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Rencontre Musicale (VIXX LR) 🍋

Comme tous les jours, je monte dans le métro direction place d'Italie pour me rendre à mon institut. Écouteurs fixés dans mes oreilles, téléphone à la main, je me plonge dans mon monde le temps d'un trajet. Chaque matin, le bruit sourd du métro, les gens qui nous colle, les bousculades pour entrer dans la rame et moi au milieu de tout ça. Au milieu de ces gens que je ne connais point et que je n'ai pas envie de connaitre. Arrivé enfin à la place d'Italie, je me frais un chemin en direction de mon deuxième métro. Sur le quai, les gens s'amassent et s'énervent car encore une fois, "un incident voyageur est survenu" et le métro est bloqué.

Je regarde mon téléphone pour changer de musique en même temps de regarder l'heure. Je vais encore être en retard. Des gamines se posent à mes côtés, je ne les calcules pas mais du coin de l'œil, je les vois me prendre en photo. Je plonge mon regard dans celui de la fille qui tien le téléphone et je lui demande gentiment de supprimer mon portrait de son appareil. Au début, elle tente de me mentir mais se rétracte et efface enfin mon image. Par moment, j'en ai un peu marre de ces groupies fan d'Asie. Oui, je suis coréen et je le regrette un peu.

Je suis venu en France pour faire mes études en marketing pour pouvoir postuler dans un grand groupe spécialisé dans le luxe. Je monte enfin dans le métro et me pose contre la porte en fermant les yeux. Malheureusement dans la ligne sept, la connexion internet n'est pas top et ma musique se coupe. Je me retrouve livrer au monde que je ne veux pas affronter de si bon matin. Je relève la tête de mon écran et un son de piano à mes cotés m'attire. La douce mélodie m'entoure et me berce. J'observe cet homme asiatique également qui est plongé dans son monde. La musique à fond dans les oreilles, se termine petit à petit et je reste bloqué sur lui.

Il s'avance et quitte le wagon. Je ne sais pas pourquoi mais pousser par un sentiment nouveau, je le suis. La sonnerie de fermeture des portes résonne et celles-ci se ferment, moi je me retrouve sur le quai à attraper le bras d'un homme que je ne connais pas. Il se retourne et m'observe, il retire un écouteur et m'interroge.

- Désolé... je, je... Je ne sais pas vraiment pourquoi mais... C'est quoi le nom de la musique que vous écoutiez dans la rame?

Il bug pendant quelques secondes avant de se mettre à rire. Je me retrouve totalement embarrassé. Je me frappe mentalement, il doit vraiment me prendre pour un fou.

- Tu es descendu juste pour me demander ça ? Je suis désolé mais elle n'existe pas.

Je ne sais pas quoi répondre et je ne comprend pas, elle n'existe pas mais je l'ai bien entendu. Il voit mon incompréhension et me sourit avant d'ajouter:

- C'est une musique que j'ai composé.

Il regarde l'heure avant de me dire qu'il est en retard mais me demande mon téléphone. Je lui tend mécaniquement déverrouiller et il ajoute son numéro.

- Envoie moi un message.

Il me fait un clin d'œil avant de s'enfuir en montant les escalators.

Toujours troublé de cette rencontre, je laisse un métro passer sans monter dedans. Je me reprend quand le deuxième arrive toujours le téléphone à la main.

J'arrive enfin à mon école et je sais que je vais me faire avoir par mon professeur de management. Pour lui, même s'il y a une guerre, un ouragan ou une bonne nucléaire, on doit être ponctuel. Je frappe à la porte, je prépare mon excuse et rentre.

-Monsieur Jun encore en retard.

-Jeong monsieur Jeong Taek Un. Oui, il y a eu un accident voyageur sur la ligne sept.

-Car vous êtes le seul à prendre cette ligne ? Alors que tous vos camarades sont arrivés à l'heure.

-Je vous demande pardon, puis-je assister à votre cours?

