la journée, alors que j'allais discrètement partir, le chef m'interpelle. Ouais, j'ai entendu sa voix toute la journée.

-Mademoiselle Budô, vous prendrez bien un repas avec nous, dit alors le chef dans un sourire vicieux.

Mes collègues me regardent me mimant de la tête d'accepter. Je vais vraiment defoncer sa tronche de cake à cet abruti.

Il m'a saoulé toute la journée et il faut que je me le coltine après le travail aussi ? Bordel de nouille, madame ironie tu veux vraiment mort !

-À moins que vous ne teniez pas vraiment à votre place ? Continua l'enfoiré de service.

Je le regarde de travers avant de me mettre à suivre le groupe vaincu. Je reste derrière, suivant nonchalamment mes collègues. Ouais, j'ai utilisé le mot nonchalamment, je suis assez fière de moi.

Enfin bref, alors que le chef fait un discours sur sa pseudo considération envers ses employées, on le suit vers un resto de grillade. J'ai tout sauf envie de manger la viande qu'il paye. Il a qu'à la bouffe tout seul sa viande.

Il a passé sa soirée à se vanter, c'était infernal. Je suis le meilleur chef, je fais tout et blablabla. J'en avais tellement mal au crâne et en même temps, j'avais envie d'éclater de rire parce que le mec fait littéralement rien à part être sur notre dos.

Évidemment, il regardait de travers tout ceux qu'il considérait ne pas manger assez en s'exclamant qu'on était des employés ingrats qui n'avait pas conscience de sa gentillesse devant tout le monde pour bien foutre la honte.

Je vais pas non plus souligner le fait que cette ordure ne s'asseyait comme de par hasard qu'à côté de femmes pour leur dire des choses très saines. Bref, cette soirée est un enfer et bordel de nouille, j'ai encore trois tonnes de travail à faire ! Si je lui cassais la figure discrètement dans le coin d'une rue, il resterait à l'hôpital et il serait plus au travail pendant plusieurs mois.

C'est carrément le rêve ! Sauf que conscience me dit que même pour un enfoiré pareil, je devrais pas faire ça. Quoique c'est surtout et sûrement le risque qu'il me reconnaisse qui me retienne de pas lui éclater la tronche.

Finalement, arrive enfin le moment de partir, et moi qui pensait que ma journée nullarde est enfin terminée, et bah madame ironie est encore là ! Bon sang de bois, mais ça suffit !

Alors que je fais un pas dehors, je croise le regard de Karma. Saperlotte, mais qu'est-ce qu'il fait ici ? En plus je lui ai dit hier que je pouvais pas aller au resto et là je viens de faire tout le contraire. Mais j'avais pas vraiment le choix là !

De toute façon, vu son regard, je crois je suis vraiment dans le caca.

-Karma ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Demandais-je en m'eloignant se mon groupe de collègue pour le rejoindre.

-J'avais fini plus tôt alors je voulais passer te voir à tes bureaux, mais visiblement tu travailles pas beaucoup, répondit amerment Karma.

-Mais attends laisse moi t'expliquer...

-M'expliquer quoi ? Que tu veux pas aller au restaurant avec moi ? S'il y a un problème avec moi, fallait me le dire. Evidemment toi tu préfères être puéril et bouder dans ton coin.

-Pardon ? Qui est-ce qui est train de s'énerver sans avoir d'explication de ma part là ? Et c'est moi qui est puéril ?

-Et tu comptes m'expliquer quoi ? Je passe des journées stressantes au travail et les seules moment où je peux te voir, tu vas t'amuser en prétextant que tu travailles ? Si tu voulais pas me voir, fallait le dire, s'agaça Karma.

-T'es en train de dénigrer mon travail ? Tu veux que je te fracasse Karma ? M'exclamais-je énervée.

-Il y a pas besoin de ça, on sait parfaitement qui nous deux va gagner.

-Tu m'énerves Karma ! J'ai des semaines de merde et toi tu en rajoutes une couche ! Je me barre avant que j'explose ! Criais-je de colère.

