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Highlight (OS d'Anya Kristen)

(deuxième OS d'Anya Kristen que celle-ci m'a demandé de publier là car en rapport avec notre headcanon crossover, elle l'a intitulé "Highlight")

(pour ceux qui se demandent, chez nous les vocaloids sont des anarchistes un peu yakuza sur les bords et totalement déjantés, et ils entraînent leurs potes non-vocas dans leurs conneries, et ils ont tous des maquillages et tenues anarchistes assez inspiré du look qu'ils ont dans la chanson "Matryoshkas", qu'il faudrait que j'essaye de reproduire sur Kisekae)

Putain, il caille sa mère ! En même temps, c'est assez normal quand on est perché sur un foutu toit à, genre, 50 mètres du sol. Je donne un coup de pied, envoie quelques cailloux se faire la malle dans le vide. Je les regarde tomber, me demande si un abruti va les recevoir sur la tête.

Il est 2h du matin. En-dessous, la ville illuminée qui envoie ses panaches de pollution, clairement pas prête pour ce qui va se passer cette nuit. Au-dessus, le ciel plein d'étoile, avec une lune absolument magnifique. Je la regarde une seconde, comme si elle pouvait m'apporter un instant de douceur dans cette expectative.

Des lampes torches s'allument bientôt au fils des toits voisins. L'une d'elle est braquée droit sur mes yeux, je grogne et insulte copieusement mon crétin de blondinet de frangin, qui me tire la langue, espiègle. Sale gosse, va. La radio à ma ceinture grésille depuis dieu sait combien de temps, ça s'envoie des messages, ça s'insulte, ça se balance des blagues. Bref, ça s'impatiente de commencer la fête.

Je rajuste mon sac d'un geste machinal de l'épaule. Un peu derrière moi, deux zozos font pareil. Je sens la main de Fukase qui cherche à se glisser sinueusement sur mon épaule, je le dégage de ma tête, habituée à ses taquineries.

Il pouffe, cet abruti. Et moi je souris comme une conne, me demandant encore pourquoi j'aime un psychopathe pareil.

J'ai une énième fois la réponse quand la radio grésille une nouvelle fois et que la charmante voix de popstar de notre chef, Miku, aka Princess, se fait entendre.

- Plus que 5 minutes.

Mon corps se tend. J'ai presque envie de détacher le grapin qui me retient pour me jeter dans le vide, sans attaches, libre. J'ai jamais eu peur de jouer avec la mort. Mais j'suis pas folle à ce point. Enfin... sait-on jamais. Il parait que 2 3 l'ont déjà faits. On leur en a jamais voulu et, à la fin de chaque mission, on boit toujours à leur santé, on pense à eux, on les oubliera jamais.

Je ferme les yeux une seconde, profite du vent qui me fouette le visage, accompagné d'un peu de la puanteur de la ville. J'aime cet endroit, j'aime ces moments. Ceux ou toute la famille se lance et ou on fout le bordel, on s'amuse, on met de la couleur, on envoie la musique et on chante. Les gens se plaignent des dégradations, même si on a techniquement jamais rien cassé. Parfois, on se contente juste de botter le cul à certains connards qui font des trucs un peu trop immoraux à notre goût, on leur fait passer l'envie de recommencer et on les livre à la police, limite avec un papier cadeau avec. On tague, on fait du show, on est des bêtes de scène, pas des terroristes. Enfin bon, ça, c'est pas forcément le point de vue de tout le monde mais on s'en fout, c'est notre famille.

Plus que 3 minutes.

Je me tourne vers mes deux camarades pour checker leur maquillage. C'est pas bien fameux, juste on se grime avec de la peinture facilement retirable, histoire de se donner un genre de marque de fabrique, c'est plus fun quand on se voit sur les réseaux sociaux. Tient, moi par exemple, j'ai un masque de panda. Fukase a une illusion de traits creusés par la folie et du noir autour des yeux, renforçant à plus 1000 son air flippant. Shadow a pas grand-chose lui (la fourrure c'est chiant à nettoyer parait-il) alors on s'est arrangé pour lui donner un air de mec qui apporte l'apocalypse sur son passage (enfin, plus que d'habitude). Bon, il a quand-même accepté le rouge pétant, c'est déjà pas mal. Et le pire c'est qu'il en est au final pas mécontent le bougre !

Ok, on est prêts ! Plus qu'à attendre...

- MATRYOSHKAS !

A cet injonction, on se met tous au garde à vous, le regard tourné vers le building le plus au centre de nos position. Princess et son équipe sont invisible, mais ça va pas durer

- Un petit rappel des règles. Chantez, dansez, peignez, bougez, courez partout, faites durer le spectacle. Calmez les ardeurs, défendez-vous si on vous attaques, mais à moins que ça ne soit absolument justifiable, ne provoquez pas d'esclandre. C'est toujours mieux de laisser les autres taper en premier. Ne vous faites pas attraper, mais surtout, éclatez-vous. Cette soirée sera la nôtre, personne ne doit l'oublier. Kalinka !

- Malinka ! je répond à l'unisson avec les 2 à mes côtés, plus, je le devine dans la radio, tous les autres. Et autant dire que ça fait un paquet de monde.

- Et maintenant, que la fête commence !

Un projecteur s'allume au loin, éclairant la silhouette de Princess ainsi que celle de celui qu'elle a baptisé Blue Tornado. Et quand Princess décide de ton nom de code, tu discutes pas. Les deux s'inclinent de manière carrément crâneuse avant de se jeter dans le vide, suivi par le reste de la bande ainsi qu'une musique tonitruante, gracieuseté de l'équipe chargée de hacker les hauts parleurs.