-Bon, ça va pour cette fois mais n'y revenez pas. Asseyez-vous!

La matinée est passée tellement doucement. Je n'ais pas arrêter de penser à ma rencontre de ce matin. Cet homme a composé une musique qui m'a littéralement transporté, aucune autre n'avait réussit à me faire ça. J'ai crus tombé amoureux de cette mélodie, elle m'a parlé, elle m'a touché ...

Je décide d'envoyer un message à cet inconnu, je recherche son numéro mais ne le trouve pas dans mes contacts. Je réfléchis et je comprend qu'il a lui même rentré ses informations et qu'il ne m'a pas donné son nom. Je suis un sacré idiot. Je fais donc un à un mes contacts pour en trouver un nouveau tout cela en mangeant mon repas dans ma salle de cours. Depuis que je suis arrivé dans cette classe, j'ai informé mes "amis" que je mangerais seul, j'aime être au calme pour écouter de la musique ou regarder des vidéos sur YouTube.

Au bout de peut être dix minutes, je trouve enfin un contact bizarre "Ravi". Je ne connais personne de ce nom-là. J'envois donc un message à ce numéro "Re-bonjour, c'est le mec de ce matin. Tu sais, le mec bizarre du métro qui adores ta musique. Je t'envoie ce message pour que tu es, toi aussi mon numéro."

J'ai un petit coup de pression quand je presse le bouton envoyer. La réponse ne se fait pas attendre puisque je la reçois dans les trente secondes qui suivirent. Elle m'expliquait que je n'étais pas bizarre mais plutôt mignon, un sourire s'afficha sur mes lèvres. Dans un autre message, Ravi m'invitait à sortir le soir même dans le bar du nom de "Chained-Up". Sans attendre plus longtemps, j'accepta.

Je mis énormément de temps à me préparer : une longue douche bien chaude avec de la musique en fond, une ou deux petites chansonnettes en choisissant mes vêtements, un peu de maquillage et j'étais enfin prêt.

Je pris mes écouteurs et partis en direction du bar avec mon GPS intégré à mon smartphone. Pour une fois dans ma vie, j'étais arrivé en avance. J'ai attendu Ravi contre un mur vers l'entrée du bar, il n'a pas mit longtemps avant de me rejoindre.

On rentre et on s'installe très vite à une table de libre la plus éloignée de la porte. Un serveur vient prendre notre commande et repars aussi tôt. On commence à parler de tout et de rien et une fois nos boissons dans nos mains, on discute du sujet qui me passionne: la musique.

-Quel genre de musique te plait le plus ?

-En vrai, j'écoute un peu de tout mais le matin quand je viens de me réveiller, j'aime entendre de la musique calme. Je suis plus musique classique du coup. Alors que l'après midi et le soir, j'aime un style plus agressif comme le rap et le métal. Et toi alors, tu compose des musiques, c'est ça?

-Oui, J'écris quelques sons dans l'optique de sortir un album que j'auto produit. Mais sinon, j'aime un peu tout. Je t'avoue que tu n'as pas vraiment l'air d'être un mec à écouter du métal mais plus des musiques pépères.

Cette discussion à continuer pendant environ deux heures. On s'est échangé des groupes ou solos à écouter, je lui ai conseillé Guns N Roses qu'il ne connaissait pas du tout et lui m'a conseiller quelques noms de rappeur coréen comme Loco ou encore Penomeco.

On ne voulait plus vraiment se lâcher mais il fallait que je rentre car j'avais cours le lendemain. On se quitte peu avant le dernier métro pour rentrer chacun chez soi en se promettant de se revoir très bientôt.

Plusieurs jours sont passés depuis notre rencontre dans le métro et avec Ravi on s'est bien rapproché. Il m'a demandé de passer notamment le samedi chez lui. Enfin ce n'est pas vraiment ça, c'est une pièce dans son appartement qu'il a aménagé en studio. J'étais un peu nerveux de devoir aller chez Ravi. Ravi qui ne m'a toujours pas donner son vrai nom et qui ne connait pas le mien également puisque je lui ai donné le prénom de "Léo" mon nom français.