Je m'éloigne rapidement de lui et il en fait de même du sens opposé. Je double mes collègues qui me fixe et évidemment le chef d'équipe fourre son nez.

-Avec votre dispute vous venez de gâcher l'ambiance ! Si vous ne savez pas gérer votre relation, ne l'imposer pas aux autres, dit alors le chef.

Je me retourne soudainement, très énervée. Je m'avance jusqu'à lui avant de le saisir par le col de son pull. À ce stade j'en ai plus rien à foutre.

-Écoute moi bien espèce d'enfoiré. T'es le pire chef d'équipe que j'ai eu. T'es arrogant et tu travailles pas, mais tout le monde a eu la gentillesse de se taire, mais tu vois cette gentillesse à des limites. Alors si tu veux pas te retrouver à l'état d'un cadavre en décomposition, ferme là un peu, menaçais-je.

Je pousse le chef qui tombe sur le sol avant de m'éloigner. Je l'entends crier au loin mais honnêtement, j'en ai rien faire. J'en ai plus rien à foutre du travail ! je vais prendre des vacances au dojo Budô, très loin de ce bordel !

C'est exactement ce que j'ai fait le lendemain. En arrivant au bureau, j'ai pas calculé le chef d'équipe, je suis directement allé vers son supérieur.

-Mademoiselle Budô, que me vaut votre visite, dit alors le supérieur en question alors que je venais de frapper et d'entrer dans son bureau.

-Je viens déposer une semaine de congé, dis-je.

-Êtes-vous certaine que c'est une bonne idée ? Ne devez-vous pas terminer votre prochain livre pour enfant d'ici quelques semaines ?

-Ne vous inquiétez pas, même en congé, je continuerais de travailler sur le livre et mon chef d'équipe est d'accord pour s'occuper des dossiers dont j'avais la charge.

C'est faux mais de toute façon il va devoir travailler cet enfoiré, il a pas le choix s'il veut pas que son équipe coule et qu'il garde sa réputation.

-Dans ce cas je ne vois aucun problème, je suppose que nous nous reverons la semaine prochaine alors.

-Exact, merci de m'avoir écouté, passez une bonne journée.

Je sors du bureau avant de me diriger vers la sortie du bâtiment. Évidemment que l'autre enfoiré m'interpelle.

-Je peux savoir où vous allez mademoiselle Budô ?

-En congé pendant une semaine.

-Je peux savoir pour qui vous vous prenez ? Nous travaillons tous très dur ces dernières semaines et vous décidez de nous abandonnez dans les derniers jours !

-Je me prends pour personne et sachez que j'ai pratiquement terminé vos dossiers, vous n'aurez qu'à les terminer, puisque vous êtes si fort.

-Attendez ! Vous n'avez pas le droit, dit-il en me retenant par le bras.

Je me retourne lentement vers lui, soudainement encore plus agacé.

-Je vois que vous n'avez pas retenu la leçon d'hier. Alors écoutez moi bien, vous êtes chef d'équipe, vous êtes censés supporter vos collègues et pas les rabaisser. J'ai besoin d'une semaine de congé ou sinon je risque de tuer quelqu'un, vous allez pas m'empêcher d'y aller, sauf si vous voulez finir défiguré. À moins que je signale à votre supérieur qu'en tant que auteur je souhaite travailler dans une autre maison d'édition à cause d'une certaine personne. Ça va leur faire tout drôle, mes livres font de bon score à la vente, repondis-je dans un sourire à faire froid dans le dos.

Il me lâche complètement choqué, tandis que certaines personnes qui travaillent avec moi ricane de la tête que se soit disant chef parfait tire. Je peux être fière de moi de pas lui avoir cassé la figure.

Je pense que si je serais restée plus longtemps, j'aurais sûrement fait une bêtise.

Je vais passer sur ma matinée où j'étais juste complètement de mauvaise humeur pendant tout le voyage vers le dojo Budô. Même les Pocky ne me remontait pas le moral et j'ai mangé presque une dizaine de paquet en espérant que ça me calmerait mais ça a juste resulté à des passagers qui regardaient bizzare parce que je bouffais trois tonnes de Pocky.

