Chapitre 14
Aujourd'hui est un grand jour...
C'est le jour où je vais pouvoir révéler au monde mes talents de ninjas, mwahaha ! Sous surveillance du professeur Karasuma...
Des fois je me dis que ce prof est aussi flippant que ma mère. Enfin niveau terrifiant, personne ne dépasse ma maman.
Mais puisque je suis en mission, va peut-être falloir que je trouve un plan. En sachant que la classe est aussi soumis au même objectif, il faudrait peut-être que je les inclus. Sauf que je connais pas vraiment les capacités des élèves...
Rah c'est vraiment un casse tête de travailler en groupe ! Enfin si j'organisais un groupe ça serait peut-être plus simple pour moi de protéger la Terre de toutes les menaces qu'elle subit.
— Amako ! Appela une voix.
— Oh, Kayano, dis-je en me retournant.
Comme d'habitude elle est accompagnée de Nagisa, et de la tomate transgénique. Bordel de nouille qu'est-ce que je suis bête ! Évidemment qu'elle serait avec la tomate transgénique et Nagisa, ce sont les triplets inséparables.
Si j'avais reconnu la voix de Kayano, j'aurais pu prendre la fuite loin de Karma. En plus il boit du lait à la fraise. Je pensais qu'après mes accusations, il aurait arrêté son cannibalisme, mais un criminel reste un criminel je suppose.
Et si je faisais appelle au professeur Koro ? Après tout il est policier des animaux, il pourra peut-être faire quelque chose. À moins que son boulot de feu rouge lui prenne vraiment beaucoup de temps.
— Dites, est-ce qu'un feu rouge à un emploi du temps chargé ? Demandais-je alors que le groupe de trois arrive dans ma direction.
Pourquoi à chaque fois que je pose une question, j'ai le droit à des regards comme si je venais tout droit de Saturne. Peut-être parce qu'ils ne se sont jamais posés la question ?
— Au pire laissez tomber. Pour le moment j'aimerais vous parlez d'un autre truc.
— De quoi veux-tu nous parler Amako ? Me demanda Nagisa.
— D'un plan pour assassiner le professeur Koro.
Whoua, ils ont l'air étonné, et puis j'ai l'impression que ça intéresse la tomate transgénique. Je vais profiter de ce moment pour sauvez le lait à la fraise victime de l'horrible tomate !
— Fuyez du cannibale, m'exclamais-je en prenant la brique de lait en la jetant.
Oups, je crois que j'ai mal calculé mon lancer. La brique s'est écrasée sur la tête de quelqu'un et maintenant le lait à la fraise coule sur sa tête. C'est peut-être pas très gentil ce que j'ai fait, mais la tête du monsieur est vraiment trop drôle.
— Bwahaha, c'est quoi cette tête, dis-je en riant.
— Bande de voyou, revenez ici ! Cria le monsieur en commençant à nous poursuivre.
— Courez ! M'exclamais-je à l'adresse de Kayano et Nagisa.
C'est parti pour le sprint matinal ! Et pas toute seule en plus !
Au final, on a couru comme ça jusqu'au collège. On a perdu en route la tomate transgénique, mais je suppose qu'il a dû rencontrer une de ses collègues tomate. À moins qu'il se soit perdu en chemin, et que quelqu'un en ai fait de la sauce. Ça l'apprendra à manger ses congénères fruits.
— Pourquoi tu as fais ça Amako ? Demanda Kayano essoufflée.
— Pour sauver les fraises du cannibales.
— Ce que tu racontes n'a aucun sens.
— Parce que je suis la seule à connaître la vérité. Un jour viendra où vous vous rendrez compte de tout les dangers que connaît la Terre.
— Quelle vérité ? Intervenu Rio.
— Celle des différentes menaces de la Terre ! Répondis-je.
— Ah celle qui font que la Terre est discriminée ?
— Oui !
— Au faite, Karma n'est pas avec vous ? Demanda la blonde.
— Si mais on la perdu dans notre course, répondit Nagisa.
— Votre course ?
— Amako a jeté la brique de lait à la fraise de Karma sur la tête d'un monsieur.
Rio éclate de rire. Je vois pas ce qu'il y a de si drôle à vouloir limiter le cannibalisme. C'est un sujet très sérieux ! Non mais un peu de sérieux Rio ! On ne rit pas sur des sujets aussi sensible !
