Partie 2 : L'humour des matheux...

En effet, c'est bien connue, les vacances, ça passent vite. Trop vite... « Pourquoi les profs s'amusent-ils à nous donner autant de devoirs pour les vacances ? »N'ont-ils pas compris qu'on a tout sauf envie de travailler pendant celles-ci, surtout celles de fin d'année ? Se triture Alex en rassemblant le nécessaire pour faire ses devoirs « Quand je pense qu'ils se sont déchaînés avec les devoirs communs, juste avant en plus... »

-Bordel ! S'écria Alex lorsque sa montre afficha midi passé. Il se dirigea en vitesse – ou plutôt en catastrophe, par peur de se faire rouspéter - vers la cuisine en pressant le pas. Son Grand frère l'attendait depuis un bon moment déjà. « Il va me tuer ! ».

« J'ai encore du mal à me remettre des devoirs communs à la chaîne dont les Maths et leurs équations à la con avec des droites qui ne sont pas droites !» -Mais oui Alex, c'est parfaitement normal en effet...- « le jour où j'y pigerai quelque chose ... » . Les Mathématiques sont manifestement la bête noire de ce pauvre petit Alex qui préfère les matières littéraires comme le français et l'histoire, ce quine l'empêche pas de pester contre ces dernières...

« Déjà avec les commentaires de textes où Voltaire et Montesquieu se feignent  d'avoir la science infuse en Français ou mieux encore :l'Histoire et la chute de Rome, suivit par le haut et bas Moyen Age !Et pourquoi pas les deux bonnes grosses Guerres Mondiales pendant qu'on y est ? Hein ! Non mais sérieux quoi, comme si on n'avait pas assez de choses à retenir ! » Maugréant ces paroles, il entama la dernière ligne droite de son parcours le séparant de la cuisine. « Et sans oublier les Sciences et leurs hypothèses carrées et rationnelles A LA CON ! ».

En clair, une torture pour les pauvres petites têtes blondes, désirant ardemment se reposer après un tel effort. Mais ne vous inquiétez pas, les profs veillent au grain ! « A croire qu'ils prennent un malin plaisir à nous submerger de devoirs pour les vacances de Noël ! Et moi qui voulait que me reposer...». Plutôt glander, ne nous le cachons pas... Comme comme tous ces jeunes adolescents touchés par la fainéantise. Mais ça, qui oserait l'avouerait en toute honnêteté à cet âge du changement ?

« A quoi bon s'apitoyer sur son sort, de tout façon on ne peut pas changer ce qui est fait... »Ruminait Alex, en passant la porte de la cuisine où l'osseux l'entendit arriver, pendant que lui jouait avec une cuillère qu'il manipulait avec ses pouvoirs surnaturels.

-Hé ben, t'en a mis du temps p'tit. J'aurais presque pu prendre racine hé hé... la cuillère, laissa place à une figure mathématique représentant le signe d'une racine carrée, composée d'os luisant faiblement d'un pâle halo bleu cyan. Caractéristique de la magie du squelette. « Pourquoi moi? » Pauvre Alex, il ne manquait plus que ça...

Tirant la chaise, le jeune garçon s'installe à ces côtés, avec un air consterné en le gratifiant d'un : « Pitié, tous mais pas ça. »

-De quoi ?

-Pas de blague pour les matheux !

-Hé hé, ok ok gamin. Bon, on commence, gamin ? Et Alex ouvrit donc son livre de maths, résolut à faire enfin son devoir maison. Cependant, il ne se doutait pas que son ignoble frangin allait prendre un malin plaisir à lui faire payer son attente.

Comme vous l'aurez compris, le pauvre gamin qu'est Alexandre, comme bon nombre de petits français,n'est pas spécialement réceptif à cette matière où règne logique et rationalisme dans des danses endiablées de chiffres, se mélangeant allègrement aux lettres et autres symboles occultes,agrémentant cette valse langoureuse du supplice. On pourrait même dire que les mathématiques lui donnent des boutons, au sens littéral du terme. Le rejeton, stressé à l'extrême par la discipline, se gratte frénétiquement dès qu'on ose ne serait-ce qu'aborder une quelconque notion de calcul. Imaginez la scène devant la boulangère,quand celle-ci lui rend la monnaie en petites pièces...

Ce qui n'avait pas manqué d'échapper au squelette -fin physicien qu'il est- qui l'avait immédiatement remarqué. Toute la semaine, le gosse s'était activé dans la réalisation de ses besognes vacancières d'écolier et ceux,dans toutes les autres matières, excepté les mathématiques. Et tel un bourreau, il s'attela à faire monter à l'échafaud le pauvre marmot.