Une fois arrivé à destination, je sonne et attend l'ouverture de la porte pour rentrer dans le bâtiment. Il habite au dernier palier d'un immeuble de cinq étages avec ascenseur. Je mets donc pas longtemps avant de vraiment rentrer dans son appartement.

Je découvre un lieu très moderne et très lumineux. Une grande pièce qui fait salon et cuisine toute ouverte avec une magnifique baie vitrée qui donne sur une petite terrasse. Un canapé de couleur crème est en plein centre de la pièce en face d'une table basse en verre ronde et de l'autre coté de celle-ci il y a une immense télévision. Derrière le sofa se trouve une grande table blanche avec ses six chaises crèmes de style scandinave et de meubles de cuisine laqués blanc. Je suis impressionné par cet appartement qui me semble vraiment luxueux comparé à mes dix mètres carré au rez de chaussé.

Il me fait faire le tour de son logement, il me montre une salle de bain toilette dernier le mur de la cuisine et à gauche, il y a le fameux studio. Il m'amène vers la porte d'entré et je remarque une porte en face de celle-ci qui mène à l'étage.

On arrive dans une magnifique chambre parentale assez sombre. Comme le reste de l'appartement, elle est moderne. Un grand lit King size habillé de draps blancs, ce qui contraste avec les murs couleurs gris foncé de la pièce. A droite du lit un grand mur de verre me laisse apercevoir la salle de bain au carrelage gris pour rappeler les murs de la chambre alors que la crédence est d'un blanc éclatant. Du coté gauche du lit se trouve une autre porte qui selon les dire de Ravi mènerait à son dressing.

Il ouvre les rideaux à coté de l'entré de la chambre et je m'étonne de trouver une terrasse qui fait toute la superficie de l'immeuble. Un coté potager, un coté barbecue avec table et chaises, un coté salle de jardin et chaises longues. Il referme la porte de la baie vitrée dernier notre passage et me montre un escalier qui nous ramène au balcon de l'étage du dessous. Je ne reviens pas de la beauté et du luxe de cet appartement.

-Tu veux boire un truc ? J'ai avec ou sans alcool. Bière, vins blanc ou rosé...

-Euh je sais pas. Un blanc pourquoi pas ?

-Allez va pour une petite bouteille de vin.

On s'installe un peu dans la salle à manger et il nous ramène les verres avec la boisson. Ravi nous sert et s'assoit à mes cotés. On discute un bon moment en sirotant l'alcool et on file dans le studio. Avec un petit peu d'alcool dans le sang, je me relâche un peu et lui demande s'il est possible de chanter un morceau. On se met d'accord sur un rythme que j'avais dans la tête. Depuis des années, je m'amuse à composer des paroles sur des rythmes pré-existant. Personne n'est au courant de cette passion. Je ne chante jamais en présence d'autres personnes sauf ce soir avec Ravi. Je ne suis pas très confiant sur la beauté et la maitrise de ma voix mais l'alcool me fait pousser des ailes.

Ravi m'explique comment le micro et tout le matériel fonctionne et m'envois dans la petite cabine. Je ne suis pas très rassurer mais une fois le casque mit, un signe de tête et les premières notes résonnent dans tout mon corps. Je vide toutes pensées autres que mes paroles et me lance au bon moment. Je chante comme je ne l'ai jamais fait. à aucun moment Ravi ne m'a arrêté pour me reprendre et ayant les yeux fermés, je ne pouvais voir ses réactions.

Les dernières notes se font s'épanouissent et le silence les remplace. J'ouvre doucement les paupières et mon regard se pose sur Ravi complètement abasourdit, bouche grande ouverte.

Je pose le casque et sors le rejoindre. Je n'ai même pas mit les pieds dans la pièce qu'il me saute dessus.

