Chapitre 4 : Le plan
Le groupe réapparaît devant une ville, en ruine. Les voyageurs du temps sont dans le monde du Visiteur et du Dr Castafolte, en 2550. En voyant le paysage qui s’offre à eux, la fratrie Hope ouvre des yeux remplis de surprise. Chaque étudiant a un léger mouvement de recul. Bien que préparés mentalement à ça grâce aux descriptions faites par leurs amis, Louve, Phosphora et leurs frères restent stupéfaits. Raph et les inséparables (Henry et Renard) les regardent, sans rien dire.
En reprenant progressivement ses esprits et en montrant son regard habituel, Mahagma s’adresse à Henry :
— Nous sommes à votre époque, dans votre monde. C’est une chose, mais nous ne sommes pas dans votre laboratoire. Est-ce vous pourriez nous dire où se situe-t-il ?
— Bien sûr. Il est localisé au cœur de la ville. Par contre, vos vêtements actuels ne passeront pas inaperçus. Vous savez ici, les personnes ressemblent physiquement à des clochards. harmonise Castafolte.
— Super et dites-moi où nous pourrions trouver des tenues adéquates ? lâche Louve, d’une voix brute (un peu agressive, mais sans colère).
— Dans un magasin. Il y en a pleins dans la ville. Une fois vos nouveaux habits récupérés, vous pourrez garder les anciens. répond le Visiteur, en haussant des épaules et en souriant rapidement.
— Nous devrions partir tout de suite. Il faut bien vingt minutes pour aller à mon laboratoire. En plus, nous risquons de nous trouver nez-à-nez avec des zombies et le temps…
Henry s’interrompt. Son regard est intrigué par un râle et un bruissement de buissons. Reconnaissant ce bruit par habitude, Renard glisse sa main droite sous son manteau. A l’intérieur du vêtement, il saisit un objet et l’extrait lentement. La chose est un pistolet, fabriqué avec du matériel de pacotille. L’intrus, ou plutôt les individus à l’origine du râle se montrent.
Il s’agit de zombies, des hommes et des femmes. Tous se déplacent lentement vers le septuor. Les monstres ont à peine fait quelques pas, qu’ils se font tirer dessus par le balafré.
Les détonations attirent d’autres congénères zombies. Raph ne peut s’empêcher de pester envers son ami. Cependant, au lieu de lancer une moquerie à son ami, l’ébouriffé préfère dire à ses acolytes qu’ils feraient mieux de tous déguerpir. Tout le monde confirme, afin de rester en vie.
Le clan quitte les lieux, en silence et en écartant les branches d'arbres. Les zombies les poursuivent. Les humains, plus rapides qu'eux, les sèment au bout de quelques mètres. La course des jeunes adultes les a mené dans la ville, ravagée par les pluies d'acides d'un temps révolu.
Grâce à l'aide de villes influentes comme Néo-Versailles, le lieu de vie du scientifique et du balafré reprend vie. Des boutiques de vêtements, des bars ou des habitations construis avec les moyens du bord parsèment la ville.
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Le crew du Visiteur jette un coup d'œil dans la ville. Une boutique de vêtements attire le regard des Hope. Ledit magasin repose des habits qui ressemblent à ceux de clochards, mais qui restent classe. Après avoir essayé près de dix vêtements, Louve, Mahagma, Pyrex et Phosphora ont choisis leur tenue.
Les habits choisis par la fratrie, restent dans le style vestimentaire des étudiants—à savoir : une veste noire longue jusqu'au dessus des genoux, un jean, une chemise blanche et des mitaines noires pour Louve ; Le même genre pour Phosphora, mais avec un sweat bleu. Mahagma et Pyrex portent un pantalon et des t-shirt bleus à manches courtes. Tous les vêtements sont légèrement poussiéreux et déchirés.
Après ces amplettes, le groupe reprend son chemin. A force de côtoyer depuis trois jours, les étudiants et le trio sont devenus amis. Ainsi, ils peuvent aborder des sujets assez sensibles. Parmi eux, le passé des Hope est annoncé dans les moindres détails par Louve. Henry expliqué aux frères et soeurs, qu'autrefois un homme du nom de Mattéo et sa patronne Judith travaillaient pour le Visiteur :
“Malheureusement, Judith est morte. Renard a du mal à se dire qu'elle n'est plus de ce monde. Il a été très affecté par ce moment. annonce Henry, en regardant Le Visiteur Du Futur”
En écoutant les dire de son ami, le Visiteur Du Futur sent son coeur se serrer. Bien que ce moment appartient au passé, le jeune homme n'a pas encore réussi à faire son deuil. Sentant que son ami se renferme légèrement sur lui-même, Louve pose une main rassurante sur son épaule :
— Cette Judith te manque, n'est-ce pas ? demande-t-elle.
