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Chapitre 2

À force d'être restée en classe, j'avais pas remarqué que le ciel était si bleu. La petite brise qui secoue le feuillage des arbres, le chant des oiseaux, et surtout, le professeur Karasuma qui s'apprête à me fracasser sur le sol. Franchement j'adore cette ambiance ! Un petit mélange de paix et une pincée de violence, c'est juste parfait !

— Allez Amako, je veux voir tes capacités. Attaque moi, ordonna l'homme.

J'aimerais bien mais il y a un petit problème. Je ne peux pas faire ça ! Sinon je risque de mourir après le tirage mortel d'oreille de ma mère. Ça me fait mal rien qu'en y pensant...

Je te préviens jeune fille. Je veux que tu passes une année scolaire normale. Notre famille est peut-être spéciale, mais cela ne t'empêche pas d'étudier comme tout le monde. Si j'apprends que quelque chose d'anormal est arrivée, gare à toi !

Le simple fait de me rappeler ces paroles me fait frissonner. Quelle genre de mère j'ai sérieusement ? Je suis certaine qu'elle serait capable de m'envoyer dans l'espace pour avoir oublié de ranger ma chambre. Bannie à vie de la Terre pour avoir désobéit. Je crois que maman est une véritable dictatrice ! Je l'imagine bien avoir fait peur à tous les élèves de son collège. Ça se trouve, elle était l'une de ces filles méchantes qui plonge la tête des élèves dans les toilettes. Oh mon dieu, je suis la fille du mal en personne...

— Professeur Karasuma, je vais juste finir comme une vielle chaussette qui pue par terre. On pourrait peut-être éviter mon humiliation, dis-je.

— Je verrais pas moi même tes capacités, approche.

Tentative de dissuasion ratée...
Avec l'assassinat du professeur smiley à tentacule, je ne pense pas passer une année scolaire normale. Surtout avec tout ce qui tourne autour du plan des cartoons et ce garçon imaginaire. Je dois régler toute ces choses anormale sur un an. Ma pauvre tête souffre déjà...

Oh je sais ! J'ai qu'à faire semblant d'être une douille en combat. Ouais je vais faire ça ! Ça doit pas être très difficile de se ramasser sur le sol.

— Bon vous l'aurez voulu professeur Karasuma ! M'écrié-je.

Les élèves qui étaient concentrés sur leurs activités se tournèrent soudainement vers moi. Je crois que beaucoup de gens aiment voir quelqu'un embrasser le sol. En vérité, ue pense que le sol fait tout pour que l'on tombe afin de remarquer sa présence.

C'est évident ! Tout le monde sait qu'il existe mais personne ne fait attention à lui. Il veut juste un peu d'attention comme tout le monde. Ne t'inquiète pas monsieur sol, je vais venir te passer un petit bonjour après que le professeur Karasuma m'ait donné un coup de poing parce que je suis trop nul en combat.

Entre ma mère qui me tire les oreilles et le professeur Karasuma qui veut me fracasser, je vais ressembler à un truc qu'une voiture a écrasé sur une autoroute. Adieu mon visage, bonjour monsieur le sol !

Bon il va peut-être falloir que je m'attaque au prof. Son regard est tellement concentré que j'ai l'impression que son cerveau pourrait sauter de son crâne à tout moment. J'ai pas envie de provoquer la mort de quelqu'un !

— C'est quand tu veux Amako, me dit l'enseignant.

— Sus à l'ennemi ! M'écrié-je en me précipitant vers lui.

Reste calme Amako. Tu dois seulement te laisser tomber par terre. Le sol à besoin d'attention, je ne dois pas être égoïste. Pense à ce pauvre sol

En fait j'ai rejoins monsieur sol plus tôt que prévu. Wow, le professeur Karasuma est super fort. Il m'a plaqué au sol en à peine trente secondes. Je crois que je vais rester en étoile de mer par terre toute l'après-midi. C'est bien comme programme ! Je vais pouvoir donner de l'attention au sol et discuter avec lui.

— De quoi je devrais parler pour entamer la discussion ? Mumurais-je.