Finalement, on se dirige tout les quatre vers le collège. Après une pente infernale, on entre enfin en classe. Alors que je m'installe à ma place, une main apparaît sur ma table.
Tiens ce n'est pas la mienne. Est-ce que le peuple des mains en a aussi après moi ? Mh, une invasion de main ça doit vraiment être bizarre. Elle marcherait sur le doigts, poursuivant les Humains. Wow, plus j'y pense et plus c'est flippant.
— Rembourse mon lait à la fraise, dit soudainement une voix que je reconnais comme celle de Karma.
Oh, il a pas l'air très content de ce que j'ai fait. En même temps, je ne pouvais pas laisser ces pauvres fraises se faire avoir par l'un de leur congénere fruit. Moi qui pensais que ça lui servirait de leçon...
Il me lance un regard vraiment trop effrayant. Je peux pas rester là, il faut que je fuis loin de lui !
— Mais on dirait que tu as peur Amako, dit alors Terasaka dans un ton moqueur.
Ah, je l'avais oublié lui. Maintenant que je suis plus libre dans l'utilisation du Ninjutsu, je vais pouvoir enfin me venger mwahaha !
— J'ai un cadeau pour toi Terasaka ! M'exclamais-je en lui donnant un coup de poing.
Ne s'y attendant pas, il se prend mon attaque dans le visage avant de s'ecrouler au sol. J'ai tends rêvé de cet instant ! Pouvoir lui foutre une correction est le meilleur sentiment au monde, après le bonheur que me procure les Pocky bien entendu !
— Oups, je crois que j'y suis allée un peu fort. Il a l'air tout flagada, continuais-je.
— Amako, je peux savoir ce que tu as fait ? Résonna la voix grave du professeur Karasuma.
Pourquoi est-ce qu'il apparaît toujours au mauvais moment ? Est-ce qu'il aurait un sixième sens qui lui indiquerait les moments où je pourrais potentiellement me faire punir ? C'est sûrement un sens développé par les personnes voulant devenir enseignant. Ça doit faire partie de leur entraînement, en plus d'augmenter l'endurance de leurs cordes vocales. Qui aurait cru que devenir prof serait aussi compliqué.
— Euh, il est tombé tout seul, mentis-je.
— N'importe quoi ! Cette idiote ma foutu son poing dans ma figure ! S'exclama Terasaka.
— Tu aurais pas juste pu rester par terre avec monsieur sol toi ! Enfin au moins, j'ai pas causé des dommages à ton cerveau de purée.
— Toi ! Espèce de...
— Amako, on avait dit que tu n'étais autorisée à pratiquer que dans le cadre de la mission d'assassinat de Koro, coupa l'agent du gouvernement.
— Mais ma vengeance, j'avais besoin de la réaliser. C'était une satisfaction personnelle ! Si je ne l'accomplissais pas, j'aurais été frustrée et j'aurais pas pu aider la classe correctement et...
— Amako, tu feras cinq tours de terrain de plus que les autres en cours de sport, soupira le professeur Karasuma.
— Attendez une minute, mais de quoi vous parlez ? Je n'arrive plus à suivre, dit Kayano.
— Tu ne leur as pas dit ? Demanda l'agent de l'État à mon adresse.
— Peut-être que j'ai légèrement oublié ce détail. En même temps, entre ma vengeance contre Terasaka, ma lutte contre le cannibalisme et contre les aliens, je peux pas penser à tout !
— Qu'a-t-elle oublié de nous dire ? Questionna Isogai.
— Qu'elle fait partie d'une famille ninja, répondit soudainement Karma.
Euh est-ce que c'est normal que la tomate transgénique sache ça ? MAIS D'OÙ EST-CE QU'IL SAIT ÇA ? Est-ce que le professeur Karasuma lui a dit ? À moins qu'il a fait des recherches sur moi afin d'avoir la meilleur technique pour m'éliminer...
Je résisterais à l'offensive du peuple des tomates coûte que coûte ! Il aura beau faire des recherches sur moi, je battrais l'ennemi ! Gloire à la guerrière Amako !
— QUOI ? Cria l'ensemble des élèves.
— Nfufufu, il semblerait que tu es fait des recherches sur la famille Budo Karma, dit le professeur Koro en apparaissant soudainement au milieu de la classe.
