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Épilogue.

Le paysage qui défilait à travers la fenêtre du train blanchie de poussière hypnotisait Obito. Les champs ressemblaient à de gros gâteaux saupoudrés de sucre glace tandis que le ciel blanc laissait tomber d'énormes flocons de neige. 

S'il avait pris le train suivant, il ne serait sans doute jamais arrivé à destination. D'ici quelques heures à peine, si le temps ne se calmait pas, une couche d'une dizaine de centimètres recouvrirait tout. 

C'était une période de l'année qu'Obito appréciait. La neige était pure et promettait un futur renouveau. De plus, c'était la période des fêtes. Noël approchait à grands pas et il l'attendait avec impatience, comme un enfant qui attendait que le Père Noël lui rapporte le plus de cadeaux possible. 

Les voyageurs étaient calmes dans le wagon. Les enfants somnolaient ou étaient hypnotisés par des dessins animés sur les téléphones de leurs parents qui, eux, lisaient ou regardaient dehors. 

Il ne regrettait pas d'avoir pris le train qui partait si tôt de Konoha. Ses vacances avaient débuté la veille et se terminaient dans deux semaines. Il avait l'intention de profiter au maximum de ses jours de congé. 

Quand le train arriva enfin en gare, la matinée touchait seulement à sa fin. Il slaloma entre tous les voyageurs qui couraient pour rejoindre le quai et ceux qui essayaient de déchiffrer les panneaux d'affichage. Beaucoup d'autres se précipitaient pour un repas rapide dans les fast-food à proximité. Quant à lui, il cherchait juste la sortie.

La neige continuait de tomber dans les rues désertées. Les vacances scolaires commençaient à peine et personne ne voulait sortir de ce temps s'ils n'y étaient pas obligés. Obito les comprenait parfaitement, lui aussi voulait s'enrouler dans une couverture bien chaude avec une tasse de chocolat fumant dans les mains. Il ne serait pas non plus contre un bon bain.

Bien sûr, il y avait toujours les retardataires qui couraient dans les magasins pour terminer leurs achats de Noël.

"Bien, il m'a dit de le rejoindre dans un café. Cela ne devrait pas être bien compliqué à trouver," se dit-il en sortant un petit papier de sa poche où figurait le lieu de rendez-vous. 

Il était légèrement en avance par rapport à ce qu'il avait prévu mais il ne prendrait pas son temps pour autant. Le vent glacial lui agressait le visage et ses orteils picotaient déjà. Heureusement, il avait pensé à prendre ses gants. Il n'osait imaginer la douleur qu'il ressentirait s'il devait tirer sa valise avec des doigts frigorifiés. 

Il tapa l'adresse sur le GPS de son téléphone et essaya de mémoriser le trajet. Il n'avait aucune envie que la batterie prenne un coup de froid alors il éviterait au maximum de le sortir de sa poche. Dans une dizaine de minutes à peine, il serait au chaud.

Le calme qui régnait dans les rues était apaisant. Obito avait l'impression que tout le monde dormait encore. Les quelques maîtres qui promenaient leurs chiens n'avançaient pas beaucoup parce que les pauvres bêtes grelottaient sur place. Au moins, les gros chiens n'avaient pas ce problèmes avec leurs poils épais. Au contraire, ils s'amusaient comme des fous sur la neige.

Les voir sauter partout fit sourire le brun. Il imaginait parfaitement une certaine personne faire de même. 

Il croisa les agents d'entretien de la ville au prochain tournant. Ils salaient la route et déneigeaient les trottoirs comme ils pouvaient mais le bitume restait glissant par endroits. Obito n'avait pas peur de tomber donc il avançait d'un pas sûr et ne glissait presque pas. Il ne pouvait pas en dire autant de l'adolescent qui marchait comme un escargot en se tenant à tout ce qui lui passait sous la main. 

Enfin, au prochain virage, le jeune homme aperçut la devanture du café. C'était discret mais mignon et de voir les personnes débarrassées de leurs manteaux à l'intérieur promettait chauffage et boissons chaudes. Il accéléra le pas jusqu'à ce qu'il puisse ouvrir la porte. 

Une bouffé de chaleur le submergea et chaque recoin gelé de sa peau se mit à picoter désagréablement. C'était le prix à payer pour se réchauffer.

Il fit le tour de la salle du regard et ne trouva pas celui qui lui avait donné rendez-vous ici. Cela ne le surprenait pas, non seulement il était en avance mais en plus l'autre était souvent en retard. Ce serait un miracle qu'il arrive ici avant la fin du déjeuner avec toute cette neige.

Il se rendit au comptoir et se commanda la boisson la plus sucrée et chaude qu'il put trouver sur la carte. Il ne pourrait jamais se lasser des confiseries. Il en profita aussi pour acheter une viennoiserie. Il n'avait rien mangé depuis tôt ce matin et son ventre criait famine. 