-Hé gamin ?

-Hum ?

-Monsieur et Madame DeHunEgalZeroont une fille ? Comment s'appelle-t-elle ?

-J'ai peur de la réponse...

-Hélène Hé hé

-Heh ?

-Bah Hélène....

-Hélène...

Restant dubitatif, le temps qu'il comprenne la blague de son grand frère, ce dernier enchaîna : «Logarithme et Exponentiel sont au supermarché, ils arrivent à la caisse, qui règle la note ? »

-De qui ?

-Exponentiel, car logarithme ne paie rien...

Et voilà l'osseux qui s'esclaffe, laissant le pauvre Alex dans le plus profond désarroi.L'humour de mathématicien n'étant pas chose aisée, surtout pour les non-initiés, il ne put que le regarder avec un air consterné.Il n'y a rien à faire : Sans ne peut pas s'abstenir de faire des blagues, c'est dans sa nature. Le contraire aurait été nettement moins plaisant. Mais en attendant, les devoirs n'avait pas bougeait d'un iota. Pire encore, il n'avait toujours pas commencé qu'il se laissait déjà distraire. Pour son plus grand désespoir,levant les yeux au ciel dans l'attente que ce dernier lui vienne t-en aide qui tandis que son grand frère, s'esclaffait de plus belle à cette vison de piété L'heure, interminablement lente, se passa dans une graduation effroyable de blagues de plus en plus navrantes et vaseuses les unes que les autres... Notamment...

-Hé gamin ?

-Quoi encore...

-Quel est le comble du mathématicien ?

-Mais j'en sais rien moi !

-Aller, elle est simple celle-là...

- Je ne sais pas, avoir perdu sa calculatrice ?

-Nope, hé hé...

-Son compas ?... Sa règle ?... Son équerre ?

-Nope, nope et nope hé hé...

-Ok je donne ma langue au chat.

-Au squelette tu veux dire !

-Ça revient au même !

- Et la réponse est... - tout en tapant sur la table avec un air solennel pour mimer un roulement de tambour - ... s'endormir avec une inconnue et se réveiller avec des problèmes !

Et ce fut finalement un des besoins naturels de l'Homme, un appel de la nature des plus primaires, qui vain sonner le glas de ces abjects aberrations burlesques sans queux-ni-tête que Sans qualifiait, en permanence, de« chefs-d'œuvre humoristiques ».

-Je reviens, dit le jeune humain en se levant de sa chaise.

-T'vas ou ? On a même pas commencé ton eu... C'est comment que ça s'appelle c'truc déjà ?

-Un DM...

-Yep, Ton DM.

-Je reviens je te dis, t'as qu'à regarder un peu l'énoncé le temps que je revienne, vu que de toute façon j'y comprendrais rien...

-'K mais, tu vas ou ?

-Aux toilettes bordel !

-Toilette ? C'est quoi ça ?

-Attend... T'es sérieux la ?

-Non...

-Alors arrête de te...

-Je suis Sans...

Flanquant avec violence sa main sur son visage, Alex était de plus en plus consterné par la décadence de blagues de Sans ; et ce, malgré le fait qu'il les appréciait de plus en plus... Ce pendant, la façon que Sans avait de les lui sortir, continue de lui taper sur les nerfs. Ce dernier visiblement, prenait un malin plaisir à taquiner son petit frère,tout en pouffant de rire. Épuisé par cet humour déplorable et surtout pressé par son besoin naturel, le jeune garçon ne se sentit pas d'épiloguer d'avantage sur le sujet. La question fit tout de même son petit bonhomme de chemin dans le crane de Sans, « qu'est qu' c'est c'machin encore ? C' serait pas le... Oh... Je vois hé hé... ». Doté d'un esprit fantaisiste, ce dernier, rétorqua de façon *trublionne, gratifiant au passage l'intéressé d'un clin d'œil amusé : « Ça va gamin, j'comprends... T'vas faire Pi pi hé hé... » Avant de partir dans un fou rire incontrôlable.

(π= 3,14... pour ceux qu'auraient pas compris)

*Néologisme formé avec trublion, en soit une personne qui sème le trouble, qui dérange l'ordre par son comportement provocateur.

