Chapitre 37
Pfiou encore une journée de terminée ! Les cours des profs étaient comme d'habitude super barbant avec un agent de l'état qui s'amuse entre autre à plaquer tout les élèves.
Pendant cette journée, j'ai quand même pensé que pour que la paix entre tomate et barbapapa soit officielle, il vallait mieux signer un truc officiel.
Bah oui dans l'Histoire, à chaque fois qu'il y a une fin de guerre, les pays signent des trucs pour officiel, je pense que je devrais faire la même chose. Ouais, je ferais un papier officiel ce soir après mes devoirs ehehe !
Bref, je suis en ce moment en train de rentrer à la maison avec à mes côtés Ichiro.
Il a l'air éclaté, je crois qu'il a eu plein de contrôle aujourd'hui. Il parle pas, il est juste super grognon, comme d'habitude quoi.
Enfin, on est arrivé à la maison, et je sais pas pourquoi mais j'ai un pressentiment hyper bizzare. Yep, mes instincts de barbapapa ninja viennent de se réveiller, et je crois que c'est la même chose pour mon frère.
-Ichiro, mumurais-je.
-Ouais, il y a un truc pas net, attends ici, je vais aller voir, répondit mon frère.
Évidemment, j'ai pas le temps de protester qu'il est déjà rentré à la maison. Non mais franchement, j'ai vraiment un grand frère a l'écoute !
Faudrait lui décerner le prix Nobel du vieux sourd têtu ! Tiens, je ferais ça en même temps que mon pacte de paix, ça fera une pierre de coup !
-Amako ! Appela alors mon frère depuis l'intérieur.
Oula, vu le ton sérieux qu'il vient de prendre, je pense que l'on va vraiment faire une partie tranquille de ping-pong entre pote nostalgique.
Je crois que ça va plutôt être un truc du genre aussi désagréable que lorsque le proviseur m'a tabassé. J'aurais presque envie de pas voir ce qui se passe à la maison.
Sauf que je le ferais pas parce que j'aime probablement mes parents, et que j'ai pas envie que quelque chose leur arrive. Oui, je suis une enfant barbapapa exemplaire, je sais ehehe !
Donc, j'entre dans la maison et je crois que je trouve dans le salon m'a autant surprise qu'une cacahuète volante.
C'est vraiment le gros bordel, il y a des meubles de renverser, des trucs partout par terre, et des shurikens et des kunaïs partout. Bon sang de bois, qu'est-ce qui s'est passé ? Moi qui parlait de pacte de paix, on dirait que tout le contraire s'est déroulé ici.
-Où sont maman et papa ? Demandais-je dans un ton de panique.
-Aucune trace, mais je crois savoir ce qu'il a pu se passer ici. Seul un clan ninja ne respecte pas la règle d'interdiction de port d'arme.
-Le clan Abiru... alors ça ceux dire qu'ils sont venus se battre contre maman et papa ? Répondis-je
-Sûrement.
-Mais que sont devenus maman et papa alors ?
-Ils ont probablement dû les amener avec eux, une sorte de kidnapping.
-Quoi ? Je laisserais pas maman et papa avec ces tarés, annonçais-je alors que je me dirigeais vers la sortie.
-Amako, attends, on ne peut pas foncer tête baissée comme ça, il faut réfléchir à ce qu'on pourrait faire. Pour l'instant je pense que le plus convenable serait d'appeler la police, expliqua Ichiro.
-J'avoue que c'est légèrement suicidaire enfaite, wow la situation me fait tellement paniquer, je fais n'importe quoi.
Au final mon frère a appelé la police. Des agents sont venus et apparemment ils étaient au courant du statut de ninja de notre famille.
On leur a balancé le clan Abiru sur la table, sauf qu'ils ont apparemment pas de preuve que ça soit eux, et qu'il fallait faire des test ADN sur les armes pour être sûr.
Du coup ils ont récupéré pas mal d'indice dans le salon bordélique. Ils sont finalement parti en disant qu'il fallait attendre plusieur jours avant d'avoir les résultats. En plus, ils ont pas d'ADN de Abiru dans leur dossier, du coup faudrait réussir à en avoir.
Rah tout ça me donne franchement mal au crâne. Ils veulent vraiment nous laisser attendre plusieurs semaines alors que nos parents sont prisonniés de psychopathe ?
Je m'en fiche, j'irais par moi même si personne veut y aller ! Comme une super héroïne ehehe !