Ça doit aussi sûrement être dû au choc qu'ils ont de voir une barbapapa qui est censé être juste un tas de sucre avoir besoin elle même d'autant de sucre. Du sucre qui mange du sucre, c'est certain que ça doit être super étrange à voir.

Le voyage a pas était trop long, je suis arrivée dans les environs de midi accueilli par mes parents.

-Amako ? Tu nous as pas prévenu de ta visite, dit alors mon père.

-Bah c'était pas prévu à la base, répondis-je.

-Il s'est passé quelque chose ?

-Oh non me dit pas que toi et Karma vous vous êtes séparés ? S'exclama ma mère désespérée.

-Karma, le travail, TOUT M'ÉNERVE ! Criais-je.

-Un ras-le-bol de la ville ? Tu peux rester autant que tu veux ici Amako pour te calmer, dit mon père.

-Oui, comme ça tu pourras réfléchir à un moyen de te réconcilier avec Karma ! Le futur gendre parfait qui file entre nos doigts ! Je laisserais pas passer ça ! S'exclama ma mère.

Ma mère est un peu flippante là, je vais juste aller dans une chambre. Je l'imagine en train de traîner au sol Karma pour le ramener jusqu'à moi. Je pense qu'elle en serait carrément capable. Ma maman est et restera une terrible dictatrice qui veut imposer ses idées.

J'aurais bien appelé l'armée Pocky pour qu'elle m'aide, mais je crois que je les ais un peu tous manger.

Enfin, l'ambiance calme du dojo m'apaise, loin de cet enfoiré de chef d'équipe. Je pourrais même trouver de l'inspiration ici pour mon prochain livre d'enfant. Après tout, c'est entouré de nature, ça inspire toujours la nature.

Le reste de la journée s'est passée tranquillement. J'ai passé mon temps à calmer mes nerfs en m'entraînant et en méditant. J'avoue que j'ai défoncé pas mal de sac de sable.

Ma mère m'a un peu saoulé avec Karma, mais sans plus. À vrai dire, je veux pas entendre parler de la tomate trangenique pour l'instant. Il s'est emballé sans que je puisse m'expliquer et ça m'énerve qu'il ait fait ça.

Bref, je vais juste penser à autre chose. Après une journée riche en entraînement et en médiation, la nuit est tombée.

Je suis actuellement allongée en étoile de mer dans une pièce qui sert de salle d'entraînement au combat au corps à corps. Il y a une large fenêtre qui me permet de voir les étoiles.

C'est quand même assez apaisant et sympathique cette vue. Oh je pourrais faire une scène de ce genre dans mon prochain livre pour enfant. Ouais, un personnage principal qui admire le ciel étoile, c'est super stylé ! Bon j'avoue c'est quand même cliché.

-Qui est là ? Demandais-je soudainement.

Il fait noir dans la pièce à cause de la nuit, mais j'ai entendu quelqu'un entrer. Je me lève doucement, je repére la masse qui bouge dans l'obscurité et avant que la personne ne s'approche plus, je me précipite vers elle pour la plaquer au sol.

La lumière de la lune qui traverse la fenêtre me permet finalement de voir qui c'est, et wtf Karma ? Mais qu'est-ce qu'il fait là ? Je m'étais enfuie de la ville pour m'éloigner de lui bon sang de bois ! Est-ce que c'est parce que j'ai pensé à lui qu'il est là ? Mes pensées font teleporter des trucs ?

-Qu'est-ce que tu fais là ? Demandais-je.

-Bonsoir l'accueil, répondit la tomate.

-Tu veux que je t'accueille comment après notre dispute ? Oh bordel de nouille en plus je suis certaine que c'est ma mère qui t'a laissé entrer.

-Exact et c'est aussi elle qui m'a indiqué ou tu te cachais.

-Me cacher ? Moi ? J'aurais choisi un autre endroit que le dojo Budô pour me cacher, et puis...

J'ai pas le temps de finir ma phrase. Karma inverse nos positions et c'est à moi de me retrouver plaquer au sol. Tiens monsieur sol ça faisait longtemps ! Ouais sûrement depuis que Karasuma est parti !

