Partie III
À travers le hublot immense de la salle où était maintenu « captif » le Chancelier, la bataille faisait rage ; violence inouïe dans un silence absolu. Obi-Wan tenta de chasser d'un mouvement agacé une pensée de son esprit, qui revint pourtant à l'assaut. Et dire que la Galaxie entière est en train de croire à toute cette mascarade... C'est désolant. La simple présence de Dark Sidious dans la pièce suffisait à embraser sa haine, qu'il parvenait tant bien que mal à museler. Anakin à ses côtés se précipita à la rencontre du « prisonnier » dont ils avaient le devoir de secourir – au plus grand désespoir d'Obi-Wan.
« Chancelier, le salua-t-il néanmoins, se forçant même à s'incliner avec déférence.
– Vous allez bien ? s'enquit son ancien Padawan avec une réelle inquiétude.
– Le Comte Dooku. »
Le regard froid de Palpatine fixait un point derrière les deux Jedi, et ils se retournèrent alors vers le Seigneur Sith qui venait effectivement de faire son apparition dans la pièce. Celui qui combinait les titres de Maître Jedi et d'Apprenti Sith regarda son mentor en réprimant une grimace. Lui qui espérait s'en sortir sans devoir une nouvelle fois affronter Dooku, voilà qu'il allait devoir s'y résoudre, qui plus est devant les yeux de celui qui ne devait se douter de rien. Son Maître lui avait expliqué longuement que non, ils ne pouvaient pas profiter que Sidious ne se doutât de rien pour l'abattre, qu'ils devaient attendre qu'il eût renversé la République pour en finir pour de bon avec lui, et mettre au pouvoir les Séparatistes, et qu'il était donc crucial qu'il accomplît la mission octroyée par le Conseil. Obi-Wan avait un mauvais pressentiment, et il haïssait ça. Il glissa alors à son ancien Padawan, qui avait réussi les Épreuves avec brio peu de temps après le début de la guerre des Clones, sans que cela ne les eût séparés le moins du monde :
« Cette fois, on fait ça ensemble.
– J'allais le dire.
– Vous ne faites pas le poids, c'est un Seigneur Sith, voulut les avertir le Chancelier derrière eux, ce qui eut le don d'agacer un peu plus un Obi-Wan déjà bien sur les nerfs.
– Chancelier Palpatine, les Seigneurs Sith sont notre spécialité ! » répliqua-t-il alors d'un ton qu'il voulait léger et plaisantin, mais qui reflétait en réalité sa patience rudement mise à l'épreuve par la présence de son ennemi.
Le Comte Dooku s'avança calmement vers eux et brandit son sabre qui illumina les environs de sa douce lueur rouge, sa garde aussi parfaite qu'à l'accoutumée, un bras dans le dos et l'autre comme un prolongement parfait de son corps. Obi-Wan ressentit une réelle bouffée d'admiration pour l'homme qui avait bien voulu croire en son potentiel et lui apprendre à le développer pleinement. Il avait eu maintes fois l'occasion de croiser le fer avec son Maître, et chaque combat avait été un gouffre sans fin d'apprentissage, où la défaite n'en était jamais réellement une tant elle lui permettait de toujours pousser plus loin sa propre habilité au sabre laser. Mais dans cette pièce, alors qu'une flopée d'imprévus pouvait à tout moment faire tourner la rencontre au cauchemar, le Sith n'était pas serein. Dans un même souffle, leur alchimie rendue parfaite par les nombreuses missions effectuées ensemble, Obi-Wan et Anakin s'élancèrent sur le Seigneur Sith. Une danse nouvelle débuta alors, où les mouvements de chacun des trois protagonistes formaient une chorégraphie mortelle. Au milieu des deux attaquants, le Comte Dooku effectuait un solo d'une élégance parfaite. Obi-Wan se glissait dans ce ballet avec l'assurance de celui qui connaît déjà les pas ; chacun de ses coups étaient habillement écartés par son adversaire, sans pour autant laisser la place au doute dans l'esprit des autres quant à son implication dans le combat. Il brillait dans les yeux de son Maître une lueur qu'Obi-Wan n'aurait su définir, et cela l'inquiétait. Un habile coup de pied en plein dans l'aine l'envoya valser un peu plus loin, faisant payer d'un grognement douloureux son inattention. Anakin affrontait alors seul le Sith, et son ancien mentor s'empressa de réduire la distance qui les séparait pour venir lui porter assistance. Pour être parfaitement honnête, il s'inquiétait plus pour son Maître que pour son ancien Padawan ; il savait que le premier faisait tout pour éviter le moindre coup mortel, tandis que le second n'avait pas cette retenue. Mais alors que Dooku s'était débarrassé provisoirement d'Anakin en le projetant à son tour plus loin, Obi-Wan ressentit autour de sa gorge une pression étouffante. Lueur de panique dans son regard, incompréhension. Détermination inquiétante dans celui de son Maître, et un sourire à la fois triste et joyeux, comme un adieu. Sa conscience vacillait, il se sentit à peine partir, projeté au loin par la Force. Un choc, une chute, et tout devint noir.