-Amako, je vais aller dans le quartier du clan Abiru demain. Je vais appeler des membres de la famille pour me venir en aide, annonça alors Ichiro.
-Très bien, j'y vais avec toi ! Répondis-je.
-Non toi tu restes ici, c'est trop dangereux.
-Mais enfin Ichiro, je m'entraîne depuis l'enfance, je sais me battre ! Je vais y aller comme une justicière !
-Ce n'est pas un jeu Amako. Si il t'arrive quelque chose je ne me le pardonnerais jamais.
-Et alors ? Tu crois que je vais faire quoi moi si il t'arrives un truc ? Tu as beau être un Ichiescargot, tu restes mon satané frère.
-Désolé Amako, mais je préfère que tu restes ici.
-Ici ? Alors qu'il y a de forte chance que les Abiru reviennent ?
-Ils ne reviendront pas à la maison. Ils attendent la réaction des Budô et des autre clan.
-Je veux vraiment y aller Ichiro ! Je ne peux pas rester ici à me tourner les pouces !
-Ma réponse est catégorique, c'est non.
-Mais pourquoi ? Un bras de plus sera utile bordel de nouille ! M'enervais-je
-Écoute ce que je te dis idiote ! Si je te dis que tu n'iras pas c'est parce qu'il y a trop de risque, tu comprends ça ? S'énerva à son tour Ichiro.
-Tu es toi aussi en danger !
-Je suis plus expérimenté que toi en combat. Le débat est clos, ça suffit maintenant, et tache de ne pas essayer de me suivre, finit Ichiro en se dirigeant vers sa chambre.
Il est vraiment sérieux ? Il veut me laisser ici parce qu'il me considère comme sa pauvre petite soeur fragile ?
Je veux me battre aussi nom d'un coq en pâte ! Je ne suis pas faible, et j'ai envie de voir de mes propres yeux que maman et papa aillent bien, j'ai pas envie de rester ici en tant que barbapapa statut ! Mon rôle est celui d'une barbapapa guerrière ! C'est pour ça qu'on m'a confié la mission de guerre contre les tomates transgéniques !
-Ichiro t'es un gros nul ! Tu pues ! Criais-je alors que je l'entends monter les marchés.
Évidemment monsieur ne réponds pas et va dans sa chambre. Non mais je vous jure, je vais vraiment lui en foutre une à lui !
Il doit être du genre à penser que comme il est l'aîné de la famille, il doit prendre ce genre de responsabilité ! Pff, il fait le chef ! Enfin ça m'étonne pas trop, il doit tirer ça de ma dictatrice de mère.
En plus il me juge moins expérimenté que lui ! Les barbapapas ont d'excellent atout en combat et il ose les remettre en question ! Quel irrespect pour les barbapapas !
Bref, je l'ai entendu tout le reste de la soirée passer des appels à nos oncles, tantes et amis issus d'autre clan.
Ils ont l'air d'être partant pour aller se battre contre le clan Abiru. Visiblement personne les porte vraiment dans leur coeur.
En même temps, avec leur idéologie préhistorique tu m'étonnes que personne les aime. Franchement vouloir régner en tant que chef de clan sa leur apporterait quoi ? Tout le monde s'en fou des ninjas aujourd'hui.
Après, je me demande quand même pourquoi ils s'attaque toujours à ma famille. Ça doit sûrement dû être à la rivalité des deux clans.
Wow, je m'impressionne moi même, je viens de faire un raisonnement complément long et intelligent. Ehehe, je sais je suis super cool !
Enfin, finalement, le lendemain soir mon frère est parti en tenu ninja, en me disant que je devais pas le suivre et blablabla.
C'est pas comme-ci j'avais essayé pourtant, mais à chaque fois, il est arrivé à me voir et à chaque c'était retour à la case départ.
Évidemment, j'ai pas voulu réessayer parce que il voulait sûrement rejoindre les ninjas qu'il a appelé. Être discrète avec un grand nombre de ninja au aguet c'était pas possible pour moi.
Maintenant je suis toute seule à la maison comme une débile. J'aurais bien voulu dormir, mais madame stresse est venue accompagner madame sommeil.
La seule chose dont je peux remercier madame stresse, c'est de m'avoir garder éveillé toute la nuit pour me laisser voir la journée se lever. Yep, c'est super cool à voir. Je me demande si sur la planète des barbapapa il y a un jour et une nuit, et sur la planète des tomates ça existe ?
