Chapitre 71
Ah les problèmes sont enfin terminés ! J'ai plus la réputation d'être une cannibale ! Enfin, c'était quand même un peu chiant parce que les profs ont pas arrêté de faire de la prévention sur la diffamation, l'harcelement et blablabla.
Enfin, ce genre de truc est utile mais c'est juste qu'a force d'entendre le même discours à longueur de journée, ça devient un peu chiant. Tout ça parce que des abrutis ne savent pas quand ils dépassent les bornes.
Bref, tout le monde s'est calmé c'est le plus important. Ils se sont même pas excusés, mais je crois que de toute façon, je m'attendait pas vraiment à ce qu'ils viennent présenter leur excuses.
Par contre, même si les rumeurs se sont calmées, c'est pas vraiment le cas de Kiyu. Bordel de nouille, il est encore plus collant. Il me fait même la discussion alors que je lui répond pas. Ouais, il parle littéralement tout seul. Même monsieur sol est pas aussi chiant.
Plus j'y pense, et plus je me dis que je devrais en discuter avec Karma. Ichiro m'a aussi conseillé de le faire, histoire de pas avoir de malentendu.
Arg, je veux pas passer pour une cruche qui sait pas se défendre. J'ai rien contre les poteries, mais elles sont pas bien solides, et c'est rudement pas pratique quand tu veux te battre. Ton corps tombe en moins de deux. Du coup, je vais éviter de devenir comme ça.
Ouais, je vais mettre les choses au claire avec Kiyu. De toute façon, vu comment il me colle, ça devrait être facile de le retrouver. Depuis la rentrée, j'ai l'impression d'avoir un animal domestique à ma disposition.
Je sais que c'est pas très gentil, mais il me suit partout comme si j'étais son fidèle maître. Saperlotte ! C'est super chiant !
C'est encore plus désagréable aujourd'hui en particulier. Il me reste plus qu'une seule boîte de Pocky, et avec les cours j'ai pas eu le temps d'en acheter d'autre. Papa a dit qu'il irait en chercher et que j'en trouverais ce soir à la maison, mais bordel de nouille, jusqu'à ce soir je vais devoir survivre avec une seule boîte.
Je crois que je vais pas survivre. J'espère que j'arriverais à pas détruire le lycée d'ici là. Va falloir que je gère les bâtonnets qui me reste, genre en mangeait qu'une moitié à chaque fois ou peut-être un quart ?
J'implore le pouvoir des barbapapas pour m'aider. Si je suis une grande guerrière, je peux normalement tenir. J'ai affronté tellement d'épreuve, cela en une comme une autre non ? Ouais, mon endurance doit être incroyable ehehehe !
-Oh, des Pocky ? Je peux en avoir ? Demanda soudainement Kiyu alors qu'on était en pause en classe.
-NON ! M'exclamais-je.
-Chill, chill, je pensais que tu étais aussi gourmande, repondit le garçon dans un sourire.
-Mange tes morts plutôt que mes Pocky ! Criais-je en prenant le paquet de Pocky avec moi avant de courir hors de la classe.
Ça va pas du tout en faite, mais genre pas du tout. Je suis trop stressée là ! Mais j'imagine rien qu'une seconde qu'il mange le dernier bâtonnets et ça me fout la rogne.
Il faut que je protège ce paquet. C'est une question de vie ou de mort ! Wait, ça veut dire que je vais peut-être mourir ? Crotte de bique, je dois au moins laisser un dernier message à mes proches avant ! On ne sait jamais ! Même si je fais tout pour survivre, je dois prendre mes précautions !
À : Karma
Le saint et dernier paquet de Pocky est dans mes mains. Je pourrais peut-être pas survivre à cette journée. Du coup, si j'arrive pas à survivre, je te dis adieu ! On se reverra peut-être dans le monde des barbapapas !
Voilà, mon message est envoyé, maintenant je vais envoyer un sms à ma famille et au groupe de classe.
Enfin, c'est ce que j'avais prévu de faire à la base. La sonnerie qui prévient la fin de la pause à retentit et un troupeau d'élève est d'un coup arriver dans le couloir !