— Amako, appela le professeur Karasuma.

— Oui ?

— Tu vas t'entraîner avec Nagisa afin d'améliorer tes capacités de combat, explique le professeur.

On dirait que Karasuma semble déranger par une chose mais quoi ? Peut-être que c'est le fait que je sois restée en étoile de mer sur le sol ? C'est vrai qu'être une étoile de mer alors que je ne suis pas au fond de l'océan c'est bizarre. Est-ce que toi aussi tu penses que ce n'est pas logique monsieur sol ?

Évidement comme à son habitude il ne répond pas. Si tu veux plus d'attention il va falloir que tu parles un peu pour qu'on puisse apprendre à te connaître. C'est comme ça que ça marche. Si je ne sais rien de toi je ne peux pas savoir si tu es gentil ou méchant !

— En fait, c'est qui Nagisa ? Demandé-je.

J'entends un soupire de la part du professeur Karasuma. Excusez-moi, il y a une vingtaine d'élèves. Pardonnez-moi si je ne retiens pas leurs prénoms en une journée.
Quoique il existe peut-être des gens avec une super mémoire ? Je me demande bien comment ils font pour retenir autant de visage d'un coup. À part si c'est des humains mutants devenu des héros je vois pas comment c'est possible.

— Nagisa c'est le garçon avec les cheveux bleus là-bas. Et puis il serait bien que tu te lèves. Ça fait plus de cinq minutes que tu es au sol, répond le professeur.

— Attendez il faut que je finisse ma discussion avec monsieur sol.

— Quoi ?

— Désolé monsieur sol, je dois y aller. Reprenons notre échange plus tard. J'espère que tu ne m'en veux pas !

Karasuma fronçe les sourcils. C'est vrai que peu de personnes parle au sol, puisque tout le monde oublient son existence. Il doit enfin s'être rendu compte de la présence de ce qui se trouvait sous ses pieds. Moi aussi ça m'a fait bizarre quand je m'en suis rendu compte. Maintenant j'essaye de me rattraper en ayant le plus de discussion avec le sol.

— Étais-tu en train de parler au sol ? Demanda Karasuma.

— Je sais, je sais, ça fait un choque quand on se rend compte de l'existence du sol. Le pauvre, lui qui voulait un peu d'attention...

J'entends le professeur soupirer. Il doit être triste de ne pas s'être rendu compte de cela avant. Mais tout va bien maintenant que qu'il sait ! Il pourra prendre un peu plus conscience de toi monsieur sol. Tu peux me remercier.

Bon je vais peut-être me lever. Je pense que c'est une bonne idée. Il faut que je m'entraîne avec Nagisa, et puis regarder ce que font les autres. Leurs activités ont l'air intéressantes.

Alors déjà repèrons Nagisa !
D'après le professeur Karasuma, il s'agit d'un garçon avec les cheveux bleus. Je pense qu'il ne doit pas y en avoir beaucoup dans la classe, ça devrait être facile.

Voyons voir parmi les élèves...

Ah le voilà ! Il a l'air concentré sur un autre truc. Est-ce qu'il pourra m'apprendre comme l'a dit Karasuma ? Je devrais aller le voir...
Eh mais il tient un pistolet dans les mains ! À moins que cela soit une hallucination de ma part ? Peut-être que c'est un pistolet imaginaire comme pour le garçon au cheveux rouges ?

— Eh la barbapapa, tu bloques le chemin.

Qui me parle ? Oh c'est encore le garçon qui ressemble à une brute. Est-ce que je devrais lui dire qu'il peut faire le tour si je lui bloque le passage ? À moins qu'il le fait exprès. Je pense qu'il a eu un traumatisme à propos de la barbapapa quand il était petit. Du coup, mes cheveux roses lui rappelle ce traumatisme et il est méchant avec moi. Je vois que ça !

— Si je bloque le passage tu peux faire le tour tu sais ? Dis-je.

Oh mais lui aussi il tient une arme dans les mains. Elle n'a pas l'air si imaginaire qua ça. Je devrais peut-être lui demander si l'arme est une vraie. Non meilleur idée ! J'ai qu'à tester par moi même si l'arme est imaginaire ou non ! Je suis vraiment une génie, je veux une médaille.