- Non mais mec, c'est pas possible. Tu m'a caché un talent de fou. Il faut le montrer au monde entier. Non mais c'est impossible comment... Ta voix est magnifique, j'aurais cru qu'un ange chantait.

Un grand sourire se forme sur mes lèvres et je l'écoute déblatérer pendant encore une musique. Il s'arrête d'un coup et devient vraiment sérieux avec de me sortir une vraie bombe.

- Je veux que tu chante avec moi. J'ai de nouvelles idées de chanson. Attend faut que j'écrive un truc.

Il prend un carnet rouge que je n'avais pas vu et s'installe sur le bureau et écrit. Je m'installe sur une chaise et attend. La phrase que Ravi m'a sortie continue à tourner en boucle dans ma tête. Il est vraiment sérieux, il veut que je chante une de ses chansons. Vais-je avoir le courage de le faire.

Ravi relève la tête dans ma direction.

- Mec, je t'en pris, chante avec moi. Ta voix m'a donné max d'inspi. J'ai tellement d'idée que je sais pas comment tous les exprimer avant de les oublier. En plus ta chanson, je l'ai jamais entendu. C'est toi l'auteur?

-Euh oui, j'aime écrire des chansons. tu es le premier au courant de cette passion.

-Arrête de rougir, elle était magnifique, avec deux ou trois retouches tu peux finir dans les chartes NRJ. Ca te dit de bosser ensemble ?

-Je dois pas être à ton niveau. Je vais te ralentir.

-Oh que non, j'adore discuté avec toi et vu ta voix, je vais plus gagné en t'apprenant qu'en laissant cette perle partir.

C'est comme ça qu'il nous a ramener les verres et la bouteille et qu'on a continuer à squatter le studio.

Sans voir le temps passé, il était trop tard pour que je puisse rentrer chez moi. Il me proposa donc de rester dormir chez lui, timide j'accepta quand même.

N'ayant pas de vêtement pour dormir ni pour me changer le lendemain, Ravi m'emmène dans son dressing et il me choisit un long t-shirt blanc avec un short noir pour dormir et une tenue pour demain. Les habits sont un peu trop grand mais tellement classes.

Je le suis jusqu'à la salle de bain où il m'invite à prendre une douche pendant qu'il va ranger les affaires laisser dans la salle. Je me déshabille et rentre dans la cabine en allumant l'eau. Celle-ci coule comme une pluie sur mon corps, tous mes muscles se détendent d'un seul coup. Je sors m'habille de mon pyjama et retourne dans la grande pièce tout en cherchant mon hôte des yeux. Je ne le vois pas.

Je prend donc le chemin du studio et je le retrouve poser derrière son écran avec son casque sur les oreilles. Je m'approche en essayant de lui signaler ma présence mais il est trop concentré sur ce qu'il est entrain de faire. Je m'assois donc sur le petit sofa derrière lui et attend. La fatigue me rattrape, je m'alonge tout en le regardant et luttant contre le sommeil qui tente de m'emporter. Je ferme les yeux quelques secondes avant de sentir des mains me secouer délicatement, j'ouvre les paupières.

-Ne dors pas là, tu vas attraper froid. Viens avec moi, on va aller se coucher.

J'arrive pas vraiment à assimiler ce qu'il me dit mais j'attrape sa main qu'il me tend et le suit. On monte les escaliers et arrive dans sa chambre. Il enlève la couette et m'installe gentiment dans le lit et je me rendors pratiquement aussitôt.

Un coup porté en plein visage me réveilla. J'ouvris les yeux et analysa mon environnement pour comprendre ce qu'il venait de se passer. J'étais dans le lit de Ravi avec justement Ravi et le coup n'était autre que le bras de ce dernier qui m'était atterrit en pleine gueule.