Ah bordel de nouille ! Je suis censée faire comme face à un tsunami humain ! C'est une vague bien trop forte, personne ne peut l'affronter, même le plus noble des guerriers !
Résultat ? Mon paquet de Pocky m'a échappé des mains et il s'est retrouvé piétiner par la foule. Après que les gens soit passé, il reste plus rien à part une pauvre boîte écrasée.
NON C'EST PAS POSSIBLE ! JE VAIS TOUS LES BUTER UN PAR UN PAR !
-Noon, pourquoi ? M'exclamais-je alors que j'étais à genoux devant la boîte écrasée.
Le destin funeste de ce paquet de Pocky me brise le cœur et me mets encore plus en fureur. Wow, ça rime. Enfin la poésie résoudra rien à mon problème, je vais trouver chacune des personnes qui était dans la foule et je vais leur faire la leçon.
Faire la leçon...
C'est bien trop gentil, je vais plutôt les déglinguer ! Je vais venger ce paquet de Pocky qui n'avait rien demandé ! Prend garde à toi lycée ! Ma vengeance à sonner !
-Amako, appela une voix.
-Quoi ? Vous voulez que je vous trucide ? Criais-je.
Ah c'est ma prof. Enfin, ça change rien que sa soit un prof ou un élève, je les deglinguerais tous jusqu'aux derniers.
-Eh bien les cours vont bientôt reprendre, je le dirige en classe. Oh des Pocky écrasée ? Vu l'expression que tu as, tu voulais vraiment les manger n'est-ce pas ?
-Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
-Eh bien si ta mauvaise humeur est dû à cela, je te conseillerais d'aller au distributeur. Il doit sûrement y avoir ce que tu cherches.
-Oh my god ! Vous êtes géniale ! Je vous aime ! M'exclamais-je alors que je courrais vers le distributeur.
-Amako, les cours vont bientôt commencer ! Cria la prof au loin.
Je m'en tape ! C'est vraiment une question de vie ou de mort ! J'ai toujours de la monnaie dans mes poches d'uniformes, donc ça devrait être bon !
J'adore définitivement cette prof ! Pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? Finalement, peut-être que je vais déglinguer tout le lycée !
Ah je suis tellement impatiente de ces retrouvailles avec les amours de ma vie, les Pocky !
Enfin, c'est ce que je pensais. Évidemment, vu que maintenant je veux les clichés des émouvantes retrouvailles et que j'ai toujours detesté les clichés, j'ai l'impression qu'ils me le font comprendre.
-Bordel de nouille ! Hurlais-je en donnant un coup de pied dans le distributeur.
Hors service, il est vraiment hors service ! Évidemment fallait que ça tombe aujourd'hui.
-PUTAIN QUELLE JOURNÉE DE MERDE ! Hurlais-je en continuant de donner des coups au distributeur.
-Budô Amako ! Que faites-vous au matériel de l'établissement ? Cria soudainement le proviseur.
-Je le déglingue parce que votre fameux matériel fait pas son travail !
-Arrêtez ça toute suite ou j'appelle vos parents !
-La dernière fois que j'étais dans cette état, on m'a fait la même menace, vous croyez vraiment que ça va m'arrêter ? Appelez donc mes parents.
Le proviseur semble déconcerté mais je m'en tape la poire. Tout ça à cause de ce foutu Kiyu qui voulait pas me laisser tranquille en classe. Alors lui si je le croise, je vais le buter.
-Amako, allons en classe, intervenu ma prof alors qu'elle arrivait aux côtés du proviseur.
-Non, j'en ai rien à carrer de vos cours, repondis-je.
-Je suis désolée que tu sois si en colère. Je pensais vraiment que le distributeur fonctionnait. Je ne voulais pas qu'un de mes élèves se retrouve dans cette état.
La prof affiche une mine triste. Cette enseignante, elle me rappelle un peu le prof Koro. Elle est si considérante avec ses élèves, je pensais pas recroiser un professeur comme ça.
Même si je suis très en colère, ça me fait un peu un pincement au cœur de la voir comme ça.
