Petit démon
— Tu me rends fou !
Le grondement part de ma gorge et s'échoue sur sa joue où je récupère sa larme du bout des lèvres.
— Je t'aime, Sarah. Chaque morceau de ton être.
Un son éclate entre ses lèvres, un mélange de rire et de peine. Ma main descend lentement sur son ventre, sa hanche, ses cuisses alors que ma langue revient danser avec la sienne. J'ai le corps en feu, le cœur au bord de l'arrêt. Son baiser est plus enivrant que l'alcool, plus brûlant que l'enfer. Elle est ma damnation et je veux m'y perdre à jamais.
— Dis-moi de quoi t'as envie, petit démon.
Ses ongles s'enfoncent dans mes épaules alors que ma main remonte entre ses cuisses. Sa robe s'enroule jusqu'à ses hanches, me laisse la place pour glisser mes doigts sur sa culotte.
— Je préférais quand tu m'appelais mon ange.
Mes lèvres s'étirent dans un sourire alors que Sarah perd le souffle sous la caresse que j'inflige sans retenue à son sexe.
— Parfois, t'es mon ange...
Une nouvelle caresse la fait trembler. Elle est tellement sensible que j'ai peur qu'elle n'explose avant que je n'ai terminé de la dénuder.
— ...Tu veilles sur moi...
Je dépose un baiser sur sa joue sans arrêter de caresser ses lèvres gonflées de désir.
— ...Tu me remets sur le droit chemin...
Un autre baiser sur son menton me vaut un râle d'impatience. Ses ongles griffent mon cou et ses doigts s'accrochent à mes cheveux.
— Mais à d'autres moments, t'es mon démon.
Ses hanches se soulèvent pour augmenter la friction de mes doigts. Son souffle est plus rapide et son corps tellement chaud. Je ne sais pas comment je fais pour continuer à parler.
— Parfois, tu me rends tellement dingue que je ne sais plus ce que je fais.
Mes doigts glissent sous le tissus, savourent sa peau douce, trouvent ses lèvres et sous son soupir de plaisir, je plonge dans sa chaleur. Sa petite boule de nerfs gonflée lui arrache un gémissement quand je l'effleure. Ma poitrine chauffe à ce son, mes muscles se contractent, impatients.
— Parfois, tu fais de moi un animal.
Son cou se tends alors que je gémis à la sensation de ses muscles qui se contractent autour de mes doigts. J'ai hâte qu'elle le refasse autour de ma queue. Le visage plongé dans son cou, je ne retiens pas mon bassin qui ondule, mon sexe encore enfermé dans mon pantalon se presse contre sa cuisse.
— Arrête de jouer, Kyle.
Sa plainte sonne comme une supplique enchantée à mes oreilles. Je gronde et enfonce mes doigts plus loin, les replie et accélère le mouvement. Son corps tremble, sa bouche cherche la mienne, ses doigts tirent si fort sur mes cheveux que je grogne contre ses lèvres et manque de jouir quand l'orgasme la fait trembler et s'accrocher à moi comme si sa vie en dépendait.
Le souffle court, le visage rouge, Sarah retombe sur le lit comme si toutes ses forces venaient de la quitter. Du bout de l'index, je repousse une mèche collée à sa joue et embrasse le coin de sa bouche. Lorsqu'elle rouvre les yeux, je garde mon regard plongé dans le sien et sors ma main de sa culotte pour lécher mes doigts. Son souffle se coupe et sa bouche s'ouvre de surprise, ses yeux s'enflamment à nouveau. Je gronde en savourant son jus sur mes doigts, ma bite de plus en plus douloureuse.
— T'as encore de la force pour la suite ?
Sarah frissonne et agite la tête, une note de désespoir dans les yeux.
— Tu m'as tellement manqué.
Ses mains saisissent mon visage et sa bouche prend possession de la mienne. Je roule sur le lit, surpris par sa force soudaine. Encore essoufflée, ma déesse, ma tigresse, me chevauche et défait ma ceinture, ouvre mon pantalon et plonge sa main dans mon caleçon pour saisir mon sexe qui n'attend que ça.
— Ne me fait pas jouir tout de suite.
Le cou tendu, je contracte mes doigts autour de ses cuisses en essayant de ne pas lui faire mal. Ses doigts en pleine possession de mon désire me font voir des étoiles. Un grognement de désespoir s'arrache à moi quand sa main quitte ma queue. Ses doigts remontent sur les abdos, griffent mes pecs, sur mon cœur, là où elle est déjà gravée à jamais.
— Je veux que tu me prennes sans retenue, Kyle. S'il te plaît, ne me ménage pas, m'ordonne-t-elle plus qu'elle ne le demande avant de faire passer sa robe au-dessus de sa tête pour se retrouver complètement nue.