*
La puissance du Côté Obscur circule dans ses veines alors qu'il repousse un Anakin dont la colère a été décuplée par l'état de son Maître. Rage brute et indomptée que le Sith n'a pourtant aucun mal à maîtriser. Un coup d'œil à Obi-Wan, consultation de la Force pour s'assurer qu'il va bien. Pourra-t-il seulement comprendre, pourra-t-il lui pardonner ? Sourire tendresse, intérieur. Lorsque Qui-Gon avait choisi un tout jeune Kenobi comme Padawan, quelques vingt années plus tôt, il était loin de se douter qu'il deviendrait par la suite le sien... Dooku n'a pourtant jamais regretté sa décision, Obi-Wan est en passe de devenir un bien meilleur Sith que lui n'a jamais rêvé d'être. Mais pour cela il a besoin de se libérer des chaînes de son apprentissage, de trouver son envol. Il regrette seulement de ne pas pouvoir y assister. Comprendra-t-il les raisons de son sacrifice, et les conséquences qu'il entraînera pour lui et pour leur Cause ? Ou bien lui en voudra-t-il éternellement ? La lame bleue s'approche de son visage, il la repousse comme on chasse une mouche. Sans un effort. Pensées tournées vers l'Apprenti qui a sans aucun doute bien plus changé sa vie qu'il n'a influencé la sienne. Reconnaissance du Maître. Abandon.
La mouche bleue revient, traverse ses bras à hauteur des poignets ; la douleur est repoussée par la Force, calme et sérénité. Son fidèle sabre se retrouve alors contre sa gorge, retourné contre son propriétaire. La voix grésillante de son « Maître », pleine d'arrogance et de certitude de victoire. Hésitation d'Anakin, regard détresse. Ainsi Obi-Wan avait raison, Sidious désire bel et bien faire de l'Élu son prochain Apprenti. Le Sith regarde l'homme qu'il hait et dont il a profité des enseignements pour fomenter sa chute. « Tu ne le sais pas encore, mais tu es fini. Profite du temps qu'il te reste, du peu de pouvoir que tu as encore, tant que tu peux. Parce que bientôt, tu seras dans la même position, et tu te demanderas ce que tu as loupé, à quel moment ton si parfait plan a échoué. Et tu comprendras que nous sommes prêts depuis bien longtemps, que tu n'avais aucune chance. Tu comprendras que tu avais déjà perdu, avant même d'avoir commencé. » Plénitude.
Sabre rouge, sabre bleu, viennent trancher la gorge de Seigneur Sith. Envol.
*
Obi-Wan déambulait dans l'épave du vaisseau, l'esprit recouvert des mêmes cendres que celles qui témoignaient de l'incendie qu'avait provoqué leur brusque entrée dans l'atmosphère. Le ciel se mourrait au-dehors, orange feu et rouge sang, comme témoin de tout celui qui avait coulé un peu plus tôt. Une phrase résonnait dans sa tête, qui se résumait d'ailleurs à un seul mot, lourd de conséquences et d'une froideur absolue ; celle qui avait figé son cœur dans un étau brisé.
