Je me redresse aussitôt. La porte s'ouvre et laisse place à ma mère. C'est une grande dame avec de longs cheveux noir toujours ramenés dans un chignon parfait, des yeux noirs en amandes, identiques aux miens, un visage fin et toujours habillée élégamment une chemise blanche avec une veste noire fermer d'un bonton, d'un pantalon tout aussi noir et de talons aiguilles qui claque sur le sol quand telle marche. Elle se tourne, me regarde et m'affiche un sourire qui semble lui brulés les lèvres t'en elle se force, ma mère et moi n'avons jamais vraiment tisser de liens et je ne comprends pas pourquoi elle se force ainsi car nous sommes que toutes les deux et il n'ait nullement besoin de faire semblant, sauf si elle sait déjà la nouvelle et qu'elle joue de moi..

 - Ça ne va pas ? Me demande-t-elle

 - Non ça ne va pas ! Je m'agite dans tous les sens. Tu as entendu les informations ? Je ne veux pas me battre !

 - Oui je les ai entendues. Elle pose ses affaires sur le divan et s'installe dans celui-ci. Gladys mon café s'il te plaît

Un bras télescopique sort du mur et s'étire jusqu'à ma mère ; dans ses pinces, se trouve une tasse fumante de café, comme demandé.

-Ne vois-tu pas le bon côté des choses ? Tu va défendre notre nation et sauver des millions de vie, c'est un honneur, prononça ma mère sa tasse au bord des lèvres.

 
Je soupire bruyamment et je pause mes mains sur mon visage. Je me doutais que ma mère allait dire cela, son travail est bien plus important que ma propre vie. Je me demande même si elle n'a pas voté pour cette règle : ma mère fait partie du gouvernement, c'est une des plus grandes députés du pays.

Je souffle de nouveau bruyamment et me dirige vers ma chambre. Énervée, je me jette sur mon lit et pousse un cri dans mon coussin pour éviter que ma mère ne vienne me déranger.

Je ne suis pas faite pour me battre. Je suis peut-être assez sportive mais je ne le serai jamais assez pour cela. Je déteste les armes et la violence, et cette transformation... j'en est tellement peur que j'en frissonne, alors que j'en connais très bien le créateur....

Je ne veux pas !

Soudain mon téléphone sonne dans ma poche.

- Vous avez un appel de Samia, voulez-vous répondre ? Me demande mon téléphone

Je réponds un oui à moitié étouffé par mon coussin.

- thalie ! Tu as entendu les informations ?! Dit mon amie d'une voix paniquée.

Samia est moi sommes amies depuis l'enfance. Nos parents ont fait leurs études ensemble, ma mère a commencé ses études en Science avec  mon père, c'est là qu'ils se sont rencontrés et sur le chemin les parents de samia.

Samia est assez discrète, elle panique souvent pour assez peu de choses alors vous imaginez que dans notre situation Elle doit sûrement être morte de peur, comme moi à vrai dire...

Je prends le téléphone et le pose à coté de ma tête, puis commence :

- Samia calme toi, d'accord ?

- Comment tu veux que je me calme ?! Crie-t-elle dans le micro.

 
- Samia calme toi s'il te plaît...Je marque une courte pause puis dit, on sachant très bien que l'idée que vient déflorer mon esprit est la pire des idées à avoir.
On va pas se battre. Quand la phrase fut dite à voix haute elle avait l'air encore plus stupide que dans dans mes pensées.

- Comment ça ?
 
- Samia, on va partir, on va s'enfuir...

 
Elle ne dit rien c'est le silence qui règne à présent et j'appréhende sa réponse mais soudain, dans un souffle elle me répond.

- tu es folle.

13/03/18 réécriture