En parlant de tomate, ça fait presque 2 jours que je suis pas allée en cours. Ça se trouve ils ont du réussir à tuer monsieur smiley à tentacule. Ils vont gagner toute la récompense et comme des égoïstes ils voudront pas partager.
Il faudrait sûrement aller en cours pour éviter que ça arrive, sauf que je suis trop stressée et inquiète pour ma famille. J'ai même envie de chialer comme un gros bébé.
Je devrais pas, Ichiescargot est super fort et maman et papa aussi, mais j'imagine le pire. Le clan Abiru est vraiment un clan de taré.
Ça doit sûrement être dans les habitudes des barbapapas d'imaginer le pire. Elles ont l'habitude de faire ça pour mieux anticiper un plan. Mon peuple est très intelligent.
Enfin, je crois que je voulais un eu trop anticiper, je suis en train de pleurer comme une débile. Heureusement que personne peur voir ça, sinon je serais morte de honte.
Évidemment, comme ma vie est rempli d'ironie, je viens d'entendre quelqu'un frapper à la porte.
Je suis dans ma chambre en train de chialer, et on a trouvé le meilleur moment pour venir frapper.
La personne doit l'avoir fait exprès. Elle a sentit que je pleurais et comme elle déteste les barbapapas, elle vient pour me fait mourir de honte.
-Il y a quelqu'un ? C'est Rio Nakamura, la camarade de classe de Amako. On vient lui ramener ces devoirs, s'exclama une voix.
Oh je pensais pas que Rio détestait les barbapapa.
-Ne nous en voulait pas, mais on va devoir appeler le professeur Koro pour s'assurer que tout va bien, on s'inquiète.
Crotte de bique, ils vont probablement réussir à entrer dans la maison. J'ai pas envie qu'ils me voient chialer. Vite, il faut que je verrouille ma chambre !
Et mais elle a dit "on" ? Ça veut dire qu'elle est pas toute seule ? Oh c'est encore pire, je vais mourir de honte trois fois plus.
-Mon dieu, qu'est-ce que c'est que ça ? Entendis-je depuis le salon comme la voix de Kayano.
Utiliser ses capacités d'assassins pour entrer par effraction chez les gens...
On avait pas prit une puniton il y a quelques jours pour une mauvaise utilisation de nos capacités ?
Enfin bref, je n'ai évidemment pas ranger les traces de bataille du salon. La police a dit qu'elle repasserait et que ça serait mieux de laisser la scène tel quel pour ne pas effacer d'indice. J'imagine que ça passe pas inaperçu.
-Il y a quelqu'un ? Résonna la voix de Rio.
Je suppose aussi, qu'ils vont très vite venir devant ma porte, parce que c'est la seule verrouillée de l'étage.
J'entends les pas monter à l'étage. On se croirait presque dans un film d'horreur avec une petite fille qui pleure face à l'arrivée du vilain monstre. Je crois que j'ai sursauté quand j'ai vu la poignet de ma porte se baisser.
On dirait qu'ils ont ouvert toutes les portes de l'étage sauf celle de ma chambre. Ils se gênent vraiment pas pour fouiller chez les gens. Je suppose qu'ils doivent vraiment être inquiet.
-Amako ? T'es à l'intérieur ? Demanda Rio.
Je vais évidemment pas répondre. J'espère juste qu'ils vont partir histoire de pas me voir en train de pleurer comme une petite fille.
-Amako, si tu ne veux pas ouvrir cette porte, nous allons devoir la défoncer. Tout le monde est inquiet, tu ne donnes pas de signe de vie, même par téléphone, continua Rio.
Défoncer la porte ? Ils s'introduisent chez moi, ils sont sans gêne pour fouiller chaque chambre. Je pourrais carrément les dénoncer à la police, mais je suis trop gentille.
-Partez, mumurais-je à travers la porte.
-Alors tu es vraiment là Amako ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Enchaîna Kayano.
-Ça ne vous regarde pas.
-Amako, sache que tout le monde est là si tu as besoin, continua le prof Koro.
-Allez-vous en, continuais-je.
-Mais enfin Amako, on est tes amis, si ça ne va pas, tu peux nous le dire ! S'énerva Rio.
-Justement, c'est parce que vous êtes mes amis, que je n'ai pas envie que quelque chose vous arrive ! Criais-je à bout de nerf de leur refus de partir.