— Comment ça des recherches ? Toi la tomate transgénique ! Quel est ton but ? M'exclamais-je en pointant Karma du doigt.
— Mon but ? Je n'en ai pas. J'ai juste fait des recherches, répondit-il.
— Comment ça une famille ninja ? Quand vous parlez de ninja, vous voulez dire ce avec des shurikens et des bombes de fumée, enchaîna Maehara.
— Oui, c'est exactement d'eux dont nous parlons, répondit le professeur Koro.
— Mais comment Karma a-t-il peut deviner ça ? Amako a tout sauf la dégaine d'un ninja, intervenu Terasaka.
— Si tu interviens pour dire du caca, tu devrais te taire Terasaka. Depuis quand les ninjas ont une dégaine particulière ? Continuais-je.
— Parce qu'il a sûrement dû se rendre compte de certaines choses chez Amako qui l'on menait à faire des recherches sur sa famille, dit monsieur smiley à tentacule.
— Comme ses disparitions répétés, se rendit alors compte Nagisa.
— Mais attend qu'est-ce que tu faisais ? Demanda Kayano.
— Des missions, répondis-je.
— Attends ne me dis pas que tu avais des missions du genre tuer des gens ?
— Bien sûr que non ! Mes parents ne me laisseraient jamais faire ce genre de truc ! Laisser son enfant tuer des gens doit pas être très responsable je suppose.
— Mais ça veut dire que le ninja qui nous a sauvé des lycéens c'était toi, en déduit Kanzaki.
— Bien joué Sherlock ! Dis-je les pouces en l'air.
— Alors ça veut dire que c'est toi qui t'es pris un couteau dans le bras ?
— Alors c'est pour ça que Karma t'a frappé au bras la dernière fois, en déduit Nagisa.
— E..Est-ce que ça va ? Me demanda Okuda.
— Bien sûr que ça va ? Pourquoi me demandes-tu ça tout d'un coup ? Répondis-je.
— Je veux dire que tu t'es pris un couteau dans le bras à cause de moi, murmura-t-elle en tripotant ses doigts.
— Ah ça ! T'inquiète pas ce n'est pas de ta faute, j'étais juste pas assez concentrée dans ma mission ! Et puis je suis guérie depuis un bout de temps ! Je suis résistante et toute puissante mwahaha !
— Les chevilles ça va ? Intervenu Rio.
— Puisque je vous dis que toute les parties de mon corps vont bien ! Je suis quand même contente que vous vous inquiétiez pour la défenseuse de notre planète !
— Bon maintenant que tout le monde est au courant de la situation de Amako, nous pouvons commencer le cours, annonça alors le professeur Koro.
— Au faite pourquoi êtes- vous venus en classe professeur Karasuma ? Demandais-je.
— Seulement pour te dire que ce que tu as demandé est prêt.
— Vraiment ? Wow, vous avez été rapide !
Bon, j'ai plus qu'à organiser un plan maintenant et ça va sûrement être la partie la plus chiante. Il faut que je connaisse les capacités de tout les élèves de la classe, que je les retienne. Ça va vraiment être ennuyeux et je sais même pas si je vais y arriver. Trop de chose à penser, j'en ai mal à la tête.
Ma journée s'est passé plus ou moins normalement, à part qu'on m'a posé beaucoup de questions sur les ninjas. Des élèves m'ont même demandé si je vivais dans un dojo...
En vrai ça pourrait être classe, et il y aurait largement plus d'espace pour s'entraîner. À la maison on a juste aménagé une pièce pour l'entraînement.
Mais si papa et maman on réussi à aménager une salle d'entraînement, est-ce qu'il serait capable de créer une pièce secrète ? Un genre de souterrain dont personne ne connaîtrait l'existence. Mais à quoi ça servirait au juste ? Ça se trouve maman prépare ses punitions maléfiques dans ces souterrains ! Mais si je trouve cet endroit, je pourrais prévoir toutes ses punitions et les éviter...
Je devrais peut-être essayer de chercher si il y a des endroits suspects à la maison.
Je ferais ça une fois que je serais à la maison. Je risque pas de trouver beaucoup d'indice dans la rue. N'empêche j'ai quitté la classe vachement rapidement. Est-ce que j'aurais des pouvoirs de super vitesse comme le professeur Koro ? Mais ça voudrait dire que moi aussi je suis un poulpe ? Un poulpe cartoon professeur, feu rouge à temps partiel. J'avais imaginé que le professeur Koro avait autant d'occupation.
