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~ ° Chapitre 7 : The Hell part.1 ° ~



An 850 — Sept ans plus tard

Depuis l'année 845, le monde n'avait plus jamais été le même. L'apparition d'un titan gigantesque, haut de plus de cinquante mètres, avait bouleversé l'humanité. On l'appelait le Titan Colossal, et il n'était pas venu seul. Un second titan, plus petit mais doté d'une armure osseuse impénétrable, le Titan Cuirassé, avait lui aussi semé la terreur. Cette attaque avait conduit à la chute du district de Shiganshina, à la perte du Mur Maria et à la mort de milliers de personnes. Depuis ce jour funeste, le monde vivait dans la peur. Même le Bataillon d'Exploration, autrefois perçu comme une force invincible, était devenu méfiant et constamment sur le qui-vive.

L'escouade tactique, quant à elle, était restée intacte. Erd, Gunther et Auruo étaient toujours là, fidèles au poste. Mais quelque chose avait changé en eux. La joie de vivre d'autrefois avait disparu, remplacée par une détermination froide et implacable. Les expéditions étaient désormais menées avec une rigueur encore plus stricte, chaque membre surveillant les arrières des autres, conscient que le moindre faux pas pourrait être fatal.

Petra avait perdu de sa gaieté. Ses sourires, autrefois si lumineux, se faisaient rares, presque forcés. Quant au caporal Livaï, il avait régressé. Redevenu l'homme froid et acerbe qu'il était autrefois, il ne cessait d'aboyer des ordres et d'exprimer son mépris par des insultes bien placées. Sa colère semblait permanente, et même ses camarades ressentaient parfois un frisson face à sa froideur glaciale. Petra, observatrice, en avait conclu qu'il agissait ainsi pour ne plus s'attacher à personne. Et, sans le savoir, elle avait vu juste.

Ce que personne ne savait, c'est que Livaï portait un fardeau invisible. Derrière sa façade de fer, il était fragile. La perte d'une personne chère l'avait brisé intérieurement. Mais sa fierté l'empêchait de le montrer, comme s'il refusait d'être vu comme une tasse en porcelaine prête à se fêler. Alors, il s'endurcissait, jour après jour, pour ne pas sombrer.

Petra, elle aussi, avait ses démons. La culpabilité la rongeait encore. Entre 843 et 845, sa souffrance avait pris une forme physique : elle mangeait à peine et s'effondrait régulièrement, à bout de forces. Il avait fallu l'intervention de ses camarades pour qu'elle se ressaisisse. Ils l'avaient secouée, refusant de la voir s'éteindre à petit feu. Grâce à eux, elle s'était relevée, retrouvant un semblant de sourire. Mais derrière cette façade résiliente, une part d'elle continuait de se battre pour ne pas sombrer.


Au réfectoire

Le soleil déclinait à l'horizon, jetant une lumière tamisée à travers les fenêtres du réfectoire. Assis autour d'une table, Erd, Gunther, Auruo et Petra discutaient tranquillement, profitant d'un rare moment de répit. Le caporal Livaï, pour sa part, était assis un peu à l'écart, sirotant son thé avec l'impassibilité qui lui était propre. Chaque gorgée semblait être un rituel qu'il respectait religieusement.

Le calme fut soudain brisé. La porte du réfectoire s'ouvrit dans un fracas qui fit sursauter l'escouade. Tous se retournèrent d'un même mouvement, alertés. Une silhouette brune déboula dans la pièce, débordant d'une énergie incontrôlable.

«_Ooooooooohhhh, les amis ! hurla Hanji, un immense sourire plaqué sur le visage. On va partir en expédition ! Je suis tellement heureuse ! Peut-être qu'on capturera un titan, oulalalaaaaaah ! »

Auruo poussa un soupir exaspéré en se frottant les tempes.

«_Hanji, ferme-la un peu, bon sang ! T'es obligée de crier comme ça ? grogna le caporal, agacé. »

Hanji s'arrêta net, tournant la tête vers Livaï avec un air faussement désolé.

«_Désolée, shorty ! Je suis juste trop excitée ! répondit-elle avec un enthousiasme non dissimulé. »

Livaï leva à peine les yeux de sa tasse. D'une voix basse et cinglante, il lâcha simplement :

«_Excitation ou pas, je t'ai déjà dit de ne pas hurler comme une idiote. »

Hanji haussa les épaules, indifférente à la remarque acerbe du caporal. Gunther prit alors la parole, sa curiosité piquée.

«_C'est quand, l'expédition ? demanda-t-il calmement. »

Hanji se redressa comme pour faire une annonce officielle, ses lunettes glissant légèrement sur son nez.

«_Dans une semaine ! Le major Erwin vous expliquera tout en détail lors du prochain briefing. Mais croyez-moi, ça va être passionnant ! »

L'escouade échangea des regards silencieux. Une semaine. Le calme précaire de ces derniers jours allait bientôt céder la place à l'adrénaline des terres désolées. Les visages se fermèrent légèrement, chacun pensant à ce qui les attendait.

Petra, quant à elle, inspira profondément. Une expédition de plus. Un pas de plus pour l'humanité, mais aussi une nouvelle chance pour elle de prouver qu'elle pouvait avancer malgré tout.

Livaï, sans quitter sa tasse des yeux, murmura presque pour lui-même :

«_Préparez-vous. Cette fois encore, on ne rentrera pas tous. »

La phrase, pourtant dite avec calme, jeta un froid. Mais personne ne répondit. Car ils savaient tous que Livaï avait raison.