La serveuse l'invita à aller s'installer et le rejoignit peu de temps après pour lui ramener le tout. Obito jeta un dernier regard autour de lui et, définitivement seul pour un moment, sauta sur la nourriture. Il n'avait pas l'habitude de voyager, encore moins en étant seul donc son réconfort se limitait à ce chocolat chaud. 

Les gens ne le savaient pas mais il était un grand stressé et les cicatrices qu'il arborait sur son visage n'aidaient pas. Fort heureusement, personne ne se retournait pour le regarder passer et le pointer du doigt comme il se l'était longtemps imaginé. Aujourd'hui, il avait appris à vivre avec et ne se souvenait d'elles que lorsqu'il se regardait dans le miroir.

Le fait que tous ses proches l'aient soutenu l'a aussi beaucoup aidé à traverser cette histoire. Et puis, ses élèves étaient toujours abasourdis de l'entendre. Franchement, des hommes de mains qui enlèvent deux pauvres adolescents pour s'en servir comme cobayes ? Il était bien le professeur le plus respecté du collège, même s'il avait changé quelques détails pour le bien de tous.

Ils n'avaient pas besoin de connaître l'existence des métamorphes et encore moins de savoir qu'il avait en fait été inutile. 

"Est-ce que c'est encore du chocolat que je vois dans ce gâteau ? Intervint une voix derrière lui qui le fit sourire.

-Zut, moi qui pensais que tu ne le verrais pas parce que tu arriverais encore en retard. Oh, attends, tu es en retard en fait."

L'autre bondit pour s'asseoir sur le siège en face du sien et se pencha en avant avec un sourire fier aux lèvres.

"Figure-toi que je suis à l'heure ! C'est toi qui étais trop en avance."

Obito vérifia sur son téléphone et soupira.

"Bien, félicitations Kakashi. Veux-tu une médaille ?

-Non, il y a bien d'autres choses que je veux à la place."

Le brun voulut lever les yeux au ciel mais il devait avouer que son humour pervers lui avait manqué. Depuis qu'ils se fréquentaient à nouveau ces deux dernières années, ils ne se voyaient que quelques fois pendant le mois. Ils pouvaient profiter des vacances de chacun pour se rendre visite en plus mais ce n'était pas la même chose que s'ils pouvaient se voir quand ils le voulaient.

Au moins, ils étaient ensemble et c'était tout ce qui comptait. 

"Assez bavardé, reprit un Kakashi plein d'entrain, il faut vite que tu viennes voir la maison. Tu adores les photos mais tu verras qu'en vrai, elle est bien plus belle.

-Eh, eh, eh ! On va se calmer, d'accord ? D'abord on se retrouve, ensuite je termine de déjeuner et enfin on ira voir cette fameuse maison.

-Nous nous sommes déjà salués et tu prends un petit déjeuner en guise de déjeuner. C'est suffisant pour qu'on puisse partir, non ?"

S'ils n'étaient pas en public, Obito le frapperait à l'arrière du crâne. 

"Pouvons-nous juste profiter du moment que nous passons ensemble ?"

Kakashi le regarda un instant en silence avant de soupirer et de devenir plus sérieux. 

"Bien, désolé. J'étais juste excité à l'idée de t'avoir enfin chez nous."

Le brun sourit parce que, hey, que pouvait-il faire d'autre ? L'adolescent émotionnellement constipé s'était mu en un homme charmant et amusant qui ne pouvait plus se passer de lui. Il était obligé de craquer. Il lui rappelait parfois les collégiens un peu trop énergiques qu'il devait canaliser.

Le métamorphe le laissa tranquille pour terminer son repas. Ils se contentaient de se raconter les derniers événements qu'ils n'avaient pas eu l'occasion d'aborder au téléphone. Peu importe la distance qui les séparait, ils avaient toujours quelque chose à se dire.

"Alors, est-ce que tes monstres sont toujours aussi énervants ?

-Kakashi, ce ne sont pas des monstres, ce sont mes élèves."

Le gris leva les mains dans un acte comique qui, sans surprise, fit doucement rire Obito.

"Mais si tu veux vraiment savoir, ils font tous énormément de progrès.

-Comment peux-tu le savoir ? Les jeunes n'aiment pas tous faire du sport avec leurs camarades de classe.

-C'est là que tu te trompes ! Le brun se leva alors qu'il enfilait son manteau après avoir terminé de manger sa douceur. Ils m'apprécient tellement qu'ils adorent venir dans mon cours."

Ils sortirent du petit café en riant tous les deux. La voix cristalline et l'humour du gris lui avaient manqué. Comme un gentleman, il s'occupait de sa valise jusqu'à ce qu'ils montent dans le taxi, et même une fois arrivés à destination. Obito n'allait absolument pas s'en plaindre, il pouvait garder ses pauvres mains au chaud dans ses poches.

