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Chapitre 19: Terreurs nocturnes.

Après qu'Alphys ai finie de parler du cerveau humain, personne n'osait parler et la moue du petit groupe était lourde. Après quelques minutes de silence, Sans s'était réveillé et avait décidé de monter dans sa chambre. Quant à Alphys et Undyne, la discussion avait finie par reprendre et  elles nous parlaient de leur travail, d'animés.. Un peu de tout. Nous écoutions tous attentivement, et pendant leur monologue, personne ne les avait interrompus. Aux environs de 20h, Undyne et Alphys partirent. Quand Toriel décida de faire de même, Papyrus se leva et nous supplia elle et moi de laisser Asriel dormir à la maison.

- Personnellement, je veux bien Pap, mais il faut que Toriel soit d'accord que son fils reste.

Toriel sembla réfléchir quelques petites secondes, pesant le pour et le contre dans son esprit.

- D'accord. Mais pas de jeux toute la nuit ! J'espère que ça ne vous dérange pas trop toi et Sans qu'Azy reste chez vous..

- Non, évidemment !

Toriel partit donc, laissant son fils dans la maison des frères. Je la regarda partir lentement vers sa voiture et ferma la porte. Il était maintenant 21h et il était temps pour tout le monde d'aller dormir. J'intima alors aux garçons d'aller se coucher, ce qu'ils n'hésitèrent pas à faire. Je monta doucement les escaliers, la fatigue pesant sur mes épaules et entra dans ma chambre, les yeux mi-clos. J'enfila rapidement mon pyjama et sans plus attendre, me jeta sur mon lit. Il ne me fallut que quelques secondes pour trouver le sommeil.

...

La soif vint m'extirper de mon repos. J'ouvris doucement les yeux. Ma langue était sèche et j'avais besoin de me désaltérer. Je me leva et sortit de ma chambre, les yeux presque fermés.

...

- P-pap..

Un petit chuchotis venant de la chambre de Sans attira mon attention. J'approcha discrètement de la porte et colla mon oreille contre son bois dur et froid. J'entendis des mouvements très fréquents et brusques venant de l'intérieur. Inquiète, j'ouvris la porte lentement, sans la faire grincer.

- Non.. P-pas lui..

Ce que je trouva dans la chambre me perturba. Sans était dans son lit et bougeait de façon désarticulé, de toute les façons possible. Ses mains étaient sur son crâne. Je m'approcha de lui. Il semblait faire un cauchemar qui concernait son frère. Je décida de le réveiller, ne voulant pas le laisser dans un tel état plus longtemps. Je pris gentiment ses épaules et essaya de le garder sur le dos.

- Sans, c'est un cauchemar.. Réveille toi.

J'essayais tant bien que mal de le garder immobile mais il semblait paniqué et se débattait.

- Non.. Sau.. ve.. le..

- Papyrus va bien, il dort dans sa chambre.

Il sembla s'apaiser un peu mais continuait de se débattre. Des larmes de rage vinrent couler sur ses joues, il était complètement désorienté.

- Sans.

Je commença à l'appeler, essayant de le réveiller sans trop le brusquer.

- Sans, c'est un cauchemar.

Les mots se répétaient mais Sans ne semblait pas vouloir se réveiller. J'essayai​ alors de lui pincer le bras. Après plusieurs minutes à le secouer, lui parler et le pincer, ses yeux vinrent s'ouvrirent soudainement. Je ne pu m'empêcher de sursauter. Il avait cessé de bouger, ses yeux étaient écarquillés et il semblait sous le choc. Je pu lâcher ses bras, il était maintenant immobile.

- Sans.. Ça va ?

Aucun mot ne daigna sortir de sa bouche. Je voyais bien qu'il n'était pas décidé à me parler. J'attrapa sa couverture et la remonta un peu sur lui, je commença à partir quand il s'accrocha à mon bras.

- Il est dans sa chambre ?

- Oui, il l'est. Il est avec Asriel, il ne risque rien.