— Oui. Je reste persuadé, que sa mort aurait pu être évitée. Si j'avais insisté pour retenir Dario Lombardi, Judith serait encore vivante…
— Et toi mort. Tu ne parle qu'avec des suppositions, ou plutôt des verbes de je ne sais plus quoi. Enfin bref, tu penses au passé et de mon point de vue, c'est mauvais. s'emporte Louve, en tentant de se calmer mentalement. Tu es vivant. C'est une chance et… euh…
— Après notre mission, si tu le souhaites, nous pourrions aller voir la tombe de ton ancienne acolyte ; Ou l'endroit où elle est enterrée. Peut être est-ce que ça t'aidera à commencer ton deuil ? Même si Louve paraît agressive, elle cherche à te rassurer. Puisqu'elle tient à toi. intervient Pyrex, en regardant sa soeur.
— Qu'est-ce que tu racontes comme bêtises ? Renard est un ami proche, malgré la courte durée de notre rencontre. Je le considère comme un troisième frère et puis... Cette phrase n'est pas française, oubliez-la !
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Cette petite taquinerie fait rigoler l'assemblée. Cet échange emmène le groupe devant le laboratoire. Henry Castafolte arrête ses amis d'un signe de la main. Il se dirige vers une porte métallique. Il appuie sur cinq touches, pour entrer le code suivant : 23805.
La porte s'ouvre, laissant entrer les personnes dans le bâtiment. Celui-ci ne possède qu'une seule pièce. Cette dernière est assez simple au niveau de sa décoration.
Des annonces, des croquis—des plans de robots sont inscrits sur des feuilles—qui parsèment les murs. Sur l'un de ces derniers, une étagère en bois est fixée. Trois tasses et une cafetière sont posées dessus. Les autres meubles de la pièce et derniers objets de décoration sont une table en bois et un canapé miteux.
Le propriétaire des lieux proposé un café à ses amis. Les frères et soeur de Louve, ainsi que Raph refusent poliment. Seuls les contrôleurs du temps acceptent la boisson. Henry sourit, avant de faire chauffer la cafetière. Pendant que la boisson se réchauffe, Louve relance la conversation de la mission :
— Bon, nous sommes arrivés à destination. C'est bien. Mais maintenant, nous devons réfléchir à un second plan. lance-t-elle.
— Hé, normalement c'est moi qui dit ça ! s'exclame le leader du groupe, en fronçant des sourcils et en tenant sa tasse dans les mains.
— Il fallait être plus rapide, le taquine Raph avec un sourire.
— Eh bien, je propose que nous remontons cinq ans dans le passé. Pour créer une amulette capable de contrôler les esprits, il faut du temps. En plus, il y a de fortes chances que le projet ne soit qu'en croquis. suggère Henry.
— Bonne idée. Du coup, direction 2525 de notre monde. Par contre, que dirons-nous lorsque nous serons face à Hierna du passé ? demande Mahagma, en s'appuyant sur le mur.
— Nous pourrions dire que nous sommes des chercheurs ou autre métier. Que nous parcourons le monde, afin de trouver et de surveiller les nouvelles recherches—afin de veiller à la sécurité de tous—et que le projet de Hierna est néfaste. En cas d'extrême urgence, nous la teutons. avance Renard.
Tout le monde approuve la suggestion.
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Au même moment, un autre voyageur temporel apparaît dans la plaine (la même où le septuor était, quelques minutes plus tôt). L'individu est un homme, assez baraqué. Il porte un bandana bleu, une oreillette à l’oreille droite. L'armoire à glace semble être borné, puisqu'une large ligne blanche barré son oeil gauche.
Il scrute l'horizon, à la recherche de quelque chose. Malheureusement pour lui, il n'y a rien autour de lui. Ni animaux, ni humains ou autres traces de vie—si ce n'est que des zombies. L'homme soupire :
“Où sont passés ces éléments perturbateurs ? D'après mon détecteur, ils ne sont pas loin et sont sept ? Ne me dit pas que l'autre taréa recruté de nouvelles personnes ? se demande-t-il à lui-même”.
Le baraqué coupe court à ses pensées et décide de se diriger vers la ville.
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La présence de l'individu dans les environs parvient à la micro-puce de Louve. Intriguée, celle-ci appuie sur l'appareil :
— Les amis, un individu est dans le coin, lance la fille.
— A quoi ressemble-t-il ? questionne Raph, de l'appréhension sur le visage.
— Déjà, c'est un homme. Ensuite, il semble baraqué. Il n'a qu'un oeil et porte un ba…
— Mince, c'est Mattéo. Il appartient à La Brigade Temporelle. Nous devons partir sur le champs ! s'exclame Henry, en coupant Louve.
Tout le monde se rassemble. Louve pense à Hierna et à l'an 2525. Le groupe se téléporter, une vague idée de la destination en tête.
Cette téléportation parvient à Mattéo—son appareil ayant sonné :
“J'ai enfin trouvé les personnes que je recherchais. Je vais les suivre et les observer, avant d'intervenir. Elles vont donc en 2525, de l'autre monde. Ça à l'air compliqué—mais bon, c'est mon métier. sourit le policier temporel”.
Il inscrit la date de destination sur un brassard et se téléporte à son tour.
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