Je ne voyais pas me lever et me promener dans un appartement qui ne m'appartenais pas pendant que son vrais propriétaire dormait. Alors, j'observais son visage endormit, il était quand même beau. Je me sens en confiance avec lui, il est gentil, généreux, altruiste, ambitieux impressionnant et extrêmement doué. Pour l'instant, je lui trouve que des points positifs. Bloqué dans mes pensées, je ne remarque pas tout de suite les deux yeux qui me regardent également. Lorsque je l'entend me souhaité "bonjour" que je m'en aperçois avec un petit sursaut.

Je lui réponds en rougissant, je n'ai pas l'habitude de me réveiller avec quelqu'un à mes cotés alors que celui-ci m'avait surpris entrain de l'observer dormir. Il s'assoit et je m'aperçois qu'il était torse nu.

-Désolé, d'habitude je dors à poil car je supporte pas trop les vêtements. Mais t'inquiète, j'ai quand même mis un short.

Pour accompagner ses dires, il enlève la couverture qu'il a sur lui avec un grand sourire.

Je ne savais pas si je devais rire ou être gêné de cette situation. Ravi n'a vraiment aucune pudeur et pour le prouver, il se leva et ouvrit les rideaux qui donnaient sur la terrasse. Il sortit toujours en short à l'extérieur et profita de l'air frais du matin. Pour ma part, je me refugia un peu plus sous la couette à cause de la petite brise qui s'infiltra dans la chambre.

Après deux ou trois étirements, Ravi rentra et descendit les escaliers. Je me leva et je lui couru après toujours à cause des fenêtres toujours ouvertes. Nous arrivâmes en bas et allâmes dans la cuisine. Ravi alluma la cafetière me regarda, avec un mouvement de tête je lui répondis affirmativement et il me fit couler un café.

On s'installa et on prit notre petit déjeuner dans un calme reposant. Je pars m'habiller dans la salle de bain après qu'il m'ait donné les vêtements préparer la veille. Je me prépare et lui laisse la place pour qu'il puisse prendre sa douche.

Une fois tous les deux prêts, on part se promener sur les quais de la seine. Il y a rien de mieux que marcher au bord de l'eau le matin. On ne croise pas beaucoup de personne, c'est même assez dessert mais je ne vais pas m'en plaindre.

On s'arrête dans une superette ouverte et attrape deux boissons et quelques gâteaux avant d'aller s'installer sous le saule pleureur de la pointe. C'est un endroit magnifique entourer de la Seine.

-Léo, tu aimerais écouter la musique que j'ai amélioré pour toi hier soir?

Ravi me tendis un écouteur que je mis directement à mon oreille. La musique résonna et je ne pu que sourire en écoutant cette douce mélodie. Je reconnaissais la chanson et ma voix. Il avait travaillé les accords et amélioré les quelques craquages de voix. Elle était littéralement magnifique.

Sans vraiment le vouloir, Ravi m'a embarqué dans tout le processus de création d'un album, de notre album. On se voit de toutes les semaines pour l'élaborer. On est devenu presqu'inséparable. A chaque fois qu'on se voit, je dors chez lui, c'est plus pratique.

J'ai commencé à laisser quelques unes de mes affaires. Plus je regarde notre relation plus je me dis qu'on dirait une mise en couple. C'est très bizarre. Après être en couple avec lui ne me dérangerais pas du tout. J'aime le savoir à cotés de moi, les moments qu'on passe à rigoler, à chanter ou lui encore à rapper. J'aime toutes ces petites choses, le fait qu'il me cuisine à manger, le fait qu'on s'envoie cinquante milles messages les rares fois où l'on est séparé.

D'un coté, j'ai vraiment envie de me déclarer à lui mais d'un autre coté j'ai peur. J'ai peur qu'il ne ressente pas les même choses que moi. J'ai peur de gâcher notre relation. J'ai peur de perdre son amitié. Pourtant je devrais lui avouer mes sentiments si je ne veux pas avoir de regret.