Ils riaient d'une mauvaise blague lorsqu'ils entrèrent dans la petite allée qui menait à la maison. Le Uchiha s'arrêta net. Derrière les arbres qui la cachaient de la rue, il y avait une jolie façade parfaitement entretenue.  Il ne pouvait pas le voir à cause de la neige qui recouvrait le sol mais il était persuadé qu'il y avait du gazon de part et d'autre qui serait magnifique au printemps.

Les volets à rabats en bois brut ressortaient contre la peinture beige des murs extérieurs. Sur le côté, il pouvait voir qu'il était possible de rejoindre le jardin arrière en contournant la maison. En soit, elle était exactement comme il se l'était imaginée en vrai. Les photos de l'extérieur ne lui servaient à rien de toute façon avec tout ce blanc qui recouvrait tout.

A côté de lui, Kakashi souriait. Il lui attrapa le bras de sa main libre et l'entraîna jusqu'à la porte d'entrée qu'il ouvrit facilement lorsqu'il lâcha la valise. L'intérieur surprit encore plus Obito.

Il n'y avait que quelques meubles et beaucoup de cartons qu'il restait encore à vider mais il y avait beaucoup d'espace. La cuisine ouverte donnait sur l'escalier qui menait à l'étage et sur le grand salon. Les chiens du gris dormaient tranquillement sur le tapis qui traînait devant le foyer de la cheminée. Il n'y avait plus de flammes mais les braises étaient toujours vives.

Quand ils étaient entrés, les boules de poils avaient à peine levé la tête dans leur direction.

"Eh bien, c'est toujours un plaisir de voir qu'on est heureux de me voir, dit Obito en levant un sourcil dans leur direction.

-Mah, ils se sont dépensés comme des fous ce matin, ne leur en veux pas trop. Moi, je suis heureux de te voir."

Le brun se contenta de soupirer. Au moins, il ne risquait pas d'étouffer sous une tonne de poils et de bave. Il ne supportait que ceux de son compagnon de toute façon.

Il se débarrassa de son manteau et le tendit au gris pour s'occuper de ses chaussures. Il faisait suffisamment chaud pour qu'il puisse marcher en chaussettes sur le parquet. C'était différent du carrelage froid qu'il avait dans son petit appartement loin d'ici.

"Je te fais faire le tour du propriétaire ?"

Kakashi avait l'air tout excité. Depuis qu'ils avaient convenu que la maisonnette les satisfaisait tous les deux, il le harcelait pour qu'il le rejoigne rapidement. Il voulait absolument qu'ils construisent leur cocon ensemble. Malgré tous les toutous, il se lamentait d'être seul à longueur de journée. Obito devait toujours s'assurer qu'aucun de ses élèves ne tombe sur son téléphone ce mois passé.

Cela faisait des mois qu'il voulait qu'ils habitent ensemble. Il ne comptait plus le nombre de fois où il l'avait presque supplié au téléphone.

Après leur enlèvement dans l'entrepôt désaffecté de Konoha, le jour même où il avait appris l'existence des métamorphes et où il avait été défiguré à vie, il était resté seul. Il avait pris ses distances avec tout le monde à l'exception de ses parents. Gai, ses amis, Rin... Et Kakashi. Ses parents l'avaient soutenu jusqu'au bout, il avait même reçu la visite de toute la famille Uchiha.

Il avait mis près de deux ans pour commencer à digérer la nouvelle. Il lui avait fallu du temps avant de pouvoir recontacter Kakashi, davantage pour le revoir physiquement, et plus encore pour que leur relation devienne à nouveau plus que platonique. Il n'avait pas été surpris du tout lorsqu'il lui avait envoyé le premier message : ils avaient été incapables de s'arrêter.

Cela allait à l'encontre du comportement habituel du gris, du moins de ce qu'il se souvenait. Pendant leur première année de fac, ils étaient littéralement collés à leur téléphone. Le jeune traumatisé était incapable d'écouter sa voix sans se mettre à pleurer toutes les larmes de son corps mais il ne pouvait pas non plus se lasser de leurs discussions interminables.

Depuis, ils prenaient entièrement leur temps et Obito se sentait heureux. Son petit-ami n'avait pas l'air gêné pour un sou. Du moins, il avait l'air de supporter la situation, bien qu'il était intenable à certaines périodes. Comme aujourd'hui, il réclamait qu'ils passent du temps ensemble comme un couple normal. Heureusement, il ne parlait pas que de sexe, bien qu'il avait eu des doutes les premières fois que cela leur était arrivé.

Au contraire, il s'avérait que Kakashi était un homme qui cherchait le contact et donc la proximité des autres. Ses habitudes froides qu'il arborait au lycée avaient complètement disparues. Il était plutôt jovial et taquinait beaucoup ses amis. Plus surprenant encore, lorsqu'ils rendaient visite à des associations pour enfant, ils s'amusaient avec eux et il restait calme et patient.

Qui aurait cru que le gris aimait les enfants, sérieusement ?