Même après lui avoir répondu, il ne lâchait pas mon bras pour autant. Je recula donc et m'assis sur le bord de son lit, attendant qu'il se sente mieux. Il ne lâcha pas mon bras. Je me sentis fatiguée.

- Sans, j'ai envie de dormir..

- Bah, dors.

- Tu tiens mon bras.

Ma remarque le sourire. Il tira un coup sec sur mon bras, me faisant basculer sur le côté et occasionnellement, me couchant à côté de lui. La position n'était pas inconfortable, il était derrière moi et avait passé son bras autour de moi pour attraper mon bras droit, m'empêchant de "m'échapper". Je sentais sa tête contre le haut de mon dos.

- C'est pas gênant que je tienne ton bras, tu peux dormir comme ça.

Il ne bougeait plus et ne semblait plus totalement éveillé, il parlait avec un volume très bas et de façon très lente. Je compris qu'il était en train de s'endormir et que si je me levais, il allait se réveiller. Je m'endormis donc à côté de lui, essayant d'oublier la scène à laquelle je venais d'assister.

...

...

- Az' viens voir.

...

- Pfft, prend une photo, Alphys va adorer.

...

- Ah ah ! Je lui envoie ça tout de suite !

...

Un bruit de porte retentit et me réveilla. J'étais dans la même position que la veille. Je me glissa discretement hors du lit et me retourna vers Sans. Il dormait paisiblement. Pas la moindre trace de cauchemar, sa respiration était régulière. Je sortis de la chambre en faisant attention à ne pas faire de bruit. Je m'attendais à voir une pièce vide et silencieuse, il n'était que 9h. Mais je découvris que Papyrus et Asriel étaient en cuisine et testaient toute sorte de recettes étranges à base de Nutella. Sur la table je découvris un plat remplis de frites nappés de Nutella encore chaud. À côté de celui ci, on pouvait trouver des saucisses trempés dans un pot du chocolat à tartiner. Et encore à côté, j'observais​ un bol de spaghetti mélangé avec le reste de chocolat. La gourmandise n'a plus de limite.. Je m'approchais des adolescents qui étaient en train de savoure leurs frites.

- Les garçons, je peux savoir ce que vous faites.. ?

- Bah on cuisine, on avait faim.

- Et ça implique des mélanges étranges ?

- Oui, le Nutella c'est bon, les frites c'est bon, les saucisses c'est bon et les spaghettis c'est bon. Donc tout mélangé ça ne peut que donner un résultat super bon !

Papyrus parlait comme un enfant qui justifiait une bêtise. Asriel était hilare et se tenait les côtes.

- Mais on a pensé à vous ! Regarde.

Il se retourna pour prendre deux bouteilles de ketchup qu'il posa devant moi. Je ne pu m'empêcher de poser ma main sur mon front et de fixer Asriel et Papyrus. Je ne savais pas vraiment comme réagir.
Une main vint attraper l'une des deux bouteilles de ketchup. Asriel ne pu s'empêcher de faire une remarque.

- Bonjour Sans ! Tu as passé une bonne nuit ? Pas trop chaud ?

- Oui ça va, pourquoi tu poses la question ?

Les deux jeunes hommes s'échangent un regard complices et Pap sortit son téléphone de sa poche. Il pianota quelques secondes sur ses touches et montra l'écran victorieusement à son frère. Je regarda à mon tour l'image et découvrit que Pap nous avait pris en photo ce matin, quand nous étions encore endormis l'un contre l'autre. J'ouvrit ma bouche pour former un parfait "o" qui déclencha le rire incontrôlable des garçons. Bien sûr, Sans n'était pas vraiment d'accord avec l'idée d'avoir été pris en photo pendant qu'il dormait, mais apparement ma tête était assez épique pour lui faire oublier sa rancune. Il rit un gorgée de ketchup mais n'eut pas le temps de savourer qu'il se mit à tousser et se força à avaler choco-ketchup qu'il venait d'avoir en bouche
.

