Chapitre 47
-Amako, tu vas être en retard, ton frère t'attends, me signala mon père alors que je prenais mon petit déjeuner.
J'ai pas envie d'y aller. Bordel de nouille pourquoi je me fous dans des situation toujours compliqué ? C'est super chiant ! En plus moi je suis en train de me faire du soucis, alors que je suis certaine que les autres de la classe s'en fiche.
Enfin, apparemment ils veulent sauver Koro, mais il y a un délai d'un mois de tentative.
Bof, de toute façon, je suis toujours exclue de leur projet, alors ils font ce qu'ils veulent. Moi je suis dans la classe E, je remporte la récompense si finalement il est tué et puis voilà.
Yes, je deviens riche en me tournant les pouces, c'est mal ça ?
Bref, je suis actuellement dans la rue avec mon frère. Je vais au collège, lui au lycée comme d'habitude quoi.
-Amako ! Entendis-je au loin.
Oh je crois que cette voix est celle de Rio. Je sais pas ce qu'elle attend .en m'appelant. Je suis idiote, débile et je manque d'attention sur les situations, alors je vois pas pourquoi elle me parle. J'ai pas d'ami, c'est nul d'avoir des amis. Après avoir fait l'expérience, je peux le garantir !
Du coup, au lieu d'attendre Rio comme je le faisais avant, j'accélère le pas. Je pense qu'elle comprendra et me laissera tranquille. Merci à vous mes jambes, vous êtes parfaits dans votre rôle de faire passer des messages aux gens quand on veut pas leur parler.
Tututu se sont mes superbes jambes messagères !
C'est pas mal comme générique ça non ?
-C'est pas tes amis qui t'appellent ? Me demanda mon frère.
-Quels amis ? J'ai pas d'amis, repondis-je.
-Tu es fâchée après eux ? C'est ça ?
-Noooon je vois absolument pas de quoi tu parles.
-Bon je suppose que ça arrive dans une amitié mais fait pas n'importe quoi c'est tout, soupira Ichiro.
-T'inquiète pas je suis une fille super responsable ! J'ai la responsabilité de protection de tout un peuple sur les épaules alors ça devrais aller, et puis tu me connais de toute façon ! M'exclamais-je.
-Justement. Bref, j'y vais on se retrouve ce soir, finit mon frère alors qu'il prenait la direction d'une autre rue.
-Ouais à ce soir, répondis-je.
Bon c'est pas tout ça, mais je vais peut-être courir. Parce que même si j'ai semé les autres méchants de la classe E, ils seraient capable de me rattraper. Le truc c'est que ça me motive pas de ouf de courir dès le matin.
Je veux dire, c'est super chiant de sentir la transpiration dès le matin. À la base en début de journée, on est plus ou moins frais. On ressemble pas à un athlète qui vient de courir un marathon et qui est sur le point de se desécher comme une plante pourri.
Wow cette comparaison est tellement longue. En plus une barbapapa risque pas de ressembler à une plante pourri mais à un nuage rose aplati. C'est super nul de ressembler à un truc écrasé sur une autoroute. Je préférais ressembler à une plante desécher tout compte fait.
En plus quand une plante est deséchée, de l'eau peut la revigorer alors que pour une barbapapa aplati, on reste à ressembler à vieux truc écrasé. Ouais en faite les plantes ont carrément de la chance.
Enfin bref, j'ai réussi à atteindre la classe sans que Rio ne me rattrape, et me voici maintenant assise à ma place à attendre que le cours commence.
Je vois le regard de certains élèves sur moi. Bah dit donc, je croyais que j'étais une idiote sans cervelle ? Je vois pas pourquoi ils me fixent comme ça alors qu'ils ne me veulent pas dans la vie de la classe.
Ils sont super contradictoires dans leur propos, ou, ils ont réfléchi à leur comportement envers moi depuis le début de l'année. En faite, c'est comme le ketchup ou la mayo, c'est au choix.
De toute façon j'ai pas l'intention de faire le premier pas. S'il le.faut, je ne reparlerais plus jamais avec la classe jusqu'à la fin de l'année. C'est pas comme si ils m'avaient considéré comme leur amie, ça va pas être une grande perte pour eux.
Bref, la prof Irina est arrivée et le cours d'anglais a commencé. C'était plus ou moins long, à moins que c'est parce que je veux pas être en classe que le temps passe absolument pas.