Le désespoir dans sa voix serre ma poitrine si fort que je suis incapable de lutter. Mes doigts explorent son corps, de ses hanches à sa poitrine où je prends un malin plaisir à la faire crier. Une main dans sa nuque, je l'attire brusquement à mes lèvres et l'embrasse avec force, sans retenue. Ses gémissements rendent ma queue encore plus dure.
Je me dandine pour retirer mon pantalon, elle m'aide à faire descendre mon caleçon sans jamais quitter ma bouche. Mon petit démon roule à nouveau, m'emporte avec elle et ma queue se loge contre son sexe entre ses jambes écartées. Pendant un instant, je perds mes forces.
Pressé contre elle, j'ondule des hanches, gémis et soupire de plaisir à la sensation de ses douces lèvres humides contre ma queue.
— Kyle...
En un seul mot, elle exprime toute la frustration et l'envie qui la rongent. Le sourire démoniaque qui étire mes lèvres la fait trembler d'impatience. L'amour n'a jamais était lent et délicat entre nous. Elle est aussi angélique face aux autres qu'elle devient un démon au lit. Et ça n'a pas changé.
Dans un instant de lucidité, j'attrape un préservatif dans ma poche et l'installe si vite que je ne suis pas certain qu'il tiendra. Avec un dernier baiser, je me relève et attrape ses hanches pour la retourner. Sarah pousse un cri de surprise et s'accroche au coussin en agitant ses fesses. Ma main claque sur sa peau et mon rire couvre son gémissement. Mon corps retrouve sa maison quand je m'allonge sur elle et pose mes lèvres contre son oreille.
— C'est ce que tu veux, petit démon ?
Sarah gémit et agite ses fesses à nous, contre mon sexe cette fois. Appuyé sur une main, j'attrape ma queue de l'autre, si tendue que ça risque d'être très rapide. Sarah se cambre, pousse vers moi quand j'essaye de titiller ses lèvres et dans un long râle de plaisir qui couvre le mien, elle tremble alors que je m'enfonce en elle.
— Parfait.
Ma voix s'étouffe dans son cou. Mes dents plongent dans sa peau. Mon cœur bat si fort que je n'entends plus la musique en bas. Seuls ses plaintes et ses gémissements chantent à mes oreilles alors que je m'enfonce et me retire de plus en plus vite, de plus en plus violemment, le lit commençant à frapper le mur. Dans un rire, j'enroule mon bras autour de sa taille et glisse l'autre vers sa poitrine, jusqu'à son cou que j'encercle de mes doigts. Son corps frissonne, répond à chacun de mes coups de reins. Des sons incohérents sortent de sa bouche. Une de ses mains plonge dans mes cheveux et garde mon visage dans son cou avec force, ses ongles enfoncés dans mon crâne. N'importe qui passant devant la chambre entendra parfaitement ce qu'on y fait, mais je m'en fiche. Ils peuvent entendre, ils peuvent profiter du spectacle parce que tout ce qui compte en cet instant c'est qu'elle est à moi. Mon démon, ma tigresse, ma femme.
— Tu m'appartiens, mon ange.
Elle relâche mes cheveux juste assez pour tourner son visage vers le mien, mais le cri qui lui échappe arrête ses lèvres trop loin des miennes.
— Tu possèdes mon âme. Je ne te laisserai jamais partir.
Un nouveau cri qui ressemble à mon prénom finit étouffé dans le coussin. Son sexe se contracte autour du mien. Mais je ne le laisse pas terminer. Avec un effort qui me semble surhumain, je me retire et la retourne avant de m'enfoncer à nouveau entre ses jambes.
— Regarde-moi.
Son visage entre mes mains, j'attends qu'elle ouvre les yeux pour la baiser à nouveau.
— Je veux que tu me regardes quand tu jouiras. Que tu vois ce que tu me fais. Que tu vois que je t'appartiens.
Mon petit démon semble incapable de parler pour une fois. Ses jambes s'enroulent autour de ma taille, je m'enfonce plus loin entre ses jambes et gémis avec elle. Mon front contre le sien, j'accélère le mouvement alors que Sarah ondule sous mon corps, répondant à chacun de mes assauts. Ma bouche retrouve la sienne. Mon corps tremble sous l'effort. Nos peaux couvertes de sueur fusionnent. Je ne fais plus qu'un avec elle. Ma déesse. Ma femme.
Une main sur mes fesses, accrochée à moi, ses derniers gémissements se répercutent contre ma peau jusqu'à ce que plus aucun son ne sorte de sa bouche, le cou tendu, son sexe pulse autour du mien sous l'orgasme qui l'emporte et me fait tomber avec elle. Je lutte pour garder les yeux ouverts mais mon visage plonge dans son cou et mes gémissements de plaisir s'étouffent contre sa peau jusqu'à ce que je vois des étoiles, accroché à la seule personne sur cette terre qui peut faire de moi ce qu'elle voudra.
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