Le groupe de jeunes voyageurs atterrit dans une plaine. Les environs ressemblent au Royaume Sierth, si ce n'est qu'ils sont plus verdoyants–avec moins de présence humaine. Se remémorant l'emplacement du laboratoire de Hierna au vingt-sixième siècle, Renard se dirige vers les montagnes–suivit de près par ses acolytes.

Aucun garde géant sur le chemin (la scientifique dictatrice n'était pas aussi attachée à sa protection à l'époque). Les voyageurs du temps sont soulagés à l'intérieur d'eux. La forêt est paisible sous un ciel bleu. Les chants de quelques oiseaux viennent bercer les lieux.

    Le septuor marche parmi les arbres. Le groupe marche pendant dix ou quinze minutes. Il arrive dans la clairière, qui marque l'entrée du laboratoire :

— Bon. Nous sommes de retour face à ce maudit lieu... Je propose que nous rentrions à l'intérieur, tous les sept ! s'exclame Raph, d'une voix déterminée. S'il y a un danger, au moins nous serons ensemble.

— Eh bien, tu es déterminé Raph. Normalement, tu es quelqu'un qui a peu confiance en lui, qui est un peu looser et qui, désolé pour le terme, se fait marcher dessus. Je suis content que mon premier ami s'impose enfin. le félicite le Visiteur, en lui donnant une claque amicale sur l'épaule.

— Euh, merci... bredouille le susnommé.

— De rien. Bon, j'imagine que tout le monde est d'accord avec Raph ? demande le balafré.

— Oui! répondent en cœur les autres.

Le septuor entre dans la grotte. La caverne est haute de plafond. Les murs sont jaunes pâles, presque blancs. Des stalagmites sortent du plafond. Le froid règne dans la grotte, mais il n'arrête pas pour autant la marche du groupe. Les membres de ce dernier sont fascinés par les lieux. Chacun regarde partout, tout en continuant d'avancer. La seule source de lumière est d'origine naturelle, puisqu'elle vient de l'extérieur. Elle s'infiltre à l'intérieur, par le biais de petites fissures. C'est ainsi que le clan parcourt les galeries souterraines pendant certaines minutes. Les jeunes arrivent au centre de la grotte.

    Comme dans le futur, la pièce est assez large. Ses murs sont lisses, car polis par des mains humaines. Malheureusement, aucune trace de Hierna :

— Merde ! peste Louve. Cela aurait été trop beau, si cette folle s'était directement installée ici (elle s'apprête à frapper le mur de son poing).

— Eh, calme-toi, le stoppe Henry. Tout n'est pas perdu. Castabot a localisé... Ou plutôt, semble avoir repéré Hierna.

— Où ça ? demande Phosphora, intriguée pas les capacités de ce petit robot nommé Castabot.

— Ce n'est pas très clair, mais elle serait dans des souterrains... Attends...

Henry regarde son écran. Un point blanc clignote, indiquant le supposé emplacement de la scientifique :

— Mais c'est là où nous vivions, Renard et moi autrefois...

— Ce n'est pas possible. Hierna vient de notre monde, pas du vôtre ! s'exclame Mahagma, en s'approchant subitement du Castafolte.

— Mais laisse-moi finir, enfin ! commence à s'emporter l'humanoïde, en s'éclaircissant la voix. Je disais : Hierna se trouverait dans les souterrains, mais en ce moment, en 2525. Du coup, nous devons trouver cet endroit.

— Super, dans ce cas allons-y tout de suite. intervient Louve.

    A peine ces mots prononcés, que Louve tombe par terre ou du moins, s'agenouille. Elle penche sa tête vers l'avant. La contrôleuse du temps tousse. Un filet de sang sort de sa bouche. Sachant à quoi ce signe fait référence, Pyrex pose une main rassurante sur l'épaule de sa sœur. Inquiet, Raph demande :

— Euh... Tout va bien Louve ? (se rendant compte de la stupidité de sa question, il se mord les lèvres).

— Ouais, ouais ça va. Ce n'est rien.

— Ce n'est pas rien. Tu craches quand même du sang ! Qu'est-ce qui t'arrives ? questionne Renard, en aidant son acolyte à se relever.

— Disons que j'utilise un peu trop mon pouvoir. Si mes frères, ma sœur et moi utilisons trop nos pierres magiques, nous encourons des risques...

— Pour faire simple : Phosphora peut se brûler avec ses flammes, Mahagma a des risques de rester invisible et moi, je peux une fois sur deux transformer les murs, les sols ou autres surfaces dures en sable. Dans le cas de Louve, plus elle voyage dans le temps, plus elle risque de mourir.

