Salut, c'est moi l'auteur ! J'écris ce petit mot pour prévenir que à partir d'ici et en comptant ce chapitre il reste 4 chapitres sur la vie d'adulte d'Amako et de l'évolution de sa relation avec Karma.

Bonne lecture à vous !

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-Mademoiselle Budô, votre travail est remarquable. Comment avez-vous réussi à faire signer cet auteur chez nous alors qu'il refusait de signer chez tout les autres ?

Sûrement parce que j'ai des techniques d'agents secrets des temps anciens, mais ça je l'avouerais jamais.

Ouais, maintenant je travaille dans une maison d'édition en tant que auteur de livre pour enfant mais aussi comme organisatrice d'un certain nombre de rencontre. C'est sympathique d'écrire des livres, le truc, c'est que c'est jamais garanti que ça fonctionne, du coup j'ai un travail fixe à côté.

Je sais, je sais, je suis devenue une barbapapa responsable ehehe !

Ah oui, je continue les missions pour le clan Budô aussi. C'est rien de bien méchant, et c'est surtout pour rendre service aux gens.

Je pense que j'ai plutôt bien réussi. Le prof Koro serait sûrement content qu'en plus d'être devenue une légendaire guerrière barbapapa, je me debrouille bien dans la vie en générale.

D'ailleurs, en parlant du prof Koro, je vais à l'ancien bâtiment de la classe E dans l'après-midi. Mes anciens camarades y seront aussi, mais je pense pas que je pourrais pas les croiser. Je vais arriver largement plus tard qu'eux, ils seront sûrement déjà partie.

Bordel de nouille pourquoi j'ai toutes ces rencontres à organiser ! C'est qu'un tas de feuille qui me sépare du prof Koro et je peux rien faire ! Le clan des feuilles m'a-t-il vraiment déclaré la guerre ? Je ne perdrais pas ! Promesse de barbapapa mwahaha !

Bref, j'ai passé une majorité de mon après-midi au travail jusqu'à terminer avec la dernière pile de papier.

-J'ai gagné la guerre ! Personne ne peut résister à la grandeur d'une barbapapa ! M'exclamais-je en posant bruyamment la dernière feuille sur mon bureau.

-Moins de bruit Amako, il y en a qui travaille, dit une collègue non loin.

-Je peux même pas fêter ma victoire ? Vous êtes vraiment qu'une bande de rabat-joie ! Si c'est comme ça, je vais plutôt raconter ça à un poulpe jaune ! M'exclamais-je avant de prendre mes affaires et de partir.

-Un poulpe jaune ?

-Laisse tomber, ça doit encore être une de ses idées pour un prochain livre pour enfant, intervenu un autre collègue.

-Wow, elle trouve des idées rapidement.

-En même temps avec une imagination pareil, ça doit être productif.

C'est le dernier truc que j'entends avant de définitivement quitter le bureau pour la journée. Ce que mes chères collègues ne savent pas, c'est que je vais vraiment rendre visite à un poulpe jaune, ou du moins lui rendre hommage ehehe !

Pocky à la bouche, je décide de me rendre vers l'ancienne salle de la classe E à pieds. Un peu de marche ça fait pas de mal honnêtement, surtout que je suis assise depuis je sais pas combien temps dans un bureau à faire la guerre avec des feuilles.

Je me demande si Karma sera là. Il a dit qu'il allait venir, mais il est pas mal occupé en ce moment. Il viendra sûrement en retard lui aussi.

À moins qu'il y aille avec Nagisa. Je crois qu'il m'avait parlé d'un truc du genre. Ouais, je suis pas trop les discussions je crois. En même temps, en tant que barbapapa guerrière, c'est un peu beaucoup compliqué de tout retenir.

Je suis toujours en octogone avec des adversaires qui en veulent aux pauvres barbapapas qu'ont rien demandé. D'ailleurs, je me demande pourquoi on dit octogone ? Est-ce que c'est à cause de cette forme géométrique qu'on est toujours en conflit ? Qu'est-ce qu'elle fait pour engendrer les bagarres ? Je comprends pas ?

N'empêche, ça me rappelle, une chanson.

-Un octogone sans règle, palala ! Chantonnais-je au milieu de la rue.

Sans règle ? Genre il fait ce qu'il veut ? C'est pour ça qu'il enclenche toujours des disputes ? Parce qu'il connaît pas la diplomatie ? Je devrais peut-être essayer d'enseigner des règles aux octogone, ça pourrait maintenir la paix.