Ce soir, je suis de nouveau invité chez lui, on va enregistrer la dernière chanson de l'album. C'est également ce soir après avoir finit que je vais me déclarer à lui. J'ai extrêmement peur mais je dois me lancer. C'est peut-être la dernière fois que l'on se voit. Je pars pour un mois chez de la famille en Corée du sud. Alors je ne veux pas perdre la seule chance d'être soulager de se poids. J'aurais un mois pour oublier peut-être l'humiliation que je vais avoir quand il va me rejeter et lui aura un mois pour tout oublier.

Lorsque je suis arrivé, Ravi a bien compris que quelque chose n'allait pas, j'étais nerveux même plus que la première fois où j'avais mit les pieds dans son appartement. Même après plusieurs questions de sa part, je n'ais rien dit, continuant à feindre l'ignorance.

Toute la soirée s'est passée dans le studio à finir notre projet commun et plus le temps avançait plus mon courage s'amenuisait. C'est après avoir été livré de notre repas que je pris mon courage à deux mains.

-Ravi? Je peux te parler?

Mon meilleur ami, au début surprit repris très vite son sérieux habituel et voyait mon regard perturbé. Il me répondit par un hochement de tête et on s'assit à table l'un en face de l'autre.

Mes mains étaient moites et mon stress me faisait jouer avec mes doigts.

-Ravi, on se connait depuis pas très longtemps mais on s'est enfin je me suis vraiment attaché à toi. Je sais pas trop comment te le dire mais...

Mon cerveau ou bien mon cœur n'arrivait pas à trouver mes paroles. Je m'embrouillais et je bégayais même par moment. après avoir respirer un petit peu, je repris plus calmement.

-Je pars bientôt en Corée pour revoir de la famille et je veux pas perdre cette chance. Ravi, je t'apprécie énormément. Pas seulement en tant qu'ami. Alors je sais que c'est bizarre, surtout venant d'un homme mais j'aimerais t'avouer mes sentiments. Je t'aime.

Un gros blanc prit possession de la pièce. Mon cœur se serra pendant que les secondes passaient. Seconde qui me paraissaient des heures à cet instant.

- Je vais peut-être y aller.

Je me leva donc de ma chaise et je récupéra mes affaires sans un regard pour mon crush. J'allais partir en direction de l'entrée pour mettre mes chaussures quand une main agrippa mon poignet.

Ravi me retourna vers lui et j'osa enfin relever mes yeux pour voir les seins. Je retenais des larmes de couler après tout, je suis un homme fort. Il me tira contre lui et m'embrassa. Choqué je n'y répondais pas, mes larmes que j'avais retenu se libéra. Heureusement que je suis un homme fort car un baisser me rend tellement faible. Je ferma enfin mes paupières pour profiter de ses lèvres sur les miennes.

Après un moment qui me parue trop court, on se sépara et il prit la parole dans un chuchotement pour ne pas brisé l'instant.

-Tu pars quand?

-Dans deux jours.

-Il nous reste peu de temps.

Sans comprendre Ravi passa ses bras autour de mon corps et me souleva. Par reflexe, j'accrocha mes jambes autour de ses hanches. Il se dirigea vers les escaliers pour monter dans sa chambre.

-Peu de temps pourquoi?

-Peu de temps pour profiter de toi. Ecoute Léo, moi aussi j'ai des sentiments pour toi. Je dois même t'avouer que ça fait un bon moment. Je pense même depuis que j'ai entendu ta voix. Elle m'a fait fondre complétement.

Je rougis alors qu'il finit de monter les quelques marches. Il me pose délicatement sur le lit et me regarde droit dans les yeux.

-Léo, es-tu d'accord pour être mon petit ami ?

Je hoche la tête pour lui répondre avec un grand sourire.

-Tu es d'accord pour ce qu'il va suivre ?

-Oui, j'en ai envie.

