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Bucky Barnes

Je me réveille avec un terrible mal de crâne. J'ai l'impression que mon corps entier est douloureux et je sens un liquide visqueux couler le long de ma tempe. Je cligne des yeux plusieurs fois, retrouvant difficilement mes esprits.

Avec effroi, je réalise la situation dans laquelle je me trouve. Je suis assise sur une chaise au milieu d'une pièce sombre. Une corde est enroulée autour de mon buste, me ficelant au dossier et m'empêchant tout mouvement. Comment suis-je arrivée là ?

Alors que j'essaie de rassembler mes souvenirs, je sursaute lorsqu'une porte claque derrière moi, suivie de bruits de pas.

"J'espère que la nuit n'a pas été trop rude, déclare une voix masculine dans laquelle je détecte un léger accent de l'est. Nous avons des chambres plus confortables, mais nous les réservons à nos amis. Il faut dire que vous n'avez pas fait preuve d'une grande coopération.

— Qui êtes vous ? Où sommes-nous ? articulé-je en serrant les dents de rage, essayant d'ignorer la douleur qui se réveille dans ma mâchoire.

— Où sont mes manières ? Je ne me suis pas présenté ! Mon nom de famille va peut-être vous évoquer quelque chose : Zemo, annonce-t-il d'un grand sourire narquois.

— Impossible, il est derrière les barreaux.

— Effectivement, il y a bien un Zemo qui s'est fait enfermer. Ce que je comprends, sa personnalité est assez désagréable. Ce cher Helmut est mon frère. Enfin, demi-frère, pour être exact. Je suis Hans.

— Et que me voulez-vous ?

— C'est que vous êtes curieuse, ma jolie. Chaque chose en son temps. Peut-être voulez-vous passer un appel ? Vos amis doivent s'inquiéter...

— De qui parlez-vous ?

— Voyons, faites un effort. Votre prétendant manchot.

— Bucky... murmuré-je.

— Ce bon vieux Barnes ! Comment va-t-il ? Ne me dites rien, nous allons lui demander directement."

Un grand écran s'allume sur le mur en face de moi et une sonnerie résonne dans la pièce. L'homme a lancé un appel.

"Vous perdez votre temps, ce n'est en rien mon prétendant. Quoi que vous vouliez obtenir de lui, je vous serai inutile.

— Vous me semblez très proches, pourtant.

— Actualisez vos informations, cela fait des mois que je ne l'ai pas vu. Je ne représente plus personne pour lui."

Au milieu de ce plaidoyer me rappelant une douloureuse réalité, quelqu'un décroche. Je reconnais dans le haut parleur la voix de Steve.

"Allo ?

— Bonjour Captain, serait-il possible de parler à James ?

— Qui êtes-vous ? demande-t-il, suspicieux.

— Une vieille connaissance.

— Buck ! appelle-t-il. C'est pour toi.

— Visiblement, il est très demandé. Il a même pris une secrétaire, raille mon kidnappeur.

— Oui ?"

Un sentiment indescriptible monte en moi quand j'entends la voix de Bucky. J'ai envie de crier que je suis là, que je vais bien, qu'il ne doit pas s'inquiéter. Mais je reste silencieuse, culpabilisant de ne pas avoir été capable de me défendre, de ne pas lui avoir prouvé qu'il avait tort de vouloir s'éloigner de moi. Et puis, je lui en veux toujours pour la manière dont il m'a laissée.

Je nous revois sur ce toit, il y a quelques mois. Je me souviens de ce baiser passionné que nous avons échangé, ce baiser que j'avais tant attendu. Je n'ai pas oublié ce douloureux sentiment de déception quand il m'a rejeté juste après, prétextant qu'il y était obligé pour garantir ma sécurité. Je m'étais vraiment attachée à lui, plus que je ne l'aurais voulu. J'ai alors réalisé amèrement qu'il ne devait pas l'être assez pour décider que je valais la peine de prendre un risque.

