Chapitre 2 : Déviation (Partie 1)
Le lendemain matin, le groupe se prépare afin de commencer leurs recherches. Ces dernières commencent en ville. Les éléments perturbateurs se sont séparés en trois groupes. Henry, Renard et Louve sont ensembles ; Raph est avec Phosphora, tandis que Mahagma et Pyrex forment un duo. Ainsi, ils pourront récoltés des informations sur ce qu'ils cherchent. Les sauveurs interrogent les habitants de Niertha un par un.
Certaines personnes leur répondent négativement, d'autres les ignorent ou font comme si elles n'avaient pas entendu les individus. Les binômes ou trinômes continuent leurs interrogations, déterminés à obtenir des informations. L'investigation dure une trentaine de minutes. C'est au bout de ce temps, qu'une donnée est obtenue par le duo de Raph. Elle est dite par une femme :
"Je vous conseille d'aller faire un tour dans les montagnes du Royaume. Elles sont certes nombreuses, mais la personne qui fabrique l'objet que vous convoitez est du genre à être tapit dans l'ombre. J'espère que vous obtiendrez ce que vous cherchez. dit-elle."
Raph et Phosphora la remercient. La femme leur adresse un sourire. Elle leur fait un signe de la main, puis s'en va. Une fois la dame assez éloignée, la mage du feu appelle ses frères et sa sœur.
Le groupe se rejoint à l'Ouest de la métropole, à l'entrée du Royaume Sierth. Raph et Phosphora expliquent aux autres quelle est l'unique piste à explorer pour l'instant. Une fois l'information ancrée, le septuor se dirige vers la sortie de la ville, direction les plaines.
Tout en marchant, les membres du groupe discutent. Ils parlent de leur époque respective. De ce que chacun fait, ainsi que de la première rencontre entre Raph et le Visiteur qui était limite du harcèlement à l'époque–ou encore des nombreuses missions accomplies par le crew du voyageur temporel :
— Si je suis bien, Renard et toi, vous venez d'une ville qui a été ravagée par des pluies d'acides ? questionne Pyrex, en regardant les susnommés.
— Tout à fait et heureusement, elles se sont arrêtées. Grâce à nous. Du coup, nos semblables commencent à rejoindre progressivement la surface et à y vivre comme avant. Dire que cette catastrophe s'est produite il y a plusieurs années. De plus, notre ville est également Niertha... répond Henry, en soupirant.
— Attends, tu dis que la ville dans laquelle nous vivons actuellement, est ravagée à votre époque ? Mais ce n'est pas possible. Nous n'avons jamais vu de pluies d'acide tombées... A moins que vous ne veniez d'un autre monde ! s'exclame Phosphora.
— C'est exact, affirme Renard. Il existe trois mondes : le vôtre, le nôtre et un autre, encore inconnu des personnes.
— Du coup cette histoire de ville, qui est la même mais avec un aspect différent est bizarre. Mais en même temps, cela me rend curieux de savoir à quoi ressemble Niertha, en 2550. A votre époque ! s'exclame Pyrex, émerveillé.
— Tu sais, il y a juste des ruines, des bâtiments rongés par l'acide. C'est une banale ville de monde post-apocalyptique. lâche Henry, d'une voix monotone.
— Cette histoire de monde parallèle est intrigante, intervient Louve. Moi aussi, j'ai envie de voir votre monde, à toi et à Renard (elle regarde ce dernier avec un sourire).
Le groupe continue son échange. Le temps défile, emportant avec lui les pas des marcheurs. Ces derniers arrivent finalement aux pieds des montagnes. Le groupe regarde les hautes tours naturelles. De l'émerveillement peut se lire dans les yeux du robot et de son ami de longue date. Cela faisait longtemps qu'ils n'avaient pas vu la nature aussi belle, verdoyante. Une pointe de nostalgie s'installe dans leur cœur.
Tandis que le septuor reste silencieux, un petit bruit ressemblant à celui d'un insecte ou d'autres êtres vivant qui volent, se fait entendre. Un petit robot rond avec des antennes et des yeux en forme de jumelles est à l'origine du chahut. Il bouge de gauche à droite, avant de se diriger vers Henry. Ce dernier s'adresse au petit robot, un sourire aux lèvres :
"Castabot, tu es là. Mais où étais-tu passé ? Je me suis beaucoup inquiété. J'avais peur qu'il ne t'arrive à nouveau quelque chose."
L'humanoïde volant émet de petits bruits, comme s'il parlait. Il regarde derrière lui, puis le groupe de son créateur. Ce geste est répété plusieurs fois :
— Que veut dire ce robot, Henry ? demande Louve, perplexe.
— Il veut nous dire que des ennemis rodent dans les parages (Castabot affirme les dires d'un hochement de corps). répond Henry Castafolte, d'une voix inquiète.
— Super et à quoi ressemblent ces gardes ? interroge Pyrex, d'une voix indécise.
— Ils sont assez grands, habillés en costard. Leurs yeux sont ambrés. Ces hommes ou robots ont des cheveux noirs et hirsutes. Ils ont l'air baraqué. En gros si nous tombons sur eux, nous sommes mal barrés. lance le robot en haussant des épaules.
Pendant que ce dernier parle, un petit son se fait entendre. Le Castafolte prend un objet dans l'une de ses poches de blouse et regarde l'écran. Le gadget montre trois points qui s'approchent d'eux. Henry ouvre des yeux de surprise. Il injurie un : "What The Fuck !". Le robot lève les yeux de son gadget et explique aux autres qu'ils doivent tous se planquer. Sur le champ. L'ordre est exécuté sans problème.
Quelques secondes plus tard, les trois ennemis apparaissent. Ceux-ci s'arrêtent dans la clairière en contre-bas des montagnes. Ils observent les horizons et regardent le ciel. De sa cachette, Louve constate qu'il s'agit de robots, à l'apparence humaine comme Henry. Le trio d'humanoïdes s'assure qu'il n'y a personne, puis se dirige vers les montagnes.
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