Quoique avant de faire ça, je devrais peut-être me concentrer sur cette maudite montée que j'ai plus trop l'habitude d'escalader. Le proviseur de Kunugigaoka était vraiment trop cruel, quand je pense que je me suis habituée à ça. J'étais drôlement courage ehehe !

Bref, après quelques minutes de sport, me voilà au sommet, et comment dire que ça a absolument pas changé. Il y a toujours le vieux bâtiment en bois qui se fait grignoter par les cartoons. On dirait qu'ils ont du mal à achever notre classe. En même temps, quand la structure à survecu à un poulpe jaune supersonique, ça doit être du gâteau de survivre au grignotage de cartoons.

Je finis pas rentrer à l'intérieur, et rien n'a changé. Les autres font un sacré bon bouleau d'entretien. Je m'assois à ce qui était ma place avant, puis je pose ma tête sur la table.

Ça fait combien de temps que vous êtes partis prof Koro ? Je crois que je compte plus vraiment. Vois devriez sûrement être heureux d'être reuni avec la sœur de Kayano. Oui, elle s'appelle pas Kayano dans la réalité, mais elle reste toujours la même dans ma tête.

Je l'imagine avec ses "Nfufufu" en train de gambader dans une place avec sa chère amoureuse. Bwahaha, un poulpe fluorescent qui court au milieu d'une place dans un montage au ralenti, c'est tellement ridicule.

Est-ce que je devrais pas écrire un livre pour enfant du genre "Les aventures de monsieur poulpy jaune". Ça raconterait certains événement que le prof Koro a vécu. Enfin, pas tous, parce que vu le nombre de fois où il avait la tête rose, je crois pas que toutes ses aventures soient pour les enfants.

J'ai toujours un Pocky en bouche. Le goût sucrée me donne peut-être l'idée de lui faire faire le tour du monde à la découverte des plats. Monsieur smiley à tentacule adorait faire ça, et ça pourrait être ludique pour les enfants. Je tiens mon prochain projet ehehe !

Bref, la table est confortable, mais je vais peut-être me lever là moi. Désolée, madame table je dois te quitter, on se revoit peut-être une prochaine fois.

Je lève la tête, toujours mon bâtonnets au chocolat en bouche, et je comprends pas trop mais je me retrouve en face de pupille orangé. Wtf ? Karma ? Mais qu'est-ce qu'il fait là ? Il était pas déjà passé plus tôt avec Nagisa ?

-Même pas un bonjour de ma précieuse petite-amie ? Se moqua Karma.

Arg, j'ai failli m'étouffer avec mon bâtonnet à cause du mot "precieuse". Tellement cliché, j'aurais presque vomit sur place.

On dirait que la tomate transgénique l'a remarqué puisqu'il continue de sourire de manière moqueuse.

J'allais finir mon Pocky pour lui répondre, mais au final Karma prends l'autre bout. On se fixe pendant quelques secondes, et je finis par éclater de rire.

Bwahaha, j'imagine la tête de Koro s'il avait vu la scène. Il serait tout rose, c'est limite si de la bave sortirait de sa bouche comme un genre de cascade. Beurk, une cascade à salive c'est pas ouf comme concept quand j'y pense. En faite, c'est carrément dégueux.

-Tu te moques de moi ? Dit Karma en approchant son visage du mien.

-Non, j'imagine la réaction du prof Koro s'il nous avait vu. Il serait là à faire des cascades de baves, répondis-je.

-Ou sûrement à faire des photos.

Un silence se place à nouveau. Wow, je suis arrivée tellement tard que le soleil va se bientôt se coucher. Je devrais penser à rentrer.

Ah j'avais pas fait attention, au tableau il y a un dessin de Koro avec une phrase à côté "Jusqu'au jour où je pourrais te revoir".

-C'est Nagisa qui a écrit ça, expliqua Karma.

-On aimerait tous les revoir au moins une fois, mumurais-je dans un sourire.

-Il est peut-être plus tranquille là où il est.

Je ne réponds rien, je me contente de fixer le tableau, toujours en souriant. Je ne remercierais sûrement jamais assez Koro pour ce qu'il nous a apporté. Alors oui, le meilleur moyen de le remercier c'est de le laisser en paix, et de continuer à se remémorer les bons souvenirs avec lui. Au fond, il continuera à vivre dans nos cœurs.

