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Chapitre bonus 2: Rendez-vous

Un autre frisson. L'automne n'était vraiment pas ma saison. Il ne faisait pas assez chaud pour rester en tee-shirt mais pas assez froid pour sortir les gros manteaux fourrés et confortables. Je m'appuyai sur le mur derrière moi et me mis a refléchir. Encore un entretien d'embauche raté. Heureusement que Grillby me laissait un peu d'argent quand je gardais Rose.

- Sup.

Je levai les yeux vers Sans. Il apportait avec lui un manteau beige, le mien. Nous échangions un rapide baiser avant que je n'enfile mon manteau.

- C'est un bien grand bâtiment, dis moi ?

Je me retournai et suivit son regard. Il observait le bâtiment vitré derrière moi.

- Oui, un bâtiment où je ne travaillerai jamais.

- Aie.. Ça s'est mal passé ?

- Il me scrutait d'une façon.. J'étais tellement stressée que je n'osais plus rien dire. Mes croquis ne lui convenait pas.

- Ce n'est pas grave. Ton art est très bon, il n'a juste pas les mêmes goûts que nous. Du courage ma belle, tu vas y arriver.

Il caressa doucement mes cheveux en me souriant.

- Merci.

- Bah, c'est mon rôle.

Je me mis à rire. C'est vrai, il était toujours là lorsque mon moral me laissait tomber. Il prit ma main dans la sienne et nous nous mîmes en route vers notre foyer.

- Je commence à désespérer, aucun de ces employeurs ne m'a rappelé jusqu'ici.

- Ça viendra, vaux mieux que l'employeur aime tes dessins plutôt qu'il te force à changer de style.

- Pas faux..

Je pinçais l'arrête de mon nez, prise d'un soudain mal de crâne.

- Tu vas bien ? J'ai l'impression que tu ne dors plus beaucoup en ce moment.

- Si tu sais ça, c'est que tu ne dors pas non plus.

- Je suis démasqué ! Je n'arrives pas à m'endormir si je sens que tu ne dors pas.

- Désolée de t'empêcher de dormir. J'ai pas mal de cauchemar en ce moment.

- Tu as oublié de m'en parler apparement.

- Je ne me souviens que de peu de choses. Des cris d'enfants et du mouvement, c'est tout.

- Il doit y avoir quelque chose qui cloche, qui te perturbe si ça revient si souvent.

Je haussai les épaules. Il me fit entrer dans la maison et nous nous mîmes à monter les escaliers. Nous étions au milieu de l'après-midi​ mais j'avais sommeil. J'avais passé ma semaine à me préparer pour cet entretien et j'étais lessivée. Je retirais mes chaussures et m'affalai dans le lit deux personnes que moi et Sans occupions désormais. Je me glissai sous les couvertures et fermai les yeux. Sans, quant à lui, me borda et déposa un léger baiser sur mes lèvres avant de sortir de la pièce.

- Je t'amène une aspirine.

- Merci sac d'os, tu me sauves la vie.

Il sortit de la pièce et revint quelques minutes plus tard avec un verre accompagné d'une petite pillule.

- Merci.

- De rien, repose toi, je te veux sur pied demain.

Je pris rapidement le cachet et me repositionnai confortablement sous les draps. Je fermai les yeux et commençai à m'endormir quand je sentis un poids se poser sur le lit à côté de moi. Des mains se posèrent sur ma taille et commencèrent à me chatouiller. Je me tordai dans tout les sens pour tenter d'échapper à Sans qui semblait bien s'amuser de la situation.

- Comment veux-tu que je dorme si tu m'empêche de rester tranquille.

- C'est drôle.

"Vraiment ? S'il voulait jouer à ce jeu, je connaissais aussi ses points sensibles."

Je me retournai et passa mon index le long de sa colonne vertébrale. Je le vis se retenir de grimacer.

- C'est drôle.

Il m'attrapa les bras dans un geste vengeur et se plaça au dessus de moi. Effectivement, je ne pouvais plus rien lui faire. De sa main libre, il atteignit mes nombreux points sensibles. Le dos, la taille, le cou, les cuisses. Je gonflai mes joues et m'empêchai de rire. Il s'arrêta et se mit à me regarder. Je me mis à sourire et lui souffla sur le visage. Il fit une grimace.