-Bon d'accord, allons en cours, finis-je par ceder en me dirigeant vers la classe.
J'entends les pas de la prof derrière moi. Je pense qu'elle me laissera tranquille. Enfin, je l'associe peut-être un peu beaucoup au prof Koro, qui lui m'avait laissé dans mon coin. Il avait respecté la tranquillité que je voulais.
Bref, j'arrive en cours, et il se finit sans que la prof m'interroge une seule fois. Franchement tant mieux, j'aurais sûrement défoncé mon bureau.
Maintenant que cette journée de caca est finie, je vais aller acheter des Pocky avant de détruire quelque chose ou quelqu'un.
-Amako ! Appela Kiyu alors que j'arrivais devant le lycée.
Non, non, non c'est plutôt au revoir. Bordel de nouille, pourquoi il comprends pas qu'il me saoul. Je vais être tranquille, c'est facile à comprendre non.
Inspire, expire Amako, tu ne vas défigurer personne aujourd'hui. Je vais l'ignorer. Ouais, accélerons le pas.
-Je t'ai appelé, continua-t-il en posant sa main sur mon épaules.
Je. vais. le. trucider.
Il va perir dans d'atroces souffrance. Qu'est-ce qu'il comprend pas là ? Je m'éloigne limite de lui en courant et lui il continue d'insister.
-Dégage, j'ai tout sauf envie de parler, répondis-je en me dégageant de son emprise.
Je continue de marcher mais il se place devant moi. Je vais lui ecraser la face d'une minute à l'autre, je le sens.
-Tu me fuis ? Tu ne pourras pas faire éternellement, dit Kiyu dans un sourire.
-Bordel de nouille mais barre toi de là ! Tu me saoules ! Tu vois pas que je suis de mauvaise humeur ? Criais-je.
-C'est juste un prétexte pour me fuir, je sais qu'au fond, tu m'apprecies bien plus.
Alors lui, mais alors lui...
Je vais l'amplatrer dans un mur !
-Écoute moi bien. Je ne suis pas d'humeur. Je pourrais te briser les os si tu ne me laisses pas tranquille ta compris ? Maintenant, dégage de ma route ou j'enfonce ton visage dans le goudron.
-Oh mais elle est resistante, insita Kiyu.
Ok, c'est la phrase de trop. Je le saisie par le col de son uniforme avant de le pousser à quelques mètres de moi. Il tombe sur son derrière et me regarde choqué. J'en ai rien à faire, il avait qu'à me laisser tranquille.
-Je vois que t'as pas compris enfoiré, alors je vais y aller de manière violente. Fiche moi la paix parce que cette fois c'est mon poing dans ta figure que tu vas avoir, dis-je énervé.
-Mais...
-Rah bordel de nouille tu comprends pas ! Punaise, j'espère que tu feras une merde tellement grosse qu'elle te déchirera le cul ! Hurlais-je tout en essayant de me retenir de pas le taper.
Les quelques lycéens autour me regardent choqués mais honnêtement, j'en ai plus rien à foutre.
-Amako, appela une voix.
-QUOI ? Criais-je à bout de nerf en me tournant vers la provenance de la voix.
Ce goût qu'on vient de m'introduire dans la bouche. Ce merveilleux goût chocolaté du niveau des dieux. Est-ce que je suis en train de rêver où est-ce que c'est vraiment un Pocky que j'ai dans la bouche ?
Oh mon dieu, mon Pocky chérie, tu m'avais tellement manqué. Je pleure tellement j'ai l'impression que la dernière fois que je t'ai vu était il y a longtemps. Je ferais tout pour que plus jamais on ne se sépare.
-Eh bien on dirait que tu t'es calmé, continua la personne qui m'avait donné le Pocky.
Je cligne plusieurs fois des yeux, ne croyant pas à la personne en face de moi. Est-ce qu'il maîtrise vraiment la téléportation ?
-Karma ? Dis-je surprise.
-Neh Amako ~ Ton manque de Pocky, t'as même empêché de remarquer ma présence ? Dit-il dans un sourire moqueur.
