Chapitre 36
-Comment ça une punition collective ? M'exclamais-je.
-Je trouvais ça injuste de seulement punir une partie de la classe, expliqua le prof Koro.
-Attendez une minute, moi quand je fais une connerie, je prends tout toute seule, mais quand c'est eux, c'est une punition collective, dis-je en désignant le groupe à l'origine de la punition.
-Cette puniton est une leçon que tout le monde doit prendre. Vous ne devez pas vous servir de vos capacités d'assassins comme vous le souhaiter, il faut réfléchir avant. Cette punition vous montrera que vous pouvez utiliser vos capacités pour d'autre fin.
-Mais je le sais tout ça ! Je vis dans une famille ninja, et je m'amuse à cacher mes capacités depuis gamine, j'ai pas besoin de cette punition ! C'est décidé je la fera pas, en plus s'occuper d'une école maternelle, non mais ça va pas, il va y avoir des gosses qui cour partout ça va être l'enfer. Alors je vous laissez vous amusez, salut ! Finis-je alors que j'ouvre la porte coulissante de la classe.
Oh devinez qui est-ce que je croise en ouvrant la porte ? C'est évidemment le prof Karasuma ! Génial ! Il a probablement tout entendu !
-Amako, tu feras cette puniton, trancha l'agent de l'État.
-Mais pourquoi ? En plus on peut pas reviser pendant deux semaines alors que les partiels approche ! Vous savez ce que ma mère va me faire si elle voit une note catastrophique ?
-Si tu sais comment utiliser des capacités d'assassins en dehors d'une missions depuis l'enfance, tu aurais dû l'expliquer aux autres pour qu'ils ne fasse pas d'erreur. Tu ne l'as pas fait, il faut en assumer les conséquences.
C'est bon je comprends plus rien. Quand je fais un truc j'ai une puniton, et quand je fais rien j'ai une puniton. À croire que la punition est devenue un truc super banal dans ma vie.
C'est comme je le pensais quand je suis allée acheter mon téléphone. Les barbapapas sont juste des victimes faciles.
Il va vraiment falloir que je m'impose et que je montre qui est le boss. Enfin, je pense que si je fais ça, je perdrais tout courage en voyant le regard dur du prof Karasuma. Merci madame peur, tu es vraiment chiante et inutile dès fois.
Je vais devoir prendre sur moi, et faire cette foutu puniton. Je vais aussi devoir réviser en rentrant le soir jusqu'à pas d'heure. Madame peur et là mais monsieur sommeil s'est envolé, génial ! J'ai sacrifié monsieur sommeil pour cette chiante de madame peur qui prends toute la place.
-Saleté de madame peur, mumurais-je.
Bref, après l'annonce de la punition, la journée suivante, la classe et moi nous sommes rendus vers l'école maternelle dont on devait s'occuper. Autant dire que j'ai passé ma première nuit blanche à réviser, et que je dois être aussi frais qu'un poisson qui date de plus d'un mois.
Les enfants hurlent, tout le monde s'agite, et moi je manque de sommeil. Ça doit faire un jolie tableau à voir ça.
Enfin, je me demande qui achèterait ce genre de tableau. Sûrement des gens qui aime voir les autres souffrir, je vois que ça. Dans un salon, devant un repas familial, on présente le chef-d'oeuvre de la fatigue des adolescents.
Un nouveau mouvement artistique, "la fatigue des ados'', bientôt dispo dans tout les musées. Wow, je me ferais une fortune en imposant ce mouvement artistique.
-Oh une autre barbapapa, m'exclamais-je en voyant une fillette avec des cheveux rose.
Je comprends que dalle, mais on dirait qu'elle veut frapper Nagisa avec un balai. Wtf ? C'est une nouvelle arme des barbapapa ? Je savais pas ! Je dois vraiment avoir quitter la planète des barbapapa depuis super longtemps.
-Eh jeune barbapapa, les armes sont interdites pour les sucreries de ton âge, dis-je en retenant le balai.
-Lâche ça ! Cria la fille.