Alors, tout naturellement, Obito le suivit à travers la maisonnette pour découvrir l'intérieur qui était beaucoup mieux que sur les photos, il insistait là-dessus ! A l'étage, leur chambre était plutôt spacieuse et la fenêtre donnait sur un petit balcon qui surplombait le jardin sans aucun voisin à l'horizon. Juste à côté, il y avait la salle de bain qui nécessitait quelques travaux mais pour eux, elle était fonctionnelle et potable.

De l'autre côté, il y avait une pièce vide qui ferait office de bureau et de bibliothèque. Elle était assez grande pour servir de chambre alors un petit canapé y passerait sans soucis en plus du bureau et des étagères. Par la suite, ils comptaient la transformer en chambre d'enfant mais il était encore trop tôt pour aborder ce sujet.

Malgré tout, Obito se laissait parfois sombrer dans ses pensées et s'imaginer la vie qu'ils auraient à trois voire plus. Ils ne pouvaient pas procréer ensemble mais il y avait suffisamment d'enfants orphelins à sauver pour fonder une famille. 

Au rez-de-chaussée, il y avait la cuisine moderne ouverte sur le grand espace qui servait de salle à manger et de salon. Deux grandes portes en verre coulissantes menaient à la petite véranda puis au jardin. Une petite pièce sous l'escalier servait aux chiens. Ils y avaient leurs paniers pour la nuit et leurs gamelles. 

Le tout était dans les tons chauds et cosys, exactement ce dont tout le monde rêvait en plein hiver. Tous les meubles n'étaient pas montés et la majorité des cartons était toujours exposée dans la salle mais le jeune Uchiha s'y sentit immédiatement bien. 

"Alors, dit-il lorsque la visite fut terminée, par quoi on commence ?

-Obito, tu viens seulement d'arriver. Tu ne veux pas t'asseoir cinq minutes et boire ou manger quelque chose ?

-Plus vite ces cartons seront déballés, plus vite nous serons tranquilles. N'as-tu pas envie de te détendre avec moi ?" Demanda Obito d'un ton enjoué.

Kakashi se pencha pour l'embrasser chastement et passa derrière lui en lui donnant une petite tape à la fesse qui le fit sourire. 

"Pas besoin d'avoir un intérieur impeccable pour s'amuser," lui dit-il en lui lançant un clin d'œil.

Obito leva les yeux au ciel mais ne put s'empêcher de rire un peu. Oui, Kakashi était vraiment un homme amusant et plein de surprise.

Ils s'installèrent au centre de la pièce et ouvrirent chaque carton un par un. Il n'y avait que les affaires du gris mais, bientôt, le jeune Uchiha allait à son tour ramener chaque petit bout de sa vie ici grâce à des cartons.

"Je n'aurais jamais cru que tu les aurais tous gardé," dit Obito en regardant l'un des plus gros cartons avec surprise.

Le gris s'écarta du reste de la vaisselle qu'il rangeait pour se pencher au dessus des livres empilés. En effet, cela avait été une sacrée épreuve de les transporter jusque dans le camion puis jusqu'ici. Il y en avait bien une cinquantaine là-dedans.

Avant de déménager, il avait eu l'idée d'en donner quelques uns à des associations pour alléger ses affaires et son étagère. A la place, il aurait pu en acheter d'autres. Seulement, tout s'était passé plus vite que prévu et il avait été plus fainéant ces derniers temps.

"Je n'ai pas réussi à m'en débarrasser. Je les ai beaucoup aimé, je pourrais avoir envie de les relire un jour," se contenta-t-il de répondre.

Cela ne surprenait pas Obito. Son petit-ami était un amoureux des livres. Quand il ne travaillait pas et qu'il n'avait rien à faire, il s'asseyait sur le canapé ou sous un arbre et lisait pendant des heures sans se fatiguer. Ce n'était pas difficile de trouver un cadeau qui lui plaisait, au moins !

Il se leva et tira tant bien que mal tous les bouquins auprès de l'étagère déjà montée tandis que le gris retournait dans la cuisine. Il leur fallut quelques heures de travail de plus, quelques pauses rallongées à cause de baisers impromptus et de caresses un peu trop poussées pour terminer.

Les cartons vides ont été déplacés au garage et la maisonnette était enfin rangée entièrement.

Kakashi, qui s'occupait des chiens dans la pièce sous l'escalier, revint dans la salle au moment même où Obito éteignait l'aspirateur. Presque tout était à sa place et la maison était parfaitement propre.

Dehors, le soleil avait disparu depuis longtemps et la neige s'était remise à tomber. C'était une chance que le brun soit arrivé ce matin. A quelques heures près, ils ne se seraient peut-être pas vus du tout. Obito serait resté à des centaines de kilomètres de là. Heureusement, il était maintenant avec son petit-ami et risquait d'ailleurs de rester plus longtemps que prévu.

Kakashi espérait que la neige continue de tomber pour qu'Obito ne puisse pas rentrer chez lui, à Konoha. A la place, ils allaient passer encore plus de temps ensembles et c'était tout ce qu'il voulait. Le jeune homme, par ailleurs, ne serait peut-être pas aussi enthousiaste.