- C'est officiel, le chocolat mélangé au ketchup c'est pas bon, je suis vengé.

Papyrus souriait de toute ses dents et regardait l'air dégouté de son frère.

- Pap, c'est un sacrilège..

Papyrus tapota la tête de son frère pour le réconforter et me rendis une feuille. Ca ressemblait à un emploi du temps. Sur celui ci, on pouvait lire des noms de matières comme "l'espace et ses représentations", "volume et installation", "étude graphique" ou encore "pratiques plastiques bidimentionelles". Ces cours ne se déroulaient que le matin et j'avais mes après midi de libre. Je décidai alors de retourner à la Faculté le lendemain.

Le temps passa, Toriel vint rechercher son fils et Papyrus partit chez Undyne. J'avais décidé d'aller voir à quoi ressemblait la fac, ne voulant pas me perdre le jour de mon retour.

J'attrapa ma veste et sortit de la maison, d'après Toriel, la fac était près de la maison et elle était repérable facilement. Et effectivement, en marchant quelques minutes, j'aperçus un grand bâtiment. Je poussa la porte métallique de ce dernier et contempla les lieux. Le hall était immense et rempli de tableau réalisés par les étudiants. Le sol semblait recouvert de marbre et de nombreux piliers s'enfonçaient dans les murs aux côtés des tableaux. Un large bureau se trouvait au fond de cet pièce aux allures de temple romain, un panneau disgracieux où été écrit "Accueil" était placé au dessus du bureau. J'approchai et posa quelques questions au sujet de mon emploi du temps et des salles, lui disant que "je n'ai pas pu venir pendant le premier semestre à cause de problèmes personnels". La secrétaire m'indiqua du doigt des couloirs, me parlant de salles de cours et d'amphithéâtre. Je la remercia et entama ma "visite" du bâtiment. Les couloirs étaient similaires au hall et étaient tapissés de tableaux colorés ou sombres d'anciens élèves. J'arrivais à repérer mes salles de travaux pratiques ainsi que l'amphithéâtre. J'entrepris alors d'aller visiter le parc qui se situait juste devant la fac. Je traversa donc une nouvelle fois les couloirs et le hall. Je me retrouva à l'extérieur, affrontant une nouvelle fois le froid de l'hiver. J'aperçus devant moi le parc recouvert de blanc.

J'avançais​ doucement dans le parc enneigé, le décor était très poétique, le temps semblait suspendu, le parc était vide et j'étais seule. De là où j'étais, j'aperçus un pont orné de pots de fleurs. Il me semblait voir quelqu'un assis sur l'une de ses rembardes. Je continua de marcher jusqu'à pouvoir discerner la silhouette d'une jeune fille. En m'approchant un peu plus, je m'aperçus qu'elle se balançait d'avant en arrière, m'entraînant un frisson par moment. Je m'arrêtais​ quand elle s'aperçut de ma présence. Elle tourna la tête et je me rendis compte qu'elle avait mon âge. Elle me regardais d'une façon très étrange, elle avait l'air surprise de me voir, comme si elle me connaissait. Elle avait avait arrêté de se balancer, son corps était penché vers le vide. Elle était très pâle et très frêle, elle me faisait étrangement penser à une poupée de porcelaine sur le point de se briser. Ses gestes étaient lents et elle ressemblait à une enfant. Doucement, je m'assis à côté d'elle. Elle regarda vers le vide, elle tressailla et fini par se détendre.

Évidemment, j'étais bien trop naïve.

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Hey hey Hey ! C'est Winaki ! Alors je sais que ce chapitre est très long ! Je le sais je le sais ! x3
Mais je voulais absolument mettre la partie du parc dans ce chapitre !

J'espère que ce chapitre vous a plu, je tenais à prendre mon temps et d'essayer de développer un maximum x3

Ah et voilà une petite image pour l'aperçu du cauchemar de Sans !

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