Les derniers jours avant l'expédition furent marqués par des entraînements éprouvants. Chaque membre de l'escouade repoussait ses limites, comme pour s'assurer que rien ne leur échapperait une fois sur le terrain. Les courbatures devenaient monnaie courante, les muscles tiraillaient, mais personne ne se plaignait. Ils savaient pourquoi ils s'infligeaient cela. Survivre dehors, face aux titans, ne laissait aucune place à l'erreur. Le temps passa à une vitesse folle, comme si les heures s'étaient effilochées sans prévenir. Le jour de l'expédition était enfin arrivé.

Le Bataillon d'Exploration était rassemblé devant la grande porte du Mur Rose. Les soldats étaient en selle, les visages graves, l'esprit concentré. Devant eux s'étendait le chemin vers l'inconnu, vers cet enfer qu'ils connaissaient si bien.

Autour d'eux, les habitants s'étaient regroupés. Leurs voix s'élevaient comme un grondement sourd, empli de colère et de mépris. Les insultes volaient, tranchantes comme des lames.

«_Bande de suicidaires ! »

«_Vous allez encore mourir pour rien ! »

«_Arrêtez d'envoyer nos impôts dans ces foutues missions ! »

Mais l'escouade n'y prêtait plus attention. Ils avaient appris à ignorer ces paroles. Elles ne les touchaient plus. La haine des habitants n'était qu'un écho lointain face au devoir qui les animait. Ils savaient que leurs sacrifices avaient un sens, même si la foule aveuglée par la peur refusait de le voir.

Le silence s'abattit brutalement lorsque le mécanisme des chaînes et des engrenages résonna dans l'air lourd. La grande porte s'ouvrit lentement, comme si elle hésitait à livrer ces hommes et femmes courageux aux terres hostiles qui s'étendaient au-delà. Puis, le son des sabots de chevaux résonna, sec et régulier, frappant le gravier du chemin. Un son presque assourdissant dans ce moment figé dans le temps. C'était le signal du départ. Une par une, les unités s'élancèrent hors du mur, avançant au trot dans cette immensité silencieuse qui s'ouvrait à eux.

Devant eux s'étendait l'enfer. Une terre sans pitié où chaque instant comptait, où chaque battement de cœur pouvait être le dernier. Mais ils étaient prêts. Malgré la peur, malgré les souvenirs, ils continuaient d'avancer.

Mur Rose Ouest

Sur le Mur Rose, un groupe de jeunes soldats appartenant à la 104ème brigade d'entraînement s'affairait à la tâche fastidieuse de nettoyer les canons. Malgré le travail pénible et les affaires lourdes qu'ils devaient porter, quelques conversations animées venaient rompre la monotonie de la journée.

«_Maëlys, attends-moi ! s'écria une jeune femme brune, essoufflée par le poids des équipements qu'elle transportait. »

Plus en avant, son amie se retourna avec un soupir. 

«_Dépêche-toi, Shizu. Tu traînes des pieds. »

«_Eren, Maëlys est méchante avec moi ! gémit Shizu, jetant un regard plaintif à son camarade aux cheveux bruns. »

Eren, occupé à ajuster sa charge, haussa les épaules. 

«_Bah, en même temps, elle n'a pas tort. »

Shizu s'arrêta net, offusquée. 

«_Oh, t'es méchant ! Je t'aurais cru de mon côté ! »

Armin, un petit blond à bout de souffle, intervint en souriant : « T'inquiète, Shizu, moi je suis avec toi ! »

Elle lui adressa un sourire reconnaissant. 

«_Merci, Armin. On se soutient entre nous !

_Exactement. Armin acquiesça. »

Mikasa, qui avançait calmement à quelques pas d'eux, intervint d'une voix posée mais ferme.

«_Je trouve aussi que c'est lourd... Surtout si c'est juste pour nettoyer des canons. » 

Elle resserra son écharpe rouge autour de son cou, comme pour se protéger du vent qui soufflait sur les hauteurs du mur.

Après plusieurs minutes, les jeunes cadets s'étaient installés près de deux canons placés côte à côte. Ils s'appliquaient à leur nettoyage, échangeant quelques plaisanteries pour alléger l'ambiance. 

Mais soudain, une ombre gigantesque tomba sur eux.

Eren, accroupi devant l'un des canons, sentit quelque chose d'étrange et releva la tête. Son cœur manqua un battement. Une immense silhouette se dessinait derrière lui, se dressant jusqu'à atteindre le ciel. C'était lui. Le Titan Colossal

L'air semblait s'être figé. Le monstre dépassait de loin la hauteur du Mur Rose, son visage sans expression fixé sur eux. Une vague de vapeur brûlante se dégagea soudain de son corps, les frappant de plein fouet avec une puissance terrifiante.

«_Attention ! hurla Mikasa, se précipitant pour se protéger. »

La chaleur et la pression de la vapeur projetèrent les cadets en arrière. Les jeunes soldats roulèrent au sol, aveuglés et suffoquant. Le fracas de la vapeur siffla dans leurs oreilles tandis que le titan colossal demeurait immobile, comme s'il les toisait de toute sa hauteur.

Les canons nettoyés quelques instants plus tôt tremblèrent sur leur support, menaçant de tomber. Eren, les yeux écarquillés, serra les poings et murmura avec rage : « Pas encore... »

Les autres cadets se relevèrent tant bien que mal, le souffle court et les visages marqués par la peur. 

«_C-c'est impossible... Il est revenu. Bégaya Armin, blême. »

Mikasa, déjà prête à réagir, attrapa Eren par le bras. 

«_On doit se regrouper, maintenant ! »

Sous les yeux horrifiés des jeunes recrues, l'enfer venait de recommencer.






A suivre

[CHAPITRE REECRIS]

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