"Qu'est-ce que tu veux manger ce soir ?" La demande d'Obito le sortit de ses pensées.

Il était toujours penché sur l'appareil et lui tournait le dos. Le gris en profita pour se glisser juste derrière lui et le redresser pour l'enlacer.

"Je crois que j'ai trouvé, dit-il en lui picorant le cou de quelques baisers.

-Très drôle.

-Quoi, nous ne pouvons pas être romantiques de temps en temps ?"

Obito se retourna dans son étreinte et passa les bras autour de son cou. 

"Ce n'est pas être romantique ça, Kashi. Je sais que tu veux juste me mettre dans ton lit.

-Oui mais avec amour. Et pas forcément dans le lit."

Le brun soupira. Son compagnon était toujours prêt à tout pour avoir ce qu'il désirait. Lutter ne servait à rien alors il se détendit dans ses bras quand ils s'embrassèrent finalement. Peu importe les difficultés qu'il avait vécu dans sa vie, il ne changerait rien. Kakashi lui avait manqué et il était heureux d'être enfin dans ses bras.

"Tu es incorrigible, murmura-t-il quand le gris migra pour lui embrasser le cou, en plus je viens de terminer le ménage dans le salon.

-Tu te plains tout le temps de ma période de rut mais, au final, tu es toujours satisfait à la fin. Toujours."

Bien. D'accord, il avait raison. Mais il pouvait quand même se plaindre, non ? Cette période signifiait pour Obito qu'il aurait peu de repos alors que c'était les vacances. Ces derniers mois avaient été éprouvants, il voulait simplement dormir. Seulement, avec son petit-ami dans cet état, les deux prochaines semaines allaient être sportives.

Leurs bouches se séparaient à peine alors que leurs mains devenaient baladeuses. Ils connaissaient parfaitement le corps de l'autre mais continuaient à l'explorer comme si c'était la première fois. Le brun n'aurait jamais cru qu'être amoureux ferait autant de merveilles. Son béguin pour Rin, sa meilleure amie, était bien loin maintenant.

Son pull fut le premier vêtement à rejoindre le sol après avoir un fait un vol plané à travers la pièce. En cette saison, se déshabiller prenait plus de temps puisqu'ils portaient plus de couches, au grand damne du gris qui s'efforçait de vite tout lui retirer. 

Cela faisait toujours rire Obito et, en même temps, cela le réconfortait de voir à quel point son compagnon le désirait, peu importe ses cicatrices. Kakashi en avait aussi un beau lot mais elles étaient toutes fines et presque pas voyantes, hormis celle de son œil gauche. Elles étaient loin de l'enlaidir, bien au contraire. 

Trop rapidement à son goût, le Uchiha se retrouva nu dans le salon heureusement chauffé. Kakashi l'embrassait partout et inspirait profondément lorsqu'il s'attardait sur son cou. Il avait toujours eu un faible pour son odeur. Il fut guidé au milieu de la pièce puis allongé sur le dos sur le tapis moelleux du salon. 

"Je veux ton odeur partout avant que tu partes, grommela le gris entre deux baisers sur son sternum, sur le canapé, dans le lit, dans toutes les pièces

-Eh bien, on va avoir du travail," rit Obito.

Il avait raison, ces prochains jours ne lui promettaient aucun repos. Il réussit à le repousser suffisamment pour lui enlever ses propres vêtements et profiter du contact de peau à peau. C'était doux, c'était chaud et, surtout, c'était rassurant. Kakashi se frottait contre lui pour mélanger leurs odeurs comme si sa vie en dépendait.

"Mon pauvre Kashi, ronronna Obito avec amusement, cela doit être horrible pour toi de supporter ces périodes tout seul. De ne pas pouvoir t'accoupler comme tu le voudrais...

-Ce sera beaucoup plus simple quand tu vivras ici," souffla le gris.

Effectivement, les périodes de rut étaient rares dans l'année mais lorsque son compagnon était absent, elles semblaient durer des lustres, tout comme ses cauchemars. C'était l'un des inconvénients de son statut de métamorphe. Heureusement, avec le temps, il avait appris à se contrôler même s'il était souvent de mauvaise humeur. Au moins, cela faisait rire son père qui lui aussi était passé par là en sortant de l'adolescence. 

D'ici six mois à peine, juste le temps de laisser l'école trouver quelqu'un d'autre pour le remplacer et laisser celui qui occupait actuellement son poste dans la ville déménager, Obito vivrait avec lui, dans cette maison. Il ne pouvait pas attendre. Il était aussi excité qu'un enfant auquel on avait promis une sortie au parc d'attraction ou des cadeaux.

L'un des avantages à sa condition, cependant, était qu'ils n'avaient pas besoin de courir après du lubrifiant à chaque fois. Pour faciliter l'accouplement, Kakashi en produisait un lui-même grâce à son liquide pré-éjaculatoire. 

