Cette partie parlera de plusieurs de mes problèmes ...

Je replonge lentement... je replonge dans ce que j'ai appelé mon océan de problème.
J'y avais nagé -ou plutôt m'y étais noyé durant toute l'année dernière.
Mon médecin à appelé cela de la phobie scolaire. Ma psychologue la dépression.
Durant toute cette année de terminale j'avais nagé à contre courant, essuyant échec sur échec, perdant le gout de la vie. Aucun projet n'aboutissait et je me sentais humilié par ma propre inefficacité..
Mes parents enchaînaient les disputent et mon frère de trois ans mon cadet était un harceleur quotidien..
C'est dans cette sombre période que je m'étais fait du mal, que j'avais cherché à m'auto détruire au maximum.
En cours j'étais là sans y être. Je sursautais  à tous les bruits, je ne faisais plus rien (ni apprendre mes cours ni mes devoirs)...
Mes parents m'avaient forcés à rester en cours... à me battre jusqu'au bac. Que tous serait fini après et que c'était dû au fait que je me sois trompé de filière.
Je les ai cru. Je me suis battu.
J'ai eu mon bac avec mention bien en étant en apnée et en ayant loupé de nombreux cours..
J'étais fiers et heureux. Les vacances ont eu un petit air de renouveau.
Je me suis promis de ne pas replonger, de m'accrocher.

Mais je crois que cette année à eu un impact que j'avais sous estimé, qu'elle a laissée une plaie bien trop profonde..

Je suis rentré en fac d'histoire. J'y étais allé malgré les sarcasmes de certains professeurs et surtout parce que mon père voulais que je continu les études, ou plutôt que je fasse ce qu'il voulait : pas psy par exemple qu'il jugeait sans avenir... ni des études trop chères, ce que je peux comprendre... mais ça réduit vite la liste...
Je pensais avoir trouvé ma voie quand même. Celle qui pourrait me correspondre.
Je crois que je me suis trompé.
Non pas que je n'aime pas l'histoire, au contraire...
C'est juste que de retourner dans un cursus scolaire me panique.
Des cours, du travail, des examens. Ces derniers réveillent en moi une peur panique. Celle qui accélère le cœur et bloque la respiration.
Je ne sais pas tenir la pression. Dès que je doute, ma confiance s'envole...

J'ai finalement décider d'essayer d'aller voir des responsable pour changer de cursus en dépit de ce que me dira mon père ce soir...

Je vais essayer d'aller en psycho, pour 5 ans  et devenir psychologue et le rattacher à un projet qui me tient à cœur (si ça vous intéresse je peux vous en faire part dans une autre partie ou en MP) .

J'ai une peur panique de me noyer dans mon océan de problème... alors je vais tenter de nager en permanence pour ne pas couler ...