Ouais ça doit être ça. Quand tu veux pas faire un truc, on dirait que la journée fait exprès de ralentir pour te saouler. C'est vraiment méchant de sa part !
Bref, l'heure du déjeuner arrive enfin et alors que j'étais occupée à chercher mon bentô dans mon sac, Kayano passe à côté de ma table.
Bordel de nouille, mais ils ont quoi les élèves là ? Je comprends rien là. Depuis le début, ils me traitent littéralement comme une poubelle et maintenant il me colle. Kayano est devant à la base, alors pourquoi elle est passée près de ma table qui est derrière ?
Je lève finalement les yeux de mon sac pour poser mon bentô sur ma table et je bugue genre cinq minutes quand je vois qu'il y a un deuxième bentô plus petit sur ma table.
Ok donc Kayano a posé ce truc sur ma table. Je regarde un moment la classe, et même si ils sont tous en train de manger, j'en vois certain sourire en tournant discrètement le regard dans ma direction.
Alors ils croient vraiment que un peu de riz et de légume va me faire changer d'avis après ce qu'ils ont fait ? Avec leur soit disant stratégie de paix, j'ai l'impression que c'est moi qui doit faire le premier pas alors qu'ils m'ont clairement rejeté hier.
Ils m'énervent.
Je me lève soudainement de ma place, le bentô posait par Kayano en main. Je me dirige alors vers la corbeille à côté du bureau des profs et je jette le panier repas dans la poubelle. J'entends alors quelques exclamations de surprises derrières.
Je ne pense pas qu'il y ait de quoi faire les choqués. Je suis rancunière, ils le savent.
-Eh mais qu'est-ce que tu fous ? Cria Terasaka au fond de la classe.
J'ai pas envie de lui adresser la parole et me fatiguer à expliquer. Je me suis déjà suffisamment embrouillée hier.
Je continue jusqu'à ma table pour récupérer mon bentô et sortir de la classe. Je crois que ça va être étouffant de manger ici. Je vais sortir dehors.
Évidemment monsieur la brute de la classe ne l'entends pas de cette oreille. Il se place devant moi.
-Je t'ai parlé, dit Terasaka.
Je tente de le contourner mais il bloque encore le passage. Ok, aujourd'hui je ne mangerais pas ce midi. Je décide de faire demi-tour pour sortir mais Yoshida me barre aussi le chemin.
Je crois que aujourd'hui, je vais vraiment péter un câble. Apparemment quand je suis énervée, je suis comme quand je suis en manque de Pocky d'après Ichiro. Je suppose que ça sera pas très beau à voir.
-Barre toi de là, dis-je à l'intention de Yoshida.
-La classe a fait un effort pour tenter un début de pardon, et toi tu jettes cet effort à la poubelle, répondit Yoshida.
-Un effort ? Vous appelez ça un effort ? Vous me prenez pour quoi au juste ? Un animal de cirque qui ferait tout pour de la nourriture ? Vous me croyez assez idiote pour vous pardonnez avec un peu de riz et des légumes ?
-Mais ce n'était qu'une tentative de début de reconcialition ! Protesta Hinata.
-Quand deux personnes sont en conflit, c'est la parole qui libère les coeurs et sûrement pas de la nourriture. Et puis pourquoi vous voulez vous réconcilier avec moi ? Vous m'avez bien fait comprendre qu'on avait jamais été ami depuis le début de l'année. J'aurais préféré allé dans les autres classes que la E. On m'aurait peut-être traité comme un déchet, mais au moins j'aurais pas eu à subir vos hypocrisies, mumurais-je.
Un blanc s'installe dans la classe. Je vois certains élèves baisser la tête alors que je finis enfin par partir de la pièce.
Bon sang de bois, qu'est-ce que c'était tendu ! J'ai vraiment cru que mon coeur allait exploser de stresse. Je vais me promener dans la forêt. L'air frais me fera du bien.
Ah, quand je pense que je vais devoir supporter ça jusqu'à la fin d'année. Mon cerveau est déjà fatigué rien que de l'imaginer.
Je devrais centrer mes pensées sur autre chose, histoire que ma tête surchauffe pas comme mon téléphone dans la poche de ma jupe qui sonne.
-Allô ?
-Allô, Amako ? Rentres à la maison tout de suite, résonna soudainement la voix de ma mère.
-Quoi ? Mais pourquoi ?