Il lui suffisait de se caresser quelques temps et de recueillir le liquide transparent sur le bout de ses doigts, exactement comme maintenant. C'était une chose qu'Obito adorait voir et qui l'excitait comme un fou. L'autre homme ne cachait jamais les réactions de son corps. Au contraire, il faisait son possible pour lui prouver à quel point il le désirait ardemment. 

Le brun sourit et l'entraîna dans un baiser humide alors que ses doigts sondaient son entrée. Malgré son excitation accrue et les pulsions qu'il ressentait sous sa peau dues à son instinct, le métamorphe était toujours doux avec lui. Il ne lui faisait jamais mal par précipitation.

L'intrusion du premier doigt était toujours étrange mais son attention était surtout focalisée sur la bouche du gris, alors il n'y faisait presque plus attention maintenant. Il était loin d'appréhender comme lorsqu'il était encore un adolescent. Aujourd'hui il avait l'expérience de l'intimité avec Kakashi et, surtout, il lui faisait confiance.

Lorsqu'ils arrivèrent à trois doigts, Obito commençait à se sentir insatisfait. Il bougeait pour obtenir plus de friction et l'encourager à passer à l'étape supérieure. Il n'était plus un enfant, il était un adulte solide qui prenait ses propres décisions. Et là, tout de suite, il voulait sentir son compagnon en lui, consolider davantage leur relation avec leurs corps, même s'il aurait mal ensuite. 

Lorsqu'il se sentit entièrement prêt, il lui demanda à voix basse de le ravir et Kakashi ne se fit pas prier. Lentement, il le pénétra d'un seul mouvement fluide qui lui permit de ne pas le blesser. 

"Putain... Gémit le brun.

-Est-ce que ça va ?

-Bien sûr que oui, idiot."

Kakashi se contenta de lui sourire et de l'embrasser une nouvelle fois alors qu'il bougeait faiblement les hanches. Le sol n'était pas l'endroit le plus confortable, le tapis amortissait très peu la dureté du sol mais cela leur convenait. Ils retrouveraient bientôt la chambre de toute façon, ainsi que le nouveau lit que le gris avait acheté quelques jours auparavant. 

Le salon était rempli de sons humides obscènes et de gémissements à mesure que les coups accéléraient pour leur plaire à tous les deux. Obito était agréablement traité tandis que le gris était au paradis. Il avait attendu son compagnon depuis si longtemps qu'il voulait que cet instant dure à jamais. 

"Obito... Souffla-t-il en haletant. Si je le pouvais, je te ferais autant d'enfants que possible. Je t'aime tellement putain, je ne regrette absolument rien de ce qu'on a vécu, aussi mauvais que cela ait été à ce moment là. Tu m'as accepté tel que je suis et je te promets que je t'aime tel que tu es, peu importe l'éloignement qu'on a dû subir ces dernières années."

Obito écoutait attentivement tout ce qu'il lui disait. Il était si plein de passion qu'il pourrait en pleurer de bonheur. Leurs mains se rejoignirent de chaque côté de son visage et leurs doigts s'enlacèrent alors qu'ils bougeaient en harmonie. 

"J'ai prévu de faire tellement de projets avec toi maintenant qu'on a une maison, continua Kakashi en gémissant ouvertement, cela ne fait que commencer. Nous ferons tous ce que tu voudras Obito, tout."

Cet homme était amoureux de lui et cela faisait des choses toutes drôles dans le ventre d'Obito. Il regrettait presque ces longs mois passés à ignorer tous les messages et les appels de Kakashi. Cela avait été une vraie torture pour les deux jusqu'à ce qu'il craque enfin et, Dieu, il ne le regrettait pas. 

"Je suis proche bébé..." Chuchota le gris contre son oreille.

Obito ne pouvait même pas répondre, ses cordes vocales l'avaient abandonné pour gémir sans discontinuer alors que lui-même sentait ses entrailles se contracter en prévision de son orgasme. Voir Kakashi excité à cette période de l'année avait un pouvoir aphrodisiaque détonnant sur lui. Il lui suffisait de le toucher où il fallait au plus profond et en surface, sur sa peau fragile, et il devenait une vraie marionnette. 

Il n'eut pas besoin de caresser longtemps son érection pour que le plaisir le consomme tout entier. Il cria sous l'effet de l'orgasme et son compagnon le rejoignit immédiatement dans les affres du plaisir. 

"Je t'aime putain..." Souffla le Hatake en se dégageant doucement de lui pour s'installer à sa gauche. 

Obito rit doucement alors que son rythme cardiaque commençait à ralentir.

"Tu es drôlement vulgaire aujourd'hui, fit-il remarquer.

-C'est parce que tu m'excites comme un fou. Mon instinct ne cesse de me pousser à te ravir, encore et encore, jusqu'à ce qu'aucun de nous ne puisse bouger. Veux-tu rejoindre la chambre ?