Un silence, c'est ce qui a suivit ma phrase. Je crois qu'ils viennent de comprendre que je veux pas de leur aide.
-Rah vous me faites des trucs tellement gênant et niais, dis-je en m'asseyant dos à la porte.
-C'est tes larmes que tu ne veux pas montrer, intervenu la voix de Karma.
Ah génial, il manquait plus que lui. Sur toutes les personnes sur ce monde, j'ai tout sauf envie de recevoir une leçon de moral de sa part.
On s'entend mieux mais des fois je suis encore un peu gênée. Je suppose que c'est dû à la récente période de guerre qu'il y a eu entre nos deux peuple. Ouais, des traces ont dû rester.
-Tout le monde a des moments de faiblesses. Il faut savoir rebondir c'est tout, continua la tomate.
-Je n'ai pas envie de recevoir des leçons de morales, juste partez, dis-je.
-Amako, t'es égoïste, on s'inquiète pour toi et tu nous chasses, intervenu Rio.
-Égoïste ? Vous vous moquez de moi ?
Vous êtes sans cesse en train de me suivre parce que apparemment je suis une attraction pour vous et vous venez me chercher et m'utiliser que quand vous en avez besoin, et vous osez parler d'égoïsme ? Vous ne pensez pas que tout cela me blesse. Être un clown vulgairement jetée dès qu'on a plus besoin de lui ? Et maintenant vous pensez que j'ai envie de vous parlez de mes problèmes ? Maintenant, partez, je n'ai pas besoin de vous. Vous ne me connaissez pas et me considérez sûrement pas comme une amie.
À vrai dire, je ne pense pas vraiment ce que je viens de dire. Même si ils me suivent, je trouvais ça marrant et cool de passer du temps avec des gens de la classe.
Pareil pour l'assassinat si il m'utilise, c'est ma faute. J'évite tellement les problèmes qu'ils ont dû me laisser de côté. En même temps, si une personne fuit en plein milieu d'un plan, tu m'étonnes que la classe aura pas confiance en cette personne.
Wow, la situation est devenue tellement plus compliqué. J'ai mal à la tête et je continue de pleurer comme une idiote. C'est moi qui veux qu'ils partent, j'assume un point c'est tout. Au moins, ils ont auront pas affaire avec les Abiru.
J'entends des pas s'éloigner, et finalement la porte d'entrée claquer. Je crois que le nombre de pas que j'ai entendu tout à l'heure correspond absolument pas à ceux de maintenant.
Bon je sais déjà que le prof Koro aurait pu rester. C'est difficile d'entendre des tentacules sur un parquet.
-Amako, résonna alors la voix de Karma.
-Ah alors c'est toi qui est resté. J'ai dit que vous deviez partir, mumurais-je.
Un silence se plante, je trouve ça super gênant. Je sais pas qui dire pour le convaincre de me laisser tranquille.
-Tu sais, à part moi tout le monde est parti, même le prof Koro, continua Karma.
-Tu devrais les suivre alors.
-Nagisa a enregistré tes paroles. Il les a envoyé dans le groupe de classe.
-Je ne pensais pas ce que je disais. Je voulais juste vous faire partir.
-Ah bon ? Même si tu le pensais pas, je suppose que ce que tu as dit t'as quand même blessé à un moment.
-Karma va-t-en.
-Ce qu'à envoyé Nagisa aux autres, va sûrement faire réfléchir la classe. Tu sais qu'ils vont venir à ton aide une fois qu'ils connaîtrons ta situation, continua le garçon sans prendre en compte mes paroles.
Il est super chiant bon sang ! Il veut vraiment pas me laisser. Je vais partir par la fenêtre de ma chambre si ça continue.
Je vais arrêter de lui parler, en espérant que ça le fasse partir. Parler avec un mur, ça doit être chant puisqu'il a pas de conversation, donc je vais faire ça.
-Tu sais que tu ne peux pas toujours tout affronter seule, que cela soit en terme d'assasinat de Koro ou dans la vie de tout les jours. Même un ninja ne peut pas exister sans la présence de quelqu'un pour lui commander une mission. Je ne pense pas qu'il y ai beaucoup d'intérêt à ce que je reste. Je pars, mais réfléchit bien. Il y a toujours un moment sa vie où l'aide de quelqu'un est indispensable.
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