Ma gène est très présente et me fait tourner la tête. Il me la remet droite et m'embrasse passionnément. Les mains se posent sur le haut de ma poitrine et descendent en me caresse par dessus mon t-shirt. Ravi les glisse sous celui-ci et remonte le tissu pour me pincer les tétons. C'est une nouvelle sensation que je n'ai jamais vécu. Personne ne m'avait touché avant lui.

On arrête de s'embrasser, je reprends ma respiration pendant que lui m'enlève mes vêtements. Je tente un mouvement dans sa direction pour l'aider à faire de même mais il m'en empêche.

-Léo, je m'occupe de tout. Toi profites juste.

Je me retrouve vite nue devant lui et mes joues se remettent à chauffer lorsque je remarque qu'il ne me lâche pas des yeux. Il doit comprendre ma gène car il enlève lui aussi ses vêtements pour être dans la même tenue que moi. J'observe son magnifique corps, pas un pet de graisse que du muscle, il est vraiment mais vraiment à tomber. Je pourrais même baver devant lui, si ce n'est déjà pas le cas. Il sent mon regard sur lui et me dit.

- Ca va, la vue te plait ?

-Oh oui.

Mes pensées sont sorties toutes seules de ma bouche.

-J'aime l'effet que je te fait.

Je suis la direction de ses yeux pour tomber sur mon érection. Je vais pour bégayé que ce n'est pas ce qu'il croit qu'il m'embrasse à nouveau pour me faire taire. Il me force à m'allonger de tout mon corps sur la couette tout en continuant son baiser. Il monte à quatre pattes au dessus de moi et reprend ses caresses. Il ne va pas directement vers cette zone si sensible. Non, il joue avec moi, il passe ses mains sur mon torse, mes hanches mais les remontes encore et encore.

Un grognement sort de ma bouche au bout du dixième aller retour et il rit dans notre baiser.

-Impatient ?

Je ne prends même pas la peine de lui répondre. Ravi pose enfin ses doigts sur mon sexe qui n'est pas redescendu et l'entour. Il commence de doux mouvements et je ne retiens pas le premier gémissement qui sort de ma bouche. Il s'éloigne un peu de moi et récupère un tube ainsi une capote dans sa table de chevet. Je le regarde surpris. Il rigole encore une fois.

-C'est au cas où, ce jours arriverait mon petit loup. Regarde la bouteille est toujours fermée.

C'est à mon tour de rire à ce surnom et au fait qu'il me montre la bouteille tout heureux. Il vient se place entre mes jambes, à genou. Mon sourire se fane et je le regarde intrigué. Il ne va tout de même pas fait ça. Je n'ai pas le temps de dire un mot que ma verge se retrouve entourer de ses lèvres. Je lâche un râlement de plénitude et de gène simultanément.

-Ah Rav... C'est sale...

-Chut, Profite.

Il me répond en soufflant sur mon membre et des frissons remontent tout le long de mon corps. Je suis électrifié par ses sensations. Mon esprit devient comme blanc surtout quand un doigt vient titiller mon entrée.

Lorsque Ravi rentre son indexe dans mon antre il accélère le mouvement de sa tête pour que je focalise que sur mon membre puis ralentit. Je n'ai même pas senti une once de douleur.

Ravi referme ses lèvres sur mon sexe tout en rajoutant le majeur, une petite douleur se fait sentir. Il le sent bien car je me contracte autour de lui. Il attrape ma main qui serait la couette pour la placer dans ses cheveux.

-Mon petit loup, ne te contracte pas. Tu vas te faire mal pour rien. Concentre toi sur moi, sur mes lèvres. Je ne vais pas te blesser, tu le sais?

J'hoche la tête et tente de calmer ma respiration et de me détendre. Ravi retourne s'occuper de mon membre quand il me voit m'apaiser. Il commence alors des mouvements de ciseaux pour dilater mon antre.