— Eh Amako ! Appela une voix.
Oh mais c'est papa et maman dans la voiture là-bas ! Il doivent sûrement rentrer du travail. Chouette je vais pouvoir reposer mes jambes et rentrer en voiture !
— Vous êtes sortis plus tôt du boulot aujourd'hui, remarquais-je.
— Oui, j'ai réussi à finir les dossiers assez tôt, répondit mon père.
Ah c'est pour ça ! Moi qui parlait de super vitesse tout à l'heure, ça voudrait dire que j'ai hérité ça de papa ! Avec son pouvoir il a fini son travail très rapidement ! Je lui demanderais peut-être une fois à la maison.
Alors que je m'apprêtais à monter dans la voiture, une autre personne m'appella. Décidément, je suis célébre ! Alors que je tournais la tête, je vis une tête rouge se rapprocher. Oh non...
Allez Amako, fait comme si tu ne l'avais pas entendu.
— Selon ma base de donnée, cette voix appartient à Karma, dit une voix provenant de mon téléphone.
Ah crotte je l'avais oublié elle. Comment elle s'appelle déjà ? Ah oui Ritsu ! À la base c'était une machine. Elle avait été installée avant que je participe au tournoi, mais elle était tellement chiante qu'on pouvait pas étudier normalement. Du coup maintenant on s'en est débarrassé et elle est sur les téléphones des élèves de la classe E !
Wow, j'ai vraiment une bonne mémoire !
Enfin, même si Ritsu est sympatoche, ça reste un truc qui a envahi mon téléphone sans ma permission !
— Ah bon tu es certaine que c'est Karma ?
— Oui, j'en suis certaine à 100% ! En fait tu l'évites, n'est-ce pas ?
— Bonne déduction !
— Ce garçon ne porte-t-il pas l'uniforme de ton école ? Me demanda ma mère, alors que je venais de terminer ma discussion avec Ritsu.
— Peut-être mais je ne le connais pas. Dépêche toi de démarrer papa.
— Mais enfin qu'est-ce que c'est que ces manières ! Il t'as appelé je te signale ! Alors descend de la voiture et va voir ce qu'il veut ! Cria maman.
— Mais je...
— Dépêche-toi !
Ah ma mère est terrible...
Une dictatrice qui n'est pas prête de quitter son pouvoir. Et puis l'autre tomate qui me regarde en se moquant. Saleté d'alien de mes deux, un jour je ferais tomber l'ennemi, promesse de barbapapa.
Je veux pas sortir ! Ma propre mère me donne à l'ennemi ! C'est une vraie trahison ! Je crois que mon coeur se brise en mille morceaux à cause de cette trahison. Mais si j'ai plus de coeur, comment je vais faire pour survivre ? Ah moins que je n'ai pas besoin de coeur pour vivre, et qu'en réalité à la place d'une coeur j'ai une barbapapa.
Quand je pense que c'est Terasaka qui a commencé à penser que j'étais une barbapapa. Je crois bien que c'est le seul truc intelligent qu'il a dit, qui m'a mise sur la voie de mes origines. À la quête de qui je suis ! En partenariat avec l'équipe de la classe E ! Prochainement dans vos librairies ! Je viens d'avoir eu la meilleur idée de concept de livre !
— Amako, dit alors Karma.
— Ici présente, répondis-je en sortant de mes pensées.
— Ce sont tes parents ?
— Oui, en quoi ça t'intéresse ?
Oula, il a un drôle de sourire sur le visage qui me plaît pas trop. Il fixe mes parents, et surtout ma mère. Est-ce que je vais au moins survivre aujourd'hui ?
— Enfin Amako, tu m'avais promi de rembourser mon lait à la fraise, annonça-t-il soudainement.
— Tu as déjà eu la réponse à ce propos. Au revoir, dis-je en ouvrant la portière.
— AMAKO ! Hurla ma mère.
Est-ce que cela ne serait pas des flammes à la place des yeux de maman ? Oups, je crois vraiment que je vais mourir aujourd'hui. Finalement, je vais peut-être fermer la porte de la voiture.
— Je peux savoir ce qu'elle a fait ? Demanda mon père.