"Bonjour.

— Qui êtes-vous ?

— Vous me vexez, James. Ravivons votre mémoire en image."

En face de nous, l'appel téléphonique se transforme en appel vidéo et je me découvre à l'écran. J'ai mauvaise mine, avec ce bleu au-dessus de l'arcade et ce filet de sang sur ma tempe. La caméra de Bucky s'allume à son tour, dévoilant son visage effaré. Derrière lui, je vois Steve et Sam s'approcher également.

Je l'entends murmurer mon nom avant que son expression ne change, une étincelle de colère jaillissant de son regard bleu.

"Hans ! rugit-il. Que lui avez-vous fait ? Je vous préviens, si vous touchez à un seul de ses cheveux, vous allez le regretter.

— Comme ceci ? nargue l'homme en capturant une mèche de mes cheveux entre ses doigts pour jouer avec.

— Comment vas-tu ? Il ne t'a pas fait de mal ? m'interroge-t-il, me perçant de son regard océan.

— Ça va, ne t'inquiètes pas. Je vais bien, prononcé-je placidement.

— Pour quelqu'un pour qui vous ne représentez rien, voilà qui est attendrissant, commente mon geôlier en se réjouissant. Profitez bien de cette douce et cordiale conversation, ce sera sûrement la dernière que vous aurez.

— Je vous interdit de... fulmine Bucky.

— Que voulez-vous ? le coupe Sam.

— Moi ? Je ne veux rien. J'ai déjà tout ce que je désire. Enfin, presque. Bientôt, j'obtiendrai enfin le plus délicieux des présents : la satisfaction d'une vengeance assouvie. Vous qui vous appelez les vengeurs, vous savez sûrement de quoi je parle. Il va souffrir comme il a fait souffrir ma famille.

— Mais qui êtes-vous ? demandé-je.

— Je suis Hans Zemo, ma jolie. James a bien connu ma famille. Il a même ôté la vie de ma mère. J'ai donc grandi avec mon père et Hydra pour faire office de figure maternelle.

— Zemo ? s'étonne Sam. Comme...

— Helmut, oui. Ces parasites sont toute une famille, rogne Bucky. Elle n'a rien à voir avec notre histoire ! C'est moi que vous voulez, alors relâchez-la et rencontrons-nous.

— C'est vous que je veux atteindre, en effet. Mais la vengeance est plus douce quand elle utilise des moyens détournés. Mon but n'est pas forcément de vous tuer, James. Du moins, pas directement. Je veux que vous souffriez. Alors ne vous en faites pas, je vais vous la rendre. Elle sera même un peu... améliorée, ajoute-t-il malicieusement en sortant un flacon de sa poche pour l'agiter devant la caméra.

— Le sérum de super soldat ! s'exclame Steve en reconnaissant le liquide bleu. Comment a-t-il pu s'en procurer ?

— Est-ce important ?"

Je vois Bucky serrer la mâchoire, en faisant sûrement tout autant de ses poings. Tout comme moi, il a compris son plan. Si le sokovien parvient à m'injecter le sérum et à me laver le cerveau, je deviendrais son pantin. Il me fera alors affronter l'ancien soldat de l'hiver, m'inculquant une irrépressible envie de le tuer en plus de cette nouvelle force. Cet Hans Zemo a finement travaillé sa vengeance. Soit Bucky me combat, soit il me laisse le tuer.

"J'ai hâte d'assister à vos retrouvailles... fracassantes, se délecte-t-il. Il me tarde de te voir impuissant face à elle... à moins que tu ne décides de la tuer ?

— Vous êtes un affreux personnage, argué-je, consciente que le provoquer est inutile.

— Vous croyez, ma jolie ? Vous devriez m'être reconnaissante. Il n'a pas voulu de vous, et bientôt vous serez à moi, jubile-t-il devant l'expression crispée de Bucky.

