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Partie 1

*Quelques jours avant qu’il soit innocenté*

PDV Ethan :

Il est 16h00, je viens de finir les cours, j’ai maintenant mes deux activités obligatoires. Ce centre est vraiment super stricte même après presque cinq ans passés ici, je n’y suis pas encore complétement habitué. En même temps comment s’habituer à une chose que l’on n’a pas méritée… Bref…même si elles sont obligatoires, j’ai pu les choisir. De la boxe pour le sport et de la batterie. Je me débrouille bien d’après les éducateurs. En arrivant, il y a cinq ans, j’ai dû apprendre à maîtriser ma colère, oui, je suis impulsif, et pas qu’un peu, mes anciens potes peuvent vous le confirmer, c’est en partie pour ça que je me trouve dans ce centre merdique.

Je me dépêche d’aller dans la salle de sport. Dans les vestiaires, je troque mon jean et mon t-shirt contre un short de sport, je mets des bandes sur mes mains et pars rejoindre l’éducateur. Je m’échauffe, puis il me fait faire des exercices et arrive enfin le moment que je préfère. Je tape de toutes mes forces dans le punchingball. Ça me permet d’évacuer toute la colère que je garde, je me défoule pendant une dizaine de minutes. Je suis frustré-comme à chaque fois que je dois m’arrêter-quand la fin du cours arrive. Je prends une douche et me rhabille rapidement avant d’aller dans la salle de musique. Un autre éducateur m’attend et je m’installe puis commence à jouer. Comme à chaque fois, j’enchaîne les morceaux.

A 18h00 pile, nous sommes tous en salle d’étude pour faire nos devoirs pendant deux heures et à 20h00 on mange-si on peut appeler ça manger vu ce qu’ils nous servent- et à 20h30 ils nous enferment dans nos placards à balais-ou chambres si vous préférez-.

Etant dans un centre pour jeunes délinquants, on pourrait croire que je fous le bordel et que les études me gavent mais pas du tout, je suis les ordres et je respecte les règles pour ne pas me faire remarquer. Je suis même en avance sur les autres, à mon âge, je devrais avoir le niveau d’un élève de seconde mais j’ai celui d’un élève de première. En même temps j’ai que ça à faire. Enfermé entre quatre murs quand le sommeil ne vient pas, il n’y a pas trente-six solutions surtout quand les seules choses qu’on a sont ses cours, un lit, un meuble de rangement et un mini bureau-parfaite description de nos « placards à balais »- Et comme les « profs » du centre font du cas par cas, on peut facilement passer d’un niveau à l’autre.

Donc là, je suis seul, allongé sur mon lit, ne trouvant encore une fois pas le sommeil. Ce sont toujours les mêmes questions qui viennent me perturber.

Pourquoi moi ? Pourquoi ma famille ? Pourquoi ne me croit-on pas ? Pourquoi mon père est-il un monstre ? Pourquoi personne ne le remarque ?

Je me suis donc habitué à un rythme de sommeil de quelques heures par nuit, et ce n’est pas près de changer. Dans quelques jours, ça fera 5 ans que je suis ici, 5 ans qu’il les a tuées, 5 ans que j’ai été accusé. Le flic chargé de l’enquête viendra encore une fois me poser la même question, même si pour lui je suis innocent comme je me tue à leur répéter mais qu’il est obligé de venir.

Ce que j’aimerais sortir d’ici...ce qui n’arrivera jamais…ah si, dans deux ans pour aller en tôle vu que tu seras majeur…cool non…

Maintenant, je n’ai plus qu’un rêve…que mon père soit reconnu comme coupable et qu’il crève en tôle. Il ne mérite que ça de toute façon. Je repense à cette nuit-là, celle où tout a basculé.

*Flashback*

*5 ans plus tôt*

 

Il était quasiment minuit, j’étais quasiment chez moi. Oui, à 11 ans j’étais déjà dehors la nuit. Sauf que je cherchais à fuir mon père. Je m’étais caché dans un parc après avoir mis un coup de poing à mon père qui allait encore une fois battre ma sœur et ma mère et moi si l’envie lui prenait aussi, j’avais de nombreuses cicatrices qui me répugnaient et me rappelaient qui était le monstre qui me servait de père. Je m’étais enfui par peur de représailles.