-Seulement si tu me permets de souffler un peu, marmonna Obito. Et les chiens ?

-Ils dormaient quand je les ai laissé. Je les sortirais d'ici quelque temps."

Le petit Uchiha hocha la tête et se laissa gentiment nettoyer le ventre et l'arrière train. Il n'avait pas la force de le faire lui-même et il était reconnaissant pour l'initiative de l'autre homme. Il ne voudrait pas tâcher le beau tapis tout neuf qui venait tout juste d'être lavé. Il se laissa ensuite être redressé sur ses pieds puis tiré dans la maisonnette jusqu'à la chambre, à l'étage. Il s'écroula sur le lit quand ils l'atteignirent et se glissa sous les draps. Il ne serait pas contre une petite sieste mais quelque chose lui disait qu'il devrait encore attendre un peu...

Couchés en étant enlacés ensembles, ils se laissaient bercer par le silence et la présence réconfortante de l'autre. La neige tombait en petits flocons qui brillaient à la lumière du lampadaire juste à l'extérieur.

Obito se souvint que Noël approchait à grands pas.

"Est-ce que tu as prévu quelque chose pour le réveillon de Noël ? Demanda-t-il alors que ses doigts dessinaient des formes au hasard sur le bras de son petit-ami.

-Je pensais que nous pourrions le fêter tous les deux, en tête à tête. Nous pouvons aller au restaurant si tu veux ou alors je peux cuisiner, cela ne me dérange pas."

Le brun sourit. Kakashi avait appris à cuisiner comme Biwako le faisait et les plats étaient divins. Il allait avoir du mal à choisir entre les deux propositions mais passer le réveillon en amoureux l'enchantait. Ce serait la première fois qu'il serait loin de ses parents pour les fêtes.

"Et pour le lendemain ?

-Hiruzen Sarutobi et sa femme nous ont invité à manger. Tu manques à Biwako, tu sais ?

-Comment vont-ils ?" Demanda Obito avec un petit sourire.

Il demandait régulièrement de leurs nouvelles. Il ne les avait pas vu depuis l'incident du hagard, ils avaient quitté leur village juste après qu'Asuma ait été soigné. Le pauvre avait été sacrément battu au visage mais, heureusement, il n'en avait gardé aucune séquelle, juste une petite cicatrice sur le front. Malgré tout, Kakashi s'en voulait toujours et se sentait atrocement coupable.

Les deux hommes se voyaient encore régulièrement et leur relation était toujours aussi forte qu'elle ne l'était avant le coup de colère du fils des Sarutobi mais quelque chose avait changé. Le gris n'oubliait pas la rancune que son frère de cœur avait eu contre lui et ce dernier n'oubliait pas la peur qu'il avait ressentie en comprenant que le danger duquel leurs parents essayaient de les protéger était réel.

"Plutôt bien, répondit Kakashi, ils profitent de leur retraite tranquille. Ils ont prévu de voyager quelques temps après l'arriver du bébé."

Obito hocha la tête. Asuma et Kurenai n'avaient pas perdu de temps pour emménager ensemble pendant leurs études et fonder une famille. La jeune femme attendait leur premier enfant avec impatience depuis quelques mois. Ils avaient prévu d'annoncer le sexe du bébé pendant le repas du vingt-cinq décembre. C'était un peu leur cadeau de Noël personnel.

"Alors, reprit le gris, qu'est-ce que ça te fait de savoir que tu vas les revoir après tant de temps et d'épreuves ? Cela fait quelques années maintenant que tu ne les as pas vu."

Honnêtement, Obito se sentait comme s'il allait rencontrer sa belle-famille pour la première fois. Avec l'éloignement et leurs activités respectives, il ne voyait plus grand monde et son compagnon insistait toujours pour qu'ils profitent de leur temps à deux.

Il avait bien croisé Sakumo quelques fois lors de certains dîners au restaurant mais cela s'arrêtait là. En vérité, il ne se sentait pas à l'aise lors de ces sorties. L'homme le traitait toujours comme s'il avait été une pauvre victime qu'il n'avait pas pu protéger. Techniquement, ce n'était la faute de personne. Il était au mauvais endroit, au mauvais moment.

Jamais il ne dirait que c'était à cause de son attirance pour Kakashi. Il était amoureux et avait décidé de veiller sur lui. En aucun cas ce n'était de sa faute. Il ne regrettait pas ce qu'il s'était passé, il était juste mélancolique du garçon qu'il était avant cela et triste que cela soit arrivé. Il n'allait pas prétendre qu'il le revivrait s'il en avait l'occasion, sauf si c'était pour aider son compagnon.

En soit, il n'aimait pas recevoir de regards compatissants, ni même les voir s'estimer coupables de sa nouvelle apparence. Il était persuadé que Biwako pleurerait en le voyant.

Kakashi, qui avait vu sa mine s'assombrir, déposait des baisers papillons sur l'étendue de son torse qui dépassait de sous la couverture. Il se soutenait sur un coude et lui caressait le ventre de l'autre.