-Oh mon dieu c'est des Pocky dans tes mains. J'ai trop dit bordel de nouille aujourd'hui mais tu le merites. Bordel de nouille, t'es le meilleur ! M'exclamais-je en me précipitant dans ses bras.
Mon fournisseur de Pocky ehehe. Le meilleur du monde, plus rapide que internet tutututu.
-C'est qui lui ? Demanda soudainement Kiyu alors qu'il se levait.
-Mon fournisseur de Pocky, plus rapide que internet, tutututu ! Chantonnais-je.
-Allons-y Amako, me dit Karma.
-Je suivrais mon sauveur jusqu'au bout du monde s'il le faut ! Ah mais c'est que c'est sacrément cliché ça, beurk, repondis-je alors que je continuais de m'éloigner du lycée aux côtés de Karma.
-Attends, dit Kiyu en me retenant par le bras.
-Lâche-moi, tu veux me séparer des Pocky, c'est ça ?
-Il a quoi de plus que moi ? S'énerva Kiyu.
-Euh ? Des Pocky ?
-Ne te moque pas de moi, réponds sérieusement !
-Saperlotte, mais t'es complètement taré en faite ! Je le répète une deuxième fois lâche-moi ! Au cas où tu ne le saurais pas, t'es pas le centre du monde, toutes les filles ne s'intéressent pas à toi, alors fiche moi la paix ! Ça va vraiment être une journée nulle jusqu'au bout !
Évidemment, monsieur veut pas lâcher. Je sens que ma mauvaise humeur va très vite revenir au galop et qu'il va avoir à faire à mon poing s'il me laisse rencontrer ma destinée avec mes Pocky.
-T'as pas compris ? Elle t'as dit de la lâcher, intervenu Karma en avançant au niveau de Kiyu.
-T'es qui pour m'ordonner quoique se soit ? Repondit Kiyu.
J'ai un peu beaucoup l'impression que ça va mal finir cette histoire. Faut que je trouve parade, vite !
-Oh regardez ! Un porc deguisé en sapin de noël ! M'exclamais-je en pointant du doigt un endroit au hasard.
Au même moment, le proviseur passe à l'endroit que je pointe du doigt. Il a pas entendu la phrase que j'ai dit avant et je crois bien que c'est tant mieux.
Je vois quelques élèves rires. Nom d'une pipe, sur tout les moments de la journée, il fallait qu'il passe maintenant ! Enfin, au moins l'avantage, c'est que ça a l'air d'avoir perturber Kiyu.
Je me libére de son emprise avant de courir loin en trainant Karma par la main.
-Run for your life ! Ruuuun ! Criais-je alors que je courrais le plus vite possible.
J'entends Kiyu appeler au moins, mais honnêtement, je m'en bas les steaks. J'ai juste couru le plus loin possible de mon lycée, plutôt finalement arrivée dans une petite rue tranquille.
Je m'arrête finalement pour reprendre mon souffle. Je crois que la dernière fois que j'ai couru aussi intensément, c'était pour allé chercher de toute urgence des yaourts à la fraise.
-Pwah, j'espère que cette journée va rapidement se terminer, j'en ai marre, dis-je essoufflée.
-C'est toi qui t'es mise à courir si soudainement, repondit Karma.
-Ouais, mais avec tes Pocky, je me suis rendue compte que j'attire peut-être un peu trop l'attention en ce moment. Du coup éviter une dispute ça m'éviterais de me faire encore remarquer. D'ailleurs ça m'a étonné que tu sois venue.
-Ton sms m'a fait venir. Je me doutais que ça allait mal tourner.
-Ah oui, je voulais envoyer un message à tout le monde qu'il me restait qu'un seul paquet de Pocky, avant qu'il se fasse écraser par une bande d'ingrat de lycéen.
Oh...
Je viens de me rendre compte que je tiens encore la main de Karma. Maintenant que j'en suis consciente, ça me gêne. Ça fait un moment je crois que j'ai pas eu de contact avec Karma comme ça, je crois que mon pauvre cœur n'est plus trop habitué.
Entre le manque de Pocky, Kiyu et maintenant ça, j'ai vraiment hâte de retrouver mon lit ce soir.