-Non c'est illégal ce que tu fais. Il faut avoir l'âge légal d'une barbapapa pour avoir une arme.
On est en train de se chamailler pour un balai. Attention qui aura le balai sacré ? C'est un suspens insoutenable ! Quand j'y pense, cette situation est franchement ridicule. Se battre pour un balais, c'est une balaille ! Oui je viens de faire une fusion entre bataille, et balai.
-Balaille, bwahaha je suis géniale ! M'exclamais-je.
Finalement, j'ai pas tout compris mais le sol s'est éfondré sous mes pieds, et je retrouve avec l'enfant barbapapa dans un trou dans le sol. Quand je disais que les barbapapas étaient des victime !
-Monsieur sol est mort, dis-je dans un ton triste.
-Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Demanda la filette qui était tombée avec moi.
-Monsieur sol nooon ! Le deuil est beaucoup trop dur ! M'exclamais-je toujours triste.
-Cette fille est complètement tarée, ajouta alors la gamine.
-Eh ! Je suis en plein deuil et tu ne respecte pas une barbapapa plus âgé que toi ? Non mais où est le respect ?
-Dit la fille qui a été irrespectueuse avec une mère, signala Rio.
-J'ai fait ça ? Moi ? Je vois pas quoi tu parles ! Laissez moi, je suis en deuil.
Bref, on nous a expliquer que l'école était en ruine, et que la seule personne qui se chargeait de l'état du bâtiment était le vieux directeur que bien évidemment une partie de la classe a blessé à cause d'une mauvais utilisation de leur capacités d'assassins.
En gros je suis la victime de cette histoire c'est moi en gros. C'est franchement pas de ma faute si les gens de ma classe sont des crétins bon sang de bois. En plus j'aurais préféré dormir, plutôt que de servir de baby-sitter.
Non mais accepter de se faire pardonner en faisant la crèche, quel idée. "Tiens, si on allait s'occuper d'enfant plein de morve qui crie 24h sur 24". Non mais à quel moment ils ont pensé que la punition était cool ?
Finalement les deux semaines de punitions sont passées. Je dois vraiment ressembler à une momie. Mon visage défigurée est partie en même temps que madame sommeil, qui n'a pas voulu revenir. Méchante madame sommeil !
Enfin, j'ai plus utilisé les temps de garde des enfants pour dormir. Parce que oui, c'était beaucoup trop difficile de résister.
Tout le monde m'a dit que je me bousiller la santé, et qu'une mauvaise note c'était pas grave.
Sauf que depuis que je commence à avoir des notes convenable grâce à Koro, ma mère veut pas me lâcher.
La colère de ma mère est un danger pour l'humanité, encore plus que que le danger de l'invasion des extraterrestres. Si un jour elle se met sérieusement en colère, on pourra dire que tout mes efforts pour protéger la planète Terre auront servi à rien, parce que ma mère l'aura détruit.
Ouais ma maman est une déesse de la destruction. Enfin je sais pas si je la qualifirait de déesse, parce que les dieux sont censés plus ou moins veiller sur les hommes. Enfin ma mère veille quand même sur moi et Ichiro.
Ça voudrait dire que je suis une fille de déesse ? Et d'une barbapapa aussi ? C'est de papa que je tiens mes cheveux roses. Je suis une hybride alors ?
Wow ma tête ne sent sort plus. Il y a tellement d'être que le humains connaissent mal. Faut vraiment faire des recherches sur eux pour mieux les comprendres.
Enfin, les examens sont passés et je m'attendais pas à ça. JE SUIS DANS LES 50 PREMIERS DU CLASSEMENT DE L'ÉCOLE. MERCI MADAME SOMMEIL DE PAS ÊTRE REVENUE ! JE T'AIME DE TOUT MON COEUR !
-JE SUIS UNE PUTAIN DE GENIE YEAAAH ! Criais-je alors que je dansais.
-La grosse désillusion, je savais que la dernière fois c'était un coup de chance, entendis-je soudainement.
Nagisa, Sugino et Okajima contre les élites de mes fesses. Est-ce que cette situation pue ? Clairement oui.