-Les Abiru en font encore des siennes. J'ai peur de ce qui peut arriver.
-Maman, je crois que c'est trop tard, répondis-je en jetant des coups d'oeil autour de moi.
-Comment ? Dis moi au moins que tu es avec ta classe !
-En faite, je suis seule.
-Bon je suppose que tu m'expliqueras plus tard à ce propos. Combien sont-ils autour de toi ?
-Beaucoup, peut-être trop pour une simple ninja comme moi. Maman écoute, je sais pas si je vais m'en sortir, si jamais il m'arrive un truc, sache que je vais garder mon téléphone sur moi, comme ça, grâce à Ritsu vous pourrez me localiser.
-Ritsu ?
-C'est trop long à expliquer, il faudra demander à la classe ou aux professeur. Je te laisse, je vois que ça s'agite.
J'ai a peine eu le temps de ranger mon téléphone dans l'une de mes poches qu'une dizaine de shuriken sont lancés dans ma direction.
J'évite de justesse, avant de m'enfoncer dans la forêt. Je pourrais clairement pas les affronter, je vais devoir trouver une issue pour fuir.
J'entends des pas de courses me suivent derrière. Je parcours quelques mètres avant de tirer sur un fil invisible.
-Eh merde, mumurais-je.
Une explosion retentit, j'arrive à éviter le plus gros, mais pas le tout. Génial, je suis blessée ! Je vais devoir courir comme ça, youpi !
Sentant l'agitation sous mes pieds, je saute sur une branche. Un ninja sort de la terre et tente de m'attraper. Ah ouais, ils ont créé des tunnels sous terre. Ils ont envisagé cette attaque il y a un moment alors.
Je saute de branche en branche tentant d'échapper à ce danger invisible, parce que oui ils se sont toujours pas montré. Ça m'étonne pas, c'est comme ça que se battent les ninjas en général, sans être vu.
Les shurikens continuent à être lancé alors que je continue à sauter de branche en branche. J'en récupéré quelques un au passage, histoire d'avoir de quoi me défendre.
Un autre ninja saute d'un arbre assez haut pour m'attaquer au kunaï. Wtf, il été sorti de nul part.
Je saute sur un autre arbre pour l'éviter, mais le mec revient à la charge.
Je lui jette des shurikens mais il évite tout. Bordel de nouille qu'est-ce qu'il est chiant !
-Eh monsieur l'Abiru, tu voudrais pas me laisser tranquille ! Tu sais j'ai même pas fini de déjeuner, c'est pas du jeu ! Ça se trouve vous avez le ventre plein et pas moi ! M'exclamais-je en évitant ces coup kunaï.
Je sais pas si le mec se rends compte que attaquer un Budô au corps à corps c'est pas une bonne idée parce que c'est notre spécialité.
Je finis par lui donner un coup de poing en pleine figure, il tombe de la branche pour s'écraser comme un vieux caca au sol.
-Wow, c'est pas très élégant comme comparaison, dis-je en regardant son corps au sol depuis le haut de ma branche.
-La ferme Budô ! On va venger notre chef ! S'exclama soudainement une voix.
Je lève les yeux pour voir un grand nombre de ninjas m'entourer, chacun sur une branche différente. Si je suis pas dans la bouse là, faut m'expliquer.
-Ah encore une histoire de vengeance ? Vous savez que c'est tout sauf original ? Répondis-je blasée.
-Tais-toi ! Notre clan était prestigieux, il s'apprêtait à prendre le contrôle de tout les autres clan ninjas et dominer Tokyo, mais à cause de ta famille, nous nous sommes ridiculiser ! Cria un autre ninja.
-Écoute, dans la vie on peut pas tout réussir. C'est bien jolie vos projets à la mords-moi-le-noeud mais fallait aussi s'attendre que ça échoue. Alors désolé d'avoir briser vos jolies rêves d'enfants. Je pourrais vous ramener des sucreries pour vous consoler si vous voulez, j'en connais rayon ehehe !
-Te fous pas de nous ! Hurla l'ensemble du groupe en me fonçant dessus.
Je vais définitivement pas m'en sortir. Il faut vraiment que je trouve un moyen de me barrer de là. Alors que le groupe me saute dessus, je change d'arbre, sauf que j'ai mal calculé mon coup et elle craque sous mon poids. Oups j'aurais peut-être dû mieux choisir ma branche.