— Je l'ai localisée, annonce la voix de Tony qui devait suivre la conversation hors du champ de la caméra.

— Parfait, je vais la préparer et elle sera là pour vous accueillir." dit-il vicieusement en coupant la communication.

L'écran s'éteint et il se tourne vers moi avec un regard mauvais, que je lui rends avec mépris. S'il croît que je vais me laisser faire ou que je vais attendre sagement que l'on vienne me sauver, il se fourre le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Je ne suis peut-être pas membre des Avengers, mais je ne manque pas de talent quand il s'agit de me battre. Je le dois à mes nombreuses années de pratique de Krav-maga.

La porte s'ouvre et deux hommes font entrer une machine assez impressionnante, composée d'un fauteuil et de bras robotiques qui n'augurent rien d'agréable. L'appareil est relié à quatre écrans d'ordinateurs disposés sur une table roulante.

"Voici la fabuleuse machine de suppression mémorielle, un petit bijoux. Je vous assure que ce ne sera pas trop douloureux." ment-il en préparant l'injection.

Je sais que je n'aurai qu'une seule fenêtre de tir pour agir. Il ne faut surtout pas que je me retrouve assise sur ce fauteuil de torture. Seuls deux hommes, visiblement armés, sont présents dans la pièce. Je dois trouver le moyen de les neutraliser.

Hans fait signe à l'un de ses sbires de me délier. C'est ce moment-là que je choisi pour tenter de gagner ma liberté. À peine détachée, j'envoie mon talon dans son tibia, geste que j'accompagne d'un coup de tête virulent. Il jure tandis que je sens son nez s'écraser contre mon crâne. Son collègue sort son arme et la pointe sur moi. C'est la partie de la chorégraphie que je préfère. Surtout quand je vois son regard hébété après l'avoir désarmé sans qu'il ne comprenne ce qui lui arrive. Je tire une balle dans sa cuisse pour le mettre hors d'état de nuire en espérant ne pas le tuer pour autant. Le premier homme subit le même sort quand je me retourne vers lui.

Je cherche du regard celui qui souhaite faire de moi son rat de laboratoire. Je le trouve devant sa machine diabolique, sa seringue à la main. Il me fixe d'un air mécontent.

"Vous pensez vraiment pouvoir vous échapper, ma jolie ? D'autres hommes ne vont pas tarder à arriver, et vous n'êtes pas de taille à les affronter seule. Cependant, si vous prenez sagement place dans ce fauteuil, ce sérum vous permettra de faire des merveilles."

Je souffle et fait mine d'obtempérer, lâchant l'arme et m'approchant du fauteuil. Au lieu de m'y installer, je le pousse à la place qu'il voulait que j'occupe. Des bracelets en métal se referment instantanément sur ses poignets et ses chevilles. Il peste contre moi et lâche la seringue dont je m'empare.

"Mauvais choix, vous ne réussirez pas à sortir d'ici en vie.

— Je relève le défi. Au revoir, Hans. Je ne peux pas dire que ç'ait été un plaisir de vous rencontrer.

— Vous n'en avez pas fini avec moi, menace-t-il.

— Vous faites erreur. Vous n'en avez pas fini avec moi." appuyé-je en ouvrant la porte.

Je m'engage dans un couloir au hasard, cherchant une fenêtre ou une porte donnant sur l'extérieur. Je croise quelques hommes que je mets facilement à terre avant de poursuivre ma route. Le sokovien a visiblement bluffé sur l'aspect redoutable de ses hommes de main. Sérieusement, comment ai-je pu me laisser capturer par ces gens-là ? Je n'ai toujours pas retrouvé mes souvenirs de la veille, mais je les soupçonne de m'avoir droguée. Quels tricheurs.

Je déchante en me retrouvant face à un groupe de 4 hommes se dressant férocement devant moi, leurs armes braquées dans ma direction. Je lève les mains lentement en analysant la situation. Ils ne m'auront pas une seconde fois. L'un d'entre eux vient me maintenir les mains dans le dos et les autres baissent leurs armes.