C'est pas grave parce que la grande mi-déesse mi-barbapapa va venir les sauver. Après tout si je suis à moitié un dieu, je dois veiller sur les mortels, c'est mon rôle.
-C'était pas la peine de les démolir a l'épreuve du poteaux.
-On a perdu sa langue ? Normal.
-Oh, je te reconnais toi ! M'exclamais-je en courant en direction du prodige qui venait de parler.
Vu comment il me regarde, il doit pas être très content de me voir. Je comprends pas pourtant. C'est lui qui m'a apporté des foux rires avec sa princesses salade et ses cheveux en algue.
-Bah alors monsieur algue ? Il faut dire bonjour, c'est malpolie ! Oh je vois que t'a toujours pas réglé ton problème d'haleine, continuais-je en me bouchant le nez.
-Vu les cernes que tu as, tu as dû passer beaucoup de temps de travail, et malgré ça tu n'as même pas réussi à nous dépasser. Cela prouve bien que tu es un déchet, répondit monsieur algue.
-Ah bon ? Je savais pas qu'un déchet pouvait finir premier en littérature et dépasser ton pote censé être le pro dans cette matière. On dirait bien que tu as des trou de mémoire mon pauvre.
-Quoi ? C'est vrai Amako ? Demanda Sugino.
-Yes It's true ! Le sujet d'invention sur l'existence de vie dans l'espace était trop bien, j'ai kiffé ! Répondis-je.
-Amako a toujours fait de bon score en littérature, mumura Nagisa.
-Avec les conclusions poussés qu'elle a sur certains sujet, la signification d'un texte pour elle doit pas être compliqué quand on y pense. Elle doit trouver des théories tellement poussés, ajouta Okajima en réfléchissant.
-Bref, au lieu de vous marrez du malheur des autres, allez faire des choses plus intelligents, comme remercier les dieux de la protection qu'ils nous offre. Ah non excusez-moi vous pouvez pas, vous avez un complexe d'infériorité qui fait que vous êtes obligés de rabaisser tout le monde. Vous savez ça se soigne ça, je connais...
-La ferme ! On a pas besoin de tes paroles à deux balles ! Cria l'un des prodiges.
-Des paroles à deux balles ? Dit Nagisa il y a vraiment des balles qui sortent de ma bouche quand je parle ?
-Tais-toi ! Les déchets doivent le respect à l'élite !
-Le respect c'est mutuel. Si vous en avez pas pour moi, j'en aurais pas pour vous. Et puis franchement vous ? Des élites ? C'est la meilleur blague de l'année, entre l'autre qui se brosse pas les dent et l'image que j'ai encore du mini directeur qui fait pipi dans sa culotte alors que je me fais tabasser, votre image est complément nulle.
Oh avoir cité le mini proviseur l'a mis en colère. Ses potes s'interrogent du regard, et lui on dirait que sa tête va sauter pour faire un feu d'artifice. C'est tellement tentant d'en rajouter une couche bwahaha !
-Bah alors ? On a peur de son papounet ? Dis-je en direction de Asano.
Je crois que j'ai réussi. Bwahaha sa tête en colère est tellement drôle ! On dirait un gosse qui pète une crise.
Je devrais peut-être fuir quand j'y pense. Ouais, ça me paraît une bonne idée. Sauf si j'ai pas le temps de réagir, et que monsieur le gourou décide de se saisir de mon col d'uniforme.
Alala, mon col est plus une victime que moi en temps que barbapapa. Le pauvre, je devrais faire une campagne de prévention.
-Écoute moi bien, je ne laisserais sûrement pas un déchet comme toi m'insulter de la sorte. Je depasserais mon père quoiqu'il en coûte, et ce n'est sûrement pas à une épave comme toi qui remettra ça en question, dit Asano dans une voix flippante.
-Évidement, dans cette école, les notes priment tout. La plèbe n'a le droit de rien dire à l'élite, ajouta l'un des prodiges.
-Ça signifie que vous devez la boucler avec moi non ? Intervenu une voix.