- Ton haleine sent le médicament.

- ...

- Je te taquine, ne me tabasses pas.

- Ce serait plutôt ton genre.

- C'est ce qu'on appelle une blague de mauvais goût.

Il bascula pour s'installer à mes côtés. Mes paupières me paraissaient de plus en plus lourdes, jusqu'à ce que je ne m'endorme complètement.

Je me retrouvai une nouvelle fois dans l'un de ces cauchemars. Ma vue était trouble et je ne voyais qu'un mur d'un blanc sale. Un hurlement strident retentit, résonnant étrangement, comme dans une pièce entièrement vide. Les cris continuèrent de se faire entendre, faisant siffler mes tympans. Je ne comprenais jamais vraiment le déroulements de ces drôles de rêves. À vrai dire, ils étaient différents à chaque fois mais si semblables. Les cris étaient toujours présents, suivit de coups contre le mur toujours blanc mais jamais au même rythme. BOUM. Un coup dans un mur ou une porte. La situation se répétait. Ces coups se succédèrent jusqu'à un son de glissement qui me fit penser au déplacement de quelque chose de lourd contre le sol.

Des coups dans la porte d'entrée m'arrachèrent à mon sommeil profond.. J'ouvris doucement les yeux et me tournai vers mon réveil. Sans dormait profondément et la petite horloge électronique affichait 7h50.

...

"ROSE !"

J'avais complétement oublié que je devais garder Rose ! Je me levai rapidement, toujours en jupe et chemise de la veille et descendis en vitesse les escaliers pour ouvrir la porte à ce pauvre Grillby.

- Excuse moi Grillby !

- Je te réveille ? Je comprend, ne t'inquiètes pas.

Le barman, sa fille dans les bras et son vanity accroché à l'épaule, se mit à me sourire. Sa gentillesse ne changera jamais, même avec la fatigue. Je pris en main le bébé et le sac afin de le laisser filer vers le café.

- À ce soir, Papa.

Je pris la main de Rose et l'agitai de façon à ce qu'elle dise au revoir à son père. La petite se mit à rire au contact de ma main. Rire qui se stoppa net lorsqu'elle vit Grillby s'éloigner de la maison.

- Sshh, Sshh.. il revient ce soir, il va travailler. Ne fais pas de bruit, tonton Sansy va se réveiller.

Je souris à la petite, qui me regarda quelque secondes et s'arrêta de pleurer.

- Tatatatata.

- Je dois comprendre que tu as faim ?

- Tatatatatata !

Je fermai la porte d'entrée et alla dans la cuisine. J'installai Rose dans sa chaise haute et me mis à fouiller dans le vanity pour dégoter le biberon et le lait en poudre. Et comme à mon habitude, je comptai les cuillères de lait.

- Une.. Deux.. Trois..

- Une.. Eux.. Rois..

J'applaudis la petite et prépare le biberon avant de lui donner. Plus un mot ne sortit de sa bouche avant qu'elle ne finisse son biberon et qu'elle ne me sorte un énorme rot.

- La classe, gamine.

- San ! San !

Un bâillement me vint après avoir dis bonjour à Sans, qui venait de descendre. Etrangement, Rose était littéralement tombée amoureuse du blagueur. Elle devenait calme lorsqu'il se présentait dans la même pièce qu'elle. Il la prit dans ses bras et l'amena avec lui dans le canapé puis alluma la télé. Il appuya sur les touches "1" et "8" de la télécommande, mettant des dessins animés sur l'écran. La petite se tût et se mit à observer le dessin animé, incarnant un coyote, un requin et une sirène.

De mon côté, je pris une tasse et me préparais un café, pour ensuite rejoindre Sans sur le canapé. Il passa gentiment son bras autour de mes épaules, me berçant un peu.

"Oui, même si j'ai parfois j'ai quelques problèmes. Ma vie me conviens. Elle est maintenant simple et calme."

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