« Dooku ?
– Mort. »
Il lui avait fallu attendre leur retour sur Coruscant pour comprendre ce qui avait bien pu pousser Anakin à abattre de sang-froid leur ennemi, plutôt que de le livrer à la République. Bien qu'au fond de lui, il en soupçonnait déjà la raison ; Sidious trouvait en Anakin l'espoir d'un Apprenti plus jeune, plus prometteur, plus docile, et avait profité de la fragilité de celui-ci et d'un moment de doute pour le pousser à se débarrasser de lui-même de celui qu'il remplacerait indéniablement. Obi-Wan veillait sur son ancien Padawan avec le regard inquiet de l'aîné, avec la crainte de le voir se détourner de lui. Anakin n'était pas prêt à le rejoindre, ou bien lui-même n'était pas prêt à ce qu'Anakin le rejoignît ; mais Sidious veillait, ombre menaçante sur les pas de son presque frère, et le Maître Jedi craignait plus que tout qu'il ne le fît basculer avant lui. Pourrait-il alors seulement faire le choix de leur Cause, au détriment de tout ce que cela impliquait ? Pourrait-il tuer Anakin ? La réponse lui semblait pourtant évidente, et lui glaçait le sang. Il ne pourrait jamais, pas même au nom de son Maître. Mais foutre en l'air quinze années de préparation de manigances dans l'ombre ? Et pourquoi ? Par amour ? Dooku pourrait-il seulement lui pardonner ? Dooku. Ainsi, le Seigneur Sith avait planifié jusqu'à sa mort. Au nom de quoi ? Pour me donner l'élan nécessaire pour achever le Plan, en eut la certitude Obi-Wan. Le cœur rongé de part et d'autre, le Sith pénétra dans la pièce où il avait perdu connaissance un peu plus tôt. Regard furtif vers le cadavre, pour ne pas s'imprégner trop longtemps de cette vision douloureuse. Cette lueur dans le regard de son Maître était donc bien un adieu, celui qui sait qu'il doit se contenter d'un silence, d'une chose pas réellement dite, et qui pèsera longtemps dans l'air, au revoir inachevé. Cette lueur était également un passage de flambeau, une confiance absolue jusque dans l'éternité de l'oubli. Le lieu sembla alors se charger d'obscurité, et la Force envahit Obi-Wan sans même qu'il ne l'appela. Aucune cérémonie formelle ne ferait de lui un Sith, il le savait, et pourtant en cet instant précis, il perdait son statut d'Apprenti. Promesse à la nuit. Je ne vous décevrai pas, Maître, je vous le promets. D'où que vous soyez, vous pourrez être fier de tout ce que nous avons accompli. La Galaxie se relèvera, et les Sith régneront. Je n'abandonnerai pas. Il attira à lui le sabre échoué de Dooku, et l'alluma. Le châtain de sa chevelure se para de nuances rouges que reflétèrent également ses yeux. Il était prêt.
*
Un rien plus tard, une source anonyme informa le Conseil et le Sénat de la présence du Général Grievous sur Utapau. Cliquetis mécanique des rouages bien huilés. Obi-Wan fut, comme il s'y attendait, choisi pour s'y rendre. Anakin insista pour l'accompagner, mais son ancien mentor refusa ; les dernières pièces du puzzle allaient se mettre en place dans les jours qui venaient, ce pouvait même n'être qu'une question d'heures avant que le premier domino ne tombât, et le Sith ne pouvait pas se permettre de devoir agir dans l'ombre. Anakin devait donc rester loin de lui jusqu'à ce que l'heure vînt de tout lui révéler. Il lui fallait en outre parvenir à « éliminer » le Général sans que les Clones sous ses ordres ne pussent soupçonner la moindre supercherie, et cette étape le rendait bien suffisamment nerveux. L'annonce de la mort du leader officiel des Séparatistes jetterai un souffle nouveau sur la Galaxie, et le Chancelier se verrait contraint de renoncer à ses pleins pouvoirs. Obi-Wan se lancerait donc dans un combat ultime, où se jouerait la réussite ou l'échec total de leur plan. Quinze années achevées en un rien de temps, sabres tirés pour décider de l'avenir de la Galaxie. Obi-Wan chassa les nuages sombres de son anxiété et se posa sur Utapau, où il fut d'abord accueilli avec méfiance puis avec soulagement. S'ils savaient seulement qui il était réellement... Grievous l'attendait dans une pièce reculée où personne n'aurait pu se douter de leur présence.