Et pour la centième fois, voici Karma le sauveur. Plus vrai que nature, il est disponible dans nos magasins de clichés. Retrouvez le bien près de chez vous.
Wow, excellente pub quand j'y pense. Je devrais essayer d'un faire un business ou un truc du genre.
-Enfin, j'imagine que notre prof me sortira que j'aurais du faire mieux pour sortir premier. Vous n'avez pas compris ? Je suis le seul à avoir reviser sérieusement. Les autres ont levé le pied, par égard pour vous. Ça aurait été trop humiliant pour vous de vous battre à chaque fois, expliqua Karma.
-Quoi ? S'enervèrent les prodiges.
-Mais la prochaine fois, on sera tous sans pitié. Asano, je ne pensais pas qu'une idiote comme Amako reussisirait à t'énerver à ce point, se moqua la tomate.
-Eh c'est pas gentil ça ! Répondis-je alors que le mini proviseur m'a brutalement lâché sur monsieur sol.
-Aïe ! Aucune délicatesse franchement ! Je vois vraiment pas comment on peut vous traiter comme des prodiges avec tout ça ! Vous êtes juste des grosses brutes sans cervelle qui souffrent d'un complexe d'infériorité, finis-je alors que je m'éloigne des sois disant surdoués avec Nagisa, Okajima et Sugino.
-Toi espèce de...
-Blabla j'entends rien ! M'exclamais-je en coupant le prodige.
C'est qu'ils sont sacrément collant cela. Ils continuent de gueuler comme des mégéres. Je sais que la comparaison est un peu étrange, mais j'aime bien ehehe !
Bref, je suis quand même fière de mes copies. Ouais je les tiens depuis le début, à la base j'étais venue les chercher et pas me battre avec des gens en complexe d'infériorité.
En regardant de plus près, j'ai l'impression d'avoir fait des erreur d'inattention sur ma copie de maths. J'ai tout juste eu à moyenne, heursement qu'il y a d'autre matière, sinon j'aurais probablement fini plus bas dans le classement. Les sciences et moi on et pas trop ami à mon avis.
Elles aiment pas vraiment sympathiser je pense. Après tout plein de gens les déteste, faudrait peut-être qu'elles remettent en question leur comportement.
-Pile poil la moyenne à ce que je vois, intervenu soudainement Karma derrière moi.
-Ouais, les maths c'est nul de toute façon. Genre ce truc avec les équations, le prof Koro m'a expliqué je sais pas combien de fois, mais je comprend que dalle. Je fais toujours la même erreur.
-C'est parce que tu as oublié une inconnue, expliqua la tomate.
-Quoi ? Mais j'ai tout mes x pourtant non ?
-Tu es tombée dans le panneau de l'énoncé. C'était assez subtile, mais il y avait bien deux inconnus.
-Dites, depuis combien de temps vous vous entendez aussi bien ? Interrompu Sugino.
-Depuis que pâte sur patte est là. Je crois que nos deux peuples sont en paix, répondis-je.
-Pâte sur patte ? Répéta Sugino.
-Elle parle de Itona, expliqua Nagisa.
-Enfin bref, je demanderais ça au prof. Je veux juste rentrer chez moi pour retrouver madame sommeil !
-Essaie de ne pas bavez dans ton sommeil cette fois, se moqua Karma.
-Baver dans mon sommeil ? De quoi tu parles ? Attends c'est pendant les deux semaines de punitions où je dormais à l'école maternelle ? Tu m'as vu baver ? En même temps, quand j'ai un frère qui s'appelle Ichiescargot, ça m'étonne pas trop. La bave ça doit être de famille ! Oh attends, vous observez les gens pensent qu'ils dorment ? Vous êtes bizzare !
-En même temps, tu dormais au milieu des salles, tu n'étais pas très discrète, continua la tomate
-Discrétion ou non, vous êtes trop étrange, je me barre allez salut !
Non mais observer les gens dormir, c'est super flippant quand même. Apparement ils trouvent ça normal. Bah dis donc j'en ai beaucoup à apprendre encore !
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