— Mais c'est horrible ! Tu sais quoi Louve ? Dès que nous aurons arrêté Hierna je fabriquerais une machine temporelle appelée aussi Tempofugitron. lance Henry.

— Pas la peine, je maîtrise naturellement le temps. rétorque la fille. Pour l'instant, allons trouver Hierna.

Elle s'approche des autres (qui haussent les épaules, face à l'entêtement de Louve). L'hybride commence à penser à Hierna dans les souterrains. Le Visiteur compose rapidement le jour, le mois et la date correspondant. Il tient ses acolytes par les bras. Le groupe disparaît de la grotte.

   Mattéo arrive dans la grotte, quelques secondes trop tard :

"Mince, j'étais à deux doigts de les avoir ! peste-il, en criant presque dans la grotte. Et allez qu'ils vont dans des souterrains maintenant. Bon, je vais continuer à les poursuivre. En espérant que ces éléments perturbateurs ne vont pas aller dans des endroits dangereux !"

Le membre de La Brigade Temporelle se retéléporte.

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    De leur côté, le crew du Visiteur arrive dans les souterrains. Louve, agacée de voir que son ami s'est occupé de la téléportation à sa place, commence à s'emporter contre lui. Ce dernier se défend, en disant qu'il tient à elle (cette phrase est sans effet).

Dans un couloir adjacent à celui dans lequel se trouve le groupe, une personne marmonne dans sa barbe. Elle s'approche du clan. Étonné d'entendre déjà du monde dans les sous-sols, Henry actionne son Castabot. Ce dernier sort de la sacoche de son créateur et se met à voler vers les voix. Le scientifique regarde son écran. Il ouvre des yeux de surprise :

— Les gars, nous avons un souci. Mattéo est à quelques mètres de nous.

— Mince ! Bon eh bien, bougeons d'ici, se contente de dire Raph (il regarde à gauche et à droite, sous l'effet de la crainte).

— Ouais, allons chercher Hierna. dit Mahagma. En silence, cela serait mieux.

Le reste approuve d'un hochement de tête. C'est à pas de loup que le groupe s'aventure dans les galeries souterraines. Les explorateurs ne le savent pas encore, mais Mattéo les a repéré et les suit discrètement.

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    Au même moment, dans l'une des salles de l'antre. Hierna est en train d'échanger avec l'un de ses alliés–un homme blond aux yeux noirs :

— Hierna, vos cobayes qui se sont enfuis il y a quelques années, sont actuellement dans les sous-sols que nous occupons. Que faisons-nous ?

— Trouvez-les, capturez-les et ramenez-les-moi si vous le pouvez... répond la susnommée, en balayant la question d'un geste de la main.

— Bien, je vais essayer de faire de mon mieux. Mais dites-moi... Pourquoi avoir aménagé un hangar désaffecté ?

— Ne vous occupez pas de ça. Ce lieu n'est pas important pour l'instant.

— Si vous le dites...

Le subordonné de la scientifique se tourne, avant de se diriger vers la porte.

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    De leur côté, Renard, Raph, Henry et les Hope continuent d'explorer la crypte. Celle-ci se divise en plusieurs galeries, ornées de quelques tuyaux et fils électriques. Ces moult chemins ont failli perdre le septuor à plusieurs reprises. Heureusement pour les voyageurs, ils restent toujours ensemble.

Toujours aucune trace de la future dictatrice. Le policier temporel continue sa filature :

"Et allez qu'ils cherchent à l'aveuglette leur objectif ! Non mais je vous le jure, parfois ces tarés (Raph, Henry et le Visiteur) foncent tête baissée. C'est bien parce que je veux respecter les ordres que Constance m'a donné, que je poursuis sans relâche ce groupe de voyageurs temporels illégaux ! pense Mattéo, en s'énervant mentalement."

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Note de l'auteure :

Salut tout le monde, ici Hikari. C'est juste pour vous dire que je m'excuse du rythme de publication si lent de cette fanfiction. On va dire que je suis légèrement (pour ne pas dire beaucoup) occupée par mes cours et mes examens (étant en 2ème année de BTS l'équivalent de la Fac mais avec des cours types lycée, je dois absolument valider mon année).

Du coup, je n'écris plus aussi souvent qu'avant. Mais je n'abandonne pas cette histoire, car elle me tient à cœur. Je vous dirais tout à la fin, si je n'oublie pas.

Enfin bref, j'espère que ce chapitre vous aura plût.

Sur ce, à bientôt ^^.