-Bon j'en ai ras la casquette ! Qu'est-ce que tu veux à la fin hein ? Tu te disputes avec moi et maintenant tu me plaque au sol ! Tu veux vraiment qu'on se batte Karma c'est ça que tu veux espèce de...

Je peux pas non plus finir ma phrase puisque Karma vient de poser ses lèvres sur les miennes. Beurk, c'est tellement cliché comme scène avec le clair de lune. Il y a vraiment trop de cliché d'un coup !

Enfin j'avoue que mon cœur fait de la samba là. Bordel de nouille je comprends vraiment plus rien à ce qu'il se passe et mon corps va sûrement pas m'aider, super ! Je suis fâché mais mon organisme fait toujours n'importe quoi !

Finalement, nos lèvres se séparent mais Karma garde sa position et continue de me fixer.

-Je suis venu m'excuser, annonça alors la tomate.

-Wow, le grand Karma s'excuse ? Dis-je ironiquement en roulant des yeux.

-Évidemment, je sais le reconnaître quand je fais des erreurs, répondit Karma.

-Ah oui ? Et tu reconnais avoir fait quoi comme faute ? Je suis rancunière, t'as beau dire ce que tu veux, je te pardonnerais pas si facilement !

-Je t'ai parlé sans comprendre la situation, voilà ma faute. J'ai entendu parlé de ton chef d'équipe insupportable de la part de ta mère.

Est-ce que je suis choquée que ça vienne de ma mère ? Non, elle joue beaucoup trop les entremeleuses entre moi et Karma et de toute façon elle raconte ma vie à tout le monde alors bon.

-Et alors ? Tu crois que je vais te pardonner si facilement ?

-Non, je sais que t'es rancunière Amako. Je suis désolé, j'avoue que le stress du travail m'a rendu tendu dernièrement. Quand j'ai vu que tu étais dans un resto alors que tu m'avais dit non, j'ai perdu mon sang froid.

-Ça t'as blessé dans ton orgueil, n'est-ce pas ? Dis-je dans un sourire moqueur.

-Oui, je comprenais pas comment tu pouvais préféré la compagnie de tes collègues dont tu es moins proche par rapport à moi qui suis ton petit-ami.

-Quand j'y pense, j'aurais peut-être fait la même chose à ta place mais ça n'empêche que tu as dénigré mon travail et ça m'a blessé, mumurais-je.

-Je le répéterais autant de fois que tu veux l'entendre, je suis désolé, je ne pensais pas ce que je disais. Je tiens à toi Amako, j'avais pensé au pire.

-Au pire ?

-J'avais pensé que tu me mentais pour éviter ma présence parce que tes sentiments pour moi avait disparu, expliqua Karma sérieux.

Bon sang de bois il me fait sentir coupable ! Bordel de nouille c'est moi la victime mais ça me rends un peu triste d'entendre ça.

-Karma, mes sentiments à ton égard ne changerons pas. Comme ma mère a pu te le dire, mon chef d'équipe est juste un enfoiré.

-Ouais, je sais pas comment t'as tenu.

-Ne sous-estime par le pouvoir d'une barbapapa ehehe !

-Et le pouvoir d'une barbapapa peut-elle pardonner une tomate transgenique ? Dit Karma dans un sourire moqueur.

-Mh, sûrement je ne sais pas, répondis-je aussi un sourire moqueur aux lèvres.

-Sûrement ? T'es pas assez convaincue Amako ? Dit Karma un sourire aux lèvres tandis qu'il rapprocha son visage du mien.

-Peut-être bien, répondis-je en comblant l'espace entre nos lèvres.

Moi et Karma on a passé quelques jours dans le dojo. J'avoue que ça nous a fait du bien à tout les deux. Le travail ça peut rendre tellement susceptible des fois.

Ah oui mon chef d'équipe à finit par être viré. Son comportement a finit par être signalé à ses supérieurs par des employés.

Après ça, mon travail fut plutôt normal. Mon livre pour enfant est paru et a pas mal plu au grand public.

Ma vie était redevenue paisible.

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