Du coup, j'essaie de me rattraper a une autre branche dans ma chute, et j'y arrive de justesse. Punaise il y avait des makibishi au sol ! C'est des espèces de petit cubes avec des pointes dessus. Normalement, c'est utilisé quand un ninja fuit. Si il est poursuivit il les lance derrière pour ralentir ses poursuivants.
Évidement, généralement, c'est plutôt posé avant les confrontations. Les ninjas se souvenaient généralement où ils avaient posé ses makibishi, du coup, ça lui permet de calculer sa trajectoire de fuite.
Ehehe être ninja c'est pas si facile que ça n'empêche.
Enfin, tout ça pour dire que si je m'étais ratamée par terre, c'est planté sur moi que les makibishi auraient fini.
-On dirait qu'on est coincé, résonna une voix au dessus de moi.
Saperlotte ! Il y a un des Abiru qui est sur la branche au dessus de moi. Il a ses Ashikos aux pieds. D'un coup, j'ai soudainement très peur pour mes doigts.
Avoir ces doigts écrasés par des outils pointu censé être utilisé pour grimper ça fait un peu mal non ?
-On peut négocier tu sais. Dans la vie tout ne se règle pas par la violence, dis-je toujours accrochée à ma branche.
-Vraiment ? Dommage que le commanditaire de cette mission te veuille vivante, répondit l'Abiru en approchant son pied de l'une de mes mains.
Bon très bien j'ai compris. Je vais lâcher avant de perdre mes doigts, coupé par des objets censés être utilisé pour grimper aux arbres.
Sauf que évidemment en bas il y a toujours les makibishis au sol. Devinez qui, en se laisser tomber de sa branche, a plein de ces trucs plantés dans les chaussures ? Oui, oui c'est moi !
En plus, mes chaussures c'est juste une paire pour l'école. C'est moins résistant, alors ça me fait un mal de chien.
-Oh punaise les enfoirés, ça fait super mal, me plaignais-je en enlevant rapidement les petits objets pointu de mes chaussures.
Je sens un ninja arriver droit devant moi. Même si ça servait pas à ça de base, je jette les makibishis dans sa direction. Je crois que ça se plante dans son bras, enfin je sais pas parce que je me suis barrée en courant.
Évidemment toute une troupe continue à me poursuivre derrière.
N'empêche l'autre coupeur de doigt parlait de commanditaire qui me voulait vivante. Genre ça veut dire que quelqu'un a demandé à ce que les Abiru me kidnappe ?
Mais qui m'en voudrait au point de me kidnapper ? Hm, en faite je sais pas si je dois vraiment faire une liste de ce à qui j'ai causé du tort, ça va me démoraliser.
Bref, je dois d'abord me sortir de cette course poursuite avant de trouver l'identité du commanditaire.
Finalement, le groupe qui me poursuivait me rattrape. Alors que l'un d'eux arrive avec un coup de pied, je le bloque avec mes bras, puis je lui donne un coup de genoux dans le ventre.
Ça le fait reculer, mais une autre personne enchaîne avec un coup de poing. Je l'evite, avant de lui donner un coup de pied dans la côte.
Alors que les deux précédents adversaires reculent sous les coups, je décide d'en profiter pour fuire à nouveau.
Sauf si j'enclenche un nouveau piège. Yes, je viens encore de marcher sur un autre file. J'ai pas eu le temps de faire un repérage des pièges sur cette immenses forêt, et puis je pense que les Abiru sont spécialites dans les pièges. Sinon je me cherche des excuses par ce que je suis vraiment nulle.
Enfin, de toute façon je vais pas vraiment pouvoir continuer à chercher des excuses, j'ai soudainement très envie de dormir.
Oui, ça n'a aucune logique, mais c'est sûrement le gaz que j'ai enclenché qui me fait cet effet, par ce que visiblement c'était pas des explosifs qui étaient enclenchés avec ce fil.
-Le gaz soporifique devrait te calmer, dit alors un ninja du haut d'une branche.
-Gaz soporifique ? M'exclamais-je en sortant du nuage de fumée.
-Ça ne sert à rien. Le gaz qu'on nous a fourni est très puissant, et sera efficace même si tu n'as passe qu'un bref temps dedans. Fait de beau rêve Budô, conclu le Abiru moqueur.
-Crotte de bique vous faites chier. En plus vous réutilisez la même technique, finis-je avant de partir au pays des rêves.
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