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Chapitre 9 {Partie 2}

Voilà la deuxième partie de ce neuvième chapître, bonne lecture
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Petit résumé du chapitre précédent

Mais pile au moment où je pensais que Kuroko allait perdre, nous avons tous entendu une voix qui semblait perturber Kuroko, personnellement je ne le connais pas, mais moi aussi j'en avais marre, marre de le voir comme ça, alors je me lève sous les regards surpris de l'équipe de Yosen après avoir prononcé un petit juron et m'apprête à crier...

Misaki : Tu a déjà oublié notre promesse ? Bats toi à fond Kuro ! Je t'en prie ! Donne tout ce que tu a !

Et voilà... c'est fait... je viens de révéler à tout le monde, même à la génération miracle tout entière que je suis de retour et j'ai retrouvé la mémoire. Partout dans les gradins, j'entends des "Elle est revenue ? C'est génial !" ou encore des Qu'est-ce qui lui prends ?"

Je m'assieds, gênée d'être le centre de l'attention et baisse la tête, mais mes encouragements ne sont pas restés vains. Bien vite, les membres de la génération miracle finissent par suivre mon exemple et celui de ce garçon que je ne connaissait pas. Ça a commencé par Aomine, suivi par Kise, Midorima et (ou pas) Atsu. Je reporte mon regard qui, jusque-là, était rivé sur mes amis de la génération miracle, sur Kuroko. Il regarde d'abord son ami, avant de me regarder. Il essuie ses larmes d'un geste et se reconcentre après des encouragements venant du public tout entier.
Avant de se tourner vers son équipe, Kuroko lève son poing en l'air, le regard toujours rivé sur moi, je lui souris, inutile de faire semblant maintenant...

{Ellipse jusqu'à la fin du match}

Après le retournement de situation que j'ai vu, je suis plus que surprise. Quand j'étais coach/manager à Taino, je m'eyqis renseignée pour en apprendre plus sur la "zone". Je savais, en outre, qu'il en existait une autre, mais d'un côté, je n'étais pas surprise... Le fait que Kuroko soit le fameux "gardien" de cette porte menant à la véritable zone ne m'inspire que du respect envers lui.

À la fin du match, je n'ai pu qu'intensifier le grand sourire qui orne mon visage.
Seirin a gagné. Kuro a tenu sa promesse et a battu toute la génération miracle un par un...

Comme une enfant, je me mets à sauter partout, la situation est assez comique, ou pas, pour les membres de Yosen qui nous regardent d'un œil amusé : Moi qui saute de joie. Atsu qui essaie tant bien que mal de me calmer en tentant d'attraper ma taille et Himuro, qui doit aussi calmer Atsu. En effet le géant est plutôt énervé et jaloux que j'accorde plus d'importance à Kuroko qu'à lui. Mais bon, je le laisse savourer sa victoire avec son équipe, j'aurais tout le temps plus tard...

{Quelques jours après la victoire de Seirin à la Winter Cup}

Je suis dans l'appartement d'Himuro, avec Atsu et Himuro. Il faut avouer qu'on s'ennuie un peu depuis que la Winter Cup est finie, on a fait les magasins, quand je dis magasin, je parle des pâtisseries, cafés, etc... Enfin bref... tout ces magasins en rapport avec la nourriture...

Alors que je sors de la cuisine après avoir mis les pâtisseries au frais, je vois Murasakibara au téléphone. Dès qu'il me voit m'approcher de lui, il m'embrasse tendrement avant de reporter toute son attention sur la discussion. Je prends place à côté d'Himuro qui me regarde en souriant, on se dit bonjour (politesse avant tout) et je regarde mon géant.

Misaki : Il parle à qui ?

Himuro : À... Momoi je crois... elle l'invite à l'anniversaire de Kuroko.

Misaki : Ah oui c'est vrai que c'est bientôt l'anniversaire de Kuroko! J'ai failli oublier...

Je me tape le front du plat de la main avant de voir Atsu poser sa tête sur la table, il semble déçu et triste, je pose ma main sur la sienne.

Misaki : Qu'est ce qui se passe Atsu ?

Murasakibara : Il parle d'une voix lente et triste, comme si on lui avait dit qu'il n'avait plus le droit de manger de chips ou de bonbons. Momoi m'a décrit un si bon gâteau pour l'anniversaire de Kuroko... mais comme c'est elle qui fait la cuisine... je veux pas y aller... alors...

Ah c'est juste pour ça ? Et moi qui pensais que c'était plutôt grave. Avec Himuro on se regarde avant de rire devant Murasakibara qui, en passant, a l'air au bout de sa vie. J'essuie une petite larme et m'apprête à lui répondre quand mon téléphone sonne, je le prends et m'excuse auprès des garçons avant d'aller sur le balcon pour répondre.

Misaki : Allô ?

La personne à l'autre bout du fil me surprend tellement que j'ai failli faire tomber mon téléphone.

Akashi : Salut Misaki, comment ça va ?

Misaki : Seiju ? Bah ça alors quelle surprise, je n'aurais jamais imaginé que tu puisses m'appeler... je vais bien et toi ?

Akashi : Il rit doucement. Je vais bien je te remercie, écoute... j'aimerais m'excuser pour mon comportement pendant la Winter Cup...

Misaki : Je souris, même s'il ne peut pas me voir. Je ne t'en veux pas... à vrai dire... j'étais assez surprise, bien que tu me faisais peur à m'approcher comme un psychopathe, il faut dire que j'ai eu aussi ma part de stress.

Akashi : Oh je vois... tu veux en parler ?