J’ouvris la porte discrètement. Je sentis une odeur de brûler. J’allais directement dans la cuisine d’où sortait la fumée, j’essayais d’ouvrir la porte mais elle était fermée à clé. Je paniquais, j’entendais ma sœur et ma mère crier à l’intérieur mais je ne pouvais rien faire. Bientôt, l’air devint irrespirable et je ne les entendais plus, je me dépêchai de sortir au même moment, j’entendis les sirènes des camions de pompiers. Je me précipitai vers eux, mais des flics m’attrapèrent et me passèrent des menottes, je ne comprenais rien.

-Mais vous foutez quoi ?!

-Tais-toi gamin, tu nous suis sans faire d’histoire, on sait que c’est toi qui a mis le feu à la maison.

-C’est pas vrai, je viens d’arriver. Laissez-moi ! Ma mère et ma sœur sont encore dedans.

Les larmes commencèrent à couler le long de mes joues en pensant à elles. Mais ils ne me croyaient pas, pour eux j’étais le parfait coupable. Et ils avaient en plus un témoin.

-Ne te fatigue pas, ton père à tout vu.

-Mais je n’ai rien fait !

Et je le vis, mon monstre de père.

-COMMENT TU PEUX ME FAIRE CA ! JE SAIS QUE C’EST TOI ! TU N’ES QU’UN MONSTRE ! NOUS FRAPPER NE SUFFISAIT PAS !

Je fus emmené au commissariat et mon enfer commença. Il avait fait ça à minuit, le jour de mes 11 ans, le jour de mon anniversaire…

 

*Fin du Flashback*

C’est horrible de voir que tous les gens qui étaient censés être vos amis, vos proches pensent qu’à 11 ans vous êtes capable de mettre le feu à votre propre maison pour tuer votre grande sœur et votre mère. Ils ont préféré croire mon père, en plus j’étais le coupable idéal. Je me battais tout le temps, j’étais impulsif-je le suis toujours mais je me maîtrise de mieux en mieux heureusement-, je faisais des conneries, donc mon père passait pour un ange. Sauf qu’il y avait un truc que les flics n’avaient pas prévu, c’est que je n’avouerai pas, d’ailleurs pourquoi je le ferais j’étais innocent, c’est pour ça que je me trouve ici, et je hais mon père encore plus qu’avant, il s’amusait déjà à nous faire souffrir, il nous frappait, il nous coupait…et j’en passe.

Vers deux heures du matin, je trouvais enfin le sommeil.

*Samedi 10 Novembre, 8h00, chambre d’Ethan.*

Comme à chaque fois, je n’arrive pas à dormir, donc en attendant qu’ils viennent nous ouvrir, j’attends sur mon lit, fixant le plafond. Quelqu’un ouvre la porte, c’est un visiteur et non un éducateur, le week-end, nous ne pouvons sortir qu’à 9h00. Je sais qui c’est.

-Ne vous fatiguez pas, je n’ai toujours pas changé d’avis, je suis innocent et je n’avouerai pas un crime que je n’ai pas commis, alors si vous pouvez vous barrer ça m’arrangerait merci au revoir.

-Ethan, je sais que tu es innocent, mais…

-Normal, ça fait 5 ans que je vous le répète.

-Tu vas pouvoir sortir.

-Génial je vais aller en tôle, je saute de joie d’avance.

-Non, tu vas reprendre une vie normale, ton père a été arrêté, ils ont enfin la preuve que c’est lui le coupable et non toi.

-J’avoue que je ne m’attendais pas à ça…

-Tu es content ?

-Evidemment ! Mais je n’aurais jamais une vie normale ! J’ai perdu mon adolescence entre quatre putains de murs parce qu’on n'avait pas assez de preuves pour prouver que j’étais innocent et qu’ils avaient des affaires plus importantes à régler ! J’aimerais bien vous y voir vous, enfermé pendant 5 ans alors que vous n’auriez rien fait génial non !