- à L'ASSAAAAUUUUUUUUUUUT !!!

Putain, quel bonheur ! Je sens le grappin me cisailler la taille mais je m'en fous, j'adore cette sensation et je laisse un hurlement de fangirl me déchirer la gorge. Mon estomac fait des saltos et j'ai des fourmis partout, le sol se rapproche dangereusement vite mais je sais que je ne vais pas m'éclater. J'appuie sur une petite poignée attachée à mon sac et la chute ralentit, me permettant de me poser avec classe sur le trottoir, ou je prends une pose badass. On détache nos grappins, d'autres potes nous les renverrons si jamais il y a une couille dans la soupe mizo. Shadow nous salut avec un sourire narquois avant de disparaitre, courant déjà dans les rues et laissant des traces de peinture rouge et noire sur les murs. Pff, nan mais quel crâneur celui-là, j'vous jure.

Je laisse Fukase me prendre la main et j'ai aussitôt l'impression qu'on est, genre, un esprit pour deux corps. C'est ultra chelou à expliquer, mais c'est Fukase, cherchez pas. On se sourit comme des fous et on sort nos bombes de peinture, on prend la fuite car les gens commencent à s'énerver. Certains courent, d'autres veulent jouer les héros, mais on connait les combines. Pour nous, c'est une boîte de nuit en plein air et à bien plus grande échelle. C'est parti pour durer jusqu'à 6 voir 7h du matin, si tout va bien.

La musique est assourdissante, les balances sont juste parfaites, faudra que je pense à féliciter la technique quand on aura fini. Je me marre à plusieurs reprises parce que j'entends souvent des chansons à moi, genre Machine Gun, Monster ou même Ladylike, ma dernière en date. J'adore la pop et l'électro, je trouve que ça colle à merveille avec cette ambiance de ville bordélique.

Je reste avec Fukase la plupart du temps, on est assez doué tous les deux. On peint plusieurs figures plus ou moins abstraites, on écrit des messages, parfois on communique littéralement sur les murs. A un moment, alors qu'il s'arrête et qu'il y a un petit groupe de gens pas loin, il prend sa bombe de rouge et écrit un gros « je t'aime » sur le mur, comme ça, pépouse. Je suis un peu (beaucoup) choquée, lui qui a d'habitude autant de capacité émotionnelle qu'un caillou. Et cet enfoiré finit de me surprendre en me chopant par mon col pour m'embrasser.

Le temps s'arrête un instant alors que le décor change brièvement autour de moi, il m'a emmené dans sa tête et je voie son monde mental d'habitude si triste et lugubre s'illuminer un peu. Les murs de cet espèce d'hôpital morbide ont commencé à tomber, laissant voir une sorte de terre à la Alice aux pays des merveilles. Il pouffe et je grimace, bah bien sûr, il peut voir à quoi je pense ce con.

On reviens dans la réalité et on repart dans notre course, ignorant royalement les gens autour de nous, ceux qui gueulent et ceux qui prennent des photos. On croise d'autres potes, on échange, on s'amuse, on grimpe parfois sur les murs et on prend des photos, on ne fatigue pas, le clou du spectacle n'est pas encore arrivé.

On finit par se rassembler au niveau de la place central, je crois qu'il est pas loin de 5h. Y'a des policiers, ou d'autres zozos du style, qui cherchent à nous faire virer, mais on sait comment investir les lieux. On commence à apporter le matos, on prend ce qu'on a sous la main pour créer une scène de fortune digne de notre réputation. Après, on chante et on danse ou on veut, mais c'est toujours le pied d'avoir un point central ou tout le monde peut nous voir. Et vu ce que réserve Princess, ça promet d'être grandiose.

On finit par allumer les projos tandis que la miss saute depuis un muret, son homme et un de nos frères à ses côtés. La team blue, qu'on les appelle. Ils se mettent en place, saluent, puis Kaito, aka Judgeman, siffle en direction de la régie, toujours sur les toits.

Miku sautille, va à droite et à gauche, fait des pirouettes, on se demande même si la chanson n'est pas en playback tellement elle gère sa voix avec toute ces cabrioles. Nous, on s'en fout, on danse, on s'éclate, on écrit des messages au sol et sur les murs, des messages d'amour, de paix et de joie.

Ouais, on est peace and love. Les gens le comprennent pas forcément, mais tout ce qu'on veut, c'est pouvoir vivre tranquilles, libre de tous nos problèmes. Et si on peut donner un peu de cette folie colorée aux gens, on le fera sans hésiter, jusqu'à la fin de nos jours.

C'est pour ça que sont là les Matryoshkas. Pour foutre le bordel et l'anarchie, botter des culs et se moquer parfois des gens, mais aussi et surtout, pour apporter un peu de bonheur et permettre aux gens d'oublier un tant soit peu leurs problèmes.

Nous, on brise les barrières, libres.

Comme si les nuages gris du quotidien étaient loin derrière, le temps d'une nuit.

On est comme des diamants dans les étoiles, on brille dans la nuit noir et on illumine le monde de notre folie.

Et on fait le show. Jusqu'à la fin, jusqu'au point culminant, the highlight, comme on dit.

(et voilà la chanson matryoshkas, juste parce que je l'a trouve génial cette chanson :3 :

https://youtu.be/kW8klw8-dXY

brefouille, à plus !)

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