J'essaie d'enlever ma main de celle de Karma, mais il entrelace ses doigts entre les miens.
-Arg, qu'est-ce que tu fais ? M'exclamais-je.
-Neh Amako, tu deviens timide ? C'était pas ce que tu disais quand tu t'es precipitée dans mes bras, repondit Karma dans un sourire.
Dans ses bras ? Noooon, j'avais momentament oublié ça ! J'étais tellement contente, je m'en suis même pas rendu compte sur ne coup ! Maintenant, j'ai encore plus honte ! Monsieur sol, je demande toujours une place au près de toi !
T'es vraiment égoïste, depuis le temps que je te le demande monsieur sol !
-On est quitte comme ça, ajouta la tomate.
-Quitte ? Répétais-je.
-Tu crois que ça m'a fait quel effet que tu te retrouves dans mes bras alors que ça fait un moment qu'on s'est pas vu ?
Sûrement le même effet que ce que je ressens actuellement. Bordel de nouille, je crois que je suis horrible. À présent, je pense que je devrais toujours avoir un paquet de Pocky pour éviter de faire n'importe quoi en présence de Karma.
-D'ailleurs, le gars qui était avec toi devant le lycée c'est le stalkeur dont tu m'as parlé ? Demanda Karma.
-Ouais, c'est lui monsieur stalgum. Il est super chiant !
-Tellement chiant que tu voulais qu'il déchire...
Je stoppe Karma là en posant ma main sur sa bouche. OH MY GOD J'AI DIT UN TRUC TELLEMENT GÉNANT ! C'est super vulgaire, j'aurais un chatiment tellement horrible si ma mère m'avait entendu.
-Ne dit rien s'il-te-plaît, c'est tellement gênant, dis-je en finissant par enlever mes mains de la bouche de Katma.
-Ah bon ? Pourtant moi j'ai trouvé ça intéressant, se moqua Karma.
-Non, non, non c'est pas intéressant su tout ! Maintenant que mon niveau de Pocky est a peu près convenable, je me rends compte que le proviseur à sûrement dû entendre ça et qu'en plus je l'ai insulté de porc deguisé en sapin de noël. Adieu Karma, adieu monde cruelle, ma mère va m'assassiner !
C'est bon mon moral est à plat maintenant. Je vais crever dans les heures qui suivent à cause d'une insulte qui en était une et une autre qui à la base en était pas une. Ouais j'aime bien dire les choses de manière compliquées, ça me fait sentir intelligente.
En plus j'ai tellement besoin de m'encourager aujourd'hui, surtout pour rentrer à la maison. Just do it Amako ! Just do it...
Ahaha, je crois que ça sert à rien, je vais vraiment crever.
-Un remontant ? Proposa Karma en me tendant le paquet de Pocky.
-Evidemment, jamais je refuse des Pocky ! Repondis-je.
Évidemment, ça aurait été trop facile. Au moment où j'allais prendre la boîte, il l'a cache derrière son dos. Il joue à quoi là sérieux ? Je sens que je vais casser un autre distributeur.
-Si tu un bâtonnet, viens le chercher, dit Karma avant de mettre un bâtonnet dans sa bouche.
-Oh pitié pas ce jeu cliché qu'est le Pocky Game ! En plus dans la rue au milieu de tout le monde ? Non merci ! Je résisterais à la tentation du Pocky ! Je suis une barbapapa courageuse !
-Dommage, ça aurait pu te préparer pour lundi devant ton lycée, repondit la tomate un sourire aux lèvres.
-Qu'est-ce que tu racontes ? On va faire un Pocky Game devant mon lycée ? T'as des idées trop bizzare Karma, je peux absolument pas faire ça !
-Non on va plutôt chasser le chewing-gum.
-Attend, tu veux mener une politique de guerre contre le peuple chewing-gum ? Je veux pas amener mon peuple dans d'autre bataille !
-Tu verras bien lundi, finit-il.
J'aime pas le suspens, c'est chiant, surtout si ça me concerne ! Bordel de nouille, je finis vraiment ma journée de manière nullarde !
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