"Tout va bien se passer, le rassura-t-il en susurrant chaque mot entre des baisers, ils t'aiment. Ils seront heureux de te revoir. Tu ne peux pas savoir combien de fois ils m'ont demandé de t'amener chez eux."

Cette fois-ci, ce sont ses lèvres qu'il embrassa. Obito frissonnait alors que la main qui était sur son ventre était descendue plus bas pour empoigner son pénis encore au repos. Il gémit et le repoussa légèrement pour pouvoir le regarder en face.

"D'accord, arrêtons de parler d'autres personnes quand tu me touches comme ça."

Kakashi rit mais n'arrêta pas de le caresser. Avec quelques coups et des taquineries bien placées, son petit-ami redevenait enfin excité.

"D'ailleurs, reprit Obito, je devrais plutôt être celui qui te fait plaisir. C'est toi qui as besoin de soins après tout, tu es le seul qui sera certains de survivre après tout ce sexe.

-Quelques jours à peine, tu survivras," murmura le gris avant de lécher sa demie-érection.

Le brun voulut soupirer mais il gémit à la place. Kakashi été habile, que ce soit de ses mains, de sa bouche et même de sa queue. Il se plaignait mais, intérieurement, il était heureux d'être celui qui profitait entièrement de tout cela. Aucune fille n'aurait su le combler.

D'une façon ou d'une autre, il se dégagea de sa prise pour inverser leur position et s'asseoir entre ses jambes. S'il y avait bien une chose qu'il avait apprise depuis qu'il sortait avec cet idiot excité, c'était qu'il devait faire de son mieux pour le suivre. Il était hors de question de rester inactif et de le laisser faire tout le travail.

Il était sérieux lorsqu'il disait que Kakashi était celui qui méritait le plus de jouir plusieurs fois. Il était en rut après tout, son instinct sauvage avait pris le dessus et la seule façon de calmer ses hormones était de le satisfaire. Le métamorphe avait toujours été bon dans tout ce qu'il faisait mais Obito avait appris de lui.

Le gris soupira en dessous de lui alors qu'il commençait à le sucer. Il était implacablement dur, ce qui était une prouesse pour un homme peu de temps après avoir atteint l'orgasme une première fois. Il savait qu'ils seraient tous les deux endoloris dans les jours à venir mais ils ne s'en préoccupaient pas. Ils préféraient mille fois le souvenir de leurs retrouvailles pour les vacances.

Avec les bons gestes, c'est-à-dire gémir tout en descendant le plus bas possible sur la hampe et en massant ce qu'il ne pouvait pas couvrir de ses lèvres ou de sa langue, Kakashi vint assez rapidement. Le jeune Uchiha avait encore quelques difficultés pour lui plaire avec une gorge profonde mais il était loin de rechigner sur son sperme, qu'il n'avait d'ailleurs aucune honte à avaler.

Il avait peut-être des airs de timides, il n'en restait pas moins un homme avec des envies et des fantasmes plein la tête. Il pouvait être une vraie petite allumeuse quand il le voulait et son compagnon était loin de s'en plaindre.

Il profita de sa courte désorientation pour s'installer à nouveau sous les couvertures. Avec cela, il était tranquille pour quelques temps encore avant de subir un nouveau tour sexuel.

La pièce était de nouveau calme. Les deux hommes somnolaient dans les bras l'un de l'autre et sous la chaleur de la couverture. Alors qu'il commençait à s'endormir, Obito fut pris d'une humeur joviale et ne put s'empêcher de plaisanter un peu.

"Tu sais, nous devrions bientôt penser à adopter un enfant, dit-il d'un ton espiègle. Après tout, nous sommes des adultes responsables à partir de maintenant : nous avons chacun un travail sûr et une maison. Tu as raison, il faut vraiment que nous commencions à bâtir des projets."

Kakashi gémit et se couvrit les yeux de son bras. Ses hormones étaient en feu, il devait lutter avec acharnement contre son instinct pour ne pas accepter l'offre. Il savait que ce n'était qu'une blague pour le taquiner mais son instinct réclamait ça.

Il se sentait faible pendant sa période de rut. Il pouvait accepter tout ce que son compagnon proposait, surtout pour fonder une famille. Il savait que c'était ce qu'il désirait, même s'il plaisantait pour l'instant. Seulement, il ne se sentait toujours pas prêt pour passer une telle étape dans sa vie. Tout ce qu'il voulait était de profiter de sa liberté et de l'homme qu'il aimait.

Le gris inspira profondément puis écarta son bras de son visage. Il se glissa plus près d'Obito, jusqu'à passer un bras autour de sa taille pour le maintenir contre lui.

"Nous verrons ça plus tard," souffla misérablement Kakashi dans l'oreiller, tout près de son oreille.

Obito rit doucement et lui caressa tendrement la tête alors qu'ils s'endormaient tous les deux paisiblement.

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