Saperlotte, c'est vraiment une phrase ultra cliché. Plus je vieillis et plus les clichés m'attaque, va falloir que je renforce ma défense.

-Nagisa est partie ? Demandais-je à Karma.

-Oui et j'allais repartir aussi, mais je t'ai vu arriver au loin, alors je t'ai attendu.

-Oh mais c'est que le grand Karma est galant. Il attends sa précieuse petite amie, me moquais-je.

-Évidemment, souligna la tomate dans un sourire.

-Du coup, vu que tu es tellement galant que tu m'attends, tu pourrais aussi me rendre le Pocky que tu viens de me voler.

-T'es égoïste Amako, il faut partager dans la vie, dit-il en approchant l'autre bout du bâtonnet près de ma bouche.

-Roh par pitié, c'est vraiment nul le Pocky Game, en plus on est trop vieux pour ça. Laisse ça aux collégiens ou lycéens.

-Vraiment ? Mais on est jamais trop vieux pour s'embrasser, répondit Karma dans un sourire malicieux.

Je frappe soudainement ma tête contre la table. Bordel de nouille mon cœur a raté un battement. Je dois être aussi rouge que ses cheveux. Il sort de ces phrases parfois, ça dérègle mon système. Je suis comme une machine, faut tout remettre à zéro pour que je fonctionne à nouveau.

-Désolé, mon organisme s'est déréglé, il fallait que je le règle, dis-je.

-Je vois ça, se moqua Karma sûrement fière du résultat.

Il a toujours son Pocky dans la bouche, attendant. Je regarde autour de moi, il y a vraiment personne, en même temps qui viendrait ici.

-Bon juste cette fois, mumurais-je gênée avant de prendre le Pocky dans ma bouche.

On se fixe droit dans les yeux, et à chaque fois qu'on s'approche un peu plus l'un de l'autre, Karma sourit, certains de ces actions. Ah mais qu'est-ce qu'il m'a prise ? J'aurais vraiment dû refuser. Quand je disais que les clichés m'attaquaient de plus en plus, c'est vraiment pas pour rien.

Non, non, je change d'avis, je vais casser le batonnet, et on s'arrête là. Même si j'ai beaucoup plus l'habitude avec Karma, c'est trop d'un coup pour mon pauvre petit cœur. Son regard qui persiste et la proximité de nos lèvres...

NON, JE PEUX VRAIMENT PAS.

Alors que je m'apprêtais à casser le Pocky, Karma mange soudainement ce qui reste avant de poser ses lèvres sur les miennes. OH MY GOD, OH MY GOD, FAUT PAS FAIRE ÇA D'UN COUP, JE VAIS AVOIR UNE CRISE CARDIAQUE.

Ah c'est trop bizzare, il y a le goût du chocolat qui se mélange avec le baiser, ça le rends plus agréable en soit. Le prof Koro aurait sûrement inondé la pièce avec sa bave à ce stade.

Finalement, après quelques secondes, on se sépare. Je suis essouflée personnellement. Je crois que je devrais éviter de manger des Pocky devant Karma, ça lui donne toujours des idées pour m'embêter. La majorité du temps, il me nargue quand il arrive à avoir un nouveau goût, mais là il vient de trouver un moyen pour m'embrasser avec. Arg l'armée de Pocky s'est retournée contre moi !

-On y va, il va bientôt faire nuit, dit Karma.

-Toi tu m'embrasses et tu lâches un "on rentre" sans pression. Espèce de gentille personne trop beau pour comprendre comment aborder une situation, m'exclamais-je.

Wow, cette phrase est longue.

-Tu veux vraiment entendre le rythme de battement de cœur ? Un belle personne comme moi comprends quand même une situation quand elle lui plaît, repondit la tomate dans un sourire moqueur.

Saperlotte, je vais vraiment faire une crise cardiaque à force. Bon sang de bois, il lâche de ces phrases parfois.
Je crois que je l'aime beaucoup trop.

-Tu sais que je t'aime toi, dis-je en prenant la main de Karma.

-Tu sais que je t'aime tout autant, voire plus, répondit la tomate toujours dans un sourire en resserrant l'étreinte de ses doigts avec les miens.

-Ah parce que maintenant on fait une compétition de qui aime plus ?

La vie est devenue paisible, vous en pensez quoi prof Koro ?