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Par le plus grand des hasards, c'est sur ce moment de latence profonde que choisie la plomberie de la maison pour sauter. Un bruit sourd métallique provenant de la chaufferie emporta avec lui la chaleur dont bénéficiaient jusqu'à présent les deux compères. Une panne de chauffage en plein hiver rimait avec calvaire pour nos deux locataires, qui ne prirent conscience du problème qu'au coucher du soleil.

-Trouve pas qu'il fait frisquet c'soir gamin ?

-Si, et pas qu'un peu ! Dit Alex en grelottant, lui qui était frileux comme ce n'est pas permis. Se retrouver sans chauffage, pour une durée incertaine, dans un hiver qui -si on écoute convenablement miss météo- s'annonce vigoureusement froid.

-Y a plus d'chauffage...

-Il y a eu une panne de courant cette après-midi ou quoi ?! Paniqua Alex en tâtonnant le mur pour trouver l'interrupteur. La maison était belle et bien plongéedans l'obscurité, seule la lumière émise par les réverbères parvenait faiblement à éclairer le couloir.

-Y a encore d'la lumière gamin...Soupira le squelette tout en allumant le couloir. Il faut l'avouer, c'est la première fois qu'il a l'occasion de voir un humain terrorisé par la simple absence de lumière, en se ridiculisant de la sorte. Quant à Alex, il avait définitivement réussi à blaser notre squelette, bien que amusé de la situation...R'lève toi gamin, y à pas d'monstre...

-Mise à par toi...Siffla l'intéressé toujours à quatre pattes au sol. Honteux, il se releva tout penaud en feignant un rire gêné. Il est vrai quel'obscurité fait resurgir nos pires craintes... Mais de là à se rouler par terre comme un pleutre, faudrait pas pousser mémé dans les orties !

-Il reste quand même le problème du chauffage...

-Y a pas d'problème gamin, y a qu'des professeurs hé hé

-Jamais tu vas t'arrêter, hein?

-Nope~

-C't-t-te nuit on va s'les g-g-'ler...

-On f'ra comme au camp.

-C'-c'est a-à dire ?

-On dormira ensemble he he...

-Genre... dans mon lit ?

-Yep...

-Vu que je n'ai pas envie de mourir de froid...

La chose fut entendu, Sans qui créchait jusqu'à présent dans le salon, dormirait dorénavant avec son frère. Du moins, jusqu'à ce que le plombier qu'Alex appellerait le lendemain daigne se déranger pendant les vacances de noël- qui approche à grand pas- ; et pourrait ainsi, l'embêter de jour comme de nuit. « avec ses blague acerbes ». Quant à ce qu'il advint des fameux devoirs de maths, ça, c'est une autre histoire.

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A l'heure du couché, Sans ne put s'empêcher de relancer la conversation.

-Hé gamin...

-J'essaie de dormir Sans...laisse-moi...

-Quel est le comble du mathématicien ?

-Bone question...

-Tiens, tu r'prends mes blagues toi maintenant ?

-Tu déteins sur moi à force...

-J'en suis fier, p'tit. En réalité, il était surtout fier du môme, mais garda ça pour lui.

-Et donc, la réponse c'est ?

-Tu donnes ta langue au squelette?

-Ouais... « J'ai surtout envie de pioncer ! »Maugréa Alexandre en son fort-intérieur.

-S'endormir avec une inconnue et se réveiller avec des problèmes hé hé hé hé

-Mais t'avais pas dit tout-à l'heure qu'il n'y avait pas de problèmes mais que des solutions ?

Des ronflements lui parvinrent pour toute réponse...

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Note d'auteur:

Hey! Pardon pour le retard, j'pensais l'avoir posté vendredi soir...

Bon... Voila la partie 2, ou les dialogues ont été d'un casse tête... Tous comme certains jeu de mots caché dans le texte. Allé, petit jeu: Combien y à t-ils de jeux de mots en tous ? (Je ferais un p'tit dessin au gagnant ^^) 

En tous cas, j'espère que le chapitre 8 vous aura plus, on se retrouve dans un petit bout de temps:

- Raison numéro 1, j'aimerais profiter de ma semaine restante de vacance...

-Raison numéro 2, si je poste la suite dans une semaine, je perdrais mon chapitre d'avance si durement gagné au prix du sang et des larmes de souffrance versées au combat ! 

Wait... depuis quand écrire s'apparente à un combat ? Cherchez pas... C'EST LE COMBAT DE LA VIE !!!! 

VOILA !

( Mon dieu... c'qui faut pas lire dès fois....-_-;)