"Tu vois, ce n'était pas si difficile d'obéir." me nargue l'un d'eux en s'approchant de moi.

Je lui crache au visage et mon genoux part s'écraser contre son ventre. L'un de ses collègues me gifle brutalement en m'intimant de rester à ma place. Ma mâchoire se fait à nouveau douloureuse.

Je m'apprête à répliquer et gigote pour me dégager de l'emprise de celui qui me tient quand un bouclier passe sous mon nez et l'assomme. Je ne prends pas le temps de me retourner pour saluer Steve et utilise mes pieds et mes mains de nouveau libres pour frapper mes autres adversaires. Une forme humaine est projetée contre un mur dans un éclat de lumière m'indiquant que Tony est aussi de la partie. Face à Captain America et Iron Man, les derniers gardes ne font pas long feu.

"Je m'en sortais très bien toute seule. Pas besoin d'envoyer la cavalerie, lancé-je en guise de salutation.

— Je vois ça, commente Steve.

— Surtout ne nous remercie pas, soupire Tony.

— Bucky est avec vous ?

— Il doit être dans le coin. S'il est tombé sur Zemo bis, je ne donne pas cher de la peau de ce pauvre homme, annonce Sam en nous rejoignant. Sérieux, les gars, vous m'avez même pas attendu ?"

Je laisse alors les héros en plan et rebrousse chemin pour retrouver la pièce où j'étais enfermée. Mes sentiments envers le descendant d'Hydra ne sont pas cordiaux, mais il peut s'avérer utile de le récupérer vivant.

J'accélère le pas quand des cris alternés de coups parviennent à mes oreilles.

"Où est-elle ? Réponds, sale ordure !

— Bucky ! Lâche-le, il mérite plutôt de croupir au fond d'une cellule, comme son frère."

Son regard haineux se lève vers moi et s'adoucit instantanément alors qu'il prononce mon nom. Il délaisse son punchingball humain pour me serrer dans ses bras.

"J'ai eu si peur de te perdre, murmure-t-il à mon oreille.

— Je suis là, tout va bien. Et je n'ai aucune intention de te tuer.

— Je ne laisserai plus personne te faire de mal, lâche-t-il en resserrant son étreinte.

— Alors, s'il-te-plaît, ne me rejette plus."

Il pose ses lèvres sur le haut de mon crâne.

"Je te demande pardon. Je voulais à tout prix éviter ce genre de situation, éviter de te mettre en danger.

— Regarde autour de toi et ose me dire que je ne suis pas capable de me défendre. Ce n'est pas moi que tu as retrouvé dans ce fauteuil."

Un sourire lui échappe alors qu'il parcourt la pièce du regard, même si je soupçonne que la présence de cette machine réveille en lui d'atroces souvenirs.

"Je suppose que je dois te tirer mon chapeau pour ce travail.

— Ça ne veut pas dire que je n'ai pas besoin de toi, mais sache que je peux aussi me débrouiller et que ma sécurité n'est pas une charge qui te revient."

Je lui fais un clin d'œil et un large sourire. Alors qu'il pose à nouveau les yeux sur moi, je vois son expression se troubler. Il me fixe quelques secondes en silence avant que sa bouche ne remue.

"Je... je t'aime.

— Bucky... soufflé-je alors que mon cœur se remplit de surprise et de joie en entendant ces mots franchir ses lèvres pour la première fois. Moi aussi, je t'aime. "

Nos lèvres se rencontrent dans un baiser passionné. Quelle folie de vouloir lutter contre nos sentiments alors que nous possédons assez de courage pour faire face aux obstacles et assez de force pour les combattre.


☆ NDA : Si cette histoire t'a plu, une fanfiction entièrement consacrée à Bucky est disponible sur mon profil @Southerner_pencil sous le nom de "Au risque de t'aimer" !

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