— Tu me cherches ? Répond la brute.

— Bah non pas besoin de te chercher puisque tu es là !

— Alors toi, je vais te...

— Tu permets que je vérifie que ton arme est vraie ou imaginaire ? Continué-je en lui volant son arme.

Maintenant Amako il faut courir ! Sacrebleu c'est que la brute court  vraiment vite en fait ! Je devrais peut-être accélérer...

— Si j'apprends que quelque chose d'anormal est arrivée, gare à toi !

Oups...
Mauvaise idée...
Je crois que mes pauvres oreilles souffriraient trop si je faisais ça.

— Rends-moi ça espèce d'idiote ! Crie la brute.

Oh non il s'approche de plus en plus. Je fais quoi moi ? Je vais encore finir aplatie au sol ! Dis comme ça c'est pas si grave puisque je pourrais retrouver monsieur sol.

Avant ça, je dois voir si le pistolet que j'ai dans les mains est imaginaire. Comment je pourrais vérifier que ce que je tiens dans les mains n'est pas une simple matérialisation de l'imagination ? Wow je viens d'utiliser le mot matérialisation, incroyable ! Je le dit souvent mais je suis vraiment intelligente !

Oh mais je sais ! J'ai qu'à jeter l'arme sur le garçon qui me poursuit. Si ça l'assomme ou qu'il a mal, logiquement le pistolet devrait être réel. En plus ça le ralentira dans sa course et je pourrais fuir ! Mon plan est génial !

— Tiens ! Je te rends ton arme ! Dis-je en jettant l'objet dans sa figure.

Il s'est prit le pistolet en plein dans le visage. Je sais vraiment bien viser ! Je crois que ça l'a assommé ! Ah non en fait !  Il est juste tombé parce que ça l'a surpris. Vu l'expression de son visage, il a l'air d'avoir mal !

— Donc ce n'est pas une arme imaginaire ! M'exclamé-je.

Je crois qu'il y a des élèves qui rient. Ah oui, ce n'est pas qu'une impression en fait. Il y a une fille blonde qui n'arrive plus à respirer tellement elle rit. Je crois qu'elle s'appelle Rio. Wow heureusement que mon cerveau est là sinon je serais pas comment faire.

Au même moment, mon téléphone vibre dans ma poche. Vu le regard de Isogai je crois que j'aurais dû le laisser dans mon sac. Mais imaginons qu'il y a une urgence à la maison ? Par exemple, le frigo pourrait soudainement décider de partir en voyage alors qu'il a toute la nourriture ! Ça serait vraiment grave ! Je ne peux donc décidément pas laisser mon téléphone en classe !

Mon téléphone continue de vibrer. Ça se trouve, le frigo à vraiment décider de partir. Je dois répondre pour en avoir le coeur net !

— Allô ? Qu'est ce que tu veux Ichiro ? Quoi il y a plus de yaourt à la fraise dans le frigo ? C'EST UNE CATASTROPHE ! Maman est à la maison ? Pas encore ? Dépêche-toi d'aller en acheter, sinon elle va tout casser ! Quoi ? Le magasin qui vend  les yaourts est fermé momentanément ? Bordel de nouille c'est une catastrophe ! Ouais j'arrive !

Oh non...
Ma mère est une adoratrice des yaourt à la fraise. Lorsqu'il n'y en a plus dans le frigo, elle fait toujours un trou dans la table du salon. Il faut absolument que j'y aille ! Sinon je ne vais plus avoir de maison !

— Où est-ce que tu comptes aller comme ça ? Me demande Isogai.

— Acheter des yaourts à la fraise. C'est très urgent !

— Tu ne peux pas quitter le cours comme ça !

— Désolée ! Si je n'achète pas de yaourt je n'aurais plus de maison !  Continué-je en courant vers la classe pour récupérer mes affaire.

Vite, vite ! Il faut que je me dépêche avant que maman arrive ! Il en va de la vie de la maison !

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