Mes gémissements reprennent et quand il me trouve assez détendu, il en rajoute un troisième. J'ai encore une fois mal mais nos regards se croisent et je ressens surtout tout son amour pour moi ainsi je ne me contracte pas comme pour le deuxième doigt. Ma jouissance n'est pas très loin dû à ses nombreuses nouvelles sensations et je le préviens.

Il arrête d'un coup tous ses mouvements et retire ses doigts et ses lèvres de mon corps. Une grande frustration prend part de moi, qu'il remarque par un grognement. Pour mes fesses, c'est une sentiment bizarre, une sorte de vide que je ressens et c'est assez désagréable.

Ravi m'aide à m'installer un peu mieux sur le lit, il passe un oreille dans le bas de mon dos. Il attrape le préservatif, l'ouvre et le met. Il me regarde et me demande si je suis prêt. Un oui à peine audible lui répond. Il se place une nouvelle fois entre mes jambes mais son sexe proche de mon antre et me regarde.

Je comprends qu'il demande une nouvelle fois mon accord que je lui donne immédiatement. Même si c'est ma première fois et que cela me faisait peur, à cet instant celle-ci à totalement disparu.

Il s'approche encore de moi, m'embrasse et entre tout doucement mon membre dans mon antre. Une vive douleur se fait ressentir et il s'immobilise.

-Prend ton temps mon petit loup.

Ses mains qui me caressent et ses lèvres sur la peau de mon coup me font vite oublier la désagréable sensation et il continue son mouvement pour s'arrêter lorsqu'il est tout en moi.

Il me laisse une nouvelle fois le temps de m'habituer à sa présence et lorsque je me sens plus ouvert, je bouge mon basin pour lui faire comprendre. Il sort avant de rerentré dans mon antre. Il fait des mouvements de plus en plus profond. Ceux-ci deviennent de plus en plus rapides et d'un coup, il ralentit. Mes gémissements, eux répondent à chaque coups qu'ils soit lents ou non. Je suis sur un petit nuage.

Je ne sais pas quand je vais pouvoir redescende ou faire fasse à nouveau au monde. Nous sommes dans une bulle de pure bonheur.

Me voyant adorer chaque action, il accentue ses actions et me donne des coups de butoirs de plus en plus raides. Soudainement, après un énième vas et vient, une vague de plaisir me submerge. Il a touché un endroit qu'il retape encore et encore qui me fait monter de plus en plus au septième ciel. Mes gémissements se transforment de plus en plus à des cris de contentement. La barrière de mes paupières laisse des larmes coulés le long de mes tempes.

Je sens mon orgasme arrivé au galop vers moi et je tente de le signalé à mon amant. Il accroit encore plus ses gestes toujours en maltraitant cette boule de nerf qui risque de me faire exploser dans peu de temps.

Je jouis sur mon torse alors que Ravi fait encore deux trois coups dans mon antre pour s'arrêter après un râlement de sa part. Il reste bien au fond de moi, il s'effondre sur moi et je passe mes bras dans son dos pour le serre contre moi. Notre bulle, nous entoure encore et on ne tente pas de la faire éclater par une seule parole. On patiente gentiment en reprenant l'air qui nous manques.

Au bout de peut être cinq minutes, Ravi se relève et sort de moi. La sensation de vide se fait encore plus désagréable qu'avant. Il retire le préservatif, prend un mouchoir pour m'essuyer avant de récupérer un plaid et de me rejoindre. Je me blottit contre son torse.

-Alors mon petit loup comment te sens tu ?

-Au paradis, et toi?

-Pareil.

Le silence revient mais il n'est pas gênant, il est même apaisant.

-Mon petit loup? Je n'ai pas envie de te laisser partir pour un mois seuls, surtout qu'on vient de se mettre ensemble. Est-ce que je peux venir avec toi ? Après tout, la Corée est aussi mon pays, ça me permettra d'être avec toi et de voir ma famille en même temps ?

Je ne m'attendais pas à cette demande mais je dois l'avouer, je veux aussi rester prêt de lui.

-Oui, je veux bien.





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