— Oh rien de grave, elle a juste jeté ma brique de lait à la fraise, alors que je la buvais, expliqua la tomate.
Je commence à comprendre pourquoi il est ici...
Maintenant qu'il y a mes parents, je vais forcément devoir accepter de rembourser son lait à la fraise. Mais personne ne sait la vérité sur cette saleté de tomate transgénique et son cannibalisme ! Bordel de nouille, ma lutte est si difficile ! Et personne pour m'aider...
— Elle a fait quoi ? Cria maman.
— Ne vous en faites pas, elle a promis de me rembourser.
— Jamais je ne participerais à tes actes cannibalisme ! M'exclamais-je.
— Amako. Tu. Vas. Rembourser. Cette. Brique.
Juste à l'entente de la voix de ma mère, j'avale bruyamment ma salive. Est-ce que c'est vraiment une bonne idée de la contredire maintenant ? Oh mon dieu, pourquoi je suis toujours dans des situations pas possible ? Peut-être parce que l'ennemi que je compte battre s'appelle Karma, et que je subis toute forme de poisse à cause de ça.
— Allons-y Amako ~, dit la tomate dans un sourire hypocrite.
Je vais le faire tomber dans des escaliers, puis il s'écrasera par terre, et monsieur sol l'engloutira avant qu'il ne meurt dans d'atroce souffrance.
Qui sait qui va péter une durite ? C'est moi ! Et je sens que je vais devenir folle avant la fin de cette journée. En plus, j'étais heureuse de pouvoir rentrer en voiture, mais à cause de l'autre abruti, mes parents sont partis et ils m'ont laissé seul avec lui.
— BORDEL DE NOUILLE JE VAIS DEVENIR FOLLE ! Hurlais-je.
— Parce que tu ne l'ai pas déjà ? Demanda Karma.
Ne répond pas à ses provoquations Amako. Laisse le comme un abruti tour seul au milieu du trottoir et va au supermarché le plus proche pour acheter ce foutu lait à la fraise. Si possible, je garde une distance de sécurité avec ce taré et tout ce passera bien. Respire Amako, respire...
Maintenant que j'ai établi mon plan, je vais marcher le plus vite possible pour m'éloigner de lui. Il a l'air de me suivre les mains dans les poches et en plus il garde la distance sécurité. Ouf, tant qu'il est loin de moi, tout va bien.
J'arrive enfin à ce foutu magasin, et miracle, il y a des distributeurs juste devant ! Whoua, j'avais jamais fait gaffe, mais il a tellement de choix ! À moins que toutes ces boissons et tout ces gâteaux soient des prisonniers. Les distributeurs sont en réalité des prisons. Je pense que si ils se sont retrouvés ici, c'est qu'ils ont dû faire quelque chose de mal, ils purgent leur peine. Ça veut dire que plus la boisson est devant moins ce qu'il a fait est grave et donc il sera libéré plus facilement avec une pièce magique ! Par contre les autres plus au fond on fait des choses plus grave et seront libérés dans longtemps. Whoua,c'est vraiment ingénieux comme système.
Bon sinon, il est où l'autre abruti. Surtout prend ton temps saleté de tomate ! C'est pas comme si ça me faisait plaisir d'être avec lui. Il arrive enfin, les mains dans les poches et ce putain de sourire scotché aux lèvres. Si seulement je pouvais l'écraser ! Il finirait comme un caca pourri par terre.
— Tiens prends mon argent, et achète ce que tu veux acheter, je rentre chez moi, adieu ! Déblaterais-je en lui donnant de la monnaie.
— Pourquoi ? Dit soudainement Karma.
Je me retourne dans sa direction. Wow, il a l'air d'être sérieux d'un coup. Est-ce qu'il aurait été hypnotisé ou quelque chose comme ça ?
— Pourquoi quoi ? Ta question a autant de sens qu'un lapin astronaute.
— Pourquoi as-tu peur de moi ? Demanda-t-il en mettant la pièce dans le distributeur.
— En quoi ça t'intéresse ?
— Je suis juste curieux. Personne en classe ne se méfie autant de moi, tu es la seule. Tu en passerais presque pour une idiote peureuse ~
— Whoua ! Tu as trouvé la bonne réponse ! Tu repars avec l'incroyable jeu de société la boîte à prout ! Au revoir ! Finis-je en partant.
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