Sur l'autoroute, sous la pluie et l'orage.

Comme toutes les fins de weekend, Alis et son fiancé Clautair, rentrent chez eux à la ville après avoir passé deux-trois jours dans leur maison de campagne.

Alis et Clautair sont très amoureux et se font une confiance aveugle, ils s'aiment à la folie et au moindre problème ils sont là l'un pour l'autre ; toujours à s'aider dans n'importe quelle situation.

Mais ce soir-là le chemin de retour ne fut pas aussi tranquille que les autres fois, un grand déluge s'était abattu sur la côte. Le vent soufflait et la pluie frappait tellement fort que le pare-brise était tout brouillé.
Avec la buée et les goutes d'eau, on apercevait a peine la route.
Alis, étant du côté passager, était très stressée par ce temps très instable tandis que son fiancé gardait son calme habituel - tout en  faisant bien attention à sa conduite évidement - .

Sa jambe faisait de petits soubresauts tandis qu'elle observait la route avec appréhension.

Clautair avait bien sûr remarqué l'état de sa femme et ne pouvait s'empêcher de lui jeter quelques regard inquiets.

Il posa une main sur sa jambe dans un espoir de la calmer, elle sursauta et le regarda apeurée.

« - Tu devrais te concentrer sur la route Clau.

-Arrête de stresser pour rien alors.

- Je ne stresse pas pour rien ! Avec le temps qu'il fait, une seule mauvaise manœuvre et on pourrait avoir un grave accident ! Garde tes mains sur le volant et occupe toi de bien conduire.

- Je n'aime pas te voir comme ça, il faut que tu te calme.

- Je-

- Je suis là pour toi, quoiqu'il arrive, alors laisse moi te rassurer. »

Elle prit sa main qui était précédemment posée sur sa cuisse violemment et la pose sur le volant.

« - Tu. Conduis.

- Alis calme toi, tu commences vraiment à m'énerver.

- Ça n'est pas de ma faute ! Tu sais que j'ai très peur de la pluie surtout quand il y a des orages en plus !

- Oui je le sait, mais ce que j'ai remarqué pour l'instant c'est que tu n'es pas capable de me faire confiance !

- Bien sûr que si ! Je te fais plus confiance qu'à n'importe qui ! Je veux juste que l'on rentre à la maison sains et saufs.

- Et c'est exactement ce qu'il va se passer. Je vais nous ramener en un morceau et on va pouvoir se poser tranquille dans le canapé devant la télé.

- J'espère..-

- Sauf si tu me dérange et m'envoie de mauvaises ondes avec ton stress à la con là.

- Haha

- Je sais je suis hilarant.

- Idiot.

- Oh ! »

Elle se mit à rire légèrement mais reprit bien vite son sérieux lorsqu'un éclair se manifesta au loin.

« - Voilà qu'il y a des éclairs maintenant.

- Oui..

- T'inquiète Al. »

Il remit sa main sur sa jambe et elle souffla un peu.

Quelques minutes plus tard, la voiture fit un bruit peu rassurant, Clautair se rendit vite compte que c'était les pneus qui commençaient à glisser sur le goudron à cause de l'eau qui envahissait la route.
Il ralenti et le véhicule grinça un peu avant de repartir plus doucement.

Mais un éclair plus lumineux que tous ceux qu'ils avaient aperçus de loin illumina le ciel et la foudre s'abattit juste à côté de la route faisant tomber un arbre plutôt imposant sur l'autoroute.
Les deux amoureux sursautèrent et Alis s'empara du volant et évita une branche qui manqua de les écrabouiller de peu.

Elle paniqua en voyant les nombreux véhicules qui avaient été écrasés sous l'arbre et tout en lui reprenant le volant des mains, Clautair essaya tant bien que mal de la détendre un minimum en lui parlant doucement et en lui caressant la jambe mais rien à faire : elle était devenue complètement folle.

« - S'il te plaît Al calme toi !

- Mai- mais tout- tout ces gens là.. Regarde ! Ils sont écrasés.. Il y a du sang partout ! Oh mon dieu, sors nous de là Clau !

- CALME TOI !

- ...

- Merci. »

Il se reconcentra sur la route, le stress l'envahissant petit a petit et souffla un grand coup.
Alis se mit à lui frapper le bras énergiquement et il se tourna vers elle s'apprêtant à lui gueuler dessus.
Mais lorsqu'il lui fit face, elle était livide, le regard perdu, les yeux grands ouvert, apeurée, même bien pire qu'apeurée, on voyait dans son regard de l'épouvante.

Il chercha dehors par mit les goutes et le brouillard ce qui avait pu la mettre dans cet état mais il ne trouvait pas, cela le stressait encore pus qu'il ne l'était et il se mit à paniquer sévère. Il lui ordonna de oui expliquer pourquoi elle était comme ça, il lui gueula dessus puis ne voyant aucune réaction de sa part il lui parla de manière plus douce malgré son état. Il ne comprenait pas et ça le mettait en rogne alors qu'il se forçait à garder sa trajectoire droite.

« - C'est fini. »

Alis venait de parler, sa voix sans aucune expression, sobre, neutre.

« - Quoi ? Pourquoi tu dis ça ?? Je ne comprends pas !

- Regarde. »

Elle pointa quelque chose dehors face à eux, il suivit la direction que lui montrait son doigt et il vit, il comprit.

Une illumination. Un éclair. La fin.

Tout s'était allumé pour ensuite s'éteindre une dernière fois.

Une explosion.

Ce soir-là, Alis et Clautair ne rentrèrent pas chez eux.

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Bonsoir.. Héhé.. ^^"
Comment ça va ???

Bon bah voilà un OS que je viens de faire..
J'ai eu l'idée tout à l'heure sur la route quand je rentrais à la maison après un bon gros weekend tranquille sa maman la schtroumpf.
Il pleuvait et y'avait de l'orage itou...
Donc j'ai écris ça..

XD

Voualà ! Merci d'avoir lu cette histoire sans queue ni tête ! ^^ <3