-Je sais que ça n’a pas été facile, mais essayes de passer au-dessus de ça. En attendant, tu dois aller dans le bureau du directeur.

-Ok, je vous suis.

On est donc sorti de mon placard à balais. J’ai du mal à réaliser ce qui arrive. J’ai tellement espéré que ce moment se produise que ça me fait bizarre. Sortir, je n’ai pas vu l’extérieur depuis longtemps, à part pour des petites sorties si j’étais sage, j’avais décidé, à ces moments-là d’aller chez le tatoueur. J’ai d’ailleurs plusieurs tatouages, tous ont une signification, je ne les ai pas faits au hasard. Je me souviens de la tête qu’avait fait le tatoueur en me voyant. A chaque fois, c’était lui que j’étais allé voir. J’avais eu le premier très jeune, à mes douze ans je crois, mais j’avais l’autorisation du directeur et un éducateur avec moi. Il était carrément choqué que je n’aie pas mal vu mon âge et que c’était mon premier. Mais j’avais connu pire avec mon père…

Je suis donc dans le bureau du directeur. Il a toujours cru à mon innocence comme le flic avec moi.

-Ethan, je suis content que tu puisses enfin sortir.

-Pas autant que moi.

-Donc, je voulais te parler d’une chose.

-Allez-y.

-Vu que ton père va aller en prison et que tu n’as pas d’autre famille, j’ai deux solutions à te proposer. Soit tu vas en foyer et tu auras peut-être une famille d’accueil, sinon, une famille voudrait t’adopter.

-Où est le foyer ?

-A dix minutes d’ici.

-Et la famille de tarés qui veut m’adopter ?

-Ethan ! Elle habite en Australie.

-Wahou ?

-Alors ?

-La famille ! Je ne veux plus être à Londres.

-D’accord, tu pars ce soir. Tu veux aller quelque part avant ?

-Oui.

-L’agent Collins va t’accompagner.

Oui, l’agent qui suit l’affaire depuis le début et qui a toujours cru à mon innocence est l’agent Collins.

Il m’a conduit à sa voiture.

-Où veux-tu aller ?

-Vous avez encore les affaires de mon ancienne maison ?

-Oui dans un entrepôt.

-Alors c’est là qu’on va.

Après vingt minutes de route, on est arrivé. Il m’a montré où tout se trouvait, puis j’ai commencé mes recherches. J’ai réussi à trouver une photo de ma mère, ma sœur et moi, le foulard de ma mère et le pull de ma sœur. Juste avant de partir, j’ai vu mon skate. Je l’ai donc pris avec moi.

-Tu as trouvé ce que tu voulais ?

-Oui, on peut aller au cimetière ?

-Pas de problème.

Avant d’y entrer, je suis allé chez le fleuriste juste en face. J’ai payé avec le peu d’argent que j’ai gagné en rendant service aux éducateurs.

L’agent Collins attend à l’entrée, tandis que je suis devant leurs deux tombes. Celle de ma mère, Anne Faith Miller et celle de ma grande sœur, Heather Amber Miller. Les larmes ne coulent pas, je pense que j’en ai déjà trop versé, elles ne voudraient pas que je sois triste. Je dépose les roses blanches, leurs fleurs préférées puis repars.

En rentrant, je suis allé préparer mes affaires, mes quelques fringues, en gros quelques jeans, joggings, t-shirts et sweats, mes baguettes de batterie, mon skate, mes cours. Je n’ai plus qu’à dire au revoir à mes éducateurs et attendre ce soir. Des potes, je n’en ai pas, ils avaient peur de moi ou m’ignoraient tout simplement, à vrai dire je n’ai jamais cherché leur compagnie.

Il ne me reste qu’une chose à faire, attendre…

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Voilà ma première partie, j’espère qu’elle vous aura plu.

Vous en pensez quoi ?

 

M.

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