Frisk regarde sagement Dora l'Exploratrice à la télé. Il y a des moments qui la font rire ainsi que d'autres qui l'inquiètent. Il était bientôt neuf heures, l'heure à laquelle elle va se coucher.

Elle a bientôt dix ans et elle vit à Buttercup Valley. Son anniver-saire est dans deux jours, très tôt le matin. Elle y pensa et fût instantanément dérivée de ses pensées par les neufs coups de cloche qui indiquèrent l'heure. Elle éteint la télé rapidement et cours vers sa chambre. Elle s'arrête nettement devant la porte qui était fermée et fait un demi tour pour être face-à-face à la porte de la chambre de sa mère. Elle murmure quelque-chose et colle son oreille à la porte.

Mère de Frisk: *Kof* O-oui? *Kof* Fr- Fris.........

Frisk ouvre légèrement la porte et elle voit sa mère les yeux grands ouverts gisante sur son lit double. Sur la table de nuit à côté d'elle, il y a des médicaments, du sirop et des broncodilatateurs. Sur là table de nuit du côté inoccupé, il y a un cadre avec une photo d'un homme avec Frisk plus jeune et la mère qui était jadis en pleine forme. La poitrine de la mère a pour habitude de bouger rapidement. Mais à ce moment là, le torse ne bouge pas d'un poil.

Frisk courra aussitôt vers sa mère et commence par vérifier si elle réspire. Elle ne respire pas. Elle colle son oreille à la poitrine de sa mère. Pas de battements de cœur. Frisk prends le téléphone de sa mère et appelle les urgences.

Frisk: Al-lô? M-ma mmmaman baa ellllle a perdue connnnnnnnnnnnnnnaissance...

Urgences: Ah! Bon ben est-ce que tu connais ton adresse petit...e?

Frisk: 4d Rue Tartinelle, Buttercup Valley.

Sa voix tremble beaucoup et elle pleure énormément. Elle panique, elle panique...

Urgences: Ne t'inquiète pas on viens OK? Ta maman va sans doute s'en sortir OK? Pleure pas, shhh...

Frisk ne croyait pas à ces paroles réconfortantes. Pas un chouillard. Elle savait que le cerveau peut rester trois minutes environ sans oxigène, mais les ambulances arriveront dans 27 minutes. Sa mère est morte. Elle va finir à l'orphelinat, comme son demi-frère. Elle va pleurer. Elle va devenir folle, si elle ne l'est pas déjà. À cette pensée, elle courra dans sa chambre à grande vitesse et fit claquer les deux portes ouvertes derrière elle. Elle brisa sa fenêtre en mille milliards de morceau, et s'en alla rapidement. Elle courait en pleurant fortement, sans aucun mot. Les seuls bruits qui venaient d'elle étaient ses pas et ses gémissements.

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   Frisk, arrivée au sommet de Mt.Ebbott, marcha calmement pendant que le soleil pointa timidement le bout du nez. Elle avait une si belle vue sur le village! Aucune des lumières est allumée, sauf une petite maison au briques jaunes sur les murs du jardin, la maison de Frisk. La maison qui lui fit désormais de la peine. Frisk regarda le soleil à l'horizon qui montrait déjà son quart, se levant derrière le village. Tous les mois, à la place Sunrise, se réunit le village avec le maire au centre pour célébrer la fameuse "fête du Soleil" ou "fête de la lumière", mais la façon dont on l'appelle le plus souvent est "Fête de Suna". Pourquoi Suna, me direz-vous? Eh bien, dans la religion Deltaïenne, Suna est l'ange du Soleil. Elle a deux sœurs, Luna et Staria. Luna étant l'ange de la Lune, et Staria l'ange des Étoiles. La famille de Frisk est athéïste, mais participe quand même à cette fête par tradition. Frisk adore cette fête, et le matin qu'elle voit doucement venir commence le jour où se déroule la fête. Frisk ne regrette pas; elle va partir de toute façon. Elle pense de la façon dont elle va s'en aller. Elle se retourna et regarda le grand trou derrière elle. Elle en observa le fond et constata qu'elle ne le vit pas. Le fond était couvert d'une brume noire, celle de l'obscurité. Pas celle qui la suit partout, qui la traite de tous les noms. Celle qui nous a bien fait peur, la nuit, et qui le fait toujours des fois, celle qui nous fait nous cogner quand on va au toilettes ou à la cuisine. Celle de laquelle peut surgir un monstre ou un tueur à n'importe quel moment, d'après Frisk. Frisk, en observant le fond, se dit que, peut-être, avait elle une chance quelconque d'accomplir son but? De partir et faire les gens construire un monde meilleur sans elle? Sans sa... Stupidité? Son égoïsme? Sa culpabilité? Ses actes irréparables? Ses erreurs inpardonables? Son air dépréssof et suicidaire? Sans le fait qu'elle soit "différente"?