« Quelles nouvelles ?
– Tout est en ordre. Les chefs Séparatistes ont bien été envoyés sur Mustafar, et mon vaisseau est prêt pour que je les rejoigne dès le combat engagé. Le robot est prêt à prendre ma place. Essaye seulement de ne pas prendre trop de plaisir à le tuer, ça deviendrait vite vexant !
– Vous avez ma parole, Général ! Je verserai même une petite larme devant son cadavre fumant, en déplorant à quel point vous étiez mon ennemi juré. »
Le rire éclat du Cyborg se termina en une quinte de toux métallique. Obi-Wan le laissa ensuite pour rejoindre la réplique parfaite de celui qu'il avait prétendu poursuivre tout au long de la guerre des Clones, tandis que l'original se préparait à rejoindre leurs alliés sur une planète reculée où personne ne viendrait les chercher. Ils devaient y rester jusqu'à ce que le Sith eût renversé le Chancelier, et qu'il fût temps pour eux de prendre le contrôle de la République.
« Hello there ! lança-t-il à la cantonade, la voix pleine de grelots satisfaits.
– Général Kenobi ! » répondit le robot programmé à la perfection.
Obi-Wan n'aurait eu aucun mal à défaire la réplique de son principal allié, mais il fallait pourtant que le combat durât un temps raisonnable pour qu'il fût crédible. Alors il laissa son adversaire l'atteindre, para des coups, en rendit, et le pourchassa à travers la planète. Il perdit son sabre, aussi, ce qui eut don de l'agacer. Pas que ça allait en aucune manière l'empêcher de l'emporter – le robot avait de toute manière été programmé pour ne lui porter aucun coup fatal –, mais il détestait être privé de son arme, sans elle, il se sentait comme complètement nu. Et bien que sa couleur ne fût pas en phase avec son allégeance, il l'avait trop longtemps accompagné pour qu'il en prêtât rigueur. Son sabre, c'était sa vie. Sans lui, il dut donc se servir d'un blaster délaissé par un Clone tombé au combat pour achever son adversaire. Quel manque de civilité. Enfin bon, c'était fait. Il rejoignit Cody qui, à son plus grand bonheur, lui tendit le manche d'un sabre laser qui lui était parfaitement familier. Le commandant se chargea par la suite de transmettre l'information de sa victoire au Conseil, qui s'occuperait donc de destituer le Chancelier. Tout se mettait en place. Obi-Wan n'avait qu'à jouer encore le jeu le temps de décimer les quelques droïdes de combat restant, et rentrer sur Coruscant. Tout n'était plus qu'une question d'heures, avant l'accomplissement final. Leur plan se déroulait à la perfection.
Mais le Sith ignorait tout de ce qui se déroulait en parallèle dans la capitale. Alors que lui jouait de son sabre pour décimer les droïdes de sa propre armée, aux côtés des Clones qui ne se doutaient de rien, Dark Sidious faisait avancer ses propres pions. Il se révéla à un Anakin médusé, et l'incita à le rejoindre, l'implora presque. Il y avait le Conseil qui ne lui accordait aucune confiance, sa mère qu'il n'avait pu sauver, et sa puissance brimée par l'Ordre. Anakin ne céda pas. Il y avait l'Ordre qui cesserait enfin de le craindre s'il leur livrait leur ennemi, il y avait Obi-Wan qu'il refusait de décevoir... Bien sûr il rêvait de puissance, mais à quel prix ? Laissant donc l'Élu prodige lui glisser entre les doigts, Dark Sidious, amer, transmit un unique ordre à des milliers de Clones disséminés dans la Galaxie.