Je lui réponds positivement et lui explique pour les lettres de menaces, il me répond la même chose que tout le monde "Va en parler à quelqu'un ou porter plainte pour harcèlement..." Je soupire et on se remet à parler d'autre chose.

Misaki : Hum... sinon... sans vouloir être méchante... il y a une raison particulière pour laquelle tu m'appelles ?

Akashi : Hm ? Ah oui, j'aimerais savoir si toi et Atsushi vous aimeriez faire un match amical, je sais que vous êtes assez éloignés mais je tenais à vous demander.

Misaki : Ça me ferais plaisir, je vais prévenir la coach et...-

Akashi : Pas la peine, je l'ai déjà prévenue et elle est d'accord.

Misaki : Haha tu prévois toujours tout Seiju, bon je me charge de dire à mes chers camarades qu'on a un match amical avec Rakuzan alors, à plus et prends bien soin de toi.

Akashi : Je le ferais, prends bien soin de toi aussi.

Et il raccroche, je reviens et explique aux garçons la situation. On est donc repartis pour Tokyo, on arrive au parc où j'allais souvent, d'ailleurs ça me rend nostalgique. Seiju nous a dit d'aller sur le terrain de basket, pendant qu'Himuro nous a laissé pour aller voir Kagami.
Atsu a pris ma main et m'a fait passer par le côté avec le plus de végétation.

Misaki : C'est vraiment nécessaire de passer par là Atsu ?

Il ne me répond pas et nous arrivons au parc où, à ma grande surprise, se trouvent tous les membres de la génération miracle. Je ne comprends pas, puis, me souvenant de ce jour spécial, je me mets à sourire.

Misaki : Salut les gars... et toi aussi Momoi bien sûr.

Je serre tendrement ma meilleure amie dans mes bras. Puis, Kise vient lui aussi me faire un gros câlin, sous le regard meurtrier d'Atsu. Je donne une tape amicale à Aomine, qui me souris et enfin, pour taquiner mon cher fanatique des horoscopes, je lui fais un petit bisou sur la joue en rigolant. Il est rouge comme une tomate le pauvre, je me tourne vers Tetsu, ouvrant mes bras pour un câlin.

Misaki : Tient, joyeux anniversaire Kuroko ! Dis je en le regardant droit dans les yeux, je sors un petit paquet de ma poche et le lui tends.

Kuroko : Merci Misaki, tu n'aurais pas dû Il ouvre son cadeau et en sors un porte clés avec une fleur de vanille. Merci pour ce cadeau Misaki, je l'adore.

Je me gratte la nuque, gênée, puis, je me souviens que j'ai un autre cadeau à donner, mais pas à Kuro, je me tourne et m'avance vers la personne à qui je dois donner mon deuxième cadeau de la journée.

Misaki : Je m'avance timidement Seiju...? Je jouait avec mes doigts afin de calmer mon stress.

Akashi : Oui Misaki ?

Je ne lui réponds pas et me contente de lui faire un gros câlin, d'abord surpris mais ensuite en train de sourire, il me rends mon étreinte, j'en profite pour lui chuchoter.

Misaki : Bon retour parmi nous Seiju...

Akashi est un peu comme un frère que je n'ai jamais eu. Quand j'ai appris son changement de personnalité (après avoir retrouvé la mémoire bien sûr), j'étais tellement triste, mais maintenant ça va beaucoup mieux. Les garçons ont joué au basket toute la journée. Je suis si heureuse, revoir la génération miracle réunie à nouveau, ne serais ce que pour un match, ça me réchauffe le cœur. Je n'ai même pas remarqué que Momoi me regarde avec tendresse.

Momoi : Au final, on a eu ce qu'on voulais toutes les deux.

Misaki : Attends... toi aussi tu voulais qu'ils soient à nouveau ensemble comme avant ?

Momoi : Oui, ça me rends vraiment heureuse...

Je la prends gentiment dans mes bras, elle pleure de joie tandis que je me contente de lui caresser le dos. Je laisse moi aussi libre court à des larmes de joie.

Quand je m'écarte, on rigole avant de sécher nos larmes.
Le soir venu, Kuroko nous a tous emmenés chez Kagami afin de fêter son anniversaire, on a passé une bonne soirée.
Nous repartons, avec Atsu, main dans la main, après avoir souhaité une dernière fois un joyeux anniversaire à Kuroko. On se promène un peu, je regarde mon géant avec tendresse, même si je manque de tomber de temps en temps.
Le trajet se fait dans le silence, mais ce silence ne met pas mal à l'aise, il n'est pas oppressant non plus. Il est juste... bien. Une fois arrivés à l'hôtel où on séjourne, on se prépare donc pour notre fameux match amical avec Rakuzan.

{Deux semaines plus tard}

Cette fois-ci, c'est à mon tour de jouer des matchs, c'est la finale d'un championnat de handball qui se fait au Japon.
On s'est qualifié pour la finale. Nous sommes dans les vestiaires, en train de revoir notre stratégie pour nous assurer la victoire.

Dans les gradins, il y a tous les membres de la génération miracle avec leurs équipes respectives et certains de nos amis. En arrivant sur le terrain, on est acclamés par le public. J'ai un grand sourire sur le visage, heureuse de faire enfin mes preuves au handball. Mais en voyant l'équipe adverse, ou plus précisément l'un de leur membre, je me mets à trembler, et même à reculer. Cette personne m'a vu et s'avance d'une démarche assurée et d'un visage confiant et moqueur dans ma direction.

Misaki : T-Toi...?

??? : Ça faisait longtemps n'est ce pas Misaki ? Tu te souviens de moi au moins ?

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Et voilà pour ce neuvième chapître, j'espère qu'il vous a plu...

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