Le plan parfait d'Obi-Wan explosa dans un tir de blaster, qui le fit basculer dans un gouffre. Il heurta la surface de l'eau avec une certaine violence, malgré l'aide de la Force qui lui avait aussi permis d'éviter de peu les rochers. Tirant d'un pan de sa tunique son respirateur, le Sith resta au fond de l'eau et s'éloigna en quelques brasses puissantes de la zone de laquelle il pouvait être aperçu depuis la surface. Une fois certain d'être en sécurité, il émergea, confus. Il devait s'avouer n'avoir pas la moindre idée de ce qui avait bien pu se passer. Il ne pouvait s'agir d'un tir isolé, les Clones venaient bel et bien de se rebeller contre ce qu'ils pensaient être un Maître Jedi. Il refusait de croire que sa couverture pût être grillée, Grievous étant le seul être encore vivant – ou presque en ce qui le concernait – à connaître sa véritable allégeance, et il était bien trop prudent et minutieux pour que quiconque eut pu se douter de sa réelle identité. Non, la République, et il n'en doutait pas, en la personne de Dark Sidious, venait de se retourner contre l'Ordre. Si cela faisait partie du plan de leur ennemi depuis le début, celui-ci s'était bien gardé d'en informer son ancien Apprenti avant son exécution, autrement Dooku n'aurait pas manqué de prévenir Obi-Wan. Celui dernier serra les dents. Un paramètre très important leur avait échappé, et il pouvait leur causer énormément de tort. Si la finalité ne lui posait aucun problème, ce revirement de situation le forçait à modifier ses propres plans. Il allait devoir se présenter aux chefs Séparatistes avant de se rendre sur Coruscant pour affronter son ennemi – si toutefois il parvenait à se sortir de ce traquenard.
Obi-Wan entama alors une lente ascension de la paroi rocheuse, attentif au moindre son ou mouvement que pourrait effectuer une troupe de Clones venus s'assurer qu'il n'avait pas pu survivre à sa chute. Tout en grimpant mécaniquement, il réfléchit aux différentes options qui s'offraient à lui. Retourner à son vaisseau était excessivement risqué, il était assez peu probable que la plateforme d'atterrissage sur laquelle il était posé se trouvât vide. Il aurait été préférable qu'il retournât discrètement sur la plateforme où il avait achevé le faux Grievous, et où il avait repéré un vaisseau, pourtant il ne pouvait s'y résoudre. Pas qu'il soit particulièrement attaché à son Starfighter, bien qu'il appréciât fortement sa maniabilité, mais il pourrait toujours venir le récupérer une fois Sidious défait s'il y tenait vraiment. Non, la véritable raison de son incapacité à abandonner derrière lui le petit vaisseau rouge était qu'il y avait laissé le sabre de son Maître, qui désormais était le sien. La décision était donc prise. Il se hissa dans un silence délicatesse sur le sol d'Utapau, sabre en main, et se glissa le plus discrètement possible jusqu'à la plateforme d'atterrissage. Il s'agissait désormais de ne pas se faire repérer. Ombre parmi les ombres, Obi-Wan parvint jusqu'à son vaisseau quel seuls trois Clones gardaient, attentifs. Les bruits des tirs pourraient éventuellement en alerter d'autres, mais ils arriveraient trop tard. Le sabre bleu fut alors activé, promesse de mort, et le Sith bondit aussi haut et aussi loin que la Force lui permit. Le laser traversa l'armure d'un premier Clone comme si elle avait été faite de papier, et en ressortit sans attendre pour venir caresser la gorge d'un autre. Le dernier rencontra le tir de son propre blaster qui vint se ficher en pleine poitrine. L'action n'avait durée qu'une poignée de secondes, et n'avait provoqué presque aucun cri. Satisfait, Obi-Wan grimpa dans son vaisseau et décolla, filant loin de la